Pourtant fan des débuts, des tout débuts, et toujours accro aux prestations scéniques de Lofofora, je dois bien avouer qu’à l’écouter de ce nouvel album, le 7e album studio, intitulé Monstre ordinaire, je ne sais quoi en penser !
Le design de ce nouveau CD a pour autant quelque chose de neuf, de plus attirant, et inquiétant en même temps. Le groupe le dit d’ailleurs, plus sombre que les précédents…
Et puis Lofofora peut se targuer de rester le fer de lance d’une scène Métal française, en compagnie de Mass Hysteria. Et même, depuis le dernier album, sorti en 2007, le groupe a atteint et dépassé l’âge de la majorité, dépassant l’âge canonique des 20 piges !
Malgré tout, je continue à chercher ! L’album s’introduit sur les mêmes rythmes de batterie aussi puissants qu’à l’accoutumé (bien que le groupe ait fait appel à un nouveau batteur, Vincent Hernault), s’enchaine la même voix caverneuse de Reuno (dernier membre originel), et approximativement les mêmes thèmes, avec le même cynisme, la même hargne qu’il y a 20 ans…
Alors peut-être que c’est moi qui ait vieilli, ou peut-être que c’est Lofofora qui n’a pas su évoluer, comme l’ont fait des groupes comme Korn ou Metallica… Mass Hysteria n’ont-ils pas manqués eux-mêmes leur virage il y a quelques années, rendant ses collègues frileux au changement…
Quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup de mal à trouver cette « énergie renouvelée », (puisée dans le sans plomb 95 de la Twingo de Reuno ?) cette « envie d’en découdre » avec les maitres du monde, bien que le regard soit toujours aussi acéré. Je ne le discute pas. A l’instar du titre de conclusion, La beauté et la bête, (« Capable du meilleur et responsable du pire… »), un morceau d’ailleurs moins rentre dedans que les autres, et du coup le plus intéressant de cet album.
Alors, j’ai envie de dire que cette fois, je passe la main à la nouvelle génération, qui saura peut-être prendre le train en marche, et découvrir l’héritage metalleux des Lofo ! J’en resterai à Mémoires de singes et garderai les plus grands moments (Madame rêve, L’œuf, L’opportuniste, Rêve et crêve en démocratie, le fond et la forme…) quelque part dans un coin de ma mémoire ! Monstre ordinaire est un album ordinaire… de LOFOFORA !
Lofofora – Monstre ordinaire
2011 – 11 titres
Sortie : 24 octobre 2011
Style : Métal
Label : At(h)ome / Wagram
Notre avis :
Pourtant fan des débuts, des tout débuts, et toujours accro aux prestations scéniques de Lofofora, je dois bien avouer qu’à l’écouter de ce nouvel album, le 7e album studio, intitulé Monstre ordinaire, je ne sais quoi en penser !
Le design de ce nouveau CD a pour autant quelque chose de neuf, de plus attirant, et inquiétant en même temps. Le groupe le dit d’ailleurs, plus sombre que les précédents…
Et puis Lofofora peut se targuer de rester le fer de lance d’une scène Métal française, en compagnie de Mass Hysteria. Et même, depuis le dernier album, sorti en 2007, le groupe a atteint et dépassé l’âge de la majorité, dépassant l’âge canonique des 20 piges !
Malgré tout, je continue à chercher ! L’album s’introduit sur les mêmes rythmes de batterie aussi puissants qu’à l’accoutumé (bien que le groupe ait fait appel à un nouveau batteur, Vincent Hernault), s’enchaine la même voix caverneuse de Reuno (dernier membre originel), et approximativement les mêmes thèmes, avec le même cynisme, la même hargne qu’il y a 20 ans…
Alors peut-être que c’est moi qui ait vieilli, ou peut-être que c’est Lofofora qui n’a pas su évoluer, comme l’ont fait des groupes comme Korn ou Metallica… Mass Hysteria n’ont-ils pas manqués eux-mêmes leur virage il y a quelques années, rendant ses collègues frileux au changement…
Quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup de mal à trouver cette « énergie renouvelée », (puisée dans le sans plomb 95 de la Twingo de Reuno ?) cette « envie d’en découdre » avec les maitres du monde, bien que le regard soit toujours aussi acéré. Je ne le discute pas. A l’instar du titre de conclusion, La beauté et la bête, (« Capable du meilleur et responsable du pire… »), un morceau d’ailleurs moins rentre dedans que les autres, et du coup le plus intéressant de cet album.
Alors, j’ai envie de dire que cette fois, je passe la main à la nouvelle génération, qui saura peut-être prendre le train en marche, et découvrir l’héritage metalleux des Lofo ! J’en resterai à Mémoires de singes et garderai les plus grands moments (Madame rêve, L’œuf, L’opportuniste, Rêve et crêve en démocratie, le fond et la forme…) quelque part dans un coin de ma mémoire ! Monstre ordinaire est un album ordinaire… de LOFOFORA !
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By Mike S. • Albums francais • Tags: lofofora