2016 –4 titres – 13’58 Label : Autoprod Style : Electro Pop / Electro Rock Origine : France, Tours Date de sortie de l’album : 15 janvier 2016
Notre avis :
Par Mike S.
Après la sortie d’un premier EP 5 titres en mai 2015, RubiCan fait de nouveau entendre parler de lui avec un second EP et un nouveau clip. Le premier s’appelle Trouble-Fête et entend bien faire ce pour quoi il a été baptisé. Le second, intitulé A la mémoire, est un tube épileptique et hypnotique Electro entre French Touch et Pop-Rock à la française. Derrière ce nom rouge brillant se cache Pierre-Louis François, un musicien qu’on avait déjà chroniqué ici, à l’époque de son projet Folk Luis Francesco Arena.
C’est donc toujours en solo que Pierre-Louis François imagine la musique aujourd’hui. On l’imagine, dans son laboratoire secret, une guitare d’un coté, électrique et vociférante. un ordinateur de l’autre à la beatbox abrasive. Et au milieu, un micro pour diffuser des mots, en anglais comme en français, aussi bien doux qu’agressifs, mais toujours avec une certaine poésie et un sens de la mélodie que l’on avait déjà largement remarqué, quand il n’y avait qu’une guitare Folk pour donner le ton.
C’est aussi dans Headcases que Pierre-Louis François a fait ses premières armes. Cela remonte à la nuit des temps maintenant… Mais il n’en a pas oublié le sens du rythme et la force des riffs. ça commence donc dès le premier titre, Eureka, et une introduction digne d’un single de Daft Punk ! Refrain-couplet, assez classique, mais le son est lourd, puissant, rageur ! le texte est direct, les phrases courtes, expressives. La voix est tendre, délicate avec un brin de mélancolie, malgré le beat qui continue de marteler nos oreilles et mettre des fourmis dans nos pieds !
Et ça ne s’arrête pas là ! Le single, clipé ci-dessus, au son électro-rock affirmé et aux images naïves d’une série d’ombres chinoises va vous enivrer de la première à la dernière note. Il a tout d’un produit manufacturé, mille fois entendu, mille fois chanté, mille fois usé sur les platines comme sur les pistes d’une discothèque Rock (ah bon, ça n’existe plus ?). Mais il a ce petit truc ensorcelant, que peu savent encore fabriquer de nos jours. Un peu comme ces recettes ancestrales, qu’on se transmet à la dérobée, sans tambour ni trompette, de mère en fille. Ou bien, celle du Coca Cola, que tout le monde essaie de reproduire, en essayant de découvrant l’ingrédient secret, en vain.
RubiCan détient le secret. Et il en use, sans en abuser, dans les quatre facettes multiformes de Trouble-Fête, que je vous laisse finir de découvrir avec The words you almost said et Stroll, et dont je n’ai rien dit… Mais vous l’avez déjà compris, ce micro-EP n’a pas fini de vous surprendre. Et vous l’avouerez, ce serait dommage de vous gâcher la surprise plus avant et de jouer moi-même le Trouble-Fête.
Un EP en forme de rubicube musical, coloré, brillant et entêtant.
RubiCan – Trouble-Fête
2016 –4 titres – 13’58
Label : Autoprod
Style : Electro Pop / Electro Rock
Origine : France, Tours
Date de sortie de l’album : 15 janvier 2016
Notre avis :
Par Mike S.
Après la sortie d’un premier EP 5 titres en mai 2015, RubiCan fait de nouveau entendre parler de lui avec un second EP et un nouveau clip. Le premier s’appelle Trouble-Fête et entend bien faire ce pour quoi il a été baptisé. Le second, intitulé A la mémoire, est un tube épileptique et hypnotique Electro entre French Touch et Pop-Rock à la française. Derrière ce nom rouge brillant se cache Pierre-Louis François, un musicien qu’on avait déjà chroniqué ici, à l’époque de son projet Folk Luis Francesco Arena.
C’est donc toujours en solo que Pierre-Louis François imagine la musique aujourd’hui. On l’imagine, dans son laboratoire secret, une guitare d’un coté, électrique et vociférante. un ordinateur de l’autre à la beatbox abrasive. Et au milieu, un micro pour diffuser des mots, en anglais comme en français, aussi bien doux qu’agressifs, mais toujours avec une certaine poésie et un sens de la mélodie que l’on avait déjà largement remarqué, quand il n’y avait qu’une guitare Folk pour donner le ton.
C’est aussi dans Headcases que Pierre-Louis François a fait ses premières armes. Cela remonte à la nuit des temps maintenant… Mais il n’en a pas oublié le sens du rythme et la force des riffs. ça commence donc dès le premier titre, Eureka, et une introduction digne d’un single de Daft Punk ! Refrain-couplet, assez classique, mais le son est lourd, puissant, rageur ! le texte est direct, les phrases courtes, expressives. La voix est tendre, délicate avec un brin de mélancolie, malgré le beat qui continue de marteler nos oreilles et mettre des fourmis dans nos pieds !
Et ça ne s’arrête pas là ! Le single, clipé ci-dessus, au son électro-rock affirmé et aux images naïves d’une série d’ombres chinoises va vous enivrer de la première à la dernière note. Il a tout d’un produit manufacturé, mille fois entendu, mille fois chanté, mille fois usé sur les platines comme sur les pistes d’une discothèque Rock (ah bon, ça n’existe plus ?). Mais il a ce petit truc ensorcelant, que peu savent encore fabriquer de nos jours. Un peu comme ces recettes ancestrales, qu’on se transmet à la dérobée, sans tambour ni trompette, de mère en fille. Ou bien, celle du Coca Cola, que tout le monde essaie de reproduire, en essayant de découvrant l’ingrédient secret, en vain.
RubiCan détient le secret. Et il en use, sans en abuser, dans les quatre facettes multiformes de Trouble-Fête, que je vous laisse finir de découvrir avec The words you almost said et Stroll, et dont je n’ai rien dit… Mais vous l’avez déjà compris, ce micro-EP n’a pas fini de vous surprendre. Et vous l’avouerez, ce serait dommage de vous gâcher la surprise plus avant et de jouer moi-même le Trouble-Fête.
Un EP en forme de rubicube musical, coloré, brillant et entêtant.
Soundcloud / Facebook / Bandcamp
Tracklist :
1.Eureka 03:42
2.A la mémoire 02:53
3.The words you almost said 03:17
4.Stroll 04:07
By Mike S. • Autoproductions • Tags: Headcases, Luis Francesco Arena, Pierre-Louis François, RubiCan