OLIVIER RUIZ en concert
+ 1ere partie : Sébastien Delage
Date : 11 avril 2024
Salle : La Nouvelle Vague
Lieu : Bretagne, Saint-Malo (35)
.
Par Mike S.
Voilà 8 ans que Olivia Ruiz n’avait pas sorti d’album, et presqu’autant qu’elle n’avait pas fait de tournée, préférant se consacrer à son petit Nino. La famille c’est sacrée pour la chanteuse. La voici donc de retour sur scène, avec un arrêt à Saint-Malo en ce jeudi de printemps.
En ouverture de soirée, Olivia Ruiz laisse la scène à Sébastien Delage, chanteur francilien, auteur d’un nouvel album, Baise platine, dont la sortie est prévue pour le 17 mai 2024. Il nous livre donc ce soir, en primeur, quelques extraits live, de celui-ci, ainsi que d’autres titres plus anciens. Son nouveau single, Pas encore minuit, très touchant, trouve des oreilles attentives parmi les spectateurs. Et des réactions très positives pour ce titre pop empreint d’une certaine mélancolie.
Pour ma part, je suis arrivé pour les trois dernières chansons… mais en discutant un instant avec le chanteur, bienveillant, et non sans humour, m’a gentiment dit : « donc, tu en as vu la moitié tout de même… 😉 ». Une moitié, qui s’est terminée sur le précédent single, Le Mat, mélancolique chanson d’amour, ponctuée par de copieux applaudissement.
Autre trait d’humour, il termine son set, en rappelant : « si vous avez aimé, je m’appelle Sébastien Delage et je serai au stand pour vous vendre mes disques et discuter un moment. Et si vous n’avez pas aimé, je m’appelle Mat Kopora… » De quoi marquer encore un peu les esprits, avant de quitter la scène, et laisser les techniciens envahir le plateau pour installer les instruments des musiciens d’Olivia.
A 21h00 précise, tout est prêt, et les musiciens entrent en ligne sur la scène, dans une quasi-obscurité, portant chacun une cape noire qui les cache jusqu’au visage. Olivia Ruiz prend place en fond de scène, la lumière se pose sur scène, et la chanteuse commence à chanter à visage couvert, les premiers mots de la Patchamama, référence à la déesse de la Terre, La Terre-Mère. Un premier titre, entre chant et slam, extrait de son nouvel album aux sonorités pleine de soleil, qui ouvre le concert, de très belle manière. Dès cet instant, on y découvre en effet, une scénographie travaillée, un jeu de lumière riche et chaleureux, des sons – déjà découverts sur l’album – qui renouvelle totalement l’univers musicale de la chanteuse, qui était déjà inspirée par la péninsule ibérique, mais qui, cette fois, s’y plonge corps et âme.
Mais pour ceux qui auraient pu oublier son répertoire, elle enchaîne aussitôt sur d’anciennes chansons. A commencer par La Femme Chocolat, un titre qui aura bientôt 20 ans et qui prend déjà des airs nostalgiques ce soir, dans le contexte de retour de son interprète. A peine une incursion dans son nouveau disque (A toi) que la revoici avec un autre tube, Les crêpes aux champignons, un titre drôle et tendre à la fois, qu’elle chante avec la même malice.
Entre chaque titre, elle partage une anecdote ou ses impressions avec le public : son arrivée très matinale sur Saint Malo, accompagnée d’un bruite de tondeuse, qui la empêché de terminer sa nuit, une promenade sur les remparts de la ville, qui en évoque d’autres, les joies de la vie de maman, de la prise de poids au manque de sommeil, jusqu’à la météo bretonne, et surtout dans la salle, qui voit sa température monter en flèche au fur et à mesure que le concert avance, conduisant irrémédiablement vers un autre titre, à La Fièvre, au Sel, à Elle panique…
La soirée passera plusieurs fois par l’Espagne, et plus particulièrement par une reprise d’un classique, Piensa en mi (Luz Casal), qui permet à la chanteuse de créer un moment plus intime, plus acoustique, et de nous faire entendre sa voix intacte et plus enivrante que jamais. Un autre moment magique de la soirée.
A la fin du set d’une quinzaine de chansons, une chose est sûr, c’est que le nouvel album a été écrit pour la scène, pour ses aspects festifs et lumineux, prétexte à danser et à chanter avec Olivia. Pour clore le concert, nous arrivons à son premier tube, J’traine des pieds, et à une nouvelle occasion d’un échange avec les quelques 1000 personnes présentes ce soir, d’abord pour introduire le titre, sorte de patchwork de souvenirs d’enfance, empreint une fois encore d’une belle nostalgie, comme on en a tous, mais que seuls les artistes parviennent à traduire en chansons et en émotions fortes ; et ensuite, alors qu’elle a demandé au public de bien vouloir s’assoir, afin de venir le rejoindre, pour présenter les musiciens, un à un. Un vrai moment de communion entre les fans et la chanteuse. Le titre s’étire alors encore quelques minutes, dans une version plus acoustique, puis dans une version plus rock, histoire de montrer toute la palette musicale de l’artiste.
Après un bref départ, le groupe revient pour un seul et unique rappel, le temps de La Réplique, le titre éponyme et introductif de l’album, et le nouveau single, qui est sans doute le plus « dance » et le plus « world » du disque, presque entre Soul, R’n’B et Raï, mêlant le français et l’espagnol. En version live, la chanson est terriblement efficace, tant pour les pieds que pour les yeux et les oreilles. Une réussite totale qui synthétise l’impression générale de cette soirée, qui nous aura fait passer par de nombreuses émotions et nous aura rechargé d’énergies positives. Un gran bravo !
Merci aux musiciens, aux techniciens et aux organisateurs de cette belle soirée à la Nouvelle Vague !
Olivia Ruiz : FB / Store / YT
Sébastien Delage : Site / FB
OLIVIER RUIZ en concert
+ 1ere partie : Sébastien Delage
Date : 11 avril 2024
Salle : La Nouvelle Vague
Lieu : Bretagne, Saint-Malo (35)
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Par Mike S.
Voilà 8 ans que Olivia Ruiz n’avait pas sorti d’album, et presqu’autant qu’elle n’avait pas fait de tournée, préférant se consacrer à son petit Nino. La famille c’est sacrée pour la chanteuse. La voici donc de retour sur scène, avec un arrêt à Saint-Malo en ce jeudi de printemps.
En ouverture de soirée, Olivia Ruiz laisse la scène à Sébastien Delage, chanteur francilien, auteur d’un nouvel album, Baise platine, dont la sortie est prévue pour le 17 mai 2024. Il nous livre donc ce soir, en primeur, quelques extraits live, de celui-ci, ainsi que d’autres titres plus anciens. Son nouveau single, Pas encore minuit, très touchant, trouve des oreilles attentives parmi les spectateurs. Et des réactions très positives pour ce titre pop empreint d’une certaine mélancolie.
Pour ma part, je suis arrivé pour les trois dernières chansons… mais en discutant un instant avec le chanteur, bienveillant, et non sans humour, m’a gentiment dit : « donc, tu en as vu la moitié tout de même… 😉 ». Une moitié, qui s’est terminée sur le précédent single, Le Mat, mélancolique chanson d’amour, ponctuée par de copieux applaudissement.
Autre trait d’humour, il termine son set, en rappelant : « si vous avez aimé, je m’appelle Sébastien Delage et je serai au stand pour vous vendre mes disques et discuter un moment. Et si vous n’avez pas aimé, je m’appelle Mat Kopora… » De quoi marquer encore un peu les esprits, avant de quitter la scène, et laisser les techniciens envahir le plateau pour installer les instruments des musiciens d’Olivia.
A 21h00 précise, tout est prêt, et les musiciens entrent en ligne sur la scène, dans une quasi-obscurité, portant chacun une cape noire qui les cache jusqu’au visage. Olivia Ruiz prend place en fond de scène, la lumière se pose sur scène, et la chanteuse commence à chanter à visage couvert, les premiers mots de la Patchamama, référence à la déesse de la Terre, La Terre-Mère. Un premier titre, entre chant et slam, extrait de son nouvel album aux sonorités pleine de soleil, qui ouvre le concert, de très belle manière. Dès cet instant, on y découvre en effet, une scénographie travaillée, un jeu de lumière riche et chaleureux, des sons – déjà découverts sur l’album – qui renouvelle totalement l’univers musicale de la chanteuse, qui était déjà inspirée par la péninsule ibérique, mais qui, cette fois, s’y plonge corps et âme.
Mais pour ceux qui auraient pu oublier son répertoire, elle enchaîne aussitôt sur d’anciennes chansons. A commencer par La Femme Chocolat, un titre qui aura bientôt 20 ans et qui prend déjà des airs nostalgiques ce soir, dans le contexte de retour de son interprète. A peine une incursion dans son nouveau disque (A toi) que la revoici avec un autre tube, Les crêpes aux champignons, un titre drôle et tendre à la fois, qu’elle chante avec la même malice.
Entre chaque titre, elle partage une anecdote ou ses impressions avec le public : son arrivée très matinale sur Saint Malo, accompagnée d’un bruite de tondeuse, qui la empêché de terminer sa nuit, une promenade sur les remparts de la ville, qui en évoque d’autres, les joies de la vie de maman, de la prise de poids au manque de sommeil, jusqu’à la météo bretonne, et surtout dans la salle, qui voit sa température monter en flèche au fur et à mesure que le concert avance, conduisant irrémédiablement vers un autre titre, à La Fièvre, au Sel, à Elle panique…
La soirée passera plusieurs fois par l’Espagne, et plus particulièrement par une reprise d’un classique, Piensa en mi (Luz Casal), qui permet à la chanteuse de créer un moment plus intime, plus acoustique, et de nous faire entendre sa voix intacte et plus enivrante que jamais. Un autre moment magique de la soirée.
A la fin du set d’une quinzaine de chansons, une chose est sûr, c’est que le nouvel album a été écrit pour la scène, pour ses aspects festifs et lumineux, prétexte à danser et à chanter avec Olivia. Pour clore le concert, nous arrivons à son premier tube, J’traine des pieds, et à une nouvelle occasion d’un échange avec les quelques 1000 personnes présentes ce soir, d’abord pour introduire le titre, sorte de patchwork de souvenirs d’enfance, empreint une fois encore d’une belle nostalgie, comme on en a tous, mais que seuls les artistes parviennent à traduire en chansons et en émotions fortes ; et ensuite, alors qu’elle a demandé au public de bien vouloir s’assoir, afin de venir le rejoindre, pour présenter les musiciens, un à un. Un vrai moment de communion entre les fans et la chanteuse. Le titre s’étire alors encore quelques minutes, dans une version plus acoustique, puis dans une version plus rock, histoire de montrer toute la palette musicale de l’artiste.
Après un bref départ, le groupe revient pour un seul et unique rappel, le temps de La Réplique, le titre éponyme et introductif de l’album, et le nouveau single, qui est sans doute le plus « dance » et le plus « world » du disque, presque entre Soul, R’n’B et Raï, mêlant le français et l’espagnol. En version live, la chanson est terriblement efficace, tant pour les pieds que pour les yeux et les oreilles. Une réussite totale qui synthétise l’impression générale de cette soirée, qui nous aura fait passer par de nombreuses émotions et nous aura rechargé d’énergies positives. Un gran bravo !
Merci aux musiciens, aux techniciens et aux organisateurs de cette belle soirée à la Nouvelle Vague !
Olivia Ruiz : FB / Store / YT
Sébastien Delage : Site / FB