La Rockhal /
Shaka Ponk + SUN /
Le 15 Mars 2024 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis :
Ce vendredi soir, La Rockhal s’est enflammée avec l’énergie débridée du groupe Shaka Ponk. Dans une salle pleine à craquer, l’excitation était palpable et l’attente insoutenable. Le groupe nous a offert un show complètement fou, de pure énergie, punk et rock n’roll, pour « THE FINAL FUCKED UP TOUR » !!! La première partie de soirée était brillamment assurée par SUN !
SUN
Les festivités sont lancées avec SUN qui nous transporte dans son univers de « pop brutale ». Cette artiste singulière, à la fois chanteuse, auteure-compositrice-interprète, guitariste et actrice franco-allemande, née à Karlsruhe en Allemagne, dévoile son style unique. Un mélange audacieux de pop conventionnelle et d’influences metal qui captivent dès les premières notes. Elle prend possession de la scène, vêtue d’une robe blanche et d’un voile cachant son visage. SUN adresse ses premiers mots au public avec une simplicité chaleureuse. Bonsoir ! Vous allez bien ? C’est un honneur d’ouvrir pour Shaka Ponk ! Le set débute avec une énergie contagieuse, enchaînant les titres « I Killed My Man » et « Fast Car », extraits de l’EP « Brutal Pop » paru en 2019. Le chant est versatile, passant de la clarté à la saturation avec une aisance remarquable. « Wave » nous plonge dans les sonorités de son nouvel EP « Brutal Pop 2 », sorti l’année dernière, témoignant de sa capacité à mélanger des mélodies accrocheuses à des riffs metal incisifs. Le rythme effréné se poursuit avec des morceaux tels que « Come Clean », « Survivor » et « Golden ». La performance scénique est sublimée par son jeu de guitare envoûtant, sa voix puissante et ses cheveux au vent. Pour « John & I », elle arbore une paire de lunettes de soleil à la monture rouge, en forme de cœur, ajoutant une touche ludique à sa présence sur scène, tout en restant connectée à son public. Le climax de cette prestation survient avec « Higher Fire », laissant le public sur une note intense et envoûtante. SUN nous a offert un set énergique et rythmé, une véritable démonstration de son talent et de sa singularité dans l’univers de la musique « pop brutale ».
SUN : Facebook / Instagram / Twitter / Bandcamp / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
SHAKA PONK
Des acclamations se font entendre. Les lumières sont encore allumées. Les protagonistes débarquent dans la salle, déambulant et saluant le public sur leur passage. Frah, Sam et Cyril se positionnent sur une petite scène au milieu du parterre, tandis que Steve, Mandris et Ion s’installent sur la scène principale. Frah s’adresse d’emblée à la foule. C’est une tournée un peu spéciale… On a décidé de la commencer différemment… En effet, c’est en acoustique que les festivités sont lancées avec « I’m Picky ». Étrange façon de commencer un concert, reconnaît le maître de cérémonie… Ça va les p’tis singes ? « Gung Ho » est enchaîné dans cette ambiance intime, avec une réinterprétation des classiques du groupe. Cette chanson s’appelle cours cours cours… « Run Run Run » est ainsi annoncé, suivi d’une reprise de The Animals : « The House Of The Rising Sun ».
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Frah, Sam et Cyril rejoignent la scène principale où sont déjà installés les autres musiciens. Prêts à envoyer du lourd et à enflammer La Rockhal ! Le décor est constitué de livres empilés aux 4 coins de la scène. Dès les premières notes de « Je M’Avance », extrait du nouvel album, le public est emporté dans un tourbillon sonore et un visuel hors norme. Des lumières éclatantes et des projections vidéos psychédéliques viennent à l’appui d’un son d’une puissance inouïe. Sur « Wanna Get Free », les fans chantent en chœur, créant une symbiose sonore entre la scène et la salle. Frah électrise la foule avec son charisme exceptionnelle. Il interagit avec le public de manière débridée, faisant de chaque spectateur un participant actif de cette expérience musicale unique. Il n’hésite pas à aller au contact, se retrouvant régulièrement en train de se faire porter par la foule. Sam, incroyablement belle, met le feu à la salle. Cyril, à la guitare, délivre des riffs endiablés, tandis que Ion à la batterie et Mandris à la basse maintiennent un rythme frénétique qui secoue La Rockhal. Steve apporte toute son énergie aux claviers. Il est totalement déchaîné. Le mélange unique de rock, d’électro et de touches expérimentales donne une dimension singulière à chaque morceau.
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Sur scène, une vingtaine de choristes habillés de longues tenues blanches, répartis de part et d’autre de la scène, accompagnent le groupe toute la durée du set à travers différentes chorégraphies. Le show se poursuit avec « Twisted Mind » qui met encore un peu plus d’ambiance, avant d’enchaîner avec « J’Aime Pas Les Gens », extrait du nouvel album. Le clip vidéo qui accompagne ce titre montre des images liées à différentes problématiques comme la déforestation, l’immigration, la politique, la société de consommation. L’insertion finale d’une représentation de Macron en marionnettiste emmenant tout le monde dans un gouffre est lourde de sens. Shaka Ponk laisse beaucoup de place aux morceaux issus du nouvel album. Cinq titres sont disséminés tout au long du set, dont « Tout Le Monde Danse ». La sémantique du nouvel opus est un réel appel à la révolte, mais également un album de militant autour de la politique et de l’environnement. La raison de la fin de la carrière de Shaka est d’ailleurs directement liée à cette problématique de société et au caractère activiste du groupe. La formation interagit avec la foule de manière ludique et fait encore monter la température d’un cran avec « I’m Picky », interprété cette fois de façon électrique.
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Les musiciens débordent d’énergie, se déplaçant sur scène avec une agilité déconcertante. Les vidéos psychédéliques ajoutent une dimension visuelle immersive, transportant totalement le public dans un univers parallèle, créant une expérience multisensorielle inoubliable. Le tout donne une grandeur spectaculaire à la performance. Un « Circle Pit » est organisé. Frah se retrouve sur un cube au milieu de la fosse et un tourbillon humain se forme autour de lui, offrant un moment complètement fou. Le sommet émotionnel est probablement atteint lors de l’interprétation de « Smells Like Teen Spirit » de Nirvana. Les accords vibrants et le public qui reprend en choeur offrent un instant de communion. Les spectateurs chantent à l’unisson, créant une harmonie collective qui résonne dans toute la salle. La puissance vocale de Sam met en ébullition toute La Rockhal avec « Sex Ball » qui fait danser l’assistance. « Dad’Algorhythm » et « 13000 Heures » nous amènent au traditionnel rappel avec des acclamations déchaînées. Les choristes assurent le show en proposant une partie gospel. Un régal pour les yeux et les oreilles sur « Killing Hallelujah ».
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Shaka Ponk clôt le spectacle avec « Rusty Fonky », une explosion d’énergie, laissant le public exalté et comblé. Ce concert restera sans aucun doute gravé dans la mémoire des chanceux présents à La Rockhal ce vendredi soir. Chaque concert de Shaka Ponk est une expérience sensorielle hors du commun. Un mariage exaltant de la musique et de la performance scénique, créant une atmosphère électrique, où la musique transcende les frontières. La proximité avec le public laisse une empreinte indélébile dans le cœur des fans. Une soirée de folie, avec une énergie communicative qui s’est emparée de la foule. Au moment du salut, le groupe a du mal à quitter la scène. Les commentaires étaient unanimes à la sortie du concert. Putain, c’était bon ! Une chose est sûre, Shaka Ponk laissera une trace incroyable dans l’histoire du rock !
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Shaka Ponk : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : bientôt.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Shaka Ponk + SUN /
Le 15 Mars 2024 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis :
Ce vendredi soir, La Rockhal s’est enflammée avec l’énergie débridée du groupe Shaka Ponk. Dans une salle pleine à craquer, l’excitation était palpable et l’attente insoutenable. Le groupe nous a offert un show complètement fou, de pure énergie, punk et rock n’roll, pour « THE FINAL FUCKED UP TOUR » !!! La première partie de soirée était brillamment assurée par SUN !
SUN
Les festivités sont lancées avec SUN qui nous transporte dans son univers de « pop brutale ». Cette artiste singulière, à la fois chanteuse, auteure-compositrice-interprète, guitariste et actrice franco-allemande, née à Karlsruhe en Allemagne, dévoile son style unique. Un mélange audacieux de pop conventionnelle et d’influences metal qui captivent dès les premières notes. Elle prend possession de la scène, vêtue d’une robe blanche et d’un voile cachant son visage. SUN adresse ses premiers mots au public avec une simplicité chaleureuse. Bonsoir ! Vous allez bien ? C’est un honneur d’ouvrir pour Shaka Ponk ! Le set débute avec une énergie contagieuse, enchaînant les titres « I Killed My Man » et « Fast Car », extraits de l’EP « Brutal Pop » paru en 2019. Le chant est versatile, passant de la clarté à la saturation avec une aisance remarquable. « Wave » nous plonge dans les sonorités de son nouvel EP « Brutal Pop 2 », sorti l’année dernière, témoignant de sa capacité à mélanger des mélodies accrocheuses à des riffs metal incisifs. Le rythme effréné se poursuit avec des morceaux tels que « Come Clean », « Survivor » et « Golden ». La performance scénique est sublimée par son jeu de guitare envoûtant, sa voix puissante et ses cheveux au vent. Pour « John & I », elle arbore une paire de lunettes de soleil à la monture rouge, en forme de cœur, ajoutant une touche ludique à sa présence sur scène, tout en restant connectée à son public. Le climax de cette prestation survient avec « Higher Fire », laissant le public sur une note intense et envoûtante. SUN nous a offert un set énergique et rythmé, une véritable démonstration de son talent et de sa singularité dans l’univers de la musique « pop brutale ».
SUN : Facebook / Instagram / Twitter / Bandcamp / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
SHAKA PONK
Des acclamations se font entendre. Les lumières sont encore allumées. Les protagonistes débarquent dans la salle, déambulant et saluant le public sur leur passage. Frah, Sam et Cyril se positionnent sur une petite scène au milieu du parterre, tandis que Steve, Mandris et Ion s’installent sur la scène principale. Frah s’adresse d’emblée à la foule. C’est une tournée un peu spéciale… On a décidé de la commencer différemment… En effet, c’est en acoustique que les festivités sont lancées avec « I’m Picky ». Étrange façon de commencer un concert, reconnaît le maître de cérémonie… Ça va les p’tis singes ? « Gung Ho » est enchaîné dans cette ambiance intime, avec une réinterprétation des classiques du groupe. Cette chanson s’appelle cours cours cours… « Run Run Run » est ainsi annoncé, suivi d’une reprise de The Animals : « The House Of The Rising Sun ».
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Frah, Sam et Cyril rejoignent la scène principale où sont déjà installés les autres musiciens. Prêts à envoyer du lourd et à enflammer La Rockhal ! Le décor est constitué de livres empilés aux 4 coins de la scène. Dès les premières notes de « Je M’Avance », extrait du nouvel album, le public est emporté dans un tourbillon sonore et un visuel hors norme. Des lumières éclatantes et des projections vidéos psychédéliques viennent à l’appui d’un son d’une puissance inouïe. Sur « Wanna Get Free », les fans chantent en chœur, créant une symbiose sonore entre la scène et la salle. Frah électrise la foule avec son charisme exceptionnelle. Il interagit avec le public de manière débridée, faisant de chaque spectateur un participant actif de cette expérience musicale unique. Il n’hésite pas à aller au contact, se retrouvant régulièrement en train de se faire porter par la foule. Sam, incroyablement belle, met le feu à la salle. Cyril, à la guitare, délivre des riffs endiablés, tandis que Ion à la batterie et Mandris à la basse maintiennent un rythme frénétique qui secoue La Rockhal. Steve apporte toute son énergie aux claviers. Il est totalement déchaîné. Le mélange unique de rock, d’électro et de touches expérimentales donne une dimension singulière à chaque morceau.
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Sur scène, une vingtaine de choristes habillés de longues tenues blanches, répartis de part et d’autre de la scène, accompagnent le groupe toute la durée du set à travers différentes chorégraphies. Le show se poursuit avec « Twisted Mind » qui met encore un peu plus d’ambiance, avant d’enchaîner avec « J’Aime Pas Les Gens », extrait du nouvel album. Le clip vidéo qui accompagne ce titre montre des images liées à différentes problématiques comme la déforestation, l’immigration, la politique, la société de consommation. L’insertion finale d’une représentation de Macron en marionnettiste emmenant tout le monde dans un gouffre est lourde de sens. Shaka Ponk laisse beaucoup de place aux morceaux issus du nouvel album. Cinq titres sont disséminés tout au long du set, dont « Tout Le Monde Danse ». La sémantique du nouvel opus est un réel appel à la révolte, mais également un album de militant autour de la politique et de l’environnement. La raison de la fin de la carrière de Shaka est d’ailleurs directement liée à cette problématique de société et au caractère activiste du groupe. La formation interagit avec la foule de manière ludique et fait encore monter la température d’un cran avec « I’m Picky », interprété cette fois de façon électrique.
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Les musiciens débordent d’énergie, se déplaçant sur scène avec une agilité déconcertante. Les vidéos psychédéliques ajoutent une dimension visuelle immersive, transportant totalement le public dans un univers parallèle, créant une expérience multisensorielle inoubliable. Le tout donne une grandeur spectaculaire à la performance. Un « Circle Pit » est organisé. Frah se retrouve sur un cube au milieu de la fosse et un tourbillon humain se forme autour de lui, offrant un moment complètement fou. Le sommet émotionnel est probablement atteint lors de l’interprétation de « Smells Like Teen Spirit » de Nirvana. Les accords vibrants et le public qui reprend en choeur offrent un instant de communion. Les spectateurs chantent à l’unisson, créant une harmonie collective qui résonne dans toute la salle. La puissance vocale de Sam met en ébullition toute La Rockhal avec « Sex Ball » qui fait danser l’assistance. « Dad’Algorhythm » et « 13000 Heures » nous amènent au traditionnel rappel avec des acclamations déchaînées. Les choristes assurent le show en proposant une partie gospel. Un régal pour les yeux et les oreilles sur « Killing Hallelujah ».
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Shaka Ponk clôt le spectacle avec « Rusty Fonky », une explosion d’énergie, laissant le public exalté et comblé. Ce concert restera sans aucun doute gravé dans la mémoire des chanceux présents à La Rockhal ce vendredi soir. Chaque concert de Shaka Ponk est une expérience sensorielle hors du commun. Un mariage exaltant de la musique et de la performance scénique, créant une atmosphère électrique, où la musique transcende les frontières. La proximité avec le public laisse une empreinte indélébile dans le cœur des fans. Une soirée de folie, avec une énergie communicative qui s’est emparée de la foule. Au moment du salut, le groupe a du mal à quitter la scène. Les commentaires étaient unanimes à la sortie du concert. Putain, c’était bon ! Une chose est sûre, Shaka Ponk laissera une trace incroyable dans l’histoire du rock !
– Photo d’archive, en attendant validation des nouveaux clichés –
Shaka Ponk : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : bientôt.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Esch sur Alzette, La Rockhal, Luxembourg, shaka ponk, Sun