Solkyri – Sad Boys Club

2015 – 10 titres
Label : Bird’s Robe Records
Style : Rock instrumental, Post Rock
Origine : Australie, Sydney
Date de sortie : 10 avril 2015

Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]


Par Mike S.

Débutant sur un instrumental, aux douces sonorités de glockenspiel, le titre prend vite son envol, avec des sonorités plus pop tout d’abord, puis plus Rock, renforcé par des percussions insistantes et des guitares rapides modifiant le rythme à chacune de leur entrées respectives, créant un dialogue à baton rompu.

Bienvenue dans l’Univers du quatuor australien Solkyri. Déjà auteur d’un premier album en 2013 (Are you my Brother ?), ils tentent cette fois d’élargir leur horizon en préparant une tournée qui passe par l’Europe en mai 2015, notamment via le Dunk Festival, événement Post Rock en Belgique.

Leur second album est produit par Dax Liniere, qui a travaillé notamment avec leur compatriote de Sleepmakeswaves, avec ils ont aussi partagé l’affiche à plusieurs reprises. 100 % instrumental, les dix pièces de ce disque ont la particularité d’être extrêmement dynamiques du début à la fin. Elles sont aussi particulièrement figuratives, les instruments semblant à chaque instant, se questionner, se répondre, dans un dialogue éloquent, intelligent, à tel point qu’on pourrait, à peine aidé par les titres, écrire nous même les textes manquants et donner la parole à ces notes sans voix.

Ce voyage sonore trouve aussi des moments d’apaisement, comme sur Beyond the use of Men, micro titre atmosphérique, introductif au non moins éthéré I felt Unsafe, I felt at home, mais au combien figuratif, avec ses notes de piano qui s’entremêlent avec les accords de guitares, et les percussions qui arrivent sans crier gare, pour un final expérimental, digne de Mogwai ou de Slowdive.

Cette seconde personnalité de Solkyri se retrouve sur Be good I love you, un titre épuré, qui mêle cette fois, de discrètes notes de piano au violoncelle d’Andrea Young. Un titre bien trop court, qui aurait pu faire de ce disque une œuvre beaucoup plus ambitieuse que ce qu’elle est au final. D’autant, que le titre final, Farewell Bluebird, dont la ligne mélodique est tenue par le violon de Jacqui Carias allait dans le même sens, retrouvant les glockenspiels de début d’album et un orgue aux sonorités classiques.

Une découverte totalement inattendue, venue de l’autre côté de la planète. Du Rock progressif au Post Rock, il n’y qu’un pas. Solkyri danse dessus, d’avant en arriere, et nous ensorcelle !

 

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