2019 – 11 titres – 38’57 Label : Patchrock & Night-Night Records / L’ Autre Distribution Style : Ambiant / musique electronique Origine : France, Bretagne, Rennes (35)
Date de sortie de l’album : 1er fevrier 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Dans la continuité de The Last Morning Soundtrack et de Fragments, Sylvain Texier imagine un nouveau projet instrumental baptisé Ô Lake. Découvert en live dans le cadre du Festival des Embellies en mars 2018, ce premier album intitulé « Refuge » nous invite à une rêverie en 11 variations méditatives… Mêlant habilement des instruments nobles et organiques aux outils électroniques modernes, il nous offre une bulle sonore, dans laquelle se réfugier pour échapper aux pollutions et autres tracas de la vie et de la ville.
A la manière d’un Gabriel Fauré ou d’un Erik Satie, dans la même lignée que le dernier album de Watine(Géométrie sous-cutanée), le rennais Sylvain Texier parvient à créer une musique visuelle aux bienfaits thérapeutiques évidents. Pour peu que vous parveniez à vous isoler de l’Agora et du bouillonnement de la vie pendant quelques instants, la musique de Ô Lake se charge de faire le reste, en coupant les dernieres connexions avec la réalité et le quotidien. La Conversation du violoncelle et du piano produisent rapidement leurs effets, à savoir une certaine forme de lacher prise, un relâchement, une décontraction des muscles, propice à l’hypnose ou à la méditation. C’est assez incroyable ce pouvoir que peut avoir la musique sur le psychique humain.
Le dialogue piano / cordes se poursuit ainsi harmonieusement, et notamment sur November 17th, ou le mouvement prend un peu de force et de volume, comme si quelque chose, un esprit, la nature, essayait de nous parler, en s’adressant à notre sixième sens, plus propice à percevoir un message subliminal : la vie pourrait être si belle, nous souffle cet esprit. La Planète peut nous apporter tant. Et nous, qu’en fait on ? des téléphones portables et des écrans de télévision ? 😉
En réalité, je ne sais pas vraiment ce que le compositeur Sylvain Texier avait en tête quand il a composé cette musique. C’est un peu comme quand à l’école, on vous demande ce que l’auteur a voulu dire… Mais en fait, je pense qu’il nous laisse au contraire la liberté d’imaginer ce qu’on veut, en fonction de nos humeurs, de nos besoins, de nos attentes, à l’instant précis où l’on se plonge dans ses méandres sonores.
Seuls indices, les titres des compositions. Et la couverture de l’album qui nous apporte aussi quelques informations : une forêt, la neige, le froid, qu’on pourrait traduire par la fin de quelque chose ou le début d’autre chose… Libre donc, pour tout à chacun, d’en faire ce qu’il veut, de s’en servir comme d’une forme de musicothérapie, une bande originale du film de notre vie ou d’une simple parenthèse dans le tumulte habituel et continuel de notre société.
Dans ce froid hivernal et cette atmosphère électrique jaune fluo, ce nouvel album arrive à point nommé, ce Refuge est un havre de paix.
Ô Lake – Refuge
2019 – 11 titres – 38’57
Label : Patchrock & Night-Night Records / L’ Autre Distribution
Style : Ambiant / musique electronique
Origine : France, Bretagne, Rennes (35)
Date de sortie de l’album : 1er fevrier 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Dans la continuité de The Last Morning Soundtrack et de Fragments, Sylvain Texier imagine un nouveau projet instrumental baptisé Ô Lake. Découvert en live dans le cadre du Festival des Embellies en mars 2018, ce premier album intitulé « Refuge » nous invite à une rêverie en 11 variations méditatives… Mêlant habilement des instruments nobles et organiques aux outils électroniques modernes, il nous offre une bulle sonore, dans laquelle se réfugier pour échapper aux pollutions et autres tracas de la vie et de la ville.
A la manière d’un Gabriel Fauré ou d’un Erik Satie, dans la même lignée que le dernier album de Watine (Géométrie sous-cutanée), le rennais Sylvain Texier parvient à créer une musique visuelle aux bienfaits thérapeutiques évidents. Pour peu que vous parveniez à vous isoler de l’Agora et du bouillonnement de la vie pendant quelques instants, la musique de Ô Lake se charge de faire le reste, en coupant les dernieres connexions avec la réalité et le quotidien. La Conversation du violoncelle et du piano produisent rapidement leurs effets, à savoir une certaine forme de lacher prise, un relâchement, une décontraction des muscles, propice à l’hypnose ou à la méditation. C’est assez incroyable ce pouvoir que peut avoir la musique sur le psychique humain.
Le dialogue piano / cordes se poursuit ainsi harmonieusement, et notamment sur November 17th, ou le mouvement prend un peu de force et de volume, comme si quelque chose, un esprit, la nature, essayait de nous parler, en s’adressant à notre sixième sens, plus propice à percevoir un message subliminal : la vie pourrait être si belle, nous souffle cet esprit. La Planète peut nous apporter tant. Et nous, qu’en fait on ? des téléphones portables et des écrans de télévision ? 😉
En réalité, je ne sais pas vraiment ce que le compositeur Sylvain Texier avait en tête quand il a composé cette musique. C’est un peu comme quand à l’école, on vous demande ce que l’auteur a
voulu dire… Mais en fait, je pense qu’il nous laisse au contraire la liberté d’imaginer ce qu’on veut, en fonction de nos humeurs, de nos besoins, de nos attentes, à l’instant précis où l’on se plonge dans ses méandres sonores.
Seuls indices, les titres des compositions. Et la couverture de l’album qui nous apporte aussi quelques informations : une forêt, la neige, le froid, qu’on pourrait traduire par la fin de quelque chose ou le début d’autre chose… Libre donc, pour tout à chacun, d’en faire ce qu’il veut, de s’en servir comme d’une forme de musicothérapie, une bande originale du film de notre vie ou d’une simple parenthèse dans le tumulte habituel et continuel de notre société.
Dans ce froid hivernal et cette atmosphère électrique jaune fluo, ce nouvel album arrive à point nommé, ce Refuge est un havre de paix.
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Line-up :
Piano / Bass / Keyboards / Programming : Sylvain Texier
Percussions : Federico Climovich
Violoncelle : David Harlé (Solistes français, ensemble Philéas)
Violon : Paul Rouger (Solistes français)
Alto : Vincent Dormieu (Solistes français, ensemble Philéas)
Arrangements pour cordes : David Euverte et Sylvain Texier
Arrangements pour électronique : Sébastien Guérive et Sylvain Texier
Enregistré par Sylvain Texier & Damien Tillaut
Mixé par Sébastien Guérive (Nantes)
Masterisé par Zino Mikorey (Berlin)
Tracklist :
1.Refuge
2.Reveries Op.1
3.Portrait of Solitude
4.Holocene
5.Conversation
6.Silhouettes
7.Morning
8.November 17th
9.Interlude
10.The Leftovers
11.Epilogue