L’Empire du Papier au Fort de Saint-Père
Rencontre avec HK
par Manon B.
Rencontre avec HK avec son projet l’empire du papier juste avant son entrée en scène au No Logo BZH 2018, treize ans après le passage remarqué d’un certain HK & les Saltimbanks !
Vous avez hâte de jouer au No Logo ?
Oui carrément ! C’est un gros festival, des têtes d’affiches de folies comme Jimmy Cliff ce soir, il y a des convergences de valeurs et d’idées ça aide à se sentir proche du festival, ma musique est nourrie de beaucoup de choses, essentiellement Reggae. Il y a une sacrée programmation. Je suis excité et j’ai hâte d’en « découdre ».
Pour les festivaliers qui ne te connaisse pas, tu peux te présenter ?
Quoi ? Non c’est un scandale !!! « rires »
HK, originaire de Roubaix, Saltimbanque sans frontière, Citoyen du monde. On m’a connu avec la chanson « lâche rien ». Je porte d’ailleurs cette étiquette de chanteur engagé, j’aime pas les étiquettes mais celle-ci je la porte fièrement.
Pourquoi tu n’aimes pas les « étiquettes » ?
Je n’aime pas les étiquettes de façon générale, mais cette étiquette là je n’ai aucun problème, je n’ai jamais voulu l’être, je ne l’avais pas « calculé ». Je fais ma musique et je l’arrange de manière assez simple. Quand quelque chose me touche j’essaye de trouver les mots, les formules, les images, les mélodies et l’arrangement musical pour qu’à travers ma musique les gens puissent être touché de la même manière que moi, transmettre mes émotions, mes idées, mes coups de gueule, mes rêves, mes espoirs, mon amour, l’indignation etc…
Au gré des chansons on peut passer de l’une à l’autre. L’actualité ne m’inspire pas spécialement, c’est plutôt la vie, le chemin, même une rencontre ou un événement, et même un sourire ! Milles et unes choses me donnent envie de m’exprimer en musique. Je suis un conteur urbain, raconteur d’histoire. Selon moi, ma musique est engagé.
Ton dernier album est sorti en mars 2018, quels sont les retours ?
C’était un virage, pas très grand, ça lance le premier album « HK » et non plus « HK et les saltimbanques », le public a vite compris que c’était du rajout, c’était pas pour trancher avec ce que je faisais avant. Il y d’autres copains et copines qui se sont ajoutés, il y a des chœurs, des trompettes… On est pas mal sur scène, et ça change les choses. Cet album est plus personnel, j’assume plus, et j’alterne mes styles musicaux : reggae, folk, world music, blues, psy…
L’accueil de cet album a été dans la même lignée que les autres, les gens nous ont fait confiance et jusqu’à présent, ils ne sont pas déçus.
Quel est ton meilleur souvenir de festival ?
Aaah… J’en ai beaucoup ! J’ai joué en 2007 en Palestine à Ramallah. Le lendemain les gens de No Logo avait écrit « le concert d’une vie ». C’était une soirée mémorable vraiment. Il y avait de la place pour 800 personnes, en vrai il y avait le double ! Il y avait une telle ferveur. Nous, le petit groupe Français, qui venait chanter au delà du mur. C’était une soirée d’engagement, naturel, poétique, humain, de partage et d’émotion. C’était comme un sentiment de flottement, comme si je volais sur scène, l’énergie était spécial. On a beaucoup de plaisir à faire chaque concert, mais plus rarement il y a une émotion qui survient et là c’est magique, et tu t’en souviens. ça arrive souvent à un moment bien précis dans un concert, une certaine chanson va faire vivre et faire vibrer en nous une émotion. C’est un beau métier que nous exerçons là !
Toute son actualité est à retrouver sur sa page Facebook
Photos : Davskull / Manon B.
L’Empire du Papier au Fort de Saint-Père
Rencontre avec HK
par Manon B.
Rencontre avec HK avec son projet l’empire du papier juste avant son entrée en scène au No Logo BZH 2018, treize ans après le passage remarqué d’un certain HK & les Saltimbanks !
Vous avez hâte de jouer au No Logo ?
Oui carrément ! C’est un gros festival, des têtes d’affiches de folies comme Jimmy Cliff ce soir, il y a des convergences de valeurs et d’idées ça aide à se sentir proche du festival, ma musique est nourrie de beaucoup de choses, essentiellement Reggae. Il y a une sacrée programmation. Je suis excité et j’ai hâte d’en « découdre ».
Pour les festivaliers qui ne te connaisse pas, tu peux te présenter ?
Quoi ? Non c’est un scandale !!! « rires »
HK, originaire de Roubaix, Saltimbanque sans frontière, Citoyen du monde. On m’a connu avec la chanson « lâche rien ». Je porte d’ailleurs cette étiquette de chanteur engagé, j’aime pas les étiquettes mais celle-ci je la porte fièrement.
Pourquoi tu n’aimes pas les « étiquettes » ?
Je n’aime pas les étiquettes de façon générale, mais cette étiquette là je n’ai aucun problème, je n’ai jamais voulu l’être, je ne l’avais pas « calculé ». Je fais ma musique et je l’arrange de manière assez simple. Quand quelque chose me touche j’essaye de trouver les mots, les formules, les images, les mélodies et l’arrangement musical pour qu’à travers ma musique les gens puissent être touché de la même manière que moi, transmettre mes émotions, mes idées, mes coups de gueule, mes rêves, mes espoirs, mon amour, l’indignation etc…
Au gré des chansons on peut passer de l’une à l’autre. L’actualité ne m’inspire pas spécialement, c’est plutôt la vie, le chemin, même une rencontre ou un événement, et même un sourire ! Milles et unes choses me donnent envie de m’exprimer en musique. Je suis un conteur urbain, raconteur d’histoire. Selon moi, ma musique est engagé.
Ton dernier album est sorti en mars 2018, quels sont les retours ?
C’était un virage, pas très grand, ça lance le premier album « HK » et non plus « HK et les saltimbanques », le public a vite compris que c’était du rajout, c’était pas pour trancher avec ce que je faisais avant. Il y d’autres copains et copines qui se sont ajoutés, il y a des chœurs, des trompettes… On est pas mal sur scène, et ça change les choses. Cet album est plus personnel, j’assume plus, et j’alterne mes styles musicaux : reggae, folk, world music, blues, psy…
L’accueil de cet album a été dans la même lignée que les autres, les gens nous ont fait confiance et jusqu’à présent, ils ne sont pas déçus.
Quel est ton meilleur souvenir de festival ?
Aaah… J’en ai beaucoup ! J’ai joué en 2007 en Palestine à Ramallah. Le lendemain les gens de No Logo avait écrit « le concert d’une vie ». C’était une soirée mémorable vraiment. Il y avait de la place pour 800 personnes, en vrai il y avait le double ! Il y avait une telle ferveur. Nous, le petit groupe Français, qui venait chanter au delà du mur. C’était une soirée d’engagement, naturel, poétique, humain, de partage et d’émotion. C’était comme un sentiment de flottement, comme si je volais sur scène, l’énergie était spécial. On a beaucoup de plaisir à faire chaque concert, mais plus rarement il y a une émotion qui survient et là c’est magique, et tu t’en souviens. ça arrive souvent à un moment bien précis dans un concert, une certaine chanson va faire vivre et faire vibrer en nous une émotion. C’est un beau métier que nous exerçons là !
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Photos : Davskull / Manon B.