L’Arche /
Peter Hook & The Light /
Le 24 Novembre 2023 – Villerupt (54) /
Notre avis :
Avec le légendaire bassiste de Joy Division et New Order, alias Peter Hook, faisant un crochet par l’Arche de Villerupt, Carl et Thib ne pouvaient pas manquer ce rendez-vous musical de haute volée. Peter débarquait donc vendredi dernier avec ses musiciens pour un set en deux épisodes faisant la part belle aux compositions de New Order dans un premier temps, puis dans un vibrant hommage aux chansons de Joy Division dans un deuxième temps. Ils vous racontent.
Photos et chronique par Carl Neyroud et Thibaut André.
PETER HOOK & THE LIGHT
Il fait sombre et froid. La température est basse sur la plaine de Villerupt en cette fin de novembre. La pluie vient parachever le décor et nous rappelle que cette période de l’année est propice à la dépression. C’est donc dans une atmosphère à la Ian Curtis, le défunt chanteur de Joy Division, que le tableau se dresse. Peter Hook & The Light vient nous présenter un show rendant hommage aux plus grandes œuvres de Joy Division et New Order, ce dernier groupe s’étant relevé tel un phénix sur les cendres du premier en raison du suicide de Ian Curtis en 1980.
Comme une lumière dans la nuit, Hooky (c’est le petit nom de Peter Hook) entre en scène à 21 heures très précises. La première partie du set contient exclusivement des œuvres du répertoire de New Order, avec la part belle faite à l’album compilation ‘Substance’ paru en 1987. Si les deux premiers titres ‘Procession’ et ‘Ceremony’ donnent un ton relativement sombre à l‘ensemble, le beat imparable de ‘Blue Monday’ met tout le monde d’accord et le public, composé majoritairement de quadras, quinquas et au-delà, commence à se dandiner en chœur. On remarquera notamment une version plus musclée de ‘Shellshock’ ainsi qu’une reprise plus intimiste et profonde de ‘Bizarre Love Triangle’.
Après une heure et quart de set, Peter et ses musiciens prennent une pause bien méritée pour nous revenir dix minutes plus tard. Ils n’ont pas changé de costume de scène (Hooky affiche un superbe T-shirt avec son sobriquet et son numéro fétiche, le 22, dans le dos) mais le set prend un tournant plus sombre et plus intense à ce moment du concert. Il faut dire qu’on passe au plat de résistance, à savoir les compositions de Joy Division, groupe légendaire et fer de lance du mouvement postpunk. Pour les plus jeunes, sans ce groupe-phare, c’est toute une page de l’histoire du rock qui n’aurait pas été écrite tellement leur impact sera énorme sur la scène musicale, particulièrement l’alternative, pendant les quatre décennies suivantes. Il serait vain de vouloir dresser la liste des groupes que le quatuor mancunien a influencés tellement elle est longue, voire infinie, les groupes se faisant et se défaisant continuellement.
Mais revenons au set en lui-même. Le public s’emballe sur ‘Disorder’ à l’entame des premières paroles (‘I’ve been waiting for a guide to come and take me by the hand’). Hooky et son gang nous prennent par la main et nous emmène dans une traversée intense de leur univers sombre et onirique. Si ‘Transmission’ et ‘She’s lost control’ marquent le point culminant du set, ‘Shadowplay’, ‘Dead Souls’ et ‘Atmosphere’ nous révèlent un côté plus introverti dans le rendu musical. Le final sur le tubesque ‘Love Will Tear us Apart’ ne laisse aucun doute quant à la maitrise du sujet par le groupe.
Hier soir, sur la scène de l’Arche de Villerupt, l’ombre de Ian Curtis planait mais le patron sur les planches, c’était bien Peter Hook. A 67 printemps, le fringant bassiste-chanteur ne cesse de nous étonner.
Peter Hook & The Light : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures.
L’Arche /
Peter Hook & The Light /
Le 24 Novembre 2023 – Villerupt (54) /
Notre avis :
Avec le légendaire bassiste de Joy Division et New Order, alias Peter Hook, faisant un crochet par l’Arche de Villerupt, Carl et Thib ne pouvaient pas manquer ce rendez-vous musical de haute volée. Peter débarquait donc vendredi dernier avec ses musiciens pour un set en deux épisodes faisant la part belle aux compositions de New Order dans un premier temps, puis dans un vibrant hommage aux chansons de Joy Division dans un deuxième temps. Ils vous racontent.
Photos et chronique par Carl Neyroud et Thibaut André.
PETER HOOK & THE LIGHT
Il fait sombre et froid. La température est basse sur la plaine de Villerupt en cette fin de novembre. La pluie vient parachever le décor et nous rappelle que cette période de l’année est propice à la dépression. C’est donc dans une atmosphère à la Ian Curtis, le défunt chanteur de Joy Division, que le tableau se dresse. Peter Hook & The Light vient nous présenter un show rendant hommage aux plus grandes œuvres de Joy Division et New Order, ce dernier groupe s’étant relevé tel un phénix sur les cendres du premier en raison du suicide de Ian Curtis en 1980.
Comme une lumière dans la nuit, Hooky (c’est le petit nom de Peter Hook) entre en scène à 21 heures très précises. La première partie du set contient exclusivement des œuvres du répertoire de New Order, avec la part belle faite à l’album compilation ‘Substance’ paru en 1987. Si les deux premiers titres ‘Procession’ et ‘Ceremony’ donnent un ton relativement sombre à l‘ensemble, le beat imparable de ‘Blue Monday’ met tout le monde d’accord et le public, composé majoritairement de quadras, quinquas et au-delà, commence à se dandiner en chœur. On remarquera notamment une version plus musclée de ‘Shellshock’ ainsi qu’une reprise plus intimiste et profonde de ‘Bizarre Love Triangle’.
Après une heure et quart de set, Peter et ses musiciens prennent une pause bien méritée pour nous revenir dix minutes plus tard. Ils n’ont pas changé de costume de scène (Hooky affiche un superbe T-shirt avec son sobriquet et son numéro fétiche, le 22, dans le dos) mais le set prend un tournant plus sombre et plus intense à ce moment du concert. Il faut dire qu’on passe au plat de résistance, à savoir les compositions de Joy Division, groupe légendaire et fer de lance du mouvement postpunk. Pour les plus jeunes, sans ce groupe-phare, c’est toute une page de l’histoire du rock qui n’aurait pas été écrite tellement leur impact sera énorme sur la scène musicale, particulièrement l’alternative, pendant les quatre décennies suivantes. Il serait vain de vouloir dresser la liste des groupes que le quatuor mancunien a influencés tellement elle est longue, voire infinie, les groupes se faisant et se défaisant continuellement.
Mais revenons au set en lui-même. Le public s’emballe sur ‘Disorder’ à l’entame des premières paroles (‘I’ve been waiting for a guide to come and take me by the hand’). Hooky et son gang nous prennent par la main et nous emmène dans une traversée intense de leur univers sombre et onirique. Si ‘Transmission’ et ‘She’s lost control’ marquent le point culminant du set, ‘Shadowplay’, ‘Dead Souls’ et ‘Atmosphere’ nous révèlent un côté plus introverti dans le rendu musical. Le final sur le tubesque ‘Love Will Tear us Apart’ ne laisse aucun doute quant à la maitrise du sujet par le groupe.
Hier soir, sur la scène de l’Arche de Villerupt, l’ombre de Ian Curtis planait mais le patron sur les planches, c’était bien Peter Hook. A 67 printemps, le fringant bassiste-chanteur ne cesse de nous étonner.
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By Fabrice A. • Reportage Concert • Tags: L'Arche, Peter Hook, Peter Hook & The Light, Villerupt