2015 – 12 titres – 44 mn Label : Chancy Publishing Style : PopFolk acoustique Origine : France, Paris Date de sortie de l’album :20 novembre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Si l’on fait abstraction à l’accent français prédominant sur les textes en anglais, on peut prendre du plaisir à écouter les nouvelles compositions de ce November qui sort à point nommé en cette fin d’année 2015. Entièrement conçu par Benjamin Sire, ce nouvel album vous surprend à bien des égards.
Compositeur depuis des années dans divers univers (publicités, internet, documentaires), il s’est illustré en mettant en musique des contes de Gérard Sire (son père), il y a une dizaine d’année. En solo, November est son 3e album, qu’il a composé et enregistré seul, derrière son ordinateur, ayant fait le choix d’instruments virtuels, si ce n’est la participation du guitariste américain Vinnie Zummo (Joe Jackson) sur Nothing On. Un choix un peu forcé par les circonstance de la vie, qu’il a su retourner à son avantage, en utilisant au maximum les capacités de l’informatique, les deux pieds plantés dans le XXIe siècle.
A l’image du single qui introduit l’album, Look, la musique de November est une douce pop acoustique, qui propose des sonorités proches des sons organiques, avec des claviers, des guitares et des cordes. Seules les percussions peuvent trahir le choix technique de l’artiste. Du coté des compositions, Sire offre une douzaine de compositions aux harmonies généreuses, mises en valeur, par les arrangements sobres, pour ne pas dire parfois carrément épurés. A l’inverse, un titre comme In obscurity offre plus de volume avec des rythmes proche d’un esprit cabaret à la Berthold Brecht. Enfin sa voix, Benjamin Sire l’utilise à l’envie, comme d’un chuchotement ou comme un cri. Sur Somenights, par exemple, il débute sa complainte avec un murmure, mais progressivement, sa voix prend de l’assurance, et se termine, non pas dans un fracas, mais avec force, dans une exaltation profonde. Sur Black Chapel, il balade son organe vocal au gré de ses humeurs, dans l’antre de cette sombre chapelle à l’attraction puissante.
A l’inverse de ce vieux dicton : « Novembre, mois des brumes, par devant réchauffe et par derrière refroidit« , ce nouvel album de Sire a plutôt tendance à vous rendre frileux au début de ses écoutes, et à vous réchauffer par la suite, sans doute par un processus d’acclimatation ou d’accoutumance… Mais une certitude, on s’habitue rapidement à cet univers soft, mais pas austère, de ce November….
Sire – November
2015 – 12 titres – 44 mn
Label : Chancy Publishing
Style : Pop Folk acoustique
Origine : France, Paris
Date de sortie de l’album : 20 novembre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Si l’on fait abstraction à l’accent français prédominant sur les textes en anglais, on peut prendre du plaisir à écouter les nouvelles compositions de ce November qui sort à point nommé en cette fin d’année 2015. Entièrement conçu par Benjamin Sire, ce nouvel album vous surprend à bien des égards.
Compositeur depuis des années dans divers univers (publicités, internet, documentaires), il s’est illustré en mettant en musique des contes de Gérard Sire (son père), il y a une dizaine d’année. En solo, November est son 3e album, qu’il a composé et enregistré seul, derrière son ordinateur, ayant fait le choix d’instruments virtuels, si ce n’est la participation du guitariste américain Vinnie Zummo (Joe Jackson) sur Nothing On. Un choix un peu forcé par les circonstance de la vie, qu’il a su retourner à son avantage, en utilisant au maximum les capacités de l’informatique, les deux pieds plantés dans le XXIe siècle.
A l’image du single qui introduit l’album, Look, la musique de November est une douce pop acoustique, qui propose des sonorités proches des sons organiques, avec des claviers, des guitares et des cordes. Seules les percussions peuvent trahir le choix technique de l’artiste. Du coté des compositions, Sire offre une douzaine de compositions aux harmonies généreuses, mises en valeur, par les arrangements sobres, pour ne pas dire parfois carrément épurés. A l’inverse, un titre comme In obscurity offre plus de volume avec des rythmes proche d’un esprit cabaret à la Berthold Brecht. Enfin sa voix, Benjamin Sire l’utilise à l’envie, comme d’un chuchotement ou comme un cri. Sur Somenights, par exemple, il débute sa complainte avec un murmure, mais progressivement, sa voix prend de l’assurance, et se termine, non pas dans un fracas, mais avec force, dans une exaltation profonde. Sur Black Chapel, il balade son organe vocal au gré de ses humeurs, dans l’antre de cette sombre chapelle à l’attraction puissante.
A l’inverse de ce vieux dicton : « Novembre, mois des brumes, par devant réchauffe et par derrière refroidit« , ce nouvel album de Sire a plutôt tendance à vous rendre frileux au début de ses écoutes, et à vous réchauffer par la suite, sans doute par un processus d’acclimatation ou d’accoutumance… Mais une certitude, on s’habitue rapidement à cet univers soft, mais pas austère, de ce November….
Site officiel du label / Facebook
By Mike S. • Albums francais • Tags: Benjamin Sire, Sire