Le Hublot
Pigalle + Nordine Le Nordec
Le 10 Avril 2015 – Nancy (54)
Notre avis :
Lorsque nous arrivons au Hublot aux environs de 20h30, la soirée est déjà lancée. La première partie est assurée par NORDINE LE NORDEC. Originaire de Nancy, la formation évolue dans la chanson française et le rock. Notre attention est tout d’abord attirée par le magnifique pied de micro de Berarma Nordine, au chant, recouvert d’une superbe moumoute léopard allant parfaitement avec sa cravate. Deux guitaristes sont présents également ce soir : Florian Rousseau et Etienne Breton, qui eux, sont zébrés. L’un porte une cravate en moumoute zèbre, alors que le second s’est doté d’un superbe bracelet et d’un bandeau dans les cheveux. Hormis ces petites fantaisies, tous sont vêtus en noir de façon plutôt sobre.
Le premier morceau que nous avons entendu est « Rikiki », un titre plutôt disco. Après avoir indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une chanson autobiographique, c’est « Vive La Vie » qui est lancé, avant d’enchaîner avec « Une Fille » et « SARL ». Dans « J’ai Bien Perdu », Berarma évoque le problème de surcharge pondérale et se lance dans la poésie avec cette belle formule : prendre le poids qu’on peut avoir sur le cœur. C’est le morceau le plus rythmé auquel nous avons eu droit depuis le début. « La Fin Du Monde » est ensuite proposé, et le public est invité à lever les bras et à claquer des mains. Le groupe communique beaucoup entre les morceaux. Avec « Le Retour Des Dieux », qui reste sur le même rythme que les chansons précédentes, la formation occupe bien la scène. Berarma sautille et assure une belle présence. Le public commence à remuer les épaules et la tête, preuve que que le pari est réussi. Puis, c’est une chanson interactive à laquelle nous avons droit, avec une chorégraphie lancée avec des petits pas sur le côté. C’est « Estafette », et les gens se prêtent au jeu de la danse, alors que le rythme est de plus en plus soutenu. Avant de lancer le dernier morceau, il est procédé au remerciement des techniciens et à la présentation de leurs 2 albums. Les musiciens sont présentés, tout comme le bassiste et le batteur qui sont remplacés ce soir par une boîte à rythmes. Pour le dernier titre joué, qui s’intitule « Nordine Le Nordec », c’est un des guitaristes qui passe au chant. Les salutations sont faites et le set se termine à 21h15.
C’est un pari gagné pour Nordine Le Nordec qui a su attirer l’attention du public, avec son sens de l’humour et des textes bien ficelés.
Nordine Le Nordec sont :
Berarma Nordine au chant.
Florian Rousseau à la guitare électrique.
Etienne Breton à la guitare électrique.
Julien Mougel à la basse.
Simon Poncet à la batterie.
Peu avant l’entrée en scène de PIGALLE, nous remarquons que la salle s’est bien remplie. Il y a une multitude d’instruments sur le plateau, et nous avons quelques difficultés pour les identifier. Nous pouvons y voir une mandoline, un violon, un banjo, un accordéon, une flûte traversière, puis des instruments originaux que nous n’avons pas l’habitude de voir… S’ajoute à ça, bien évidemment, les traditionnelles guitare, basse et batterie.
Il est 21h35 quand débute la petite musique sur laquelle nous voyons arriver les protagonistes. François Hadji-Lazaro, la figure emblématique du groupe, s’empare de la flutte traversière, et le set est lancé avec « Pigalle ». Puis c’est l’accordéon qui est utilisé pour « L’Amour Forain », avant de passer à l’oud pour « Il Boit Du Café ». François change une nouvelle fois d’instrument pour le morceau intitulé « Elle Rêvait la Tête en l’Air ». Il semblerait que ce soit un pipa chinois… « Marie La Rouquine » est joué, accompagné d’un violon, avant de lancer « Ce Soir, C’Est Celui Qui Dit QuiYy Est ». Pigalle rend hommage à Schultz et joue « Madeleine », un morceau de l’époque Los Carayos, tiré de l’album « Persistent et Signent ». Passant d’un instrument à un autre pour chacune des chansons, François nous raconte également à chaque fois l’histoire de chacune d’entre elles. Pour la suivante, c’est l’histoire d’un personnage bizarre. Lui est gentil et bête, elle est bête et méchante. C’est « Faut Pas Que Tu Changes » qui est proposé avec la vielle à roue. Suit alors « La Goutte D’Or », joué de façon très électrique. Un morceau instrumental qui claque à merveille ! Puis François présente l’histoire de « La Tentation Était Telle », avec une guitare portugaise. Puis c’est l’histoire de « L’arrêt du Bus 51 », avant un des premiers titres de Pigalle : « Brève Rencontre ». L’oud est sorti pour l’occasion. Il nous parle ensuite des records et du grand nombre d’agriculteurs qui se suicident… C’est « J’Ai Versé L’Essence Tout Autour Des Granges » qui est ainsi proposé.
2 autres titres sont ensuite joués avant de nous conter l’histoire de la petite épicerie de « Chez Monsieur Mohamed ». Un retour dans le passé nous est proposé avec « Chez Rascal Et Ronan », indiquant y avoir vu passer beaucoup de monde, dont Les Wampas. « Ma Petite Sardine » est ensuite joué, avant de sortir la cornemuse pour « Eboueur ». Pigalle a droit à une jolie ovation du public. « Partir » est ensuite lancé avec un bandonéon ou un concertina… Difficile pour nous de le dire… « Le Chaland » et « La Patate » nous ramènent quelques années en arrière, et ce dernier titre finit de façon très rythmée. François se dote de l’accordéon pour « Ne Reviens ». L’heure du rappel arrive, et le retour se fait avec « Dans La Salle Du Bar-Tabac De La Rue Des Martyrs » que la salle attendait justement avec impatience. François fait la promo du nouvel album qui vient de sortir, et dont une grande partie des chansons ont été jouées ce soir. Il parle également du livre/disque pour enfants « Ma Tata, Mon Pingouin, Gérard Et Les Autres » avant de présenter les musiciens et de lancer un dernier titre pour clôturer le set. Le groupe s’éclipse après un au revoir et le retour d’une petite musique d’ambiance rétro. « Y’As Tu D’La Bière Icitte ? » si je n’me trompe…
Nous avons donc eu le plaisir de retrouver Pigalle qui nous a offert une bien belle soirée. Le public nancéien ne s’est pas trompé, se déplaçant en masse pour ce concert de rock, avec des instruments originaux, et un François Hadji-Lazaro multi-instrumentiste qui les manie parfaitement. Pigalle nous a offert ce soir un très très grand spectacle.
Photos : Dimitri D.
Plus d’infos :
Nordine Le Nordec : Site officiel / Facebook
Pigalle : Site officiel / Facebook
Le Hublot : Facebook
Le Hublot
Pigalle + Nordine Le Nordec
Le 10 Avril 2015 – Nancy (54)
Notre avis :
Lorsque nous arrivons au Hublot aux environs de 20h30, la soirée est déjà lancée. La première partie est assurée par NORDINE LE NORDEC. Originaire de Nancy, la formation évolue dans la chanson française et le rock. Notre attention est tout d’abord attirée par le magnifique pied de micro de Berarma Nordine, au chant, recouvert d’une superbe moumoute léopard allant parfaitement avec sa cravate. Deux guitaristes sont présents également ce soir : Florian Rousseau et Etienne Breton, qui eux, sont zébrés. L’un porte une cravate en moumoute zèbre, alors que le second s’est doté d’un superbe bracelet et d’un bandeau dans les cheveux. Hormis ces petites fantaisies, tous sont vêtus en noir de façon plutôt sobre.
Le premier morceau que nous avons entendu est « Rikiki », un titre plutôt disco. Après avoir indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une chanson autobiographique, c’est « Vive La Vie » qui est lancé, avant d’enchaîner avec « Une Fille » et « SARL ». Dans « J’ai Bien Perdu », Berarma évoque le problème de surcharge pondérale et se lance dans la poésie avec cette belle formule : prendre le poids qu’on peut avoir sur le cœur. C’est le morceau le plus rythmé auquel nous avons eu droit depuis le début. « La Fin Du Monde » est ensuite proposé, et le public est invité à lever les bras et à claquer des mains. Le groupe communique beaucoup entre les morceaux. Avec « Le Retour Des Dieux », qui reste sur le même rythme que les chansons précédentes, la formation occupe bien la scène. Berarma sautille et assure une belle présence. Le public commence à remuer les épaules et la tête, preuve que que le pari est réussi. Puis, c’est une chanson interactive à laquelle nous avons droit, avec une chorégraphie lancée avec des petits pas sur le côté. C’est « Estafette », et les gens se prêtent au jeu de la danse, alors que le rythme est de plus en plus soutenu. Avant de lancer le dernier morceau, il est procédé au remerciement des techniciens et à la présentation de leurs 2 albums. Les musiciens sont présentés, tout comme le bassiste et le batteur qui sont remplacés ce soir par une boîte à rythmes. Pour le dernier titre joué, qui s’intitule « Nordine Le Nordec », c’est un des guitaristes qui passe au chant. Les salutations sont faites et le set se termine à 21h15.
C’est un pari gagné pour Nordine Le Nordec qui a su attirer l’attention du public, avec son sens de l’humour et des textes bien ficelés.
Nordine Le Nordec sont :
Berarma Nordine au chant.
Florian Rousseau à la guitare électrique.
Etienne Breton à la guitare électrique.
Julien Mougel à la basse.
Simon Poncet à la batterie.
Peu avant l’entrée en scène de PIGALLE, nous remarquons que la salle s’est bien remplie. Il y a une multitude d’instruments sur le plateau, et nous avons quelques difficultés pour les identifier. Nous pouvons y voir une mandoline, un violon, un banjo, un accordéon, une flûte traversière, puis des instruments originaux que nous n’avons pas l’habitude de voir… S’ajoute à ça, bien évidemment, les traditionnelles guitare, basse et batterie.
Il est 21h35 quand débute la petite musique sur laquelle nous voyons arriver les protagonistes. François Hadji-Lazaro, la figure emblématique du groupe, s’empare de la flutte traversière, et le set est lancé avec « Pigalle ». Puis c’est l’accordéon qui est utilisé pour « L’Amour Forain », avant de passer à l’oud pour « Il Boit Du Café ». François change une nouvelle fois d’instrument pour le morceau intitulé « Elle Rêvait la Tête en l’Air ». Il semblerait que ce soit un pipa chinois… « Marie La Rouquine » est joué, accompagné d’un violon, avant de lancer « Ce Soir, C’Est Celui Qui Dit QuiYy Est ». Pigalle rend hommage à Schultz et joue « Madeleine », un morceau de l’époque Los Carayos, tiré de l’album « Persistent et Signent ». Passant d’un instrument à un autre pour chacune des chansons, François nous raconte également à chaque fois l’histoire de chacune d’entre elles. Pour la suivante, c’est l’histoire d’un personnage bizarre. Lui est gentil et bête, elle est bête et méchante. C’est « Faut Pas Que Tu Changes » qui est proposé avec la vielle à roue. Suit alors « La Goutte D’Or », joué de façon très électrique. Un morceau instrumental qui claque à merveille ! Puis François présente l’histoire de « La Tentation Était Telle », avec une guitare portugaise. Puis c’est l’histoire de « L’arrêt du Bus 51 », avant un des premiers titres de Pigalle : « Brève Rencontre ». L’oud est sorti pour l’occasion. Il nous parle ensuite des records et du grand nombre d’agriculteurs qui se suicident… C’est « J’Ai Versé L’Essence Tout Autour Des Granges » qui est ainsi proposé.
2 autres titres sont ensuite joués avant de nous conter l’histoire de la petite épicerie de « Chez Monsieur Mohamed ». Un retour dans le passé nous est proposé avec « Chez Rascal Et Ronan », indiquant y avoir vu passer beaucoup de monde, dont Les Wampas. « Ma Petite Sardine » est ensuite joué, avant de sortir la cornemuse pour « Eboueur ». Pigalle a droit à une jolie ovation du public. « Partir » est ensuite lancé avec un bandonéon ou un concertina… Difficile pour nous de le dire… « Le Chaland » et « La Patate » nous ramènent quelques années en arrière, et ce dernier titre finit de façon très rythmée. François se dote de l’accordéon pour « Ne Reviens ». L’heure du rappel arrive, et le retour se fait avec « Dans La Salle Du Bar-Tabac De La Rue Des Martyrs » que la salle attendait justement avec impatience. François fait la promo du nouvel album qui vient de sortir, et dont une grande partie des chansons ont été jouées ce soir. Il parle également du livre/disque pour enfants « Ma Tata, Mon Pingouin, Gérard Et Les Autres » avant de présenter les musiciens et de lancer un dernier titre pour clôturer le set. Le groupe s’éclipse après un au revoir et le retour d’une petite musique d’ambiance rétro. « Y’As Tu D’La Bière Icitte ? » si je n’me trompe…
Nous avons donc eu le plaisir de retrouver Pigalle qui nous a offert une bien belle soirée. Le public nancéien ne s’est pas trompé, se déplaçant en masse pour ce concert de rock, avec des instruments originaux, et un François Hadji-Lazaro multi-instrumentiste qui les manie parfaitement. Pigalle nous a offert ce soir un très très grand spectacle.
Photos : Dimitri D.
Plus d’infos :
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Le Hublot, Nancy, Nordine Le Nordec, Pigalle