4e édition du Festival Malouin à La Nouvelle Vague
Avec : Carpenter Brut , Black Orchid , Les Nus , The Gang Bang Therapy , Organik , Cheapster + dj set de Hank The Ripper
1er soir : 05 mai 2017
Style : Pop, Rock, Hard Rock
Lieu : Bretagne, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
C’est en train de devenir une tradition incontournable ! Le Festival Saint-Malo Rock City propose pour la 4e année consécutive deux soirées de concert totalement gratuite à La Nouvelle Vague de Saint-Malo. Et pour la quatrième année aussi, les organisateurs ont fait le tour du Grand Ouest pour aller chercher les meilleurs représentants du moment de la scène Rock, Métal, Pop, Electro, etc. Le résultat est à la hauteur de l’investissement, avec deux soirées sous le signe de la bonne musique et surtout de la bonne humeur !
C’est en ayant manqué le premier set de Cheapster que nous débarquons dans une salle déjà très rempli et le groupe ORGANIK, déjà sur scène pour débuter son set aux nappes épaisses de Rock progressif. Imaginez une voix forte et assurée soutenue par Anna Schwartz sur des compositions hypnotiques qu’on pourrait facilement prêter à Radiohead, Mogwai ou encore Archive. Inspiré aussi par la scène Dub et Electro, le groupe travaille ses compositions avec application et les habille de sons fouillés et étourdissants. Bien qu’existant depuis plus de 10 ans, ce groupe m’était jusqu’à ce soir inconnu. Autant dire qu’il m’a fait une très bonne impression, et donné l’envie de découvrir leur Green Sunday Ship EP sorti en 2016. Plus d’infos sur Facebook.
C’est avec THE GANG BANG THERAPY que nous avons rendez-vous cette fois. Ce sont aussi les organisateurs du festival et les vétérans de la scène Rock malouine. C’est à l’étage que leur concert a lieu dans une chaleur presque suffocante et un déluge de décibels dès le démarrage du set. Déjà croisé plusieurs fois, le groupe présente ce soir de nouvelles compositions, qui devraient un jour ou l’autre se retrouver sur un nouvel album, dont la sortie demeure incertaine ! Mais qu’importe, c’est sur scène que le groupe s’exprime encore le mieux avec de la pure énergie au service du Rock et une passion sans faille depuis des années. Le public ne s’y trompe pas et répond présent à chacune de leur prestation. Ce soir, le groupe est à la hauteur de sa réputation et balance des riffs de malade sur des rythmes Punk rock déjanté. On aime. On adore. Et on en reprend quand vous voulez !
Sur la grande scène, pendant ce temps là, ce sont d’autres vétérans qui se préparent à remonter sur scène. Si on vous dit LES NUS ? Les plus anciens et les plus passionnés de la scène Underground rennaise vous diront que c’était en eux qu’on avait placé tous nos espoirs dans les années 80, à l’époque où Marquis de Sade faisait ses premières armes et où Kalachnikov dégommait ses guitares sur des rythmes punk. C’était la belle époque et même Bertrand Cantat s’en souvenait encore en 1992 quand il décida de reprendre sur le mythique album Tostaky une des chansons de ces Nus, passés totalement à coté de la reconnaissance hexagonale.
Ce soir, ce sont donc des gars qui ont dépassé la cinquantaine qui montent sur scène, avec une allure de baroudeurs stylés du Rock n’Roll. Pour alimenter leur guitare, le groupe a enregistré l’an passé des chansons, des nouvelles et des anciennes, avec ce qu’il faut de fraîcheur pour leur faire passer le cap de l’an 2000 et ce qu’il faut de poussière pour leur laisser un peu de cet esprit rebelle des 80’s. Le résultat est aussi intéressant sur disque que sur scène. Et les frissons sont garantis pour qui s’est laissé replongé dans l’aventure des Nus. Le son est rêche et l’atmosphère froide et poétique d’un film d’Andreï Tarkovski. Le public est transi, comme hypnotisé. Les titres s’enchainent mécaniquement dans une ambiance surréaliste. On a vraiment l’impression d’assister à un moment d’exception, indescriptible, avec des temps forts comme Dorian Gray, Le Rideau rouge, Le train et bien sûr Johnny Colère et ses arrangements orientaux. Superbe !
Difficile d’enchainer après un tel concert ! C’est pourquoi je me suis éclipsé pour rester sur cette bonne impression. Sans doute une erreur, car après les pétales métalliques des rennais de Black Orchid, nombreux étaient ceux qui étaient venus pour voir le show de Carpenter Brut. Leur electro Rock mélodieux est accompagné d’un jeu de lumière extrêmement efficace ! On s’en prend plein les yeux et les oreilles m’a confié David, notre photographe freelance ;-).
Saint-Malo Rock City #4 à La Nouvelle Vague – Saint-Malo (35)
4e édition du Festival Malouin à La Nouvelle Vague
Avec : Carpenter Brut , Black Orchid , Les Nus , The Gang Bang Therapy , Organik , Cheapster + dj set de Hank The Ripper
1er soir : 05 mai 2017
Style : Pop, Rock, Hard Rock
Lieu : Bretagne, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
C’est en train de devenir une tradition incontournable ! Le Festival Saint-Malo Rock City propose pour la 4e année consécutive deux soirées de concert totalement gratuite à La Nouvelle Vague de Saint-Malo. Et pour la quatrième année aussi, les organisateurs ont fait le tour du Grand Ouest pour aller chercher les meilleurs représentants du moment de la scène Rock, Métal, Pop, Electro, etc. Le résultat est à la hauteur de l’investissement, avec deux soirées sous le signe de la bonne musique et surtout de la bonne humeur !
C’est en ayant manqué le premier set de Cheapster que nous débarquons dans une salle déjà très rempli et le groupe ORGANIK, déjà sur scène pour débuter son set aux nappes épaisses de Rock progressif. Imaginez une voix forte et assurée soutenue par Anna Schwartz sur des compositions hypnotiques qu’on pourrait facilement prêter à Radiohead, Mogwai ou encore Archive. Inspiré aussi par la scène Dub et Electro, le groupe travaille ses compositions avec application et les habille de sons fouillés et étourdissants. Bien qu’existant depuis plus de 10 ans, ce groupe m’était jusqu’à ce soir inconnu. Autant dire qu’il m’a fait une très bonne impression, et donné l’envie de découvrir leur Green Sunday Ship EP sorti en 2016. Plus d’infos sur Facebook.
C’est avec THE GANG BANG THERAPY que nous avons rendez-vous cette fois. Ce sont aussi les organisateurs du festival et les vétérans de la scène Rock malouine. C’est à l’étage que leur concert a lieu dans une chaleur presque suffocante et un déluge de décibels dès le démarrage du set. Déjà croisé plusieurs fois, le groupe présente ce soir de nouvelles compositions, qui devraient un jour ou l’autre se retrouver sur un nouvel album, dont la sortie demeure incertaine ! Mais qu’importe, c’est sur scène que le groupe s’exprime encore le mieux avec de la pure énergie au service du Rock et une passion sans faille depuis des années. Le public ne s’y trompe pas et répond présent à chacune de leur prestation. Ce soir, le groupe est à la hauteur de sa réputation et balance des riffs de malade sur des rythmes Punk rock déjanté. On aime. On adore. Et on en reprend quand vous voulez !
Sur la grande scène, pendant ce temps là, ce sont d’autres vétérans qui se préparent à remonter sur scène. Si on vous dit LES NUS ? Les plus anciens et les plus passionnés de la scène Underground rennaise vous diront que c’était en eux qu’on avait placé tous nos espoirs dans les années 80, à l’époque où Marquis de Sade faisait ses premières armes et où Kalachnikov dégommait ses guitares sur des rythmes punk. C’était la belle époque et même Bertrand Cantat s’en souvenait encore en 1992 quand il décida de reprendre sur le mythique album Tostaky une des chansons de ces Nus, passés totalement à coté de la reconnaissance hexagonale.
Ce soir, ce sont donc des gars qui ont dépassé la cinquantaine qui montent sur scène, avec une allure de baroudeurs stylés du Rock n’Roll. Pour alimenter leur guitare, le groupe a enregistré l’an passé des chansons, des nouvelles et des anciennes, avec ce qu’il faut de fraîcheur pour leur faire passer le cap de l’an 2000 et ce qu’il faut de poussière pour leur laisser un peu de cet esprit rebelle des 80’s. Le résultat est aussi intéressant sur disque que sur scène. Et les frissons sont garantis pour qui s’est laissé replongé dans l’aventure des Nus. Le son est rêche et l’atmosphère froide et poétique d’un film d’Andreï Tarkovski. Le public est transi, comme hypnotisé. Les titres s’enchainent mécaniquement dans une ambiance surréaliste. On a vraiment l’impression d’assister à un moment d’exception, indescriptible, avec des temps forts comme Dorian Gray, Le Rideau rouge, Le train et bien sûr Johnny Colère et ses arrangements orientaux. Superbe !
Difficile d’enchainer après un tel concert ! C’est pourquoi je me suis éclipsé pour rester sur cette bonne impression. Sans doute une erreur, car après les pétales métalliques des rennais de Black Orchid, nombreux étaient ceux qui étaient venus pour voir le show de Carpenter Brut. Leur electro Rock mélodieux est accompagné d’un jeu de lumière extrêmement efficace ! On s’en prend plein les yeux et les oreilles m’a confié David, notre photographe freelance ;-).