Rock En Seine a retrouvé des couleurs pour sa 17ème édition. Près de 100 000 festivaliers ont été annoncés, après une édition 2018 qui avait connu un succès mitigé… La principale locomotive de ce retour en force : la présence de The Cure le vendredi soir ! Petite rétrospective de cette édition 2019…
Vendredi 23 Août 2019
ALICE MERTON
C’est avec Alice Merton que nous avons le plaisir de débuter cette édition. À notre arrivée, les festivités sont déjà lancées. La chanteuse s’adresse au public, constatant qu’il fait très chaud à Rock En Seine. Il est d’ailleurs difficile de trouver une place à l’ombre sur scène… « Funny Business » est annoncé, suivi de « Hit The Ground Running ». Alice Merton nous propose alors un moment de douceur avec « Homesick », avant de revenir à quelque chose de plus rythmé avec « Lash Out ». Le show se poursuit avec « I Don’t Hold A Grudge », et une belle démonstration de batterie. La chanteuse remercie le public d’être venu aussi nombreux, et c’est avec « No Roots », tube qui l’a révélée, que le set se termine. Alice Merton a eu l’occasion de nous présenter quelques extraits de l’album « Mint » sorti en janvier dernier. De la pop rafraîchissante, et une bonne mise en bouche pour ce début de journée !
Direction La Grande Scène, où Balthazar débarque sous les applaudissements. Durant 50 minutes, le groupe va nous proposer sa pop, aux sonorités plutôt rock. Une petite intro annonce le début du show, et la formation lance les festivités avec « Blood Like Wine ». « Wrong Faces » est envoyé dans la foulée. Originaire de Belgique, le groupe mené par les 2 chanteurs-songwriters Maarten Devoldere et Jinte Deprez compte à son actif 4 albums : « Applause », « Rats », « Thin Walls » et le nouvel opus sorti en janvier dernier : « Fever ». « Wrong Vibration », extrait de ce dernier, nous est ensuite proposé. Les applaudissements sont nourris, et le groupe adresse quelques mots à la foule. Merci ! Bonjour Rock En Seine ! Nous sommes Balthazar ! Ça va ?!! « Bunker » et « Grapefruit » sont enchaînés. L’accueil est chaleureux encore une fois. Thank you ! Merci !Rock En Seine ! Are you still with us ?!! Nous continuons avec « I’m Never Gonna Let You Down Again » et « Changes ». Le groupe nous fait part de sa joie de venir pour la troisième fois à Rock En Seine. La première fois sur La Grande Scène ! C’est avec « Fever » et « Entertainment » que le set se termine. Maarten Devoldere se retrouve dans la foule. Avec un ensemble plutôt relevé, des changements de rythme, un chant partagé et des musiciens multi-instrumentistes, Balthazar a réussi à faire danser le public.
Voici la belle surprise de la journée ! Mnnqns remplace au pied levé King Princess qui a dû annuler pour cause de maladie. Le quatuor originaire de Rouen se produit du coup pour la 3ème fois consécutive à Rock En Seine. Le quatuor originaire de Rouen, Mnnqns (qui se prononce Mannequins), saisit l’occasion de nous présenter quelques extraits de l’EP intitulé « Advertisement » et de l’album « Body Negative », dont la sortie est prévue à la rentrée. S’inscrivant dans la grande tradition du post-punk et du shoegaze, l’univers proposé par Mnnqns transmet des ondes de Television, Joy Division, The Fall et Sonic Youth. C’est avec « Bored In This Town » que le set est lancé. Bonsoir ! On est de Rouen, la capitale de la Normandie ! « If Only They Could » est envoyé dans la foulée, suivi de « Down To The Wire ». Le show se poursuit avec « Drinking From The Pond » et « Notwhatyouthoughtyouknew ». Les Rouennais réussissent à nous emmener sur leur terrain de jeu. Les têtes et les épaules remuent au pied de la scène. Le groupe maîtrise à la perfection le chant exaspéré et les riffs acérés. « Desperation Moon » et « Come To Your Senses » nous amènent petit à petit à la fin du show. C’est avec « Tape Counter » et « Glory Paul » que le set se termine. Le groupe dégage une rage viscérale, et Adrian n’hésite pas à venir au contact du public. Un bouquet de nerfs qui nous a offert une très belle prestation !
À l’initiative de Rock En Seine, le Chœur Accentus, ensemble prestigieux fondé par Laurence Equilbey et référence dans la musique vocale, a travaillé avec Jeanne Added sur une création originale, revisitant des titres de l’artiste pour ce concert. Le Chœur Accentus lance l’intro annonçant le début du show. C’est avec « Remake » que le set est lancé, suivi de « Radiate ». Jeanne Added nous présente quelques extraits du nouvel album sorti en septembre 2018, aux sonorités plus électro que l’album précédent (« Be Sensational »), plus hypnotique. Jeanne Added arpente la scène de long en large, parfois au pas de course, pour aller au plus près du public. Et il y a beaucoup de monde devant La Grande Scène. Les fans sont là, sous le charme, positionnés en masse. « It » et « Both Sides » viennent poursuivre le show, suivis de « Mutate » et « Back To Summer ». Chanté a cappella avec le Chœur Accentus, « Look At Them » séduit la foule. « A War Is Coming » et « Lydia » nous amènent petit à petit à la fin du show. C’est avec « Song 1-2 », « Before The Sun » et « Suddenly » que le set se termine.
Un véritable dilemme s’impose à nous, car Eels et Johnny Marr jouent au même moment ! Difficile de choisir… Du coup, ce sera moitié-moitié… La musique de Rocky se fait entendre en guise d’intro. Mark Oliver Everett débarque sur scène avec son groupe, et les festivités sont lancées avec « Out In The Street » de The Who. Une autre reprise nous est offerte avec « Raspberry Beret » de Prince. Voici alors les premiers véritables morceaux de Eels : « Bone Dry », « Flyswatter » et « Dog Faced Boy ». Le show se poursuit avec « That Look You Give That Guy », « Prizefighter » et « My Beloved Monster ». Depuis le carton « Beautiful Freak » en 1996, Mark Oliver Everett a mené une carrière artistique foisonnante. Ses concerts font ressortir son humour et sa capacité à surprendre. Son dernier album en date, le lumineux « The Deconstruction » (2018), est la preuve que ce songwriter n’a pas fini de subjuguer son public. « Little Joe ! » et « Novocaine For The Soul » seront pour nous les derniers morceaux avant de nous diriger vers Johnny Marr.
Direction La Scène Des 4 Vents ! Depuis la séparation des Smiths, Johnny Marr a réussi sa reconversion avec brio. La guitare si distinctive du musicien Anglais a accompagné des groupes aussi variés que les Pretenders, The The, les Cribs, Modest Mouse, ou encore Electronic, duo qu’il a cofondé avec Bernard Sumner de New Order. Depuis une dizaine d’années, Johnny Marr poursuit une carrière solo passionnante, dévoilant ses talents de songwriter et de chanteur à chaque nouvel album – comme en témoigne le dernier en date, « Call The Comet » (2018), porté par les tubes « The Tracers » et « Hi Hello ». Légende vivante, Johnny Marr continue à donner des performances incandescentes et ne rechigne pas à jouer quelques reprises des Smiths, bien au contraire. Des reprises d’Electronic nous sont également offertes. Et pas seulement… À notre arrivée, c’est « I Feel You » de Depeche Mode qui nous est proposé. Le public reconnaît ensuite « This Charming Man » des Smiths, suivi de « Easy Money ». La dernière est annoncée, et c’est avec « There Is A Light That Never Goes Out » que le set se termine.
Voici la tête d’affiche événement de Rock En Seine 2019 ! Annoncé depuis l’automne dernier, le groupe de Robert Smith a fait le plein ce soir au Parc de Saint-Cloud ! Difficile de se frayer un chemin, tant la foule est dense. The Cure, qui n’avait encore jamais joué à Rock En Seine, a rassemblé tous les fans pour cette seule date en France en 2019. C’est avec « Plainsong » que le set est lancé, suivi de « Pictures Of You » et « High ». Force est de constater que plus le temps passe, et plus les concerts de The Cure s’allongent, y compris en festival. C’est un show de quasiment 2h20 que le groupe nous a offert. The Cure n’a omis quasiment aucun classique de « In Between Days » à « Boys Don’t Cry » qui clôture le set, en passant par « Just Like Heaven », « Close To Me », « A Forest », « Lullaby »… « The Walk », « Friday I’m In Love », « Why Can’t I Be You ? » font également partie du tour de chant. Pour célébrer le 40ème anniversaire de la sortie du tout premier album (« Three Imaginary Boys »), The Cure nous a offert un moment intense et un show exceptionnel !!! L’ovation reçue par le groupe à l’issue du concert en témoigne ! Vraiment un très grand moment !
C’est avec Mini Mansions que nous débutons cette nouvelle journée. Le set est déjà lancé à notre arrivée. « Creeps » nous est proposé, suivi de « Midnight In Tokyo ». Les visages ne nous sont pas inconnus, et pour cause, nous avons déjà vu les protagonistes avec d’autres groupes prestigieux, comme Arctic Monkeys, The Last Shadow Puppets, ou encore les Queens Of The Stone Age : Tyler Parkford, Zach Dawes et Michael Shuman. Les Mini Mansions comptent à leur actif 3 albums maniant pop psychédélique et rock alternatif. Ils se défendent à merveille sur scène, présentant des extraits du nouvel opus intitulé « Guy Walks Into A Bar »… Le show se poursuit avec « I’m In Love ». Les gars savent mettre le public dans leur poche en le flattant habilement. We love you so much France ! Nous continuons avec « Vertigo », suivi du très rythmé « Bad Things (That Make You Feel Good) ». C’est avec « Works Every Time », « Honey, I’m Home » et « Mirror Mountain » que le set se termine. Après les avoir découvert en 2015, déjà à Rock En Seine, nous confirmons tout le bien que nous pensions déjà de cette belle formation !
Petit passage à La Scène Des 4 Vents où nous assistons à la fin du set du Villejuif Underground. Les trublions de la banlieue sud de Paris nous emmène dans leur univers mêlant le garage, le slacker, le surf, le lo-fi et le rock. Deux ans après leur performance remarquée à Rock En Seine, l’Australien Nathan Roche et ses trois compères de Villejuif nous ont présenté quelques extraits du nouvel album intitulé « When Will The Flies In Deauville Drop ? ». Le chanteur en a profité pour distribuer quelques exemplaires à la foule. Beau moment !
Originaires d’Irlande du Nord, Alex Trimble (chant, guitare), Sam Halliday (guitare) et Kevin Baird (basse, synthés…) ont fondé Two Door Cinema Club en 2007. Le premier album, « Tourist History », sorti en 2010, a connu un succès fulgurant et immédiat. L’habileté du trio à composer des tubes électro-rock y est évidemment pour quelque chose. Leur discographie s’est depuis étoffée avec « Beacon » (sorti en 2012) et « Gameshow » (en 2016). « False Alarm » est paru cette année. Un compte à rebours s’affiche sur le back drop. Five, four, three, two, one, zero… Un message d’erreur se fait entendre. Try again ! Le groupe débarque sur scène et lance les festivités avec « Talk ». L’ensemble proposé se veut très rythmé, très dansant. « Undercover Martyn » et « I Can Talk » sont enchaînés. L’accueil est des plus chaleureux, et le groupe remercie la foule. Merci beaucoup ! Thank you so much ! We are Two Door Cinema Club ! Le show se poursuit avec « Are We Ready ? (Wreck) » et « What You Know ». Ce dernier a été rendu célèbre en France grâce à la publicité TV pour l’Euromillion. Le groupe dégage une belle énergie ! « Changing Of The Seasons », « Dirty Air » et « Bad Decisions » viennent poursuivre le show. C’est avec « Satellite », « Something Good Can Work » et « Sun » que le tour de chant se termine. Two Door Cinema Club nous a offert un très beau moment ! Entraînant !
Petit détour par la Scène Firestone où se produit la formation Lyonnaise composée de Sabrina (Duval) au chant et à la guitare, de Fanny (Bouland) au chant et à la batterie, et de Guillaume (Carle) à la basse. Le groupe nous offre un mélange de pop noisy et de punk, parcourant notamment les 2 albums à son actif : « Tight », paru en 2017, et « Rock Français » sorti cette année. Une très belle prestation, brute et puissante. Le jeu est sec et percutant. Efficace et nerveux !
Sam Fender prend possession de la Scène de la Cascade et lance les festivités avec « Millennial ». L’enchaînement est fait avec « Will We Talk ? ». « All Is on My Side », « The Borders », « Dead Boys », « Spice » , « Play God » et « Hypersonic Missiles » font partie du tour de chant. L’EP « Dead Boys », sorti l’hiver dernier, a permis de démontrer que Sam Fender sait composer, jouer de la guitare et chanter à merveille. Son premier album intitulé « Hypersonic Missiles » est prévu pour le 13 septembre 2019. Le single « That Sound », qui en est extrait, donne un petit aperçu du registre pop-rock dans lequel évolue l’artiste.
Direction La Grande Scène où nous retrouvons Bring Me The Horizon que nous avions déjà vu à ce même endroit en 2016. Entre metal, hardcore, post-rock et électro, BMTH jongle sans se soucier de déstabiliser son public. Fort de son sixième album, « Amo », sorti en janvier dernier, le groupe de Sheffield nous en présente quelques extraits. Une bande annonce et une mise en scène avec des danseuses masquées, armées de fumigènes, annoncent le début du show. Welcome to peace, welcome to freedom ! Le groupe débarque sur scène en combinaison. C’est avec « MANTRA » que le set est lancé. Un circle pit est demandé pour « The House Of Wolves ». Le show se poursuit avec « Medicine » et « Wonderful Life ». Quittant momentanément la scène, le groupe revient en « tenue civile » pour « Shadow Moses ». Oliver Sykes revêt une magnifique chemise arborant des anges ! 🙂 Le public claque des mains sur « Happy Song ». « Mother Tongue », « Sugar Honey Ice & Tea » et « Follow You » nous amènent petit à petit à la fin show. C’est avec « Drown » et « Throne » que le set se termine. Un peu de metal dans ce monde de brut ! Ça fait du bien !
Dévoilé en janvier dernier, le huitième album de Deerhunter, « Why Hasn’t Everything Already Disappeared ? », a été élaboré entre la campagne Texane, Los Angeles et le grenier de Bradford Cox à Atlanta. Force créatrice du groupe et silhouette longiligne, Bradford Cox est un leader singulier qui ne cesse jamais de surprendre et de repousser les frontières de son imagination. Chez lui, le rock psychédélique se fond dans la dream pop, l’apocalypse côtoie la beauté et ce mélange d’extrêmes sied à merveille à la musique de Deerhunter, changeante et splendide jusque dans ses humeurs contrariées. Si leurs concerts alternent les ambiances planantes et les riffs foudroyants, le résultat est d’une cohérence rare, grâce au chant traînant de Bradford, qui est aussi le compositeur de la grande majorité de leurs chansons. Les festivités sont lancées avec « Death In Midsummer », suivi de « No One’s Sleeping ». Les styles se mélangent durant tout le concert. Deerhunter évolue dans le rock expérimental, le noisy, le shoegazing et la dream pop. Le show se poursuit avec « Helicopter », « Revival » et « Desire Lines », parcourant ainsi les albums qui composent l’actif du groupe : « Turn It Up Faggot » sorti en 2005, « Cryptograms » en 2007, « Microcastle » et « Weird Era Cont. » en 2008, « Halcyon Digest » en 2010, « Monomania » en 2013, « Fading Frontier » en 2015 et « Why Hasn’t Everything Already Disappeared ? » sorti cette année. « Take Care », « Futurism », « Plains », « Coronado » nous sont proposés, et « He Would Have Laughed » vient clôturer le set.
Le duo a fait sensation à Rock En Seine ! Quelle puissance encore une fois ! Une petit intro annonce le début du show, et Royal Blood prend possession de la scène. Les protagonistes débarquent, habillés tout en noir. La classe ! C’est avec « Hook, Line & Sinker » et « Come on Over » que le set est lancé. Mike Kerr (chanteur et bassiste) et Ben Thatcher (batteur) nous proposent un rock percutant et parviennent à lancer des déflagrations qui laissent bouche bée. « You Can Be So Cruel » vient poursuivre le show, suivi de « Lights Out ». Le groupe parcourt ainsi ses deux premiers albums, « Royal Blood » (sorti en 2014) et « How Did We Get So Dark ? » (paru en 2017). Des tubes aussi musclés qu’incisifs, tels que « Loose Change » et « I Only Lie When I Love You » sont envoyés. Un nouveau morceau nous est alors proposé avec « Boilermaker ». Jon Theodore (ex batteur de The Mars Volta, qui a aussi accompagné Queens Of The Stone Age en tournée) fait une apparition pour « Little Monster », où un joli solo de batterie nous est proposé. « How Did We Get So Dark ? », « King » et « Ten Tonne Skeleton » continuent d’atomiser la foule. « Where Are You Now ? » et « Figure It Out » nous amènent petit à petit à la fin du show, et c’est avec « Out Of The Black » que le set se termine. Du rock nerveux et explosif. Un show puissant, d’une redoutable efficacité !
Foals a fait son grand retour en janvier dernier avec « Exits », nouveau single dévastateur, extrait du cinquième album, « Everything Not Saved Will Be Lost – Part 1 », sorti le 8 mars dernier. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la seconde moitié du diptyque arrive cet automne ! Deux albums de Foals la même année ! Formé à Oxford en 2005, le groupe est devenu au fil des années un acteur majeur de la scène rock moderne. En live, son leader bouillonnant, Yannis Philippakis, se métamorphose en une bête de scène surpuissante et invincible. Son charisme, allié à la dextérité des musiciens, porte les morceaux vers des sommets impressionnants. Le groupe nous l’a encore démontré ce soir. Foals débarque sur la Scène Cascade où règne une ambiance lumineuse bleutée. Des palmiers ornent le plateau. Le set est lancé avec « On The Luna », suivi de « Mountain At My Gates ». Yannis Philippakis adresse quelques mots en français à la foule. Bonsoir les Français ! Bonsoir Paris ! Nous sommes Foals d’Angleterre ! « Olympic Airways » vient poursuivre le show. Quelques messages politiques sont envoyés. Fuck brexit ! Fuck Johnson ! Fuck Donald Trump ! Yannis Philippakis n’hésite pas à aller au contact du public. Foals enchaîne les titres : « My Number », « Exits », « Providence », « Spanish Sahara », « Inhaler ». C’est une diabolique machine à danser que nous avons sur scène. « Black Bull » et « What Went Down » nous amènent petit à petit à la fin du set qui se termine avec « Two Steps, Twice ». Superbe prestation pour terminer cette édition !
Rock En Seine
La Parc de Saint-Cloud (92)
Les 23 et 25 Août 2019
Notre avis :
Rock En Seine a retrouvé des couleurs pour sa 17ème édition. Près de 100 000 festivaliers ont été annoncés, après une édition 2018 qui avait connu un succès mitigé… La principale locomotive de ce retour en force : la présence de The Cure le vendredi soir ! Petite rétrospective de cette édition 2019…
Vendredi 23 Août 2019
ALICE MERTON
C’est avec Alice Merton que nous avons le plaisir de débuter cette édition. À notre arrivée, les festivités sont déjà lancées. La chanteuse s’adresse au public, constatant qu’il fait très chaud à Rock En Seine. Il est d’ailleurs difficile de trouver une place à l’ombre sur scène… « Funny Business » est annoncé, suivi de « Hit The Ground Running ». Alice Merton nous propose alors un moment de douceur avec « Homesick », avant de revenir à quelque chose de plus rythmé avec « Lash Out ». Le show se poursuit avec « I Don’t Hold A Grudge », et une belle démonstration de batterie. La chanteuse remercie le public d’être venu aussi nombreux, et c’est avec « No Roots », tube qui l’a révélée, que le set se termine. Alice Merton a eu l’occasion de nous présenter quelques extraits de l’album « Mint » sorti en janvier dernier. De la pop rafraîchissante, et une bonne mise en bouche pour ce début de journée !
Les photos : ici.
BALTHAZAR
Direction La Grande Scène, où Balthazar débarque sous les applaudissements. Durant 50 minutes, le groupe va nous proposer sa pop, aux sonorités plutôt rock. Une petite intro annonce le début du show, et la formation lance les festivités avec « Blood Like Wine ». « Wrong Faces » est envoyé dans la foulée. Originaire de Belgique, le groupe mené par les 2 chanteurs-songwriters Maarten Devoldere et Jinte Deprez compte à son actif 4 albums : « Applause », « Rats », « Thin Walls » et le nouvel opus sorti en janvier dernier : « Fever ». « Wrong Vibration », extrait de ce dernier, nous est ensuite proposé. Les applaudissements sont nourris, et le groupe adresse quelques mots à la foule. Merci ! Bonjour Rock En Seine ! Nous sommes Balthazar ! Ça va ?!! « Bunker » et « Grapefruit » sont enchaînés. L’accueil est chaleureux encore une fois. Thank you ! Merci ! Rock En Seine ! Are you still with us ?!! Nous continuons avec « I’m Never Gonna Let You Down Again » et « Changes ». Le groupe nous fait part de sa joie de venir pour la troisième fois à Rock En Seine. La première fois sur La Grande Scène ! C’est avec « Fever » et « Entertainment » que le set se termine. Maarten Devoldere se retrouve dans la foule. Avec un ensemble plutôt relevé, des changements de rythme, un chant partagé et des musiciens multi-instrumentistes, Balthazar a réussi à faire danser le public.
Les photos : ici.
MNNQNS
Voici la belle surprise de la journée ! Mnnqns remplace au pied levé King Princess qui a dû annuler pour cause de maladie. Le quatuor originaire de Rouen se produit du coup pour la 3ème fois consécutive à Rock En Seine. Le quatuor originaire de Rouen, Mnnqns (qui se prononce Mannequins), saisit l’occasion de nous présenter quelques extraits de l’EP intitulé « Advertisement » et de l’album « Body Negative », dont la sortie est prévue à la rentrée. S’inscrivant dans la grande tradition du post-punk et du shoegaze, l’univers proposé par Mnnqns transmet des ondes de Television, Joy Division, The Fall et Sonic Youth. C’est avec « Bored In This Town » que le set est lancé. Bonsoir ! On est de Rouen, la capitale de la Normandie ! « If Only They Could » est envoyé dans la foulée, suivi de « Down To The Wire ». Le show se poursuit avec « Drinking From The Pond » et « Notwhatyouthoughtyouknew ». Les Rouennais réussissent à nous emmener sur leur terrain de jeu. Les têtes et les épaules remuent au pied de la scène. Le groupe maîtrise à la perfection le chant exaspéré et les riffs acérés. « Desperation Moon » et « Come To Your Senses » nous amènent petit à petit à la fin du show. C’est avec « Tape Counter » et « Glory Paul » que le set se termine. Le groupe dégage une rage viscérale, et Adrian n’hésite pas à venir au contact du public. Un bouquet de nerfs qui nous a offert une très belle prestation !
Les photos : ici.
JEANNE ADDED
À l’initiative de Rock En Seine, le Chœur Accentus, ensemble prestigieux fondé par Laurence Equilbey et référence dans la musique vocale, a travaillé avec Jeanne Added sur une création originale, revisitant des titres de l’artiste pour ce concert. Le Chœur Accentus lance l’intro annonçant le début du show. C’est avec « Remake » que le set est lancé, suivi de « Radiate ». Jeanne Added nous présente quelques extraits du nouvel album sorti en septembre 2018, aux sonorités plus électro que l’album précédent (« Be Sensational »), plus hypnotique. Jeanne Added arpente la scène de long en large, parfois au pas de course, pour aller au plus près du public. Et il y a beaucoup de monde devant La Grande Scène. Les fans sont là, sous le charme, positionnés en masse. « It » et « Both Sides » viennent poursuivre le show, suivis de « Mutate » et « Back To Summer ». Chanté a cappella avec le Chœur Accentus, « Look At Them » séduit la foule. « A War Is Coming » et « Lydia » nous amènent petit à petit à la fin du show. C’est avec « Song 1-2 », « Before The Sun » et « Suddenly » que le set se termine.
Les photos : ici.
EELS
Un véritable dilemme s’impose à nous, car Eels et Johnny Marr jouent au même moment ! Difficile de choisir… Du coup, ce sera moitié-moitié… La musique de Rocky se fait entendre en guise d’intro. Mark Oliver Everett débarque sur scène avec son groupe, et les festivités sont lancées avec « Out In The Street » de The Who. Une autre reprise nous est offerte avec « Raspberry Beret » de Prince. Voici alors les premiers véritables morceaux de Eels : « Bone Dry », « Flyswatter » et « Dog Faced Boy ». Le show se poursuit avec « That Look You Give That Guy », « Prizefighter » et « My Beloved Monster ». Depuis le carton « Beautiful Freak » en 1996, Mark Oliver Everett a mené une carrière artistique foisonnante. Ses concerts font ressortir son humour et sa capacité à surprendre. Son dernier album en date, le lumineux « The Deconstruction » (2018), est la preuve que ce songwriter n’a pas fini de subjuguer son public. « Little Joe ! » et « Novocaine For The Soul » seront pour nous les derniers morceaux avant de nous diriger vers Johnny Marr.
Les photos : ici.
JOHNNY MARR
Direction La Scène Des 4 Vents ! Depuis la séparation des Smiths, Johnny Marr a réussi sa reconversion avec brio. La guitare si distinctive du musicien Anglais a accompagné des groupes aussi variés que les Pretenders, The The, les Cribs, Modest Mouse, ou encore Electronic, duo qu’il a cofondé avec Bernard Sumner de New Order. Depuis une dizaine d’années, Johnny Marr poursuit une carrière solo passionnante, dévoilant ses talents de songwriter et de chanteur à chaque nouvel album – comme en témoigne le dernier en date, « Call The Comet » (2018), porté par les tubes « The Tracers » et « Hi Hello ». Légende vivante, Johnny Marr continue à donner des performances incandescentes et ne rechigne pas à jouer quelques reprises des Smiths, bien au contraire. Des reprises d’Electronic nous sont également offertes. Et pas seulement… À notre arrivée, c’est « I Feel You » de Depeche Mode qui nous est proposé. Le public reconnaît ensuite « This Charming Man » des Smiths, suivi de « Easy Money ». La dernière est annoncée, et c’est avec « There Is A Light That Never Goes Out » que le set se termine.
Les photos : ici.
THE CURE
Voici la tête d’affiche événement de Rock En Seine 2019 ! Annoncé depuis l’automne dernier, le groupe de Robert Smith a fait le plein ce soir au Parc de Saint-Cloud ! Difficile de se frayer un chemin, tant la foule est dense. The Cure, qui n’avait encore jamais joué à Rock En Seine, a rassemblé tous les fans pour cette seule date en France en 2019. C’est avec « Plainsong » que le set est lancé, suivi de « Pictures Of You » et « High ». Force est de constater que plus le temps passe, et plus les concerts de The Cure s’allongent, y compris en festival. C’est un show de quasiment 2h20 que le groupe nous a offert. The Cure n’a omis quasiment aucun classique de « In Between Days » à « Boys Don’t Cry » qui clôture le set, en passant par « Just Like Heaven », « Close To Me », « A Forest », « Lullaby »… « The Walk », « Friday I’m In Love », « Why Can’t I Be You ? » font également partie du tour de chant. Pour célébrer le 40ème anniversaire de la sortie du tout premier album (« Three Imaginary Boys »), The Cure nous a offert un moment intense et un show exceptionnel !!! L’ovation reçue par le groupe à l’issue du concert en témoigne ! Vraiment un très grand moment !
Les photos : ici.
Dimanche 25 Août 2019
MINI MANSIONS
C’est avec Mini Mansions que nous débutons cette nouvelle journée. Le set est déjà lancé à notre arrivée. « Creeps » nous est proposé, suivi de « Midnight In Tokyo ». Les visages ne nous sont pas inconnus, et pour cause, nous avons déjà vu les protagonistes avec d’autres groupes prestigieux, comme Arctic Monkeys, The Last Shadow Puppets, ou encore les Queens Of The Stone Age : Tyler Parkford, Zach Dawes et Michael Shuman. Les Mini Mansions comptent à leur actif 3 albums maniant pop psychédélique et rock alternatif. Ils se défendent à merveille sur scène, présentant des extraits du nouvel opus intitulé « Guy Walks Into A Bar »… Le show se poursuit avec « I’m In Love ». Les gars savent mettre le public dans leur poche en le flattant habilement. We love you so much France ! Nous continuons avec « Vertigo », suivi du très rythmé « Bad Things (That Make You Feel Good) ». C’est avec « Works Every Time », « Honey, I’m Home » et « Mirror Mountain » que le set se termine. Après les avoir découvert en 2015, déjà à Rock En Seine, nous confirmons tout le bien que nous pensions déjà de cette belle formation !
Les photos : ici.
LE VILLEJUIF UNDERGROUND
Petit passage à La Scène Des 4 Vents où nous assistons à la fin du set du Villejuif Underground. Les trublions de la banlieue sud de Paris nous emmène dans leur univers mêlant le garage, le slacker, le surf, le lo-fi et le rock. Deux ans après leur performance remarquée à Rock En Seine, l’Australien Nathan Roche et ses trois compères de Villejuif nous ont présenté quelques extraits du nouvel album intitulé « When Will The Flies In Deauville Drop ? ». Le chanteur en a profité pour distribuer quelques exemplaires à la foule. Beau moment !
Les photos : ici.
TWO DOOR CINEMA CLUB
Originaires d’Irlande du Nord, Alex Trimble (chant, guitare), Sam Halliday (guitare) et Kevin Baird (basse, synthés…) ont fondé Two Door Cinema Club en 2007. Le premier album, « Tourist History », sorti en 2010, a connu un succès fulgurant et immédiat. L’habileté du trio à composer des tubes électro-rock y est évidemment pour quelque chose. Leur discographie s’est depuis étoffée avec « Beacon » (sorti en 2012) et « Gameshow » (en 2016). « False Alarm » est paru cette année. Un compte à rebours s’affiche sur le back drop. Five, four, three, two, one, zero… Un message d’erreur se fait entendre. Try again ! Le groupe débarque sur scène et lance les festivités avec « Talk ». L’ensemble proposé se veut très rythmé, très dansant. « Undercover Martyn » et « I Can Talk » sont enchaînés. L’accueil est des plus chaleureux, et le groupe remercie la foule. Merci beaucoup ! Thank you so much ! We are Two Door Cinema Club ! Le show se poursuit avec « Are We Ready ? (Wreck) » et « What You Know ». Ce dernier a été rendu célèbre en France grâce à la publicité TV pour l’Euromillion. Le groupe dégage une belle énergie ! « Changing Of The Seasons », « Dirty Air » et « Bad Decisions » viennent poursuivre le show. C’est avec « Satellite », « Something Good Can Work » et « Sun » que le tour de chant se termine. Two Door Cinema Club nous a offert un très beau moment ! Entraînant !
Les photos : ici.
DECIBELLES
Petit détour par la Scène Firestone où se produit la formation Lyonnaise composée de Sabrina (Duval) au chant et à la guitare, de Fanny (Bouland) au chant et à la batterie, et de Guillaume (Carle) à la basse. Le groupe nous offre un mélange de pop noisy et de punk, parcourant notamment les 2 albums à son actif : « Tight », paru en 2017, et « Rock Français » sorti cette année. Une très belle prestation, brute et puissante. Le jeu est sec et percutant. Efficace et nerveux !
Les photos : ici.
SAM FENDER
Sam Fender prend possession de la Scène de la Cascade et lance les festivités avec « Millennial ». L’enchaînement est fait avec « Will We Talk ? ». « All Is on My Side », « The Borders », « Dead Boys », « Spice » , « Play God » et « Hypersonic Missiles » font partie du tour de chant. L’EP « Dead Boys », sorti l’hiver dernier, a permis de démontrer que Sam Fender sait composer, jouer de la guitare et chanter à merveille. Son premier album intitulé « Hypersonic Missiles » est prévu pour le 13 septembre 2019. Le single « That Sound », qui en est extrait, donne un petit aperçu du registre pop-rock dans lequel évolue l’artiste.
Les photos : ici.
BRING ME THE HORIZON
Direction La Grande Scène où nous retrouvons Bring Me The Horizon que nous avions déjà vu à ce même endroit en 2016. Entre metal, hardcore, post-rock et électro, BMTH jongle sans se soucier de déstabiliser son public. Fort de son sixième album, « Amo », sorti en janvier dernier, le groupe de Sheffield nous en présente quelques extraits. Une bande annonce et une mise en scène avec des danseuses masquées, armées de fumigènes, annoncent le début du show. Welcome to peace, welcome to freedom ! Le groupe débarque sur scène en combinaison. C’est avec « MANTRA » que le set est lancé. Un circle pit est demandé pour « The House Of Wolves ». Le show se poursuit avec « Medicine » et « Wonderful Life ». Quittant momentanément la scène, le groupe revient en « tenue civile » pour « Shadow Moses ». Oliver Sykes revêt une magnifique chemise arborant des anges ! 🙂 Le public claque des mains sur « Happy Song ». « Mother Tongue », « Sugar Honey Ice & Tea » et « Follow You » nous amènent petit à petit à la fin show. C’est avec « Drown » et « Throne » que le set se termine. Un peu de metal dans ce monde de brut ! Ça fait du bien !
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DEERHUNTER
Dévoilé en janvier dernier, le huitième album de Deerhunter, « Why Hasn’t Everything Already Disappeared ? », a été élaboré entre la campagne Texane, Los Angeles et le grenier de Bradford Cox à Atlanta. Force créatrice du groupe et silhouette longiligne, Bradford Cox est un leader singulier qui ne cesse jamais de surprendre et de repousser les frontières de son imagination. Chez lui, le rock psychédélique se fond dans la dream pop, l’apocalypse côtoie la beauté et ce mélange d’extrêmes sied à merveille à la musique de Deerhunter, changeante et splendide jusque dans ses humeurs contrariées. Si leurs concerts alternent les ambiances planantes et les riffs foudroyants, le résultat est d’une cohérence rare, grâce au chant traînant de Bradford, qui est aussi le compositeur de la grande majorité de leurs chansons. Les festivités sont lancées avec « Death In Midsummer », suivi de « No One’s Sleeping ». Les styles se mélangent durant tout le concert. Deerhunter évolue dans le rock expérimental, le noisy, le shoegazing et la dream pop. Le show se poursuit avec « Helicopter », « Revival » et « Desire Lines », parcourant ainsi les albums qui composent l’actif du groupe : « Turn It Up Faggot » sorti en 2005, « Cryptograms » en 2007, « Microcastle » et « Weird Era Cont. » en 2008, « Halcyon Digest » en 2010, « Monomania » en 2013, « Fading Frontier » en 2015 et « Why Hasn’t Everything Already Disappeared ? » sorti cette année. « Take Care », « Futurism », « Plains », « Coronado » nous sont proposés, et « He Would Have Laughed » vient clôturer le set.
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ROYAL BLOOD
Le duo a fait sensation à Rock En Seine ! Quelle puissance encore une fois ! Une petit intro annonce le début du show, et Royal Blood prend possession de la scène. Les protagonistes débarquent, habillés tout en noir. La classe ! C’est avec « Hook, Line & Sinker » et « Come on Over » que le set est lancé. Mike Kerr (chanteur et bassiste) et Ben Thatcher (batteur) nous proposent un rock percutant et parviennent à lancer des déflagrations qui laissent bouche bée. « You Can Be So Cruel » vient poursuivre le show, suivi de « Lights Out ». Le groupe parcourt ainsi ses deux premiers albums, « Royal Blood » (sorti en 2014) et « How Did We Get So Dark ? » (paru en 2017). Des tubes aussi musclés qu’incisifs, tels que « Loose Change » et « I Only Lie When I Love You » sont envoyés. Un nouveau morceau nous est alors proposé avec « Boilermaker ». Jon Theodore (ex batteur de The Mars Volta, qui a aussi accompagné Queens Of The Stone Age en tournée) fait une apparition pour « Little Monster », où un joli solo de batterie nous est proposé. « How Did We Get So Dark ? », « King » et « Ten Tonne Skeleton » continuent d’atomiser la foule. « Where Are You Now ? » et « Figure It Out » nous amènent petit à petit à la fin du show, et c’est avec « Out Of The Black » que le set se termine. Du rock nerveux et explosif. Un show puissant, d’une redoutable efficacité !
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FOALS
Foals a fait son grand retour en janvier dernier avec « Exits », nouveau single dévastateur, extrait du cinquième album, « Everything Not Saved Will Be Lost – Part 1 », sorti le 8 mars dernier. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la seconde moitié du diptyque arrive cet automne ! Deux albums de Foals la même année ! Formé à Oxford en 2005, le groupe est devenu au fil des années un acteur majeur de la scène rock moderne. En live, son leader bouillonnant, Yannis Philippakis, se métamorphose en une bête de scène surpuissante et invincible. Son charisme, allié à la dextérité des musiciens, porte les morceaux vers des sommets impressionnants. Le groupe nous l’a encore démontré ce soir. Foals débarque sur la Scène Cascade où règne une ambiance lumineuse bleutée. Des palmiers ornent le plateau. Le set est lancé avec « On The Luna », suivi de « Mountain At My Gates ». Yannis Philippakis adresse quelques mots en français à la foule. Bonsoir les Français ! Bonsoir Paris ! Nous sommes Foals d’Angleterre ! « Olympic Airways » vient poursuivre le show. Quelques messages politiques sont envoyés. Fuck brexit ! Fuck Johnson ! Fuck Donald Trump ! Yannis Philippakis n’hésite pas à aller au contact du public. Foals enchaîne les titres : « My Number », « Exits », « Providence », « Spanish Sahara », « Inhaler ». C’est une diabolique machine à danser que nous avons sur scène. « Black Bull » et « What Went Down » nous amènent petit à petit à la fin du set qui se termine avec « Two Steps, Twice ». Superbe prestation pour terminer cette édition !
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Alice Merton, Balthazar, Bring Me The Horizon, Decibelles, Deerhunter, eels, Foals, Jeanne Added, Johnny Marr, Le Villejuif Underground, Mini Mansions, Mnnqns, Rock en Seine, Royal Blood, Sam Fender, The Cure, Two Door Cinema Club