2015 – 11 titres – 39’08 Label : LaFolie Records Style : Folk, Amaricana Origine : France, Bretagne, Rennes (35) / USA, Texas, Austin Date de sortie de l’album : 18 mai 2015
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Le groupe REDEYE est sur le point de donner une suite à son précédent opus sorti en 2015. C’est, en effet, en janvier 2019 que sortira « Desert Eyes ». Ce qui laisse tout juste le temps à ceux qui ne les connaissent pas encore de se familiariser avec l’univers Folk mélancolique de ce français parti tenter sa chance « aux Amériques ». Laissez vous alors, comme lui, influencer par Lou Reed, Bob Dylan ou encore Vic Chesnutt, au travers de son précédent album « The Memory Layers ».
Le genre Folk Americana a depuis longtemps trouvé ses adeptes de ce coté de l’Atlantique, autant du coté des auditeurs que du coté des musiciens. Et quand on écoute REDEYE, on pense aussitôt aux mélodies douces amères de DAHLIA. Pas étonnant, en fait, puisqu’en fouillant un peu sur la toile, on découvre que le projet est né en 2008, sur les cendres encore chaudes de ce groupe rennais magnifique. Un duo, qui n’a malheureusement pas laissé un trace indélébile, si ce n’est dans la mémoire d’une poignée de fans de la première heure du genre Americana. C’était alors en français que Guillaume Fresneau, accompagné de Armel Talarmain, tentait de nous envoûter avec 3 albums d’une belle tenue, remplis d’émotion brute. Avec quelques accords d’une guitare folk, les notes graves et tragiques d’un violoncelle et la voix, oui, la voix de Guillaume grave et dramatique, on s’attachait définitivement, dès la première écoute, à cet atmosphère désarmante.
Pas étonnant donc qu’avec quelques années de plus, un nouveau nom, des chansons en anglais, enregistrées à Austin, on puisse aussitôt resituer le zigoto et lui rattacher ses racines bretonnes, dissimulées profondément dans les eaux troubles et les paysages escarpés du Colorado. Et c’est avec une balade baignée de lignes arides de violoncelle, Dryland (Finally Home), que Redeye nous ouvre les portes de ce qui était alors, déjà, son 3e album en 7 ans. Ajoutant un orgue à son orchestration, Redeye nous invite à s’assoupir un peu, le temps d’un rêve (Dreams to be Opened) ou d’une marche somnambule (Sleepwalk). Les mélodies sont souples, douces, parfois chaloupées. Et l’orchestration s’enrichit au fur et à mesure que l’album se déroule. Le musicien faisant appel à quelques ressources locales, à savoir des membres de Baptist Generals, Polyphonic Spree ou Dana Falconberry & Medicine Bow.Il nous invite à découvrir son pays d’adoption, avec ses merveilles et surtout ses travers (H Town, God’s Country, Desperate Days).
Plus qu’un disque, c’est un voyage lucide, fait d’étapes imposées, dans ambiance subtile, presque vaporeuse. Une errance, à laquelle nous convie ce musicien ingénieux, capable de tirer sur les cordes sensibles de la mémoire collective et de ses souvenirs émouvants, parfois bouleversants. En découvrant The Memory Layers, on se rend compte, combien Dahlia nous avait manqué, et combien nous avons du retard à rattraper, pour découvrir les précédents opus de REDEYE. Et surtout, ne pas passer avec coté du suivant !
Line-up : Guillaume Fresneau
+ guests Enregistré à Denton, TX par Matt Pence (Midlake, Centromatic) & mixé à Austin, TX par Erik Wofford (Black Angels, White Denim, Bill Callaghan).
Tracklist : 1. Dryland (Finally Home) 05:31
2. Dreams to be Opened 03:44
3. Old Heart 04:05
4. Desperate Days 04:18
5. Sleepwalk 03:02
6. TX Theme 01:43
7. The Other Way 03:58
8. H Town 03:41
9. High Noon 03:22
10. God’s Country 03:00
11. Change in Me 02:46
12. The Other Way 03:58
Redeye – The Memory Layers
2015 – 11 titres – 39’08
Label : LaFolie Records
Style : Folk, Amaricana
Origine : France, Bretagne, Rennes (35) / USA, Texas, Austin
Date de sortie de l’album : 18 mai 2015
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Le groupe REDEYE est sur le point de donner une suite à son précédent opus sorti en 2015. C’est, en effet, en janvier 2019 que sortira « Desert Eyes ». Ce qui laisse tout juste le temps à ceux qui ne les connaissent pas encore de se familiariser avec l’univers Folk mélancolique de ce français parti tenter sa chance « aux Amériques ». Laissez vous alors, comme lui, influencer par Lou Reed, Bob Dylan ou encore Vic Chesnutt, au travers de son précédent album « The Memory Layers ».
Le genre Folk Americana a depuis longtemps trouvé ses adeptes de ce coté de l’Atlantique, autant du coté des auditeurs que du coté des musiciens. Et quand on écoute REDEYE, on pense aussitôt aux mélodies douces amères de DAHLIA. Pas étonnant, en fait, puisqu’en fouillant un peu sur la toile, on découvre que le projet est né en 2008, sur les cendres encore chaudes de ce groupe rennais magnifique. Un duo, qui n’a malheureusement pas laissé un trace indélébile, si ce n’est dans la mémoire d’une poignée de fans de la première heure du genre Americana. C’était alors en français que Guillaume Fresneau, accompagné de Armel Talarmain, tentait de nous envoûter avec 3 albums d’une belle tenue, remplis d’émotion brute. Avec quelques accords d’une guitare folk, les notes graves et tragiques d’un violoncelle et la voix, oui, la voix de Guillaume grave et dramatique, on s’attachait définitivement, dès la première écoute, à cet atmosphère désarmante.
Pas étonnant donc qu’avec quelques années de plus, un nouveau nom, des chansons en anglais, enregistrées à Austin, on puisse aussitôt resituer le zigoto et lui rattacher ses racines bretonnes, dissimulées profondément dans les eaux troubles et les paysages escarpés du Colorado. Et c’est avec une balade baignée de lignes arides de violoncelle, Dryland (Finally Home), que Redeye nous ouvre les portes de ce qui était alors, déjà, son 3e album en 7 ans. Ajoutant un orgue à son orchestration, Redeye nous invite à s’assoupir un peu, le temps d’un rêve (Dreams to be Opened) ou d’une marche somnambule (Sleepwalk). Les mélodies sont souples, douces, parfois chaloupées. Et l’orchestration s’enrichit au fur et à mesure que l’album se déroule. Le musicien faisant appel à quelques ressources locales, à savoir des membres de Baptist Generals, Polyphonic Spree ou Dana Falconberry & Medicine Bow. Il nous invite à découvrir son pays d’adoption, avec ses merveilles et surtout ses travers (H Town, God’s Country, Desperate Days).
Plus qu’un disque, c’est un voyage lucide, fait d’étapes imposées, dans ambiance subtile, presque vaporeuse. Une errance, à laquelle nous convie ce musicien ingénieux, capable de tirer sur les cordes sensibles de la mémoire collective et de ses souvenirs émouvants, parfois bouleversants. En découvrant The Memory Layers, on se rend compte, combien Dahlia nous avait manqué, et combien nous avons du retard à rattraper, pour découvrir les précédents opus de REDEYE. Et surtout, ne pas passer avec coté du suivant !
Site officiel / Facebook
Line-up :
Guillaume Fresneau
+ guests
Enregistré à Denton, TX par Matt Pence (Midlake, Centromatic) & mixé à Austin, TX par Erik Wofford (Black Angels, White Denim, Bill Callaghan).
Tracklist :
1. Dryland (Finally Home) 05:31
2. Dreams to be Opened 03:44
3. Old Heart 04:05
4. Desperate Days 04:18
5. Sleepwalk 03:02
6. TX Theme 01:43
7. The Other Way 03:58
8. H Town 03:41
9. High Noon 03:22
10. God’s Country 03:00
11. Change in Me 02:46
12. The Other Way 03:58