La Rockhal /
Northlane + Novelists + Ten56 /
Le 25 Septembre 2024 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis :
Mercredi soir, La Rockhal a vibré sous les riffs métalliques de trois groupes phares de la scène metalcore actuelle : Northlane, Novelists et Ten56. Une soirée explosive et une ambiance électrique dès les premiers instants. Entre la puissance brute de Ten56, les mélodies percutantes de Novelists, et l’énergie futuriste de Northlane, le programme nous a totalement immergés dans l’univers du metal moderne. Petite rétrospective d’une soirée mémorable où intensité, émotion et virtuosité se sont conjuguées pour marquer les esprits.
TEN56
Le groupe de deathcore livre une prestation dévastatrice, faisant littéralement vibrer les murs de la salle. Dès les premières notes de « Saiko », le public est plongé dans un tourbillon sonore d’une intensité rare, propulsé par des riffs acérés et des breakdowns monumentaux qui mettent instantanément l’ambiance. L’énergie est palpable, et la salle entre en ébullition. La tempête continue avec « Diazepam », un autre morceau tout aussi destructeur qui ne laisse aucun répit. Chaque note frappe comme un coup de massue, et les fans, déjà en transe, répondent par une ferveur croissante. Un moment fort de la soirée survient lorsque Matteo Gelsomino, ancien frontman de Novelists, rejoint la scène pour interpréter « ICU ». La foule explose alors que deux mondes s’entrechoquent dans une collaboration vocale intense. Le point culminant de l’explosion collective arrive avec « Yenta », lorsque le groupe demande un wall of death. La foule ne se fait pas prier, et c’est une véritable onde de choc qui traverse la fosse, provoquant un chaos millimétré. Les fans, déchaînés, chantent à pleins poumons et se laissent porter par les moments les plus brutaux du set. La tornade continue avec « Good Morning » et « Traumadoll », qui enfoncent le clou avec leur brutalité implacable, tout en laissant une place à des passages plus atmosphériques, montrant la diversité du groupe. « Boy » arrive comme une accalmie trompeuse, préparant lentement le terrain pour l’apothéose finale. C’est avec « Kimo » que le concert se clôture en apothéose, laissant le public épuisé mais comblé. Une véritable tornade sonore, pleine de puissance et d’énergie brute, qui a emporté tout sur son passage. Le groupe a su conquérir ses fans avec une prestation aussi intense qu’incandescente, laissant une empreinte durable dans les mémoires.
Ten56 : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
NOVELISTS
Le groupe de metalcore français s’empare de la scène avec une énergie débordante pour une performance à couper le souffle. Dès les premières notes, l’atmosphère devient électrique, et la foule réagit avec ferveur, visiblement impatiente de voir à l’œuvre la nouvelle chanteuse de la formation, Camille Contreras. Radieuse et visiblement à l’aise, Camille arbore un large sourire, heureuse de se retrouver sous les projecteurs. Elle se montre immédiatement complice avec le public, créant une connexion forte dès les premiers instants. Le set démarre en force avec « Lost Cause », extrait de l’album Déjà Vu (2022), un morceau qui plante le décor d’une soirée sous le signe de l’intensité. Le public ne tarde pas à répondre à l’appel, l’énergie montant encore d’un cran lorsque le groupe enchaîne avec « Prisoner », issu de leur nouvel EP Okapi sorti cette année. Ce titre percutant enflamme littéralement la salle, et Camille, survoltée, harangue la foule avec une autorité naturelle : « Faites du bruit ! », lance-t-elle, invitant les fans à s’approcher de la scène. À ce moment, l’ambiance est à son paroxysme : des mosh pits éclatent dans une frénésie totale, amplifiant l’énergie palpable. Le ton se fait plus mélodique et accrocheur avec « Do You Really Wanna Know ? », un morceau qui juxtapose puissance et sensibilité, offrant une pause momentanée dans la tempête sonore tout en maintenant la tension. Le public, en transe, est rapidement replongé dans la déferlante avec « Terrorist » et « Heretic », ce dernier morceau en collaboration avec le groupe Landmvrks sur l’album Déjà Vu. Ces titres, véritables bombes sonores, continuent de soulever la foule dans une vague de chaos contrôlé. Le set se poursuit avec des morceaux marquants tels que « Mourning The Dawn », où la voix de Camille brille par son intensité, et « Smoke Signals », qui mêle habilement passages mélodiques et explosions brutales. Pour conclure, le groupe termine en apothéose avec « Turn It Up », un hymne survolté qui scelle cette prestation incendiaire et laisse la foule conquise, encore en ébullition longtemps après la dernière note. Une performance puissante, portée par une Camille Contreras charismatique et une formation en pleine maîtrise de son art, qui a su prouver que le metalcore français a encore de belles heures devant lui.
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Les photos de la soirée : ici.
NORTHLANE
Les maîtres incontestés du metalcore australien, Northlane, vont une nouvelle fois démontrer leur suprématie scénique, offrant une performance magistrale qui restera gravée dans la mémoire des fans présents. Dès les premières notes, la tension monte et l’excitation est palpable. Le public – majoritairement composé de fidèles inconditionnels – entre immédiatement en fusion, créant une atmosphère survoltée et immersive. Le set s’ouvre en fanfare avec « Carbonized », un morceau puissant et incisif, plongeant instantanément la salle dans une transe collective. Le groupe enchaîne avec « Intuition » et « Dante », installant rapidement une ambiance électrique, où l’énergie et l’intensité ne cessent de croître. Northlane parvient à captiver chaque spectateur, les plongeant dans un univers sonore à la fois viscéral et envoûtant. Les morceaux tels que « 4D » et « Bloodline » témoignent non seulement de la maîtrise technique du groupe, mais aussi de leur évolution musicale impressionnante, tout en restant fidèles à cette identité sonore singulière qui les caractérise. Chaque riff, chaque transition est exécuté avec une précision chirurgicale, révélant toute la profondeur de leur son. L’album « Obsidian » est mis à l’honneur tout au long du concert, avec des titres marquants tels que « Echo Chamber » et « Clarity ». Ces morceaux, aux sonorités denses et aux textures complexes, illustrent à merveille la richesse et la maturité artistique que Northlane a atteintes avec cet opus. L’énergie du groupe ne faiblit pas. Au contraire, ils parviennent à alterner avec brio entre des passages d’une violence sonore brute et sans concession, comme sur « Clockwork », et des moments plus introspectifs et mélodiques, avec des titres tels que « Solar » et « Afterimage ». Cette alternance crée un équilibre subtil, maintenant l’audience constamment en haleine. La tempête sonore se poursuit avec l’explosif « Talking Heads », avant que « Kraft », « Miasma » et « Mirror’s Edge » ne viennent consolider la cohérence et l’intensité de ce set parfaitement orchestré. Chaque morceau s’imbrique naturellement dans le suivant, sans accroc, créant une dynamique fluide et captivante. Le point culminant du concert survient avec « Nova », un véritable crescendo d’émotions, où l’énergie collective atteint son paroxysme. La salle est en effervescence, et le morceau agit comme une véritable apothéose, laissant le public en extase totale. Lorsque l’heure du rappel sonne, Northlane ne déçoit pas et revient avec force en interprétant « Citizen ». Le final, empreint d’une puissance brute et d’une énergie cathartique, marque la conclusion parfaite d’une soirée inoubliable, où chaque note, chaque battement, chaque cri a contribué à faire de ce concert une véritable expérience sensorielle. Northlane, en parfaite maîtrise de son art, a livré une prestation d’anthologie, un véritable chef-d’œuvre scénique qui marquera à coup sûr les mémoires.
Northlane : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
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Notre avis :
Mercredi soir, La Rockhal a vibré sous les riffs métalliques de trois groupes phares de la scène metalcore actuelle : Northlane, Novelists et Ten56. Une soirée explosive et une ambiance électrique dès les premiers instants. Entre la puissance brute de Ten56, les mélodies percutantes de Novelists, et l’énergie futuriste de Northlane, le programme nous a totalement immergés dans l’univers du metal moderne. Petite rétrospective d’une soirée mémorable où intensité, émotion et virtuosité se sont conjuguées pour marquer les esprits.
TEN56
Le groupe de deathcore livre une prestation dévastatrice, faisant littéralement vibrer les murs de la salle. Dès les premières notes de « Saiko », le public est plongé dans un tourbillon sonore d’une intensité rare, propulsé par des riffs acérés et des breakdowns monumentaux qui mettent instantanément l’ambiance. L’énergie est palpable, et la salle entre en ébullition. La tempête continue avec « Diazepam », un autre morceau tout aussi destructeur qui ne laisse aucun répit. Chaque note frappe comme un coup de massue, et les fans, déjà en transe, répondent par une ferveur croissante. Un moment fort de la soirée survient lorsque Matteo Gelsomino, ancien frontman de Novelists, rejoint la scène pour interpréter « ICU ». La foule explose alors que deux mondes s’entrechoquent dans une collaboration vocale intense. Le point culminant de l’explosion collective arrive avec « Yenta », lorsque le groupe demande un wall of death. La foule ne se fait pas prier, et c’est une véritable onde de choc qui traverse la fosse, provoquant un chaos millimétré. Les fans, déchaînés, chantent à pleins poumons et se laissent porter par les moments les plus brutaux du set. La tornade continue avec « Good Morning » et « Traumadoll », qui enfoncent le clou avec leur brutalité implacable, tout en laissant une place à des passages plus atmosphériques, montrant la diversité du groupe. « Boy » arrive comme une accalmie trompeuse, préparant lentement le terrain pour l’apothéose finale. C’est avec « Kimo » que le concert se clôture en apothéose, laissant le public épuisé mais comblé. Une véritable tornade sonore, pleine de puissance et d’énergie brute, qui a emporté tout sur son passage. Le groupe a su conquérir ses fans avec une prestation aussi intense qu’incandescente, laissant une empreinte durable dans les mémoires.
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NOVELISTS
Le groupe de metalcore français s’empare de la scène avec une énergie débordante pour une performance à couper le souffle. Dès les premières notes, l’atmosphère devient électrique, et la foule réagit avec ferveur, visiblement impatiente de voir à l’œuvre la nouvelle chanteuse de la formation, Camille Contreras. Radieuse et visiblement à l’aise, Camille arbore un large sourire, heureuse de se retrouver sous les projecteurs. Elle se montre immédiatement complice avec le public, créant une connexion forte dès les premiers instants. Le set démarre en force avec « Lost Cause », extrait de l’album Déjà Vu (2022), un morceau qui plante le décor d’une soirée sous le signe de l’intensité. Le public ne tarde pas à répondre à l’appel, l’énergie montant encore d’un cran lorsque le groupe enchaîne avec « Prisoner », issu de leur nouvel EP Okapi sorti cette année. Ce titre percutant enflamme littéralement la salle, et Camille, survoltée, harangue la foule avec une autorité naturelle : « Faites du bruit ! », lance-t-elle, invitant les fans à s’approcher de la scène. À ce moment, l’ambiance est à son paroxysme : des mosh pits éclatent dans une frénésie totale, amplifiant l’énergie palpable. Le ton se fait plus mélodique et accrocheur avec « Do You Really Wanna Know ? », un morceau qui juxtapose puissance et sensibilité, offrant une pause momentanée dans la tempête sonore tout en maintenant la tension. Le public, en transe, est rapidement replongé dans la déferlante avec « Terrorist » et « Heretic », ce dernier morceau en collaboration avec le groupe Landmvrks sur l’album Déjà Vu. Ces titres, véritables bombes sonores, continuent de soulever la foule dans une vague de chaos contrôlé. Le set se poursuit avec des morceaux marquants tels que « Mourning The Dawn », où la voix de Camille brille par son intensité, et « Smoke Signals », qui mêle habilement passages mélodiques et explosions brutales. Pour conclure, le groupe termine en apothéose avec « Turn It Up », un hymne survolté qui scelle cette prestation incendiaire et laisse la foule conquise, encore en ébullition longtemps après la dernière note. Une performance puissante, portée par une Camille Contreras charismatique et une formation en pleine maîtrise de son art, qui a su prouver que le metalcore français a encore de belles heures devant lui.
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NORTHLANE
Les maîtres incontestés du metalcore australien, Northlane, vont une nouvelle fois démontrer leur suprématie scénique, offrant une performance magistrale qui restera gravée dans la mémoire des fans présents. Dès les premières notes, la tension monte et l’excitation est palpable. Le public – majoritairement composé de fidèles inconditionnels – entre immédiatement en fusion, créant une atmosphère survoltée et immersive. Le set s’ouvre en fanfare avec « Carbonized », un morceau puissant et incisif, plongeant instantanément la salle dans une transe collective. Le groupe enchaîne avec « Intuition » et « Dante », installant rapidement une ambiance électrique, où l’énergie et l’intensité ne cessent de croître. Northlane parvient à captiver chaque spectateur, les plongeant dans un univers sonore à la fois viscéral et envoûtant. Les morceaux tels que « 4D » et « Bloodline » témoignent non seulement de la maîtrise technique du groupe, mais aussi de leur évolution musicale impressionnante, tout en restant fidèles à cette identité sonore singulière qui les caractérise. Chaque riff, chaque transition est exécuté avec une précision chirurgicale, révélant toute la profondeur de leur son. L’album « Obsidian » est mis à l’honneur tout au long du concert, avec des titres marquants tels que « Echo Chamber » et « Clarity ». Ces morceaux, aux sonorités denses et aux textures complexes, illustrent à merveille la richesse et la maturité artistique que Northlane a atteintes avec cet opus. L’énergie du groupe ne faiblit pas. Au contraire, ils parviennent à alterner avec brio entre des passages d’une violence sonore brute et sans concession, comme sur « Clockwork », et des moments plus introspectifs et mélodiques, avec des titres tels que « Solar » et « Afterimage ». Cette alternance crée un équilibre subtil, maintenant l’audience constamment en haleine. La tempête sonore se poursuit avec l’explosif « Talking Heads », avant que « Kraft », « Miasma » et « Mirror’s Edge » ne viennent consolider la cohérence et l’intensité de ce set parfaitement orchestré. Chaque morceau s’imbrique naturellement dans le suivant, sans accroc, créant une dynamique fluide et captivante. Le point culminant du concert survient avec « Nova », un véritable crescendo d’émotions, où l’énergie collective atteint son paroxysme. La salle est en effervescence, et le morceau agit comme une véritable apothéose, laissant le public en extase totale. Lorsque l’heure du rappel sonne, Northlane ne déçoit pas et revient avec force en interprétant « Citizen ». Le final, empreint d’une puissance brute et d’une énergie cathartique, marque la conclusion parfaite d’une soirée inoubliable, où chaque note, chaque battement, chaque cri a contribué à faire de ce concert une véritable expérience sensorielle. Northlane, en parfaite maîtrise de son art, a livré une prestation d’anthologie, un véritable chef-d’œuvre scénique qui marquera à coup sûr les mémoires.
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Esch sur Alzette, La Rockhal, Luxembourg, Northlane, Novelists, Rockhal, Ten56