Pour cette 14ème édition de Rock En Seine, le festival a accueilli 110 000 personnes durant 3 jours caniculaires. Au menu cette année, de belles découvertes et de nombreux retours. Petite rétrospective…
THEO LAWRENCE AND THE HEARTS
Le festival débute avec Theo Lawrence And The Hearts sur la Scène de L’Industrie. Bonjour ! On est très content d’être là ! Nous allons vous jouer Good For Nothing ! Originaire de Gentilly, le groupe évolue dans la pop, la soul et le R&B. Les applaudissements sont plutôt nourris durant ces 40 minutes de concert. Theo Lawrence And the Hearts remercieront le public et l’inviteront à les retrouver au Village du Disque.
THE STRUMBELLAS
Nous prenons ensuite la direction de La Scène Pression Live. Bonjour à tous ! Nous sommes The Strumbellas ! C’est avec « Wars » que débute le show. Énergique et dansant, « Young And Wild » reçoit un bel accueil du public. Originaire de Toronto, la formation évolue dans l’alternative pop. Merci beaucoup tout le monde ! Avec l’accent… « We Don’t Know » est ensuite annoncé. Thank you ! C’est notre premier show en France ! Une belle surprise pleine de fraîcheur.
CARAVAN PALACE
La Grande Scène est prête à accueillir Caravan Palace. Les protagonistes débarquent sur scène et lancent le show avec leur électro swing. Les applaudissements sont nourris. Ça chante et ça danse sur La Grande Scène. Et ce, malgré la chaleur ! Belle performance pour le groupe qui évolue dans le rock rétro. Un petit morceau instrumental laisse à Zoé Colotis le temps de se changer, et Caravan Palace fait sauter la foule sur « Jolie Coquine ». Mixant jazz manouche et musique électronique, l’énergie est communicative avec le public.
SLAVES
Le temps de traverser tout le site du Parc de St Cloud, et nous voici à nouveau à La Scène Pression Live. Le duo est déjà en train d’oeuvrer devant des spectateurs nombreux. Le show a été lancé avec « Ninety Nine », suivi de « Live Like An Animal ». Nous les avions vu aux Eurockéennes en 2015, et Slaves est toujours aussi efficace et percutant dans le punk rock. Le groupe a eu l’occasion de nous présenter quelques titres du nouvel album « Take Control » prévu pour la fin du mois de septembre.
BRIAN JONESTOWN MASSACRE
La foule est plutôt compacte pour le concert de Brian Jonestown Massacre sur La Scène de l’Industrie. C’est « Geezers » qui ouvre le bal, suivi de « Vad Hände Med Dem ? », plus rythmé. Le public reconnaît ensuite « Who? « . Ressemblant physiquement de plus en plus à Neil Young, Anton Newcomb surfe entre le psychédélique et le rock garage.
BASTILLE
Nous faisons un passage vite fait à La Grande Scène où le quatuor anglais distille sa pop avec des extraits de « Bad Blood » sorti en 2013. Bastille a eu l’occasion de nous présenter le nouvel opus. Après avoir joué le titre phare « Bad Blood », puis « Laura Palmer », Bastille lance « Good Grief », plutôt funk. Le chanteur s’essaie à quelques mots en français : Est-ce que ça va ? Il va même jusqu’à prendre un bain de foule. Une reprise de « Rythm Of The Night » est proposée. Le set s’achève avec « Pompeii », repris par le public.
TWO DOOR CINEMA CLUB
D’emblée, l’ambiance est dansante avec Two Door Cinema Club. « Cigarettes In The Theatre » ouvre le bal de façon tonitruante. Le set offre un beau visuel, avec des panneaux lumineux meublant le plateau. Le groupe dégage une belle énergie. Le public apprécie, le faisant savoir par ses applaudissements nourris. Les morceaux entraînants vont s’enchaîner avec « Changing Of The Seasons », « Sun », « Do You Want It All ? », « Bad Decisions »… Le show s’achèvera avec « What You Know », morceau rendu célèbre en France grâce à la publicité TV pour l’Euromillion.
CLUTCH
Le son est plus lourd sur la Scène de L’Industrie où Clutch a déjà lancé les hostilités. « Gravel Road » débute le set, suivi de « Immortal ». Le jeu de scène n’est pas extraordinaire, mais la puissance de la voix de Neil Fallonet et la qualité des musiciens suffisent à rendre l’ensemble très agréable. Évoluant à la fois dans le rock classique et le blues, Clutch propose un show relativement sobre, mais efficace. Après avoir joué quelques titres comme « Firebirds ! » et « The Regulator », le set se terminera avec « Electric Worry / One Eye Dollar ».
ROYAL REPUBLIC
Retour sur La Scène Pression Live où il se passe de belles choses aujourd’hui. Les suédois lancent le set avec « When I See You Dance with Another », suivi de « Walk ! ». Le show propose un beau visuel, avec des stroboscopes et des éclairs lumineux. Le groupe enchaîne les titres qui sont repris par le public, balançant les bras d’un côté et de l’autre. La foule est conquise. Adam Grahn, le leader du groupe, raconte ses mésaventures quelques heures plus tôt dans les bouchons parisiens. You’re nice people ! Il Invite le public à trinquer avec lui. Tout se termine en ovation. En cadeau de départ, un soutien-gorge rose atterrira sur scène et finira accroché au micro. Royal !
THE LAST SHADOW PUPPETS
Avec un quatuor à cordes, les britanniques lancent le set avec « Calm Like You », suivi de « Aviation ». La lumière rouge est omniprésente. La batterie lance ensuite « Used To Be My Girl » tout en douceur. Alex Turner et Miles Kane partagent le chant. Alex Turner se dote d’une guitare acoustique, alors que Miles Kane joue à la guitare électrique pour « The Age Of The Understatement ». The Last Shadow Puppets reprend plus tard « Les Cactus » de Jacques Dutronc, avec un public en transe. « Moonage Daydream » de David Bowie viendra clôturer le set avec une dernière salve d’applaudissements.
BEACH SLANG
La journée débute sur La Grande Scène avec Beach Slang. Les américains nous proposent du punk rock et sont la belle découverte de ce samedi. Le chanteur revêt un costume noir, une chemise à jabot et un noeud pap’. This is our first show in France ! Le set débute avec « Punk Or Lust », suivi de « Filthy Luck ». Une reprise de The Cure est proposée avec « Just Like Heaven », glissée parmi les titres extraits du nouvel album « The Things We Do To Find People Who Feel Like Us ». Le show déborde de puissance, et les californiens finiront avec « Atom Bomb ». Superbe !
WOLFMOTHER
Le trio australien emmené par Andrew Stockdale débarque sur scène et lance le show avec « Dimension », suivi de « New Moon Rising ». « Woman » et « White Unicorn » poursuivent le set devant un public plutôt étoffé. Celui-ci a régulièrement les bras en l’air. « How Many Times » est annoncé, et Wolfmother a pu distiller ses titres teintés de rock psychédélique.
BRING ME THE HORIZON
Un petit dessin animé projeté sur les écrans géants annonce le début du show. Bring Me The Horizon lance les hostilités avec « Happy Song », suivi de « Go To Hell, For Heaven’s Sake » et de « The House Of Wolves ». Des fumigènes sortent du sol. Le groupe organise un circle pit et fait sauter régulièrement le public. Devant une foule en délire, BMTH terminera le show avec « Throne » et « Drown ». Un peu de metal dans ce monde de brut !
LA FEMME
La foule est dense pour accéder jusque La Scène de la Cascade. Bonsoir Rock En Seine ! Est-ce que ça va ? Est-ce que vous êtes prêts ? Ce soir, La Femme vous donne du plaisir ! « Packshot » et « Où va le monde » sont proposés. Le nouvel album « Mystère » sort dans une semaine ! « Mycose » en est un nouvel extrait. Je suis sûr qu’il y en a dans le public. Levez la main ! Nous avons droit bien évidemment à « La Vague », « Sur La Planche », avant de clôturer avec « Antitaxi ». L’énergie est communicative, et le concert répond parfaitement au mot d’ordre du festival cette année : « Let’s dance ! ». Avant de quitter la scène, la formation lance au public : Rendez-vous le 27 janvier au Zénith !
L 7
Direction La Scène de l’Industrie où les américaines, cheveux au vent avec les ventilateurs, lancent le set avec « Deathwish ». Le show se poursuit avec « Andres » et « Everglade ». Il n’y a pas de temps mort « . Puis nous continuons avec « Monster ». Les anciennes ont fait hurler les guitares. Depuis 1985, L 7 a fait honneur à sa légende : du rock furieux, de gros riffs de guitares. Plutôt drôle, le quatuor californien communique régulièrement avec le public : Vous pouvez regarder Guns’N Roses jouer sur bandes ou écouter des putains de vrais trucs ! Paris, vous passez un bon moment ?!! Combien de personnes dans le public viennent voir L 7 pour la première fois ? Et vos parents sont venus avec vous ? C’est inconscient, ils savent qui nous sommes ! L 7 finira son tour de chant avec « Pretend We’re Dead » et « Fast and Frightening ». Un come back réussi !
SIGUR ROS
Le set est plutôt calme, avec un show visuel. Les islandais de Sigur Rós était de retour après un passage en 2012 avec leur post punk atmosphérique. Accompagné d’un imposant dispositif scénique à base de projections lumineuses dans les tons rouges, Sigur Rós a offert un show débordant de puissance, tout en restant intimiste. Le public a écouté religieusement Jonsi, son chanteur à la voix androgyne, capable d’envolées lyriques vertigineuses et jouant de la guitare avec un archet.
THE TEMPER TRAP
Après 4 ans d’absence, The Temper Trap est de retour avec un nouvel album, « Thick As Thieves », sur lequel apparaissent les titres « Fall Together », « Burn » et « Alive ». Le set est lancé avec « Thick As Thieves », suivi de « Love Lost ». Le show se poursuit avec « Trembling Hands » et « Fall Together ». Le public est venu nombreux pour voir les australiens proposant du rock indé, du post punk et de l’alternatif. Une très belle prestation du groupe de Melbourne !
MASSIVE ATTACK
Déjà présents en 2003 et 2010, les anglais étaient la tête d’affiche de ce samedi soir. Nous avons eu comme d’habitude un son et lumière, avec des messages affichés sur écran. Ils ouvrent le show avec « Hymn Of The Big Wheel », avec le chanteur jamaïcain Horace Andy qui accompagne toujours le groupe et amène une touche de reggae. « United Snakes » est enchaîné avec 3D, le leader du groupe. Grant Marshall entre en scène pour « Risingson ». Horace Andy revient pour « Man Next Door ». Massive Attack va ainsi distiller ses plus grands titres, rejoint également par Tricky pour chanter « Take It There », en duo avec 3D. Le set se clôturera avec « Unfinished Sympathy », interprété avec Deborah Miller.
NAIVE NEW BEATERS
Les Naive New Beaters sont venus présenter leur 3ème album intitulé « À La Folie ». Le groupe surfe toujours sur l’électro, la pop et le disco, avec les 3 énergumènes qui composent la formation : David Boring, Martin Luther B.B. King et Eurobelix. Les parisiens ont assuré le show. En apothéose : « Heal Tomorrow », chanté avec Izia !
BLUES PILLS
C’est avec du rock et du blues chevelu que nous avons débuté cette troisième journée. Le show est lancé avec « High Class Woman », suivi de « Astralplane » et « Black Smoke ». Une ambiance un peu 70’s, avec des riffs à la Led Zep et un décor composé de motifs psychédéliques. Le groupe nous offre une reprise de Tony Joe White avec « Elements and Things », avant de finir avec « You Gotta Try » et « Devil Man ».
EDITORS
Des sirènes stridentes et une fumée blanche annonce l’arrivée de Editors. Le set commence en douceur avec « Sugar », avant d’enchaîner avec « Smokers Outside The Hospital Doors » et « The Racing Rats ». Il y a foule au pied de La Grande Scène. Alternant nouveaux morceaux et anciens titres comme « Munich », Editors fait danser la foule. Tom Smith passe de la guitare au piano. Le son est très rock. Le groupe terminera son concert avec des applaudissements nourris et le morceau « Marching Orders ».
SUM 41
Place à un des groupes les plus attendus de cette journée. Sum 41 lance le show avec « The Hell Song ». Le groupe fait monter 3 personnes sur scène pour y danser. La foule, qui est bien fournie, danse également et saute sans s’économiser. Le show se poursuit avec « Over My Head (Better Off Dead) » et « Fake My Own Death ». Il y a du slam devant la scène. Un petit medley est offert avec « Pieces », englobant « Smoke On The Water », « Brain Stew » et « Seven Nation Army ». « We Will Rock You » raisonne ensuite. Le set se clôturera avec « Fat Lip ». Un retour réussi pour Sum 41 !
GHINZU
Une courte intro musicale annonce l’arrivée de Ghinzu. La formation belge débarque de façon décontractée, canette à la main et téléphone pour filmer le public. Ça va Paris ? Il fait chaud ! Après « Face » et « Cold Love », c’est « Take It Easy » qui est proposé. Le set gagne en intensité jusqu’aux morceaux « Mirror Mirror », « Dream Maker » et « Do You Read Me ». Il y a une grosse ambiance ! Le concert est splendide, et il se terminera avec « Jet Sex » et « Cockpit Inferno ». Le groupe recevra une très belle ovation !
IGGY POP
Le temps de se diriger vers La Grande Scène, et nous entendons déjà « I Wanna Be Your Dog » de The Stooges. Après « The Passenger », c’est « Lust For Life » qui est proposé. Ça commence très fort, et c’est blindé de chez blindé ! A 69 balais, Iggy Pop en a encore sous la semelle. Il navigue de droite à gauche et occupe bien la scène. Il se déhanche avec vigueur, malgré une hanche en souffrance ! Une reprise de Johnny O’Keefe & The Dee Jays nous est proposée avec « Real Wild Child (Wild One) ». Iggy Pop nous a quasiment présenté que des anciens morceaux. Le seul nouveau titre est « Gardenia », avant de terminer avec « Down In The Street » des Stooges. Belle prestation !
FOALS
Foals débarque dans la lumière violette des projecteurs. Le show est lancé avec « Snake Oil », suivi de « Olympic Airways » et « My Number ». Yannis Philippakis n’hésite pas à tournoyer sur lui-même, grattant la guitare à toute vitesse. Il descend de scène, va taper dans les mains des personnes du premier rang. C’est une diabolique machine à danser que nous avons. Yannis Philippakis et sa bande ont fait danser l’assistance avec des riffs aériens. Foals a eu l’occasion de distiller quelques titres de l’album « What Went Down », dont « Mountain At My Gates ». Superbe concert de clôture !
Parc de St Cloud (92)
Les 26, 27 et 28 Août 2016
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Pour cette 14ème édition de Rock En Seine, le festival a accueilli 110 000 personnes durant 3 jours caniculaires. Au menu cette année, de belles découvertes et de nombreux retours. Petite rétrospective…
THEO LAWRENCE AND THE HEARTS
Le festival débute avec Theo Lawrence And The Hearts sur la Scène de L’Industrie. Bonjour ! On est très content d’être là ! Nous allons vous jouer Good For Nothing ! Originaire de Gentilly, le groupe évolue dans la pop, la soul et le R&B. Les applaudissements sont plutôt nourris durant ces 40 minutes de concert. Theo Lawrence And the Hearts remercieront le public et l’inviteront à les retrouver au Village du Disque.
THE STRUMBELLAS
Nous prenons ensuite la direction de La Scène Pression Live. Bonjour à tous ! Nous sommes The Strumbellas ! C’est avec « Wars » que débute le show. Énergique et dansant, « Young And Wild » reçoit un bel accueil du public. Originaire de Toronto, la formation évolue dans l’alternative pop. Merci beaucoup tout le monde ! Avec l’accent… « We Don’t Know » est ensuite annoncé. Thank you ! C’est notre premier show en France ! Une belle surprise pleine de fraîcheur.
CARAVAN PALACE
La Grande Scène est prête à accueillir Caravan Palace. Les protagonistes débarquent sur scène et lancent le show avec leur électro swing. Les applaudissements sont nourris. Ça chante et ça danse sur La Grande Scène. Et ce, malgré la chaleur ! Belle performance pour le groupe qui évolue dans le rock rétro. Un petit morceau instrumental laisse à Zoé Colotis le temps de se changer, et Caravan Palace fait sauter la foule sur « Jolie Coquine ». Mixant jazz manouche et musique électronique, l’énergie est communicative avec le public.
SLAVES
Le temps de traverser tout le site du Parc de St Cloud, et nous voici à nouveau à La Scène Pression Live. Le duo est déjà en train d’oeuvrer devant des spectateurs nombreux. Le show a été lancé avec « Ninety Nine », suivi de « Live Like An Animal ». Nous les avions vu aux Eurockéennes en 2015, et Slaves est toujours aussi efficace et percutant dans le punk rock. Le groupe a eu l’occasion de nous présenter quelques titres du nouvel album « Take Control » prévu pour la fin du mois de septembre.
BRIAN JONESTOWN MASSACRE
La foule est plutôt compacte pour le concert de Brian Jonestown Massacre sur La Scène de l’Industrie. C’est « Geezers » qui ouvre le bal, suivi de « Vad Hände Med Dem ? », plus rythmé. Le public reconnaît ensuite « Who? « . Ressemblant physiquement de plus en plus à Neil Young, Anton Newcomb surfe entre le psychédélique et le rock garage.
BASTILLE
Nous faisons un passage vite fait à La Grande Scène où le quatuor anglais distille sa pop avec des extraits de « Bad Blood » sorti en 2013. Bastille a eu l’occasion de nous présenter le nouvel opus. Après avoir joué le titre phare « Bad Blood », puis « Laura Palmer », Bastille lance « Good Grief », plutôt funk. Le chanteur s’essaie à quelques mots en français : Est-ce que ça va ? Il va même jusqu’à prendre un bain de foule. Une reprise de « Rythm Of The Night » est proposée. Le set s’achève avec « Pompeii », repris par le public.
TWO DOOR CINEMA CLUB
D’emblée, l’ambiance est dansante avec Two Door Cinema Club. « Cigarettes In The Theatre » ouvre le bal de façon tonitruante. Le set offre un beau visuel, avec des panneaux lumineux meublant le plateau. Le groupe dégage une belle énergie. Le public apprécie, le faisant savoir par ses applaudissements nourris. Les morceaux entraînants vont s’enchaîner avec « Changing Of The Seasons », « Sun », « Do You Want It All ? », « Bad Decisions »… Le show s’achèvera avec « What You Know », morceau rendu célèbre en France grâce à la publicité TV pour l’Euromillion.
CLUTCH
Le son est plus lourd sur la Scène de L’Industrie où Clutch a déjà lancé les hostilités. « Gravel Road » débute le set, suivi de « Immortal ». Le jeu de scène n’est pas extraordinaire, mais la puissance de la voix de Neil Fallonet et la qualité des musiciens suffisent à rendre l’ensemble très agréable. Évoluant à la fois dans le rock classique et le blues, Clutch propose un show relativement sobre, mais efficace. Après avoir joué quelques titres comme « Firebirds ! » et « The Regulator », le set se terminera avec « Electric Worry / One Eye Dollar ».
ROYAL REPUBLIC
Retour sur La Scène Pression Live où il se passe de belles choses aujourd’hui. Les suédois lancent le set avec « When I See You Dance with Another », suivi de « Walk ! ». Le show propose un beau visuel, avec des stroboscopes et des éclairs lumineux. Le groupe enchaîne les titres qui sont repris par le public, balançant les bras d’un côté et de l’autre. La foule est conquise. Adam Grahn, le leader du groupe, raconte ses mésaventures quelques heures plus tôt dans les bouchons parisiens. You’re nice people ! Il Invite le public à trinquer avec lui. Tout se termine en ovation. En cadeau de départ, un soutien-gorge rose atterrira sur scène et finira accroché au micro. Royal !
THE LAST SHADOW PUPPETS
Avec un quatuor à cordes, les britanniques lancent le set avec « Calm Like You », suivi de « Aviation ». La lumière rouge est omniprésente. La batterie lance ensuite « Used To Be My Girl » tout en douceur. Alex Turner et Miles Kane partagent le chant. Alex Turner se dote d’une guitare acoustique, alors que Miles Kane joue à la guitare électrique pour « The Age Of The Understatement ». The Last Shadow Puppets reprend plus tard « Les Cactus » de Jacques Dutronc, avec un public en transe. « Moonage Daydream » de David Bowie viendra clôturer le set avec une dernière salve d’applaudissements.
BEACH SLANG
La journée débute sur La Grande Scène avec Beach Slang. Les américains nous proposent du punk rock et sont la belle découverte de ce samedi. Le chanteur revêt un costume noir, une chemise à jabot et un noeud pap’. This is our first show in France ! Le set débute avec « Punk Or Lust », suivi de « Filthy Luck ». Une reprise de The Cure est proposée avec « Just Like Heaven », glissée parmi les titres extraits du nouvel album « The Things We Do To Find People Who Feel Like Us ». Le show déborde de puissance, et les californiens finiront avec « Atom Bomb ». Superbe !
WOLFMOTHER
Le trio australien emmené par Andrew Stockdale débarque sur scène et lance le show avec « Dimension », suivi de « New Moon Rising ». « Woman » et « White Unicorn » poursuivent le set devant un public plutôt étoffé. Celui-ci a régulièrement les bras en l’air. « How Many Times » est annoncé, et Wolfmother a pu distiller ses titres teintés de rock psychédélique.
BRING ME THE HORIZON
Un petit dessin animé projeté sur les écrans géants annonce le début du show. Bring Me The Horizon lance les hostilités avec « Happy Song », suivi de « Go To Hell, For Heaven’s Sake » et de « The House Of Wolves ». Des fumigènes sortent du sol. Le groupe organise un circle pit et fait sauter régulièrement le public. Devant une foule en délire, BMTH terminera le show avec « Throne » et « Drown ». Un peu de metal dans ce monde de brut !
LA FEMME
La foule est dense pour accéder jusque La Scène de la Cascade. Bonsoir Rock En Seine ! Est-ce que ça va ? Est-ce que vous êtes prêts ? Ce soir, La Femme vous donne du plaisir ! « Packshot » et « Où va le monde » sont proposés. Le nouvel album « Mystère » sort dans une semaine ! « Mycose » en est un nouvel extrait. Je suis sûr qu’il y en a dans le public. Levez la main ! Nous avons droit bien évidemment à « La Vague », « Sur La Planche », avant de clôturer avec « Antitaxi ». L’énergie est communicative, et le concert répond parfaitement au mot d’ordre du festival cette année : « Let’s dance ! ». Avant de quitter la scène, la formation lance au public : Rendez-vous le 27 janvier au Zénith !
L 7
Direction La Scène de l’Industrie où les américaines, cheveux au vent avec les ventilateurs, lancent le set avec « Deathwish ». Le show se poursuit avec « Andres » et « Everglade ». Il n’y a pas de temps mort « . Puis nous continuons avec « Monster ». Les anciennes ont fait hurler les guitares. Depuis 1985, L 7 a fait honneur à sa légende : du rock furieux, de gros riffs de guitares. Plutôt drôle, le quatuor californien communique régulièrement avec le public : Vous pouvez regarder Guns’N Roses jouer sur bandes ou écouter des putains de vrais trucs ! Paris, vous passez un bon moment ?!! Combien de personnes dans le public viennent voir L 7 pour la première fois ? Et vos parents sont venus avec vous ? C’est inconscient, ils savent qui nous sommes ! L 7 finira son tour de chant avec « Pretend We’re Dead » et « Fast and Frightening ». Un come back réussi !
SIGUR ROS
Le set est plutôt calme, avec un show visuel. Les islandais de Sigur Rós était de retour après un passage en 2012 avec leur post punk atmosphérique. Accompagné d’un imposant dispositif scénique à base de projections lumineuses dans les tons rouges, Sigur Rós a offert un show débordant de puissance, tout en restant intimiste. Le public a écouté religieusement Jonsi, son chanteur à la voix androgyne, capable d’envolées lyriques vertigineuses et jouant de la guitare avec un archet.
THE TEMPER TRAP
Après 4 ans d’absence, The Temper Trap est de retour avec un nouvel album, « Thick As Thieves », sur lequel apparaissent les titres « Fall Together », « Burn » et « Alive ». Le set est lancé avec « Thick As Thieves », suivi de « Love Lost ». Le show se poursuit avec « Trembling Hands » et « Fall Together ». Le public est venu nombreux pour voir les australiens proposant du rock indé, du post punk et de l’alternatif. Une très belle prestation du groupe de Melbourne !
MASSIVE ATTACK
Déjà présents en 2003 et 2010, les anglais étaient la tête d’affiche de ce samedi soir. Nous avons eu comme d’habitude un son et lumière, avec des messages affichés sur écran. Ils ouvrent le show avec « Hymn Of The Big Wheel », avec le chanteur jamaïcain Horace Andy qui accompagne toujours le groupe et amène une touche de reggae. « United Snakes » est enchaîné avec 3D, le leader du groupe. Grant Marshall entre en scène pour « Risingson ». Horace Andy revient pour « Man Next Door ». Massive Attack va ainsi distiller ses plus grands titres, rejoint également par Tricky pour chanter « Take It There », en duo avec 3D. Le set se clôturera avec « Unfinished Sympathy », interprété avec Deborah Miller.
NAIVE NEW BEATERS
Les Naive New Beaters sont venus présenter leur 3ème album intitulé « À La Folie ». Le groupe surfe toujours sur l’électro, la pop et le disco, avec les 3 énergumènes qui composent la formation : David Boring, Martin Luther B.B. King et Eurobelix. Les parisiens ont assuré le show. En apothéose : « Heal Tomorrow », chanté avec Izia !
BLUES PILLS
C’est avec du rock et du blues chevelu que nous avons débuté cette troisième journée. Le show est lancé avec « High Class Woman », suivi de « Astralplane » et « Black Smoke ». Une ambiance un peu 70’s, avec des riffs à la Led Zep et un décor composé de motifs psychédéliques. Le groupe nous offre une reprise de Tony Joe White avec « Elements and Things », avant de finir avec « You Gotta Try » et « Devil Man ».
EDITORS
Des sirènes stridentes et une fumée blanche annonce l’arrivée de Editors. Le set commence en douceur avec « Sugar », avant d’enchaîner avec « Smokers Outside The Hospital Doors » et « The Racing Rats ». Il y a foule au pied de La Grande Scène. Alternant nouveaux morceaux et anciens titres comme « Munich », Editors fait danser la foule. Tom Smith passe de la guitare au piano. Le son est très rock. Le groupe terminera son concert avec des applaudissements nourris et le morceau « Marching Orders ».
SUM 41
Place à un des groupes les plus attendus de cette journée. Sum 41 lance le show avec « The Hell Song ». Le groupe fait monter 3 personnes sur scène pour y danser. La foule, qui est bien fournie, danse également et saute sans s’économiser. Le show se poursuit avec « Over My Head (Better Off Dead) » et « Fake My Own Death ». Il y a du slam devant la scène. Un petit medley est offert avec « Pieces », englobant « Smoke On The Water », « Brain Stew » et « Seven Nation Army ». « We Will Rock You » raisonne ensuite. Le set se clôturera avec « Fat Lip ». Un retour réussi pour Sum 41 !
GHINZU
Une courte intro musicale annonce l’arrivée de Ghinzu. La formation belge débarque de façon décontractée, canette à la main et téléphone pour filmer le public. Ça va Paris ? Il fait chaud ! Après « Face » et « Cold Love », c’est « Take It Easy » qui est proposé. Le set gagne en intensité jusqu’aux morceaux « Mirror Mirror », « Dream Maker » et « Do You Read Me ». Il y a une grosse ambiance ! Le concert est splendide, et il se terminera avec « Jet Sex » et « Cockpit Inferno ». Le groupe recevra une très belle ovation !
IGGY POP
Le temps de se diriger vers La Grande Scène, et nous entendons déjà « I Wanna Be Your Dog » de The Stooges. Après « The Passenger », c’est « Lust For Life » qui est proposé. Ça commence très fort, et c’est blindé de chez blindé ! A 69 balais, Iggy Pop en a encore sous la semelle. Il navigue de droite à gauche et occupe bien la scène. Il se déhanche avec vigueur, malgré une hanche en souffrance ! Une reprise de Johnny O’Keefe & The Dee Jays nous est proposée avec « Real Wild Child (Wild One) ». Iggy Pop nous a quasiment présenté que des anciens morceaux. Le seul nouveau titre est « Gardenia », avant de terminer avec « Down In The Street » des Stooges. Belle prestation !
FOALS
Foals débarque dans la lumière violette des projecteurs. Le show est lancé avec « Snake Oil », suivi de « Olympic Airways » et « My Number ». Yannis Philippakis n’hésite pas à tournoyer sur lui-même, grattant la guitare à toute vitesse. Il descend de scène, va taper dans les mains des personnes du premier rang. C’est une diabolique machine à danser que nous avons. Yannis Philippakis et sa bande ont fait danser l’assistance avec des riffs aériens. Foals a eu l’occasion de distiller quelques titres de l’album « What Went Down », dont « Mountain At My Gates ». Superbe concert de clôture !
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Bastille, Beach Slang, Blues Pills, Brian Jonestown Massacre, Bring Me The Horizon, Caravan Palace, Clutch, Editors, Foals, Ghinzu, Iggy Pop, L 7, La Femme, Massive Attack, Naive New Beaters, Rock en Seine, Royal Republic, Sigur Ros, Slaves, Sum 41, The Last Shadow Puppets, The Strumbellas, The Temper Trap, Theo Lawrence And The Hearts, Two Door Cinema Club, Wolfmother