2015 – 10 titres – 40’08 Style :Chanson / Rock Label : Autoprod Origine : France / Montpellier Date de sortie :01 février 2017
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Comme son titre l’indique, ce #02 est effectivement le 2e album de Povero, qui nous livre ici un album pour le moins singulier et des chansons mise en clip comme autant de court-metrages, qui nous fait découvrir que l’auteur-compositeur-interprete lugubre est aussi réalisateur le plus clair de son temps.
Alors deux façons de découvrir l’artiste, soit par l’image, soit par le son. Mais à chaque fois, c’est le noir et le blanc qui conviendra le plus pour dépeindre l’univers de Povero. Avec un style Rock un peu Jazz à la manière de Bruit noir, Michel Cloup ou parfois Arthur H, ce second opus de Povero s’introduit avec le premier single clipé, Sur La Gueule Des Gens, dans lequel la basse accompagne sa voix comme un chien fidèle, une voix rauque et triste qui vous berce et vous gifle en même temps, avec des phrases positives comme autant de lieux communs (le meilleur est à venir) et d’autres qui vous hantent et vous agressent (on marche sur la gueule des gens…) : la dépression te guette et me guette sans doute aussi…
Heureusement, la suite Montrer Les Dents se veut plus lumineux avec une orchestration plus chaleureuse. Mais comme sait si bien le faire Bertrand Betsch dans la plupart de ses chansons, Povero ne fait que mettre quelques habits de fête à des textes d’humeur bien moins guillerets. On découvre à cet occasion, au delà des textes poétiques, à la fois sombres et désabusés, un travail d’orchestration approfondi, qui mêle des sons organiques avec d’autres plus synthétiques, de la façon la plus discrète possible. Sur Le Boeu(f) , s’y ajoute une forme cinématographique sonore, un roadmovie qui se finit mal… pour le Boeuf !Une belle démonstration de style et de sinistre poésie.
Avec Danaë, si l’on amuse à dérouler ainsi cet album riche et aux formes variées, on y découvre un texte court, et une chanson au refrain simple et entêtant. Le single qu’on n’imagine pas. improbable. et finalement évident. Mais je n’irai pas plus loin dans cette description à la Prévert et je laisserai encore quelques surprises sur cet album qui n’en manque vraiment pas, avec des compositions et des textes aux formes simples, complexes, courtes, longues, personnelles, contemplatives, descriptives, lumineuses, dépressives, poétiques, romanesques, épiques, lyriques, satiriques, en prose comme en vers.
Un album anticonformiste qui se dévore de la premiere à la derniere note.
Tracklist :
01 Sur La Gueule Des Gens (4:12)
02 Montrer Les Dents (3:18)
03 Le Boeu(f) (6:01)
04 Danae (2:35)
05 Celle Qui Ne Me Fuit Pas (5:04)
06 Le Sourd (2:38)
07 Le Rabat-Joie (1:55)
08 Le Trio (3:21)
09 O’Pater (6:04)
10 Sur Le Port (4:55)
Povero – #02
2015 – 10 titres – 40’08
Style : Chanson / Rock
Label : Autoprod
Origine : France / Montpellier
Date de sortie : 01 février 2017
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Comme son titre l’indique, ce #02 est effectivement le 2e album de Povero, qui nous livre ici un album pour le moins singulier et des chansons mise en clip comme autant de court-metrages, qui nous fait découvrir que l’auteur-compositeur-interprete lugubre est aussi réalisateur le plus clair de son temps.
Alors deux façons de découvrir l’artiste, soit par l’image, soit par le son. Mais à chaque fois, c’est le noir et le blanc qui conviendra le plus pour dépeindre l’univers de Povero. Avec un style Rock un peu Jazz à la manière de Bruit noir, Michel Cloup ou parfois Arthur H, ce second opus de Povero s’introduit avec le premier single clipé, Sur La Gueule Des Gens, dans lequel la basse accompagne sa voix comme un chien fidèle, une voix rauque et triste qui vous berce et vous gifle en même temps, avec des phrases positives comme autant de lieux communs (le meilleur est à venir) et d’autres qui vous hantent et vous agressent (on marche sur la gueule des gens…) : la dépression te guette et me guette sans doute aussi…
Heureusement, la suite Montrer Les Dents se veut plus lumineux avec une orchestration plus chaleureuse. Mais comme sait si bien le faire Bertrand Betsch dans la plupart de ses chansons, Povero ne fait que mettre quelques habits de fête à des textes d’humeur bien moins guillerets. On découvre à cet occasion, au delà des textes poétiques, à la fois sombres et désabusés, un travail d’orchestration approfondi, qui mêle des sons organiques avec d’autres plus synthétiques, de la façon la plus discrète possible. Sur Le Boeu(f) , s’y ajoute une forme cinématographique sonore, un roadmovie qui se finit mal… pour le Boeuf !Une belle démonstration de style et de sinistre poésie.
Avec Danaë, si l’on amuse à dérouler ainsi cet album riche et aux formes variées, on y découvre un texte court, et une chanson au refrain simple et entêtant. Le single qu’on n’imagine pas. improbable. et finalement évident. Mais je n’irai pas plus loin dans cette description à la Prévert et je laisserai encore quelques surprises sur cet album qui n’en manque vraiment pas, avec des compositions et des textes aux formes simples, complexes, courtes, longues, personnelles, contemplatives, descriptives, lumineuses, dépressives, poétiques, romanesques, épiques, lyriques, satiriques, en prose comme en vers.
Un album anticonformiste qui se dévore de la premiere à la derniere note.
Site officiel / Facebook
Tracklist :
01 Sur La Gueule Des Gens (4:12)
02 Montrer Les Dents (3:18)
03 Le Boeu(f) (6:01)
04 Danae (2:35)
05 Celle Qui Ne Me Fuit Pas (5:04)
06 Le Sourd (2:38)
07 Le Rabat-Joie (1:55)
08 Le Trio (3:21)
09 O’Pater (6:04)
10 Sur Le Port (4:55)