Shaka Ponk 2018Le Galaxie

Shaka Ponk + Alb

Le 13 Avril 2018 – Amnéville (57)

Notre avis :


Habituée à les voir dans des salles plus anonymes de 2010 à 2012, les années ont défilé aussi vite que les salles ont gonflé, au point de remplir les plus célèbres ! C’est au Galaxie d’Amnéville, qui accueille ce soir presque 8000 personnes, que je retrouve SHAKA PONK, non sans une certaine excitation, avec en première partie, le groupe Alb.

ALB

Alb est un duo électro-pop composé de Clément DAQUIN au clavier et Raphaël JEANNE à la batterie. Nommés aux victoires de la musique 2015 dans la catégorie « révélation scène », ils assurent 24 dates de la première partie de Shaka Ponk sur le MonkAdelic Tour. On leur connaît déjà le titre « Whispers In The Moonlight » diffusé en radio. Avec déjà trois albums à leur actif, le dernier « DEUX » est sorti en septembre 2017. A mon arrivée au Galaxie d’Amnéville, ils enflammaient déjà la salle. Sur la scène habillée de bleue, Raphaël, baguettes en mains, donne le rythme à Clément derrière le micro. Ce dernier rejoint son clavier pour un spectacle lumineux des deux instruments. Je découvre ce groupe ce soir et c’est une agréable surprise, fraîche et attractive. Aussi électro-rock, la mélodie résonne comme une douce urgence. On accroche bien, ils savent mettre l’ambiance. Le flow est bon et efficace. A écouter sans tarder !

Alb :

Clément DAQUIN.
Raphaêl JEANNE.

Alb : Facebook / Twitter / Instagram / Youtube / Site Officiel

Les photos de la soirée : ici.

SHAKA PONK

Il est 20h50 lorsque les premières notes de violoncelle envahissent la salle. Les trois singes de la sagesse apparaissent sur le gigantesque écran scénique. Le premier se couvre la bouche, le second les oreilles et le troisième les yeux. Le premier semble tout à coup vouloir ouvrir la conscience des deux autres au monde qui les entourent. C’est alors que Steve s’installe au clavier et au sample, puis Ion à la batterie. Mandris, revêtu d’un long manteau blanc et coiffé d’une crête blonde, suit avec sa basse et Cyril alias C.C., en tenue de joueur de football américain, rejoint le groupe avec sa guitare. Les 3 singes, à moitié androïdes, ondulent au rythme de la musique. On s’enfonce alors dans ce qui semble être un temple abandonné à l’effigie de l’animal mascotte. C’est un gorille immense de métal et lave, tel un Terminator en primate, qui s’adresse à nous en anglais My name is Lord ! « Killing Hallelujah » démarre ce MonkAdelic concert. Frah et Sam arrivent enfin et donnent le ton, du rock enflammé, autant visuellement qu’à l’écoute, Delicious ! C’est sous le poids d’enfants de cœur que le gorille disparaît. Telle une messe, la lumière blanche nous éblouit de ce premier titre de l’album « THE EVOL ». Frah shoote dans un des cubes scéniques pour l’amener devant la scène avant de prendre son premier bain de foule. Je sais que par les temps qui courent, ce qu’il nous faut, c’est de l’amour ! Et beaucoup de bruit !!! Sam, incroyablement belle en amazone punk, met le feu à la salle.

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Lui, revient sur scène pour « On Fire ». Elle, contre l’écran de scène, est douchée par la lumière d’un robot à quatre bras articulés, perché sur une arche. Deux amazones virtuelles dansent avant d’être brûlées par le robot sur le refrain. Les deux chanteurs débordent d’énergie sur l’avant-scène et offrent au public du pur SHAKA PONK ! Goz, en double, traverse la scène sur l’écran et s’installe à la percussion sur un genre de tambour ka. Frah retourne s’installer sur les cubes du fond, et Sam entame « Wanna Get Free » de l’album « The White Pixel Ape ». Une immense tête blanche d’humanoïde se tord sous les paroles de Frah et les applaudissements des spectateurs qui sautent sur le refrain dans une énergie folle, encouragés par le chanteur. Are you ready ? JUMP !!! Sam suit le mouvement sous les flashs stroboscopiques. La scène se pare de bleu, et nous voilà replongé dans l’album « Bad Porn Movie Trax » avec « Twisted Mind ». Mandris lâche son manteau, et Cyril sa tenue de sport. Une pieuvre emplit l’écran de ses tentacules. Le corps du mollusque s’apparente au visage de Sam, telle la Gorgone Medusa. Frah, à genoux face à sa chanteuse, se laisse tomber au sol avant de s’adresser à l’assemblée : Amnéville, qu’est-ce que je voulais dire déjà !? Ah oui… Je t’aime mon amour !!! Un final très rock qui repart aussitôt sur « Party » de l’EP « ApeTizer ». Se forme alors un mur d’enceintes qui vibrent sous les impulsions de Ion.

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Frah, perché sur son cube côté jardin, finit par relever son t-shirt sur la tête. Sam, sur son cube côté cour, donne de la voix tout en se déhanchant. Le chanteur, d’humeur bavarde, présente le morceau : Party, ça veut dire Fiesta ! Pas spectacle, hein !? On va faire la plus grosse fiesta de puta madre ! L’instant est au dialogue avec le public, sa proximité et son accessibilité sont l’une des nombreuses forces du groupe. Oublions le Facebook, l’Instagram, oublions nos téléphones. Revenons au début, comme si vous étiez devenus des indiens sains de corps et d’esprit. Alors petit indien, tu es venu danser ? Attention, je vais te montrer. Fais-moi le petit sentier pour que je passe. La foule se fend alors en deux pour le laisser passer jusqu’à un cube au milieu de la salle, au cœur de la fosse. Il prépare alors le public à suivre ses instructions, et c’est toute la fosse qui tourne autour de lui comme une tribu autour de son totem. Une gigantesque marée humaine dans un mouvement circulaire parfait. C’est incroyable à voir ! Puis Frah les arrête pour les faire venir à lui, lui permettant ainsi de se faire porter en direction des gradins. Muchas gracias amigos. Il rejoint alors la terre ferme et monte, haut, très haut dans les rangs. Je suis loin de ma maison, mais c’est très bien ici, ça sent l’amour aussi ! A coup d’humour et de Te quiero, les douces notes de la reprise du groupe Nirvana « Smells Like Teen Spirit » résonnent dans une lumière ambiante rouge, et c’est Sam qui a pris la place de son camarade sur l’estrade de la fosse.

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D’abord à genoux, s’adressant aux Monkeyz, elle se redresse pour un refrain tout en intensité. La scène se pare de vitraux, transformant le Galaxie en une cathédrale où le public communie à sa manière, les mains au format anarchique. D’immenses madonnes nues, coiffées de casques d’épines, prient derrière les musiciens. Le morceau se conclut sous un tonnerre d’applaudissements. Maintenant, je crois que le concert peut commencer ! Frah redescend des gradins et rejoint rapidement la scène avec Sam pour « Bunker ». Deux murs d’enceintes se font face sur l’écran géant, puis se mettent à voler, irrémédiablement attirés par le côté opposé. Do you wanna dance ? Le set se termine par une intro revisitée de « War Dance » sous une pluie de confettis virtuels, et les lettres EVOL posées dans une fumée rose-violine. La musique devient plus électro, la guitare plus dense. La chanteuse, féline, avance vers le public avant de faire demi-tour, et c’est dos à l’assemblée qu’elle fait s’envoler les lettres, accompagnée d’une voiture. Elle chasse le tout d’un mouvement de bras, et ce sont les mêmes lettres qui reviennent dans un ordre différent pour former le mot LOVE. Et toujours cette voiture… connoterait-elle un voyage dans le temps ? A chacun son avis, mais je ne peux m’enlever cette sensation de la tête. Le voyage temporel de l’évolution face à l’atemporalité de l’amour. C’est étrangement fort et intense, et c’est très beau.

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On passe soudain dans un univers subaquatique où passe un banc de baleines. Enfin, une arche d’épines apparaît, telle une porte spatio-temporelle, derrière Sam. Et ce sont finalement cinq couronnes d’épines qui se dressent sur l’écran pour « Shiza Radio » de l’album « The Geeks And The Jerkin’ Socks » que Frah démarre sur un mashup du titre « I Like To Move It » de Real 2 Real. C’est dans une ambiance de braise que le titre se poursuit. Les arches deviennent des disques aux couleurs roses et turquoises saturées, avant de disparaître pour laisser place à un énorme prisme qui semble se décupler dans une illusion d’optique efficace. Les deux chanteurs en profitent pour venir au contact du public, munis d’une caméra sur pied. Applaudissement général de l’assemblée. Plongés dans le noir, nous sommes baignés dans les bruits d’une forêt tropicale : oiseaux, singes… La lumière se fait sur un arbre central dont on devine que le tronc est constitué de corps humains. La voix robotique démarre « Fear Ya ». Soudain, nous nous retrouvons dans une forêt post-apocalyptique. A chaque refrain, les branches de l’arbre s’étirent dans les flammes qui semblent raconter ce qu’il s’est passé ici, un combat entre la nature et la technologie. Les corps et visages qui forment ce tronc se tordent entre colère et douleur, tandis que les chanteurs ne sont plus que des ombres chinoises, ne faisant écho que de leurs voix. C’est d’une telle intensité ! Et c’est une véritable ovation générale qui fait trembler tout le Galaxie jusque dans sa structure.

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Frah revient papoter avec nous. Il s’amuse à nous raconter une anecdote de ce soir. Le mec, il est venu avec sa petite fille et sa femme. Hey mec ! Elle me touche le cul ! (rire général) Ah ah ! C’est Amnéville ça !?? Après l’humour, Frah devient plus sérieux. Amigos, si vous saviez comme ce moment présent est important pour moi, alors je profite. Cris de joie du public, car c’est un moment fort aussi pour les Monkeyz. Noir se faisant, Cyril nous berce des premières notes de « Summer Camp », perché sur un arbre féerique. La scène s’illumine, superbe, dans une sorte forêt tout droit sortie de Pandora. Les autres membres du groupe le rejoignent sur scène de manière quasi-confidentielle, sous les applaudissements. Sam et Frah, à genoux devant elle, nous offrent un duo tout en tendresse. C’est vrai, ce sont des moments rares, assez neufs de la part de Shaka Ponk. Et c’est très beau, autant à voir qu’à entendre. Discrètement, au fond, deux robots se prosternent alternativement face à l’autre, comme une prière qui devient danse. Tandis que la chanson s’achève progressivement, Sam et Frah se positionnent devant eux, dos au public. Les deux robots se redressent et soudain, c’est une armée de semblables qui sort de l’ombre ! La musique monte au même rythme que les humanoïdes approchent. L’énergie revient avec « Gung Ho » où l’on voit Frah mener la danse avec son groupe virtuel. Sam prend le micro pour tenter de terrasser cette armée !

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C’est une battle de danse entre les deux chanteurs qui s’organise, chacun avec ses danseurs. Un totem entouré de flammes sort de terre. Le duo vient se fondre sur lui pour ne former qu’un. Quatre paires de bras ressortent de ce totem, faisant s’envoler des oiseaux, tandis qu’un superbe cerisier en fleurs se développe au pied du monument jusqu’à le recouvrir, avant de faire marche arrière, enterrant dans sa descente le totem. Et voilà la suite de « War Dance ». Frah vient poser la caméra sur l’avant-scène. Je sais que tu sais… il se trame quelque chose derrière. Et peut-être que tu peux être compétitif ? En montrant comme c’est pareil ici ! La fosse se sépare une nouvelle fois en deux, formant deux camps comme à l’écran. Ainsi, ce sont les Monkeyz qui poursuivent la battle dans la fosse pendant que le chanteur filme. De retour auprès de Sam, la battle se poursuit pour finir dans une chorégraphie générale, sur un sol en mouvement. Sam finit par détruire les robots et un immense nuage de fumée envahit l’écran, laissant deviner les traits de Goz avant de se dissiper. C’est l’hystérie générale à la fin du set. Dans la pénombre, la terre tremble sous nos pieds, hurlements, sifflements, je vois que la régie relève 96dB d’ovation ! Sam enchaîne avec « Share A Line », rejointe par Frah puis Goz, formant un trio plus vrai que nature !

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La salle, transpercée de faisceaux rouges, puis blancs, finit par accueillir l’immense Lord et sa batterie en conclusion du morceau. Ça sent l’heure de la battle avec Ion… Bingo ! Mais c’est une battle qui manque de fair-play puisque successivement, Mandris, Cyril et Steve viennent éjecter, dans une synchronisation parfaite avec l’écran, des parties de la batterie de Lord, ne lui laissant au final que la caisse-claire et une cymbale. Visiblement énervé, il abandonne cette bataille, mais pas la guerre, puisque qu’il sort de terre Mister Kurt Cobain pour une battle très rock avec Cyril sur un medley de Nirvana à base de « Smells Like Teen Spirit » et « Heart Shaped Box ». Foudroyé sur place par Kurt Cobain, Cyril quitte la scène pour laisser place à Steve. Lord ressuscite Mister Bowie & Mister Prince. Sur un mashup très rock de « Kiss » et « Let’s Dance », Steve se fait littéralement griller par Prince. Mandris est prêt à connaître son adversaire. Il s’agit de Lemmy Kilmister de Motörhead, soutenu par ses 3 prédécesseurs et Lord à la batterie. Sur un rythme incroyablement effréné, Lemmy s’amuse : Hey Shaka Ponk, you play like shit ! Hey Shaka Ponk, you look like shit ! Mandris ne faiblit pas mais face aux esprits du rock, le combat est perdu d’avance. We won ! We kicked the Shaka Ponk ! That was really funny ! Fuck you SHK PNK ! FUCK… …YOU… …ALL ! WE WON ! Les gagnants saluent l’assemblée avant de disparaître.

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Il faut souligner l’incroyable talent de chaque membre du groupe, ils sont tout simplement bluffants. Une battle d’un quart d’heure où chacun des musiciens va délivrer une performance époustouflante. Cette mise en scène humoristique a le bon goût d’être efficace et de rappeler que, derrière le show de nos deux chanteurs, la qualité du concert repose aussi sur les infatigables épaules des musiciens. Ce ne sont pas 15 minutes de talent mais déjà presque 2 heures de show qualitatif qu’ils nous donnent. On ne peut être qu’admiratif. C’est donc humblement que Frah revient sur scène les présenter, pour ceux qui ne les connaîtraient pas encore. Ils ont perdu, mais ils ont gagné dans vos cœurs, n’est-il pas ? J’espère que quand Shaka Ponk sera mort et enterré, il y aura des groupes qui feront des battles avec nous ! L’artiste invite Alb à les rejoindre sur scène. Seul Clément vient. Nous allons vous le jeter, ne vous inquiéter pas ! Vous allez vous le faire… (Rires). Frah en profite pour nous informer qu’il a un problème médical, il a perdu des cristaux de son oreille interne, ce qui lui fait perdre l’équilibre et voir flou. Gardant son humour, il nous rassure sur sa sobriété. L’alcool, c’est mal, sauf au mariage de Tata Jeannette ! Que vous me voyiez tituber, voire tomber, ce n’est pas grave, mais je ne suis pas saoul ! Passons aux choses sérieuses, je connaissais un singe qui était fou comme toi ! Il était loco, loco de puta madre, et surtout très difficile !

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Frah entame le célèbre « I’m Picky ». Sam le rejoint, tandis que Clément (de Alb) se jette dans la fosse au refrain. Dans une ambiance rouge, entre cabaret et cabinet de curiosité, le rideau tombe, et l’on peut voir PICKY écrit en grosse lettre de pierre, comme les ruines d’un temple amazone et steampunk. C’est l’hystérie générale ! Puis le décor évolue sous les Fuck that shit de Frah, PICKY devenant ainsi FUCK sur l’écran scénique. Le morceau se termine, et c’est une berceuse de boîte à musique qui nous amène au titre « Palabra Mi Amor ». La voix de Bertrand Cantat résonne dans ce plateau aux allures de Tim Burton. C’est le calme avant la tempête ! Cyril s’avance en position centrale. L’écran devient une rampe de skate pour singes. Frah se jette dans la fosse, soutenu par les Monkeyz, il se fait chef d’orchestre de ce rock endiablé. La guitare électrique atteint des sommets de virtuosité. Le noir se fait sous les applaudissements du public. Adios, à bientôt ! Le Galaxie siffle, hurle, frappe le rappel qui se fait attendre. La scène, habillée de faisceaux rouges, reste vide. Les gradins sont debout, la fosse en haleine. On craint que l’état de santé de Frah ne compromette ce rappel. Le chanteur arrive enfin sur scène. Je ne souhaite à personne ce qui m’arrive aujourd’hui… Il enchaîne. Moi je me rappelle d’une époque, où j’étais jeune et vierge, et j’allais voir les concerts de rock ! Je me souviens, j’allais voir les Red Hot Chili Peppers…

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Sam et Ion reprennent brièvement le refrain de « Give It Away ». Je me rappelle de Limp Bizkit, « Chocolate Starfish ». Frah chorégraphie le refrain de « Rollin’ », et le public enchaîne à la surprise du chanteur. En tout cas, à cette époque, moi j’étais tout serré avec le public, on ne pouvait aller ni à gauche, ni à droite, alors on allait tous vers le haut, et nous sautions ensemble, dans une communion vers le Seigneur. Hallelujah ! L’assemblée reprend son mentor. Alors mon ami, je suis nostalgique de ce moment où tout le monde, dans un seul endroit, n’avait qu’une envie : faire le jump around. Et je voyais cette masse qui sautait sur de la rockmusic et de la funk ! All right, it’s funky ! C’est alors que démarre « Rusty Fonky ». Ok, c’est le moment ou jamais où tout le monde fait le jump around, alors jumpez !!! Le public, jusque dans les gradins, saute. Le plateau final est hindouiste. Ganesh, le dieu éléphant, est entouré de huit danseuses. Ça danse, saute, chante de partout ! Sam, alternativement rock et sensuelle, vient s’agenouiller devant la fosse : Everybody on the floor, come on ! Le public suit ses directives, qu’elle fait s’asseoir, instaurant un moment de calme avant de les faire sauter de nouveau. L’instru anime ensuite une bataille de golems. Frah revient faire jumper le public. Les lettres FONK, sous forme d’éclair, flashent l’écran. Perché sur une estrade, le chanteur se jette littéralement dans la fosse pour son dernier bain de foule. Debout, au-dessus des mains qui le portent, il surplombe ses fans. Sam lance SHAKA PONK !!! Le nom du groupe chasse Lord de l’écran pour y prendre sa place.

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Frah rejoint la scène, tandis que Mandris se roule au sol avec sa basse. Les musiciens nous donnent tout, une dernière fois. C’est l’heure de se dire au revoir, mais le groupe, reconnaissant, n’est pas pressé, pour le plus grand plaisir des Monkeyz. Frah et Sam s’amusent à quelques selfies avec des téléphones de spectateurs. Mandris a pris la caméra pour immortaliser l’instant. Sous un tonnerre d’applaudissements, les membres du groupe quittent la scène après 2h15 d’un show exceptionnel. Une prestation époustouflante, unique en son genre et digne des Shaka Ponk. Devenus en quelques années les rois du rock d’un nouveau genre, désormais mythique. On regrettera que les titres « Mysterious Way » et « Wataman », joués sur d’autres dates de la tournée, soient exclus de celle-ci, peut-être en lien avec l’état de santé de Frah à qui l’on souhaite, bien évidemment, un prompt rétablissement.

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Shaka Ponk :

Frah au chant.
Samaha au chant.
Cyril à la guitare.
Ion à la batterie.
Mandris à la basse.
Steve aux claviers.

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Les photos de la soirée : ici.

Report et photos : Lucie G.

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