La Rockhal /
Sepultura + Jinjer /
Le 06 Novembre 2024 – Esch Sur Alzette (Lux) /
.
Ce soir, La Rockhal s’embrase sous les riffs acérés de deux géants de la scène metal : Sepultura et Jinjer. Entre les rythmes effrénés des Brésiliens et l’énergie brute des Ukrainiens, la salle promet une immersion totale dans l’univers du metal moderne. Une rencontre explosive qui réunit fans de tous horizons pour une expérience sonore et visuelle mémorable. Une soirée où puissance et virtuosité sont à l’honneur.
JINJER
Une soirée intense et cathartique
C’est dans une Rockhal pleine à craquer que Jinjer prend d’assaut la scène, confirmant leur statut de poids lourd incontournable de la scène metal moderne. Dès les premières notes de « Sit Stay Roll Over », le ton est donné : technique, puissance et émotions brutes sont les maîtres mots de la soirée.
Un voyage sonore entre brutalité et mélodie
Le quatuor ukrainien enchaîne les morceaux avec une précision redoutable. « Ape », avec son groove implacable et ses riffs tranchants, fait exploser la fosse, tandis que « Fast Draw » montre l’incroyable talent vocal de Tatiana Shmailyuk, capable de passer d’un growl guttural à des lignes vocales cristallines en un instant.
L’atmosphère s’adoucie brièvement avec « Retrospection », un moment de grâce où mélodie et introspection se mêlent. Ce calme relatif est rapidement balayé par l’intensité de « Teacher, Teacher ! », dont les paroles critiques sur le système éducatif résonnent avec force dans la salle.
Une prestation techniquement irréprochable
Chaque membre du groupe brille tout au long du set. Roman Ibramkhalilov offre des solos et riffs millimétrés, tandis que la basse d’Eugene Abdukhanov maintient une assise rythmique lourde et groovy. Vladislav Ulasevich, à la batterie, martèle chaque morceau avec une énergie inépuisable, notamment sur « Colossus », une démonstration de puissance et de complexité rythmique.
Le groupe n’oublie pas d’intégrer des morceaux plus récents comme « Kafka » et « Copycat », qui témoignent de leur évolution artistique et de leur capacité à repousser constamment les limites du genre.
Clôture en apothéose
Après un enchaînement captivant de « Someone’s Daughter » et « Perennial », c’est avec « Rogue » que Jinjer conclut la soirée. Ce dernier titre, explosif et viscéral, laisse le public en transe, hurlant pour un rappel qui, malheureusement, ne viendra pas.
Un moment mémorable
Ce concert n’aura laissé aucun répit aux spectateurs, prouvant une fois de plus que Jinjer est un groupe au sommet de son art. Mélangeant virtuosité, intensité et profondeur émotionnelle, leur performance à La Rockhal restera gravée dans les mémoires comme un moment de pure catharsis musicale.
Si vous avez manqué cette date, un conseil : ne ratez pas leur prochain passage. Jinjer est un groupe qu’il faut absolument voir sur scène pour comprendre l’étendue de leur talent.
Jinjer : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
SEPULTURA
Une ouverture magistrale
La Rockhal est plongée dans une ambiance électrique lorsque Sepultura prend possession de la scène, accompagné d’une intro iconique : « War Pigs » de Black Sabbath. Ce clin d’œil au heavy metal classique fait monter la tension, et lorsque résonne « Polícia » des Titãs, l’excitation du public atteint son paroxysme. Puis, les choses sérieuses commencent.
Un démarrage tonitruant
Avec « Refuse/Resist », le groupe brésilien lance les hostilités. La batterie fracassante d’Eloy Casagrande et les riffs tranchants d’Andreas Kisser submergent instantanément la foule. Sans relâcher la pression, Sepultura enchaîne avec « Territory », qui réveille chaque recoin de la salle, et « Slave New World », un morceau qui galvanise autant par sa brutalité que par sa précision.
Une intensité implacable
Les fans savourent chaque titre alors que le groupe revisite son répertoire. « Phantom Self » et « Attitude » démontrent à quel point Derrick Green domine la scène avec sa voix puissante et sa présence charismatique. « Means To An End » et « Kairos », issus d’une période plus récente, montrent que Sepultura reste un groupe en constante évolution, tout en restant fidèle à ses racines.
Les morceaux comme « Breed Apart » et « Guardians Of Earth » témoignent de l’engagement du groupe pour des thématiques actuelles, avec des compositions à la fois lourdes et réfléchies. Puis viennent « Choke » et « False », des titres qui maintiennent une intensité sans faille.
Un retour aux classiques
Le public exulte lorsque résonne « Escape To The Void ». Avec « Kaiowas », le groupe offre un moment plus atmosphérique, l’instrumental captivant permettant de reprendre son souffle. Mais c’est de courte durée, car « Dead Embryonic Cells » et « Agony Of Defeat » ramènent une déferlante d’énergie pure.
Un hommage à Motörhead avec « Orgasmatron » achève de conquérir la salle. La foule chante à l’unisson sur ce classique intemporel, avant que « Troops Of Doom » et « Inner Self » n’emportent les fans dans un tourbillon de nostalgie.
Un final explosif
Le moment tant attendu arrive avec « Arise », qui met littéralement le feu à La Rockhal. En rappel, le groupe fait monter l’euphorie à son apogée avec une version abrégée mais surpuissante de « Ratamahatta », avant de clore magistralement avec « Roots Bloody Roots ». La salle entière scande les paroles, portée par une énergie collective impressionnante.
Une soirée d’anthologie
Sepultura prouve une fois de plus qu’il est un pilier indétrônable du metal. Entre une exécution impeccable et une connexion indéniable avec le public, ce concert à La Rockhal est un véritable triomphe. Les spectateurs repartent les oreilles bourdonnantes et des souvenirs inoubliables plein la tête.
Sepultura : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
La Rockhal /
Sepultura + Jinjer /
Le 06 Novembre 2024 – Esch Sur Alzette (Lux) /
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Ce soir, La Rockhal s’embrase sous les riffs acérés de deux géants de la scène metal : Sepultura et Jinjer. Entre les rythmes effrénés des Brésiliens et l’énergie brute des Ukrainiens, la salle promet une immersion totale dans l’univers du metal moderne. Une rencontre explosive qui réunit fans de tous horizons pour une expérience sonore et visuelle mémorable. Une soirée où puissance et virtuosité sont à l’honneur.
JINJER
Une soirée intense et cathartique
C’est dans une Rockhal pleine à craquer que Jinjer prend d’assaut la scène, confirmant leur statut de poids lourd incontournable de la scène metal moderne. Dès les premières notes de « Sit Stay Roll Over », le ton est donné : technique, puissance et émotions brutes sont les maîtres mots de la soirée.
Un voyage sonore entre brutalité et mélodie
Le quatuor ukrainien enchaîne les morceaux avec une précision redoutable. « Ape », avec son groove implacable et ses riffs tranchants, fait exploser la fosse, tandis que « Fast Draw » montre l’incroyable talent vocal de Tatiana Shmailyuk, capable de passer d’un growl guttural à des lignes vocales cristallines en un instant.
L’atmosphère s’adoucie brièvement avec « Retrospection », un moment de grâce où mélodie et introspection se mêlent. Ce calme relatif est rapidement balayé par l’intensité de « Teacher, Teacher ! », dont les paroles critiques sur le système éducatif résonnent avec force dans la salle.
Une prestation techniquement irréprochable
Chaque membre du groupe brille tout au long du set. Roman Ibramkhalilov offre des solos et riffs millimétrés, tandis que la basse d’Eugene Abdukhanov maintient une assise rythmique lourde et groovy. Vladislav Ulasevich, à la batterie, martèle chaque morceau avec une énergie inépuisable, notamment sur « Colossus », une démonstration de puissance et de complexité rythmique.
Le groupe n’oublie pas d’intégrer des morceaux plus récents comme « Kafka » et « Copycat », qui témoignent de leur évolution artistique et de leur capacité à repousser constamment les limites du genre.
Clôture en apothéose
Après un enchaînement captivant de « Someone’s Daughter » et « Perennial », c’est avec « Rogue » que Jinjer conclut la soirée. Ce dernier titre, explosif et viscéral, laisse le public en transe, hurlant pour un rappel qui, malheureusement, ne viendra pas.
Un moment mémorable
Ce concert n’aura laissé aucun répit aux spectateurs, prouvant une fois de plus que Jinjer est un groupe au sommet de son art. Mélangeant virtuosité, intensité et profondeur émotionnelle, leur performance à La Rockhal restera gravée dans les mémoires comme un moment de pure catharsis musicale.
Si vous avez manqué cette date, un conseil : ne ratez pas leur prochain passage. Jinjer est un groupe qu’il faut absolument voir sur scène pour comprendre l’étendue de leur talent.
Jinjer : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
SEPULTURA
Une ouverture magistrale
La Rockhal est plongée dans une ambiance électrique lorsque Sepultura prend possession de la scène, accompagné d’une intro iconique : « War Pigs » de Black Sabbath. Ce clin d’œil au heavy metal classique fait monter la tension, et lorsque résonne « Polícia » des Titãs, l’excitation du public atteint son paroxysme. Puis, les choses sérieuses commencent.
Un démarrage tonitruant
Avec « Refuse/Resist », le groupe brésilien lance les hostilités. La batterie fracassante d’Eloy Casagrande et les riffs tranchants d’Andreas Kisser submergent instantanément la foule. Sans relâcher la pression, Sepultura enchaîne avec « Territory », qui réveille chaque recoin de la salle, et « Slave New World », un morceau qui galvanise autant par sa brutalité que par sa précision.
Une intensité implacable
Les fans savourent chaque titre alors que le groupe revisite son répertoire. « Phantom Self » et « Attitude » démontrent à quel point Derrick Green domine la scène avec sa voix puissante et sa présence charismatique. « Means To An End » et « Kairos », issus d’une période plus récente, montrent que Sepultura reste un groupe en constante évolution, tout en restant fidèle à ses racines.
Les morceaux comme « Breed Apart » et « Guardians Of Earth » témoignent de l’engagement du groupe pour des thématiques actuelles, avec des compositions à la fois lourdes et réfléchies. Puis viennent « Choke » et « False », des titres qui maintiennent une intensité sans faille.
Un retour aux classiques
Le public exulte lorsque résonne « Escape To The Void ». Avec « Kaiowas », le groupe offre un moment plus atmosphérique, l’instrumental captivant permettant de reprendre son souffle. Mais c’est de courte durée, car « Dead Embryonic Cells » et « Agony Of Defeat » ramènent une déferlante d’énergie pure.
Un hommage à Motörhead avec « Orgasmatron » achève de conquérir la salle. La foule chante à l’unisson sur ce classique intemporel, avant que « Troops Of Doom » et « Inner Self » n’emportent les fans dans un tourbillon de nostalgie.
Un final explosif
Le moment tant attendu arrive avec « Arise », qui met littéralement le feu à La Rockhal. En rappel, le groupe fait monter l’euphorie à son apogée avec une version abrégée mais surpuissante de « Ratamahatta », avant de clore magistralement avec « Roots Bloody Roots ». La salle entière scande les paroles, portée par une énergie collective impressionnante.
Une soirée d’anthologie
Sepultura prouve une fois de plus qu’il est un pilier indétrônable du metal. Entre une exécution impeccable et une connexion indéniable avec le public, ce concert à La Rockhal est un véritable triomphe. Les spectateurs repartent les oreilles bourdonnantes et des souvenirs inoubliables plein la tête.
Sepultura : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Esch sur Alzette, Jinjer, La Rockhal, Luxembourg, Rockhal, Sepultura