2019 – 11 titres – 41’01 Label : At(h)ome Style : Metal Origine : France, Paris (75) Date de sortie de l’album : 7 novembre 2019
Notre avis :
Par Mike S.
C’est leur 10ème album studio en 30 ans de carrière, mais c’est vraiment pas le moment des bilans ! Après avoir débranché les amplis le temps de l’album Simple appareil, le groupe revient avec 11 nouvelles chansons « très méchantes » comme pouvait le faire entendre Reuno, lors du passage du groupe au Hell Fest l’été dernier, alors que le single « Le futur » commençait déjà à se faire entendre sur la toile.
30 ans ! Putain ! Ca ne va pas faire rajeunir ceux qui se souviennent encore des début du groupe, et notamment, il y a 25 ans exactement, le premier EP, L’Oeuf, dans lequel il y avait déjà tout ce qui fait l’identité du groupe aujourd’hui. Des titres qui restent gravés dans la mémoire et qui viennent encore parfois hanter les setlists des concerts, de No Facho à Zobi La Mouche. Ça, c’était pour la petite refrain nostalgique. Mais, aujourd’hui, il est question du présent, et même du Futur, avec ce nouvel album, baptisé Vanités, et qui concentre la puissance de feu du groupe et sa verve incomparable, quand il s’agit de défendre ses idéaux et dénoncer la folie humaine.
Et cela commence sur les chapeaux de roues, avec Bonne guerre, un titre très rapide, un titre très brut, justes des grosses guitares qui s’entrechoquent et la voix gutturale de Reuno épiloguant une nouvelle fois sur le monde et ses contradictions. Le titre est suivi d’un second tout aussi abrupte, L’exemple. La voix de Reuno vient « slamer » un moment sur Les fauves, avant de remonter dans les tours, sur Le refus. Pas véritablement de montagnes russes, sur cet album, puisque tous les titres sont forgés dans le même Métal ! Si ce n’est, ces petits passages slamés, qui se multiplient sur Le venin, Le Mâle, ou encore sur Désastre, plus long que les autres, et plus contemplatif, pendant les quelques secondes d’introduction.
Sur La Surface, le groupe met les guitares un peu au second plan, laissant une fois n’est pas coutume, le champ quasi totalement libre à Reuno et à ses textes acerbes, à peine perturbés par un solo de guitare. si, si, les solo existent encore en 2019 ! Et même des choeurs qui viennent mettre un point final à cet album, ce 10e de la carrière du groupe.
Un album taillé pour la scène, une fois encore, et qui ne lâche rien ! Prévenez vos voisins, il va encore y avoir du bruit dans la cage d’escalier !
Line-up : Daniel Descieux: guitare
Phil Curty: basse
Reuno Wangermez: chant
Vincent Hernault: batterie
Tracklist :
01. Bonne guerre
02. L’exemple
03. Les fauves
04. Le refus
05. Le venin
06. Le futur
07. Le mâle
08. Désastre
09. X-it
10. Les Seigneurs
11. La surface
Lofofora – Vanités
2019 – 11 titres – 41’01
Label : At(h)ome
Style : Metal
Origine : France, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 7 novembre 2019
Notre avis :
Par Mike S.
C’est leur 10ème album studio en 30 ans de carrière, mais c’est vraiment pas le moment des bilans ! Après avoir débranché les amplis le temps de l’album Simple appareil, le groupe revient avec 11 nouvelles chansons « très méchantes » comme pouvait le faire entendre Reuno, lors du passage du groupe au Hell Fest l’été dernier, alors que le single « Le futur » commençait déjà à se faire entendre sur la toile.
30 ans ! Putain ! Ca ne va pas faire rajeunir ceux qui se souviennent encore des début du groupe, et notamment, il y a 25 ans exactement, le premier EP, L’Oeuf, dans lequel il y avait déjà tout ce qui fait l’identité du groupe aujourd’hui. Des titres qui restent gravés dans la mémoire et qui viennent encore parfois hanter les setlists des concerts, de No Facho à Zobi La Mouche. Ça, c’était pour la petite refrain nostalgique. Mais, aujourd’hui, il est question du présent, et même du Futur, avec ce nouvel album, baptisé Vanités, et qui concentre la puissance de feu du groupe et sa verve incomparable, quand il s’agit de défendre ses idéaux et dénoncer la folie humaine.
Et cela commence sur les chapeaux de roues, avec Bonne guerre, un titre très rapide, un titre très brut, justes des grosses guitares qui s’entrechoquent et la voix gutturale de Reuno épiloguant une nouvelle fois sur le monde et ses contradictions. Le titre est suivi d’un second tout aussi abrupte, L’exemple. La voix de Reuno vient « slamer » un moment sur Les fauves, avant de remonter dans les tours, sur Le refus. Pas véritablement de montagnes russes, sur cet album, puisque tous les titres sont forgés dans le même Métal ! Si ce n’est, ces petits passages slamés, qui se multiplient sur Le venin, Le Mâle, ou encore sur Désastre, plus long que les autres, et plus contemplatif, pendant les quelques secondes d’introduction.
Sur La Surface, le groupe met les guitares un peu au second plan, laissant une fois n’est pas coutume, le champ quasi totalement libre à Reuno et à ses textes acerbes, à peine perturbés par un solo de guitare. si, si, les solo existent encore en 2019 ! Et même des choeurs qui viennent mettre un point final à cet album, ce 10e de la carrière du groupe.
Un album taillé pour la scène, une fois encore, et qui ne lâche rien ! Prévenez vos voisins, il va encore y avoir du bruit dans la cage d’escalier !
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Line-up :
Daniel Descieux: guitare
Phil Curty: basse
Reuno Wangermez: chant
Vincent Hernault: batterie
Tracklist :
01. Bonne guerre
02. L’exemple
03. Les fauves
04. Le refus
05. Le venin
06. Le futur
07. Le mâle
08. Désastre
09. X-it
10. Les Seigneurs
11. La surface