On tombe vite amoureux de Pierre Guénard. Il est jeune et beau, il a une voix craquante, il a le look sympa, pas sophistiqué, des lunettes, et les cheveux courts en désordre, juste ce qu’il faut pour séduire le public. A part ça, il a la démarche de rocker, il est grand et ses jambes font des ciseaux habiles sur la scène. Il est gaucher, ce qui est charmant comme posture avec la guitare électrique, qu’il ne porte pas très bas, mais raisonnablement au dessus de la ceinture, bref c’est un jeune homme des plus sérieux. D’autant que ses textes ont des références littéraires (John Fante), ou cinématographiques (Werner Herzog). Voilà pour le décor, et pour le chanteur.
Passons à la musique, dont les arrangements sont fournis et classieux. On les doit à Colin Russeil, qui joue sur scène de la batterie et de cet instrument au son déchirant, le synthé de basses Moog Little Phatty. Et aussi à Manu Ralambo qui est très présent à la basse et à la guitare électrique.
Le concert de Radio Elvis est très équilibré : la musique vient en contrepoint des textes, qui ont leur scansion et leur force tout au long du spectacle. Ils sont poétiques, bien placés et le chanteur les pose tout naturellement, sans les asséner. Ça parle de traversées, de silence bleu nuit, de rives, de continents, de repères d’enfant, c’est doux, un peu inquiétant, sans plus. On note des allusions à des lectures marquantes de l’enfance pas vraiment finie, Saint-Exupéry, Fante.
C’est du Rock indé, ce premier EP «Juste avant la ruée» dont on fête la sortie, il est juste délectable, et en plus au Café de la Danse, on a eu le droit à une reprise, en rappel, de Cargo de nuit d’Axel Bauer. Belle prestation!
RADIO ELVIS
Le Café de la Danse
Paris (75)
FAIR PARTY #2 aux côtés de WE ARE MATCH
Mardi 7 avril 2015
Notre avis :
Par Annie Claire
On tombe vite amoureux de Pierre Guénard. Il est jeune et beau, il a une voix craquante, il a le look sympa, pas sophistiqué, des lunettes, et les cheveux courts en désordre, juste ce qu’il faut pour séduire le public. A part ça, il a la démarche de rocker, il est grand et ses jambes font des ciseaux habiles sur la scène. Il est gaucher, ce qui est charmant comme posture avec la guitare électrique, qu’il ne porte pas très bas, mais raisonnablement au dessus de la ceinture, bref c’est un jeune homme des plus sérieux. D’autant que ses textes ont des références littéraires (John Fante), ou cinématographiques (Werner Herzog). Voilà pour le décor, et pour le chanteur.
Passons à la musique, dont les arrangements sont fournis et classieux. On les doit à Colin Russeil, qui joue sur scène de la batterie et de cet instrument au son déchirant, le synthé de basses Moog Little Phatty. Et aussi à Manu Ralambo qui est très présent à la basse et à la guitare électrique.
Le concert de Radio Elvis est très équilibré : la musique vient en contrepoint des textes, qui ont leur scansion et leur force tout au long du spectacle. Ils sont poétiques, bien placés et le chanteur les pose tout naturellement, sans les asséner. Ça parle de traversées, de silence bleu nuit, de rives, de continents, de repères d’enfant, c’est doux, un peu inquiétant, sans plus. On note des allusions à des lectures marquantes de l’enfance pas vraiment finie, Saint-Exupéry, Fante.
C’est du Rock indé, ce premier EP «Juste avant la ruée» dont on fête la sortie, il est juste délectable, et en plus au Café de la Danse, on a eu le droit à une reprise, en rappel, de Cargo de nuit d’Axel Bauer. Belle prestation!
Remerciements :
Le Café de la Danse : Matthieu Blestel
Caravelle-Production : Olivier Boccon-Girod
Video : lilangelll
By Annie-Claire Hilga • Reportage Concert • Tags: Radio Elvis