Mountain Men – Black Market Flowers

2015 – 13 titres – 47’22
Style : Rock Blues
Label : Echo Productions
Origine : France / Australie
Date de sortie : 18 novembre 2016

Notre avis :


Par Mike S.

Troisieme album studio pour ce duo atypique originaire du sud-est de la France d’une part et d’Australie, d’autre part. Partant de références Blues, les deux musiciens étendent leurs racines au dela du Delta du Mississippi, toujours enclin à créer des ponts avec d’autres genres, tels que la Folk, le Rock ou même la Chanson française.  

Il suffit parfois de quelques notes d’harmonica pour vous planter un décor complet. A ce jeu-là, Iano, l’harmoniciste de la bande est très fort, à commencer par le titre introductif de l’album, Still in the Race, qui débute justement sur ces notes en vibrato à vous coller des frissons partout ! Complété par la voix grave et chaude de Mat et quelques accords de guitares, le titre prend du volume, de la puissance, de la nervosité aussi, il tourbillonne et nous enivre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !

Notez à cet instant, et on le constate dans le clip ci-dessus, que le duo s’est transformé en band pour l’enregistrement de l’album – et pour la tournée aussi – puisqu’on y retrouve l’excellent Denis Barthe (Noir Desir, The Hyenes) à la batterie (et à la réalisation du disque), ainsi que le bassiste Olivier Mathios (The Hyenes). Et si cela ne suffisait pas à l’exigence du duo, il s’est adjoint aussi les claviers d’Estelle Humeau (Eiffel), le violon d’Hervé Toukour (The Very Big Small Orchestra) et les guitares de Jean-Paul Roy, lui aussi membre de Noir Desir puis de The Hyenes…

Ceci explique sans nul doute les changements opérés dans le son des Mountain Men, qui devient plus Rock et plus riche qu’auparavant (Go round Again, Dog Eye, Work Song). Mais le son des Mountain Men opère aussi dans la nuance et dans la retenue, avec des titres remplis d’émotions (Someone to Talk to, Flowers), parfois même en français, avec le sublime et poétique Passe dans cette vallée.  A écouter en boucle !

Wish yourself away, vers la fin de cet album, et son refrain entêtant, finira de vous faire fondre sur le talent de ces deux acolytes, aussi passionnants sur disque que sur scène, et si vous avez la chance comme moi de les rencontrer, vous découvrirez aussi de belles personnes, amoureux de leur musique et de leur vie de musiciens.

On ne peut que tomber sous le charme des balades pleines de rythmes et de mélodies de Black Market Flowers. Un album plein d’enthousiasme, d’ardeur et parfois de fureur.


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