4e édition du Festival Malouin à La Nouvelle Vague
Avec : Samba de La Muerte , Juvéniles , Apes O Clock , Earthbound , Janis Rainer , Catherine Baseball et Hank The Ripper en Dj set
1er soir : 06 mai 2017
Style : Pop, Rock, Hard Rock, Electro
Lieu : Bretagne, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
Pour la seconde soirée de Festival, 3 têtes d’affiche et 3 découvertes au programme. Juvéniles, déjà croisés sur cette même scène il y a trois ans avec La Femme. Samba de la Muerte, dans un genre similaire d’electro pop, auteur de Colors leur tout premier album. Quant à Apes O’Clock, déjà croisés sur moulte festivals et chroniqués pour leurs EP’s dans nos pages, ils venaient simplement mettre le feu sur la scène de la Nouvelle vague. Paris réussi !
Il ne faut pas arriver trop tard pour Saint-Malo Rock City, car les concerts débutent tôt et s’enchaînent rapidement. Autant avouer donc d’emblée que nous avons manqué JANIS RAINER, qui venait offrir en live les chansons extraites de son EP « Le Côté Des Ombres« , et dont le clip – réalisé par Mathieu EZAN – est fraichement sorti. David et son Nikon était présent tout de même, pour nous planter le décor.
Et c’est donc directement avec APES O’CLOCK que nous avons débuté la soirée. Formation atypique, le groupe se compose de 7 musiciens, dont une section de cuivres, pour donner des couleurs de Ska et de Rock festif. Et on devait donner un prix pour la meilleure ambiance du Festival, c’est à Apes O’Clock qu’on le remettrait, sans hésitant, tant le groupe a su mettre une ambiance de feu pendant les 40 mn de leur set, plongeant dans leur dernier EP, Don’t Wake Me Up, pour en extraire la plupart des titres de la setlist de ce soir. Costumes vintage façon Orange Mécanique et sorcellerie vaudou, Rythmes qui passent du Punk au Ska, harangue révoltée anti FN, tous les ingrédients étaient réunis pour passer un moment jouissif et laisser le quotidien derrière les portes de la Nouvelle Vague.
Passage éclair du côté de EARTHBOUND, dont certains membres avaient déjà participé au festival avec leur ancienne formation (The Heart Beat). Le son est puissant, entre Métal et Punk, et le rythme est très rapide, sur des influences revendiquées de Maiden ou de Megadeath. Le concert se déroulait dans la petite salle du haut, et le public était serré comme des sardines pour assister au concert. Ajoutez à cela quelques pogos sur le devant de la scène, et vous obtenez un concert à haute température. Pas bon pour le réchauffement climatique tout ça !
Pas le temps de finir le concert, que le public est convoqué sur la Grande Scène pour assister au set de JUVENILES. Leur tout nouvel album est sorti en avril, Without Warning. Et sur scène, dans la fumée alarmante, ce sont tous les titres qui défilent, avec des mélodies imparables qui rendent chaque titre dansant et inoubliables.
Ce sont aussi des sons electro modernes, qui nous entraînent dans un univers proche de ceux de Aaron ou Depeche Mode. Seul défaut, le groupe est assez statique et n’encourage pas suffisamment le public à se libérer, à se lâcher totalement. Mais c’est sans doute les conséquences du set précédent des Apes O’Clock qui conduit à ce constat.
Et puis qu’importe, parce que même les yeux fermés, on passerait un super moment à écouter Juveniles en live. Déjà croisés en premiere partie de La Femme sur cette même scène, on a pris encore plus de plaisirr à les découvrir une seonde fois. Alors, on prend une option pour le 3e passage !
On a fait l’impasse sur Catherine Baseball (désolé!) pour aller prendre un verre et recharger les batteries. Et on est allé se replacer en bonne place pour assister au concert de SAMBA DE LA MUERTE, qui promettait de rester dans l’ambiance de Juveniles, en proposant sa propre définition de l’electro pop. Adrien Leprêtre, à la tête du projet, est un musicien accompli (Concrete Knives, Kuage). Il le prouve ce soir en proposant un concert aux couleurs electro mais aux rythmes variés. Pas plus expressif que Juvéniles sur scène, le groupe parvient malgré tout, lui aussi, à créer une ambiance dynamique, propice à faire bouger le public encore nombreux à cette heure avancée de la soirée.
Cette fois, c’est certain, le cru 2017 du Festival Saint-Malo Rock City était sans aucun doute le meilleur des quatre. Les rythmes toujours aussi variées, les sets toujours aussi professionnels et les ambiances toujours aussi favorable à mettre le feu que ce soit dans la petite salle ou sur la grande salle. Le Festival tient un truc vraiment bien et n’en finit pas de l’améliorer d’année en année. Pour le plaisir de tous. On rappelle que les deux soirs étaient GRATUITS. Vu la qualité de l’événement, on se demande comment cela peut être encore possible ! Merci à tous ceux qui ont rendu cela possible et à tous les musiciens qui nous ont fait vibrer pendant deux soirées.
Saint-Malo Rock City #4 à La Nouvelle Vague – Saint-Malo (35)
4e édition du Festival Malouin à La Nouvelle Vague
Avec : Samba de La Muerte , Juvéniles , Apes O Clock , Earthbound , Janis Rainer , Catherine Baseball et Hank The Ripper en Dj set
1er soir : 06 mai 2017
Style : Pop, Rock, Hard Rock, Electro
Lieu : Bretagne, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
Pour la seconde soirée de Festival, 3 têtes d’affiche et 3 découvertes au programme. Juvéniles, déjà croisés sur cette même scène il y a trois ans avec La Femme. Samba de la Muerte, dans un genre similaire d’electro pop, auteur de Colors leur tout premier album. Quant à Apes O’Clock, déjà croisés sur moulte festivals et chroniqués pour leurs EP’s dans nos pages, ils venaient simplement mettre le feu sur la scène de la Nouvelle vague. Paris réussi !
Il ne faut pas arriver trop tard pour Saint-Malo Rock City, car les concerts débutent tôt et s’enchaînent rapidement. Autant avouer donc d’emblée que nous avons manqué JANIS RAINER, qui venait offrir en live les chansons extraites de son EP « Le Côté Des Ombres« , et dont le clip – réalisé par Mathieu EZAN – est fraichement sorti. David et son Nikon était présent tout de même, pour nous planter le décor.
Et c’est donc directement avec APES O’CLOCK que nous avons débuté la soirée. Formation atypique, le groupe se compose de 7 musiciens, dont une section de cuivres, pour donner des couleurs de Ska et de Rock festif. Et on devait donner un prix pour la meilleure ambiance du Festival, c’est à Apes O’Clock qu’on le remettrait, sans hésitant, tant le groupe a su mettre une ambiance de feu pendant les 40 mn de leur set, plongeant dans leur dernier EP, Don’t Wake Me Up, pour en extraire la plupart des titres de la setlist de ce soir. Costumes vintage façon Orange Mécanique et sorcellerie vaudou, Rythmes qui passent du Punk au Ska, harangue révoltée anti FN, tous les ingrédients étaient réunis pour passer un moment jouissif et laisser le quotidien derrière les portes de la Nouvelle Vague.
Passage éclair du côté de EARTHBOUND, dont certains membres avaient déjà participé au festival avec leur ancienne formation (The Heart Beat). Le son est puissant, entre Métal et Punk, et le rythme est très rapide, sur des influences revendiquées de Maiden ou de Megadeath. Le concert se déroulait dans la petite salle du haut, et le public était serré comme des sardines pour assister au concert. Ajoutez à cela quelques pogos sur le devant de la scène, et vous obtenez un concert à haute température. Pas bon pour le réchauffement climatique tout ça !
Pas le temps de finir le concert, que le public est convoqué sur la Grande Scène pour assister au set de JUVENILES. Leur tout nouvel album est sorti en avril, Without Warning. Et sur scène, dans la fumée alarmante, ce sont tous les titres qui défilent, avec des mélodies imparables qui rendent chaque titre dansant et inoubliables.
Ce sont aussi des sons electro modernes, qui nous entraînent dans un univers proche de ceux de Aaron ou Depeche Mode. Seul défaut, le groupe est assez statique et n’encourage pas suffisamment le public à se libérer, à se lâcher totalement. Mais c’est sans doute les conséquences du set précédent des Apes O’Clock qui conduit à ce constat.
Et puis qu’importe, parce que même les yeux fermés, on passerait un super moment à écouter Juveniles en live. Déjà croisés en premiere partie de La Femme sur cette même scène, on a pris encore plus de plaisirr à les découvrir une seonde fois. Alors, on prend une option pour le 3e passage !
On a fait l’impasse sur Catherine Baseball (désolé!) pour aller prendre un verre et recharger les batteries. Et on est allé se replacer en bonne place pour assister au concert de SAMBA DE LA MUERTE, qui promettait de rester dans l’ambiance de Juveniles, en proposant sa propre définition de l’electro pop. Adrien Leprêtre, à la tête du projet, est un musicien accompli (Concrete Knives, Kuage). Il le prouve ce soir en proposant un concert aux couleurs electro mais aux rythmes variés. Pas plus expressif que Juvéniles sur scène, le groupe parvient malgré tout, lui aussi, à créer une ambiance dynamique, propice à faire bouger le public encore nombreux à cette heure avancée de la soirée.
Cette fois, c’est certain, le cru 2017 du Festival Saint-Malo Rock City était sans aucun doute le meilleur des quatre. Les rythmes toujours aussi variées, les sets toujours aussi professionnels et les ambiances toujours aussi favorable à mettre le feu que ce soit dans la petite salle ou sur la grande salle. Le Festival tient un truc vraiment bien et n’en finit pas de l’améliorer d’année en année. Pour le plaisir de tous. On rappelle que les deux soirs étaient GRATUITS. Vu la qualité de l’événement, on se demande comment cela peut être encore possible ! Merci à tous ceux qui ont rendu cela possible et à tous les musiciens qui nous ont fait vibrer pendant deux soirées.