2015 – 13 titres
Label :Ici d’ailleurs / Differ-Ant
Style : Musique contemporaine, figurative…
Origine : UK, Bristol
Date de sortie : 27 avril 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Avec l’impression de prendre le train en route avec deux ou trois wagons de retard, je découvre le nouvel album de Manyfingers. En route, car Chris Cole, chef d’orchestre de The Spectacular Nowhere, est déjà auteur d’autres albums, dont le double Our Worn Shadow. En route aussi, car ce nouvel opus fait partie intégrante d’une collection intitulée Mind Travel, sortie sur le label Ici d’ailleurs. Les premiers œuvres étaient celles de Aidan Baker et Geins’t Nait et Laurent Petitgant.
Pour autant, quoi que faisant partie de plusieurs ensembles, cet album n’en reste pas moins tres singulier. Son style, tout d’abord, ne ressemble quasiment à aucun autre. Il mêle au contraire plusieurs influences, de la musique contemporaine et répétitive de Steve Reich à la musique plus classique et figurative de Prokoviev. Au-delà de ces références élitistes et presque pompeuses, la musique de Manyfingers s’intègre dans notre siècle, en lui donnant des parties plus Cabaret et Pop, chantées par David Callahan. On pense à cet instant à des références plus proches de nous (Nick Cave, Marc Almond, Archve, David Sylvian ou encore Ruychi Sakamoto).
L’orchestration, sur ce disque, est remarquable d’un bout à l’autre, comprenant des parties de piano, qui vous transporte d’état en état, de la douceur à la tension, en un clin d’œil. Comprenant aussi des ensembles de cordes ou de cuivres, capable à leur tour de créer images chaudes et froides. Les percussions participent, elles aussi, aux changements de tableaux incessants. Au milieu de tout cela, les lignes mélodiques sont sinueuses, retirant tout repère de temps à chacun des titres, fondus dans un ensemble perdu dans un nulle part, où l’on cherche à retourner très vite, lorsqu’on arrive à la fin du voyage.
The Spectacular Nowhere sera bien difficile à classer dans votre discothèque. Peut-être tout simplement, dans la rubrique Ambiance et Musique de Film. Mais aucun doute, il tronera à la meilleure place de cette catégorie quand viendra l’heure des classements en fin d’année. Une œuvre complexe, torturée, de toute beauté.
Site Ici d’ailleurs / Facebook
Manyfingers – The Spectacular Nowhere
2015 – 13 titres
Label :Ici d’ailleurs / Differ-Ant
Style : Musique contemporaine, figurative…
Origine : UK, Bristol
Date de sortie : 27 avril 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Avec l’impression de prendre le train en route avec deux ou trois wagons de retard, je découvre le nouvel album de Manyfingers. En route, car Chris Cole, chef d’orchestre de The Spectacular Nowhere, est déjà auteur d’autres albums, dont le double Our Worn Shadow. En route aussi, car ce nouvel opus fait partie intégrante d’une collection intitulée Mind Travel, sortie sur le label Ici d’ailleurs. Les premiers œuvres étaient celles de Aidan Baker et Geins’t Nait et Laurent Petitgant.
Pour autant, quoi que faisant partie de plusieurs ensembles, cet album n’en reste pas moins tres singulier. Son style, tout d’abord, ne ressemble quasiment à aucun autre. Il mêle au contraire plusieurs influences, de la musique contemporaine et répétitive de Steve Reich à la musique plus classique et figurative de Prokoviev. Au-delà de ces références élitistes et presque pompeuses, la musique de Manyfingers s’intègre dans notre siècle, en lui donnant des parties plus Cabaret et Pop, chantées par David Callahan. On pense à cet instant à des références plus proches de nous (Nick Cave, Marc Almond, Archve, David Sylvian ou encore Ruychi Sakamoto).
L’orchestration, sur ce disque, est remarquable d’un bout à l’autre, comprenant des parties de piano, qui vous transporte d’état en état, de la douceur à la tension, en un clin d’œil. Comprenant aussi des ensembles de cordes ou de cuivres, capable à leur tour de créer images chaudes et froides. Les percussions participent, elles aussi, aux changements de tableaux incessants. Au milieu de tout cela, les lignes mélodiques sont sinueuses, retirant tout repère de temps à chacun des titres, fondus dans un ensemble perdu dans un nulle part, où l’on cherche à retourner très vite, lorsqu’on arrive à la fin du voyage.
The Spectacular Nowhere sera bien difficile à classer dans votre discothèque. Peut-être tout simplement, dans la rubrique Ambiance et Musique de Film. Mais aucun doute, il tronera à la meilleure place de cette catégorie quand viendra l’heure des classements en fin d’année. Une œuvre complexe, torturée, de toute beauté.
Site Ici d’ailleurs / Facebook
By Mike S. • Albums internationaux • Tags: Manyfingers