2016 – 12 titres – 41’54 Label : Gel Production / Verycords / Warner Style : Blues Origine : France, Paris Date de sortie : 30 septembre 2016
Notre avis :
par Mike S.
Déjà auteur de cinq albums et ayant participé à moultes projets d’envergures avec Calvin Russell, Nord ou Paul Personne, Manu Lanvin, chanteur et guitariste, poursuit son exploration du Blues Rock, avec ce 6e opus, sans ambiguités ni concessions, Blues, Booze & Rock’n’roll !
C’est avec un Blues moderne, qui fraternise avec le Rock des bas-fonds, que Manu Lanvin termine sa mutation musicale, opérée depuis 3 albums maintenant. Lui, qui était parti quasiment de l’univers de la chanson française, a définitivement tourné la page et préféré la sincérité et l’esprit Roots du Blues pour accoucher de ce Blues, Booze & Rock’n’roll, qui trouve ses points d’orgue dans I was Born, Whippin’ Boy ou encore JJ Cale on the radio.
La guitare est rugueuse et colle à la voix rocailleuse de Manu Lanvin, dont le timbre se confondrait presque avec le Joe Cocker des années 60. Il en est ainsi dès les premieres mesures de Six Blind White Horse. Il se dégage de ce titre de la tension, comme sur tout l’album, mais aussi de la force et de la vitalité, émergente à chaque ponctuation de phrase. Le titre éponyme de l’album, Blues, Booze & Rock’n’roll, plus vif encore, offre un single de choix à l’artiste, avec ce qu’il faut d’énergie, d’esprit populaire dans le refrain, tout en conservant son âme. Pour autant, c’est avec I was Born et Soul Revolution, que Manu Lanvin entend bien donner de l’éclairage à son nouvel album.
Qu’importe, car tous les titres de cet album illustrent le « style » Manu Lanvin : gros son et grosse voix. Alors, même si le Blues Rock n’est pas tout à fait la tendance de la rentrée 2016, les balades et les hymnes de ce Blues, Booze & Rock’n’rollpourraient bien vite ravir un bon nombre d’amateurs de « vrai » et d' »authentique ».
Quand le Rock et le Blues s’invitent à une fête endiablée.
Manu Lanvin and the Devil Blues – Blues, Booze & Rock’n’roll
2016 – 12 titres – 41’54
Label : Gel Production / Verycords / Warner
Style : Blues
Origine : France, Paris
Date de sortie : 30 septembre 2016
Notre avis :
par Mike S.
Déjà auteur de cinq albums et ayant participé à moultes projets d’envergures avec Calvin Russell, Nord ou Paul Personne, Manu Lanvin, chanteur et guitariste, poursuit son exploration du Blues Rock, avec ce 6e opus, sans ambiguités ni concessions, Blues, Booze & Rock’n’roll !
C’est avec un Blues moderne, qui fraternise avec le Rock des bas-fonds, que Manu Lanvin termine sa mutation musicale, opérée depuis 3 albums maintenant. Lui, qui était parti quasiment de l’univers de la chanson française, a définitivement tourné la page et préféré la sincérité et l’esprit Roots du Blues pour accoucher de ce Blues, Booze & Rock’n’roll, qui trouve ses points d’orgue dans I was Born, Whippin’ Boy ou encore JJ Cale on the radio.
La guitare est rugueuse et colle à la voix rocailleuse de Manu Lanvin, dont le timbre se confondrait presque avec le Joe Cocker des années 60. Il en est ainsi dès les premieres mesures de Six Blind White Horse. Il se dégage de ce titre de la tension, comme sur tout l’album, mais aussi de la force et de la vitalité, émergente à chaque ponctuation de phrase. Le titre éponyme de l’album, Blues, Booze & Rock’n’roll, plus vif encore, offre un single de choix à l’artiste, avec ce qu’il faut d’énergie, d’esprit populaire dans le refrain, tout en conservant son âme. Pour autant, c’est avec I was Born et Soul Revolution, que Manu Lanvin entend bien donner de l’éclairage à son nouvel album.
Qu’importe, car tous les titres de cet album illustrent le « style » Manu Lanvin : gros son et grosse voix. Alors, même si le Blues Rock n’est pas tout à fait la tendance de la rentrée 2016, les balades et les hymnes de ce Blues, Booze & Rock’n’roll pourraient bien vite ravir un bon nombre d’amateurs de « vrai » et d' »authentique ».
Quand le Rock et le Blues s’invitent à une fête endiablée.
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