2015 – 12 titres Style : Blues Rock Label : Dixiefrog Records/Harmonia Mundi Origine : France, Normandie, Le Havre Sortie : 21 avril 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Roberto Piazza aura 70 ans en mai… En 2013, il a monté un nouveau groupe, le Little Bob Blues Bastards. L’occasion de revenir à la source du Blues, ce genre musical qui l’avait enrôlé, voici 40 ans, dans cette drôle de vie. Pour ce second album du L3B, il braque définitivement son regard dans le rétroviseur.
Tout d’abord, Howlin’ , le titre de cet album est une référence à Howlin Wolf, à qui il avait déjà rendu hommage sur le précédent album (Who’s been talking). C’est aussi, selon la légende (ou la Story), le premier disque que Roberto a acheté. Mais là, c’était à une époque, que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre… Le Havre, en ce temps là, ne connaissait pas non plus la Story Little Bob… C’est dire !
Ensuite, comme sur le précédent opis, à travers les 12 titres qui composent cet album, il multiplie les hommages et les références, comme cette nouvelle reprise audacieuse de Zig Zag Wanderer de Don Van Vliet, le légendaire Captain Beefheart (Safe As Milk – 1967) ou, encore plus improbable, The Blues are Brewin’ , un standard immortalisé par Louis Amstrong et Billie Holiday (1958).
Enfin, tout au long de cet album, il est clair que Little retrouve ses réflexes et ses passions de jeunesse, pour ce Blues Rock révolté, qui ne servait pas qu’à faire danser les foules mais aussi à les faire bouger, dans leurs têtes et dans les rues. Et ça commence par cet hymne, en tout début d’album : We are The Blues Bastard, un titre rageur, brut, très certainement enregistré live en studio, sans concession aucune. Ce n’est pas à 70 ans qu’il va se faire mettre à faire… Et ça continue avec des titres d’inspiration quasi autobiographique, You Better Run, pour son passé de jeune révolté. Révolté, il est aussi en voyant ses contemporains laisser les gens vivre dans la rue (Sleeping in a car). A cette occasion, Little Bob redevient sensible, dans ses mots et dans son interprétation. Et sensible, il le reste, avec My Heart is Beating, fervante déclaration d’amour à sa muse, Myriam.
C’est d’ailleurs avec ce titre plein de nuances et d’émotions, que le Bob clôture son 18e album studio ! Infatigable ! Après l’incroyable Time to blast, ce nouvel opus montre une fois encore, qu’il en a encore sous le pied !
Notez déjà la venue du groupe, le 29 aout 2015, à Rennes, Place de la Mairie !
Little Bob Blues Bastards – Howlin’
2015 – 12 titres
Style : Blues Rock
Label : Dixiefrog Records/Harmonia Mundi
Origine : France, Normandie, Le Havre
Sortie : 21 avril 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Roberto Piazza aura 70 ans en mai… En 2013, il a monté un nouveau groupe, le Little Bob Blues Bastards. L’occasion de revenir à la source du Blues, ce genre musical qui l’avait enrôlé, voici 40 ans, dans cette drôle de vie. Pour ce second album du L3B, il braque définitivement son regard dans le rétroviseur.
Tout d’abord, Howlin’ , le titre de cet album est une référence à Howlin Wolf, à qui il avait déjà rendu hommage sur le précédent album (Who’s been talking). C’est aussi, selon la légende (ou la Story), le premier disque que Roberto a acheté. Mais là, c’était à une époque, que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre… Le Havre, en ce temps là, ne connaissait pas non plus la Story Little Bob… C’est dire !
Ensuite, comme sur le précédent opis, à travers les 12 titres qui composent cet album, il multiplie les hommages et les références, comme cette nouvelle reprise audacieuse de Zig Zag Wanderer de Don Van Vliet, le légendaire Captain Beefheart (Safe As Milk – 1967) ou, encore plus improbable, The Blues are Brewin’ , un standard immortalisé par Louis Amstrong et Billie Holiday (1958).
Enfin, tout au long de cet album, il est clair que Little retrouve ses réflexes et ses passions de jeunesse, pour ce Blues Rock révolté, qui ne servait pas qu’à faire danser les foules mais aussi à les faire bouger, dans leurs têtes et dans les rues. Et ça commence par cet hymne, en tout début d’album : We are The Blues Bastard, un titre rageur, brut, très certainement enregistré live en studio, sans concession aucune. Ce n’est pas à 70 ans qu’il va se faire mettre à faire… Et ça continue avec des titres d’inspiration quasi autobiographique, You Better Run, pour son passé de jeune révolté. Révolté, il est aussi en voyant ses contemporains laisser les gens vivre dans la rue (Sleeping in a car). A cette occasion, Little Bob redevient sensible, dans ses mots et dans son interprétation. Et sensible, il le reste, avec My Heart is Beating, fervante déclaration d’amour à sa muse, Myriam.
C’est d’ailleurs avec ce titre plein de nuances et d’émotions, que le Bob clôture son 18e album studio ! Infatigable ! Après l’incroyable Time to blast, ce nouvel opus montre une fois encore, qu’il en a encore sous le pied !
Notez déjà la venue du groupe, le 29 aout 2015, à Rennes, Place de la Mairie !