2017 – 12 titres – 51’53 Label : Derniere bande / PIAS Style : Chanson, Rock, Jazz, Blues Origine : France, ACAL, Colmar Date de sortie de l’album : 24 février 2017
Notre avis :
par Mike S.
Six ans se sont écoulés depuis This is a Velvet Underground song that i’d like to sing, le dernier « album » de Rodolphe Burger, Hommage au Velvet Underground. Mais il faut remonter à 2008 avec « No Sport », pour retrouver le véritable dernier album studio avec les mots et les notes de l’artiste. Il était donc grand temps que l’alsacien sorte de sa retraite vosgienne et reprenne le chemin des studios Klein Leberau, à quelques pas de chez lui.
Ce sont en fait, plusieurs résidences à travers l’Europe, qui ont favorisé l’émergence de ce nouvel album, baptisé Good et qui comprend une douzaine de titres, aussi énigmatiques les uns que les autres, comme aime les enregistrer le chanteur, depuis ses débuts, au sein de Katonoma. C’était il y a bientôt 30 ans !
Les atmosphères feutrées, en Jazz et Blues, sont légions sur ce disque. A commencer par le single Good, titre éponyme de l’album, qui, à l’aide d’un piano lointain, nous entraîne dans un univers sombre et accidenté, assez voisin de L’Imprudence d’Alain Bashung. Les mots sont égrainés, comme jetés au centre d’un labyrinthe et se perdent dans une brume qui s’épaissie, à grand renfort de sons, de plus en plus Free jazz.
C’est en fait, apprend-on, par Bashung que Rodolphe Burger et Christophe Calpini, avaient eu l’occasion de se rencontrer, ayant travaillé chacun sur l’un des albums du chanteur regretté. Et c’est finalement, via une résidence commune à Lausanne et à Arles, qu’ils ont fini par travailler ensemble. Un titre comme Rien ni personne montre combien les deux bonshommes ont pu influencer l’ouvrage Bashung, l’autre alsacien.
Ecoute après écoute, les nuances, d’abord modestes, deviennent plus appuyée, plus éclatantes. Le Burger 2017 se veut même agressif et incisif quand il ressort de vieux sons de guitares sur Fx of Love, façon Billy the Kid, et les mêle, qu’elles le veuillent ou pas – les guitares – aux sonorités digitales des ordinateurs du XXIe siecle. La brutalité Jazz de Painkiller est un autre sommet escarpé de ce paysage vallonné et façonné par la main de l’homme. Mais c’est bien dans la vallée et dans les vallons que se cache la plupart des titres de Good, A l’instar de Happy Hours, drôle d’OVNI aux allures de valse lancinante et contemporaine, additionnée à un patchwork de mots, à la manière de Boris Bergman. Cette écriture, presque télégraphique, addition d’idées et de sons, prend parfois du sens et parfois se perd, en français souvent, en anglais parfois (Cummings) et même en allemand (An der Lili). C’est aussi ça de vivre au carrefour de l’Europe, l’inspiration vous arrive des 4 points cardinaux.
Douze fantaisies poétiques, tragiques et mystérieuses à découvrir pas à pas.
Tracklist : 1- Good
2- Happy Hours
3- Cummings
4- Poème en or
5- Rien ni personne
6- Fx of Love
7- Providence
8- An der Lili
9- Piankiller
10- Waste land
11- Hard times
12- Lenz
Tournée : Les 1eres dates 17.03.17 L’archipel – Fouesnant 18.03.17 Le Vauban – Brest
23.03.17 Festival Les Chants De Mars – Lyon
29.03.17 Le 106 – Rouen 31.03.17 Festival Mythos – Rennes
01.04.17 Paul B – Massy 26.04.17 Le 104 – Paris 12.05.17 La Citrouille – St Brieuc 18.05.17 La Laiterie – Strasbourg
19.05.17 Usine A Gaz – Nyon (Ch)
Rodolphe Burger – Good
2017 – 12 titres – 51’53
Label : Derniere bande / PIAS
Style : Chanson, Rock, Jazz, Blues
Origine : France, ACAL, Colmar
Date de sortie de l’album : 24 février 2017
Notre avis :
par Mike S.
Six ans se sont écoulés depuis This is a Velvet Underground song that i’d like to sing, le dernier « album » de Rodolphe Burger, Hommage au Velvet Underground. Mais il faut remonter à 2008 avec « No Sport », pour retrouver le véritable dernier album studio avec les mots et les notes de l’artiste. Il était donc grand temps que l’alsacien sorte de sa retraite vosgienne et reprenne le chemin des studios Klein Leberau, à quelques pas de chez lui.
Ce sont en fait, plusieurs résidences à travers l’Europe, qui ont favorisé l’émergence de ce nouvel album, baptisé Good et qui comprend une douzaine de titres, aussi énigmatiques les uns que les autres, comme aime les enregistrer le chanteur, depuis ses débuts, au sein de Katonoma. C’était il y a bientôt 30 ans !
Les atmosphères feutrées, en Jazz et Blues, sont légions sur ce disque. A commencer par le single Good, titre éponyme de l’album, qui, à l’aide d’un piano lointain, nous entraîne dans un univers sombre et accidenté, assez voisin de L’Imprudence d’Alain Bashung. Les mots sont égrainés, comme jetés au centre d’un labyrinthe et se perdent dans une brume qui s’épaissie, à grand renfort de sons, de plus en plus Free jazz.
C’est en fait, apprend-on, par Bashung que Rodolphe Burger et Christophe Calpini, avaient eu l’occasion de se rencontrer, ayant travaillé chacun sur l’un des albums du chanteur regretté. Et c’est finalement, via une résidence commune à Lausanne et à Arles, qu’ils ont fini par travailler ensemble. Un titre comme Rien ni personne montre combien les deux bonshommes ont pu influencer l’ouvrage Bashung, l’autre alsacien.
Ecoute après écoute, les nuances, d’abord modestes, deviennent plus appuyée, plus éclatantes. Le Burger 2017 se veut même agressif et incisif quand il ressort de vieux sons de guitares sur Fx of Love, façon Billy the Kid, et les mêle, qu’elles le veuillent ou pas – les guitares – aux sonorités digitales des ordinateurs du XXIe siecle. La brutalité Jazz de Painkiller est un autre sommet escarpé de ce paysage vallonné et façonné par la main de l’homme. Mais c’est bien dans la vallée et dans les vallons que se cache la plupart des titres de Good, A l’instar de Happy Hours, drôle d’OVNI aux allures de valse lancinante et contemporaine, additionnée à un patchwork de mots, à la manière de Boris Bergman. Cette écriture, presque télégraphique, addition d’idées et de sons, prend parfois du sens et parfois se perd, en français souvent, en anglais parfois (Cummings) et même en allemand (An der Lili). C’est aussi ça de vivre au carrefour de l’Europe, l’inspiration vous arrive des 4 points cardinaux.
Douze fantaisies poétiques, tragiques et mystérieuses à découvrir pas à pas.
Tracklist :
1- Good
2- Happy Hours
3- Cummings
4- Poème en or
5- Rien ni personne
6- Fx of Love
7- Providence
8- An der Lili
9- Piankiller
10- Waste land
11- Hard times
12- Lenz
Site / Facebook
Tournée : Les 1eres dates
17.03.17 L’archipel – Fouesnant
18.03.17 Le Vauban – Brest
23.03.17 Festival Les Chants De Mars – Lyon
29.03.17 Le 106 – Rouen
31.03.17 Festival Mythos – Rennes
01.04.17 Paul B – Massy
26.04.17 Le 104 – Paris
12.05.17 La Citrouille – St Brieuc
18.05.17 La Laiterie – Strasbourg
19.05.17 Usine A Gaz – Nyon (Ch)