Luxexpo /
Sam Smith /
Le 13 Juillet 2024 – Luxembourg (Lux) /
Notre avis :
La programmation estivale de Den Atelier a de quoi ravir. Après The Smashing Pumpkins, Snow Patrol, Scorpions où encore Calvin Harris, c’est au tour de Sam Smith de se produire sur la scène extérieure de Luxexpo au Kirchberg. Alerte spoiler, ce fut pour nous l’un des shows les plus mémorables de l’année !
SAM SMITH
La soirée débute avec le chanteur Luxembourgeois CHAiLD, tandis que la foule grossit. L’événement promet de porter fièrement les couleurs de l’inclusion et de la tolérance. S’ensuit la chanteuse Londonienne Konyikeh, qui enveloppe la foule de chaleureuses sonorités RnB, accompagnée d’un unique guitariste. Nous approchons les 21 heures, la scène se dévoile et laisse deviner une imposante scénographie comprenant une sorte de sculpture d’un corps allongé, décoré par des messages de paix, d’émancipation et de liberté. Alors qu’on énumère les messages : « Protect Trans Kids » ou encore « Change The Gaze », les membres du groupe de Sam Smith se placent de part et d’autre du plateau. Tout est impeccablement chorégraphié, le visuel est instantanément mémorable. Lorsque les musiciens avancent sur le devant de la scène, grimés et brandissant des fumigènes rouges, le ton est donné, Sam Smith sur scène, c’est grandiose, puissant et résolument queer. Le chanteur fait son apparition sur le haut de la sculpture comme une superstar. Sam Smith est d’une élégance flamboyante, paré d’un costume trois pièces noir avec des épaulettes pailletées, une magnifique moustache et de longues boucles d’oreilles scintillantes.
La prestation s’ouvre sur deux morceaux qui comptent parmi les plus gros succès de l’artiste : « Stay With Me » et « I’m Not The Only One ». L’effet est immédiat, la foule est conquise. C’est assez impressionnant de voir le maître de cérémonie rallier tout un parterre de fans aussi rapidement, après 3 minutes de show. Les spectateurs reprennent déjà à l’unisson les paroles des refrains. Sur la gauche de la scène, un trio de chœurs renforce les chants scandés par la foule. Sam Smith est tout sourire. Et quel sourire ! Le show fait le tour du monde depuis un an et demi, tout est vraiment bien rôdé. L’aura du chanteur inspire une confiance aveugle. Dans le public, on peut voir les styles les plus assumés et avant-gardistes. En quatre titres, Sam Smith fait déjà étalage d’une amplitude vocale impressionnante. Fort d’une multitude de hits, il continue d’enchanter son auditoire avec le titre « Too Good At Goodbyes ». Lors d’une petite pause entre deux titres, Sam Smith souligne la résonance particulière de cette tournée 2024 puisqu’elle marque les dix ans depuis la sortie du premier album « In The Lonely Hour ».
Il s’amuse également en se rappelant qu’il n’avait que 19 ans durant l’écriture de celui-ci. La transition est toute trouvée pour le titre suivant, « Good Thing », issu de ce fameux premier album. La deuxième partie du concert, qui coïncide avec la troisième tenue de Sam Smith, se veut nettement plus dansante et house avec des hits comme « Promises », « I’m Not Here To Make Friends » ou bien l’excellent « Diamonds ». Alors que le chanteur arbore une sublime robe de soirée noire, les danseurs ne faiblissent pas, ils sont impressionnants et occupent la scène de haut en bas, d’un bout à l’autre. C’est fédérateur, libérateur, sexy et coloré. Alors qu’on approche doucement du bouquet final, Sam Smith réserve une ultime surprise à ses fans. Il marche langoureusement vers le centre de la scène, ses danseurs emboîtent son pas et ont le visage couvert d’un voile noir. Le thème se veut soudainement très chaud. Le long manteau de cuir finit par tomber, révélant Sam Smith en corset et jarretelles, une caméra disposée en contre plongée du chanteur et des danseurs permet de diffuser une introduction en live et en noir et blanc du titre « Unholy ».
L’ensemble de la formation scénique reprend les paroles puissantes : « Mummy Don’t Know Daddy’s Getting Hot, At The Body Shop », avant d’entamer la chorégraphie la plus sensuelle de la soirée. Il fait très chaud au Kirchberg, soudainement ! Pour parachever l’imagerie biblique, Sam Smith se couvre d’un chapeau avec des cornes de diable et entonne les paroles du titre « Gloria », sorte d’hymne gospel. Le chanteur, ses musiciens et ses danseurs concluent en apothéose un show de haute volée. Lorsqu’un concert se veut le point de convergence d’une telle multiplicité de talents, on peut déjà dire que le contrat est rempli. Mais comme nous le disions déjà en début d’article, cette soirée est l’occasion de propager un message de tolérance et d’acceptation de la communauté LGBTQIA+. Quel meilleur moyen pour prôner l’inclusion que de simplement transcender cela pour en faire un étalage aussi beau et percutant que ce show ? Sam Smith est un artiste complet, et surtout, un artiste à découvrir absolument sur scène.
Sam Smith : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Report : Sébastien M.
Photos : Maude J.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
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Le 13 Juillet 2024 – Luxembourg (Lux) /
Notre avis :
La programmation estivale de Den Atelier a de quoi ravir. Après The Smashing Pumpkins, Snow Patrol, Scorpions où encore Calvin Harris, c’est au tour de Sam Smith de se produire sur la scène extérieure de Luxexpo au Kirchberg. Alerte spoiler, ce fut pour nous l’un des shows les plus mémorables de l’année !
SAM SMITH
La soirée débute avec le chanteur Luxembourgeois CHAiLD, tandis que la foule grossit. L’événement promet de porter fièrement les couleurs de l’inclusion et de la tolérance. S’ensuit la chanteuse Londonienne Konyikeh, qui enveloppe la foule de chaleureuses sonorités RnB, accompagnée d’un unique guitariste. Nous approchons les 21 heures, la scène se dévoile et laisse deviner une imposante scénographie comprenant une sorte de sculpture d’un corps allongé, décoré par des messages de paix, d’émancipation et de liberté. Alors qu’on énumère les messages : « Protect Trans Kids » ou encore « Change The Gaze », les membres du groupe de Sam Smith se placent de part et d’autre du plateau. Tout est impeccablement chorégraphié, le visuel est instantanément mémorable. Lorsque les musiciens avancent sur le devant de la scène, grimés et brandissant des fumigènes rouges, le ton est donné, Sam Smith sur scène, c’est grandiose, puissant et résolument queer. Le chanteur fait son apparition sur le haut de la sculpture comme une superstar. Sam Smith est d’une élégance flamboyante, paré d’un costume trois pièces noir avec des épaulettes pailletées, une magnifique moustache et de longues boucles d’oreilles scintillantes.
La prestation s’ouvre sur deux morceaux qui comptent parmi les plus gros succès de l’artiste : « Stay With Me » et « I’m Not The Only One ». L’effet est immédiat, la foule est conquise. C’est assez impressionnant de voir le maître de cérémonie rallier tout un parterre de fans aussi rapidement, après 3 minutes de show. Les spectateurs reprennent déjà à l’unisson les paroles des refrains. Sur la gauche de la scène, un trio de chœurs renforce les chants scandés par la foule. Sam Smith est tout sourire. Et quel sourire ! Le show fait le tour du monde depuis un an et demi, tout est vraiment bien rôdé. L’aura du chanteur inspire une confiance aveugle. Dans le public, on peut voir les styles les plus assumés et avant-gardistes. En quatre titres, Sam Smith fait déjà étalage d’une amplitude vocale impressionnante. Fort d’une multitude de hits, il continue d’enchanter son auditoire avec le titre « Too Good At Goodbyes ». Lors d’une petite pause entre deux titres, Sam Smith souligne la résonance particulière de cette tournée 2024 puisqu’elle marque les dix ans depuis la sortie du premier album « In The Lonely Hour ».
Il s’amuse également en se rappelant qu’il n’avait que 19 ans durant l’écriture de celui-ci. La transition est toute trouvée pour le titre suivant, « Good Thing », issu de ce fameux premier album. La deuxième partie du concert, qui coïncide avec la troisième tenue de Sam Smith, se veut nettement plus dansante et house avec des hits comme « Promises », « I’m Not Here To Make Friends » ou bien l’excellent « Diamonds ». Alors que le chanteur arbore une sublime robe de soirée noire, les danseurs ne faiblissent pas, ils sont impressionnants et occupent la scène de haut en bas, d’un bout à l’autre. C’est fédérateur, libérateur, sexy et coloré. Alors qu’on approche doucement du bouquet final, Sam Smith réserve une ultime surprise à ses fans. Il marche langoureusement vers le centre de la scène, ses danseurs emboîtent son pas et ont le visage couvert d’un voile noir. Le thème se veut soudainement très chaud. Le long manteau de cuir finit par tomber, révélant Sam Smith en corset et jarretelles, une caméra disposée en contre plongée du chanteur et des danseurs permet de diffuser une introduction en live et en noir et blanc du titre « Unholy ».
L’ensemble de la formation scénique reprend les paroles puissantes : « Mummy Don’t Know Daddy’s Getting Hot, At The Body Shop », avant d’entamer la chorégraphie la plus sensuelle de la soirée. Il fait très chaud au Kirchberg, soudainement ! Pour parachever l’imagerie biblique, Sam Smith se couvre d’un chapeau avec des cornes de diable et entonne les paroles du titre « Gloria », sorte d’hymne gospel. Le chanteur, ses musiciens et ses danseurs concluent en apothéose un show de haute volée. Lorsqu’un concert se veut le point de convergence d’une telle multiplicité de talents, on peut déjà dire que le contrat est rempli. Mais comme nous le disions déjà en début d’article, cette soirée est l’occasion de propager un message de tolérance et d’acceptation de la communauté LGBTQIA+. Quel meilleur moyen pour prôner l’inclusion que de simplement transcender cela pour en faire un étalage aussi beau et percutant que ce show ? Sam Smith est un artiste complet, et surtout, un artiste à découvrir absolument sur scène.
Sam Smith : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Report : Sébastien M.
Photos : Maude J.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Den Atelier, Luxembourg, Luxexpo, Sam Smith