Le Hublot
Les Olivensteins + The Varukers
Le 11 Octobre 2018 – Nancy (54)
Notre avis :
Dans le cadre du Festival Nancy Jazz Pulsations, Le Hublot nous proposait une soirée placée sous les auspices du punk. Au programme : le retour sur le devant de la scène après 40 ans d’absence des Olivensteins, et le punk hardcore de The Varukers qui lançaient les festivités.
THE VARUKERS
C’est avec The Varukers que nous débutons cette soirée. La salle se remplit peu à peu. Le groupe prend possession de la scène et brise le silence ambiant. Le set est lancé avec « Murder ». Quelle débauche d’énergie dès le départ les amis ! C’est un véritable scud que nous envoie la formation originaire de Leamington Spa. Le public en prend plein les esgourdes. Les morceaux s’enchaînent à la vitesse de l’éclair avec « Led To The Slaughter » et « Die For Your Governement ». Rat, qui est au chant, adresse régulièrement quelques mots entre les morceaux, et les revendications se poursuivent avec « Tortured By Their Lies ». Un triste constat de la société est fait avec « Nothings Changed ». Quel punch et quelle hargne encore une fois ! Les morceaux se succèdent à un rythme insensé : « Massacred Millions », « Nowhere To Go », « Deadly Genres » et « Will They Never Learn ». C’est du brut de décoffrage que nous propose The Varukers ! Le nouvel album est mis à l’honneur avec « Damned And Defiant », et la rage est toujours aussi présente avec « Fucked It Up Again » et « No Masters No Slaves ». Le temps de reprendre sa respiration, et voilà « Thanks For Nothing », suivi de « The Last War » et « Another Religion Another War ». Les titres suivants sont révélateurs de l’idéologie politique anarchiste: « I Don’t Wanna Be A Victim », « March Of The SAS », « All Systems Fall », « Soldier Boy », « Protest To Survive ». C’est avec « Endless Destruction Line » et « Genocide » que le set se termine.
Écumant les salles depuis sa création en 1979 par le chanteur Anthony « Rat » Martin, The Varukers distillent avec énergie un punk hardcore. Initialement connu sous le nom de « Veruccas », le groupe a modifié l’orthographe de son nom en « Varukers » pour transmettre plus d’agressivité. Avec un rythme de batterie lourd et rapide, un son de guitare saturé et des paroles plutôt criées que chantées, la prestation de The Varukers fait mouche. Séparé en 1989, le groupe est remonté l’année suivante par le chanteur Rat, véritable pilier de la première heure. Depuis les dates et albums s’enchaînent. Le nouvel opus « Damned And Defiant », sorti en septembre 2017, est un véritable condensé d’énergie brute.
The Varukers :
Anthony « Rat » Martin au chant.
Ian « Biff » Smith à la guitare.
Les Doherty à la basse.
Kevin Frost à la batterie.
The Varukers : Facebook / Instagram / Twitter / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
LES OLIVENSTEINS
Le groupe s’installe, et Gilles s’adresse d’emblée au public. Bonsoir ! Approchez-vous ! Le set est alors lancé avec « Je Ne Veux Pas De Catalogues ». Les premiers applaudissements se font entendre, et le tour de chant se poursuit avec « J’Ai Craché Mes Amygdales ». « Né Pour Dormir » est envoyé dans la foulée, et nous prenons en pleine poire « Pourquoi Penser À Moi » et « Tueur À Gages ». Gilles s’adresse à nouveau au public. Les Olivensteins sont très fiers de jouer pour les 45 ans des NJP ! Plus vieux que nous, c’est rare, dit-il avec beaucoup d’humour. « Le Rapace » est ensuite annoncé, extrait du nouvel album « Inavalable ». Le titre éponyme nous est proposé sur la même lancée. Le refrain est repris en choeur par les fans sur « Fier De Ne Rien Faire ». Gilles s’amuse alors : comme diraient les camarades qui nous ont précédés, quelle fucking ambiance ! Nous revenons ensuite au nouvel album avec « Maudit Temps De Chien » et « Grand Chef ». Le groupe reçoit une ovation et remercie le public. « C Trop Fort » est annoncé, suivi de « Au-Delà De Là » et « Le Spécialiste ». Les Olivensteins restent dans l’actualité avec « Je Hais Les Fils De Riches », parlant de la répartition des ressources. Gilles n’hésite pas à venir parmi le public. La dernière ligne droite se dessine avec « Euthanasie », « Juste », « Plaire » et « Vivement Que Je Sois Vieux ». C’est avec « Je Suis Négatif » et « Le Vampire » que le set se termine.
Reformé après 40 ans, le mythique groupe de punk de Rouen n’a rien perdu de sa fougue et revient sur le devant de la scène avec l’album « Inavalable ». La prestation scénique du groupe et l’énergie excentrique du répertoire sont toujours bel et bien présents. Formés en 1978, et séparés deux ans plus tard, les mythiques Olivensteins furent l’un des premiers et meilleurs groupes punk français, tant par la brutalité de la musique que par leurs textes provocants. Après avoir laissé derrière eux le souvenir d’un « punk à la française » et un unique 45 tours devenu une sorte de classique, le groupe est de retour avec « Inavalable », paru en décembre 2017.
Les Olivensteins :
Gilles Tandy au chant, à l’harmonica et aux maracas.
Vincent Denis à la guitare et au chant.
France Vitet au clavier.
Jérôme Jabordes à la batterie.
Didier Perini à la basse.
Les Olivensteins : Facebook / Instagram / Twitter / Bandcamp
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
Le Hublot
Les Olivensteins + The Varukers
Le 11 Octobre 2018 – Nancy (54)
Notre avis :
Dans le cadre du Festival Nancy Jazz Pulsations, Le Hublot nous proposait une soirée placée sous les auspices du punk. Au programme : le retour sur le devant de la scène après 40 ans d’absence des Olivensteins, et le punk hardcore de The Varukers qui lançaient les festivités.
THE VARUKERS
C’est avec The Varukers que nous débutons cette soirée. La salle se remplit peu à peu. Le groupe prend possession de la scène et brise le silence ambiant. Le set est lancé avec « Murder ». Quelle débauche d’énergie dès le départ les amis ! C’est un véritable scud que nous envoie la formation originaire de Leamington Spa. Le public en prend plein les esgourdes. Les morceaux s’enchaînent à la vitesse de l’éclair avec « Led To The Slaughter » et « Die For Your Governement ». Rat, qui est au chant, adresse régulièrement quelques mots entre les morceaux, et les revendications se poursuivent avec « Tortured By Their Lies ». Un triste constat de la société est fait avec « Nothings Changed ». Quel punch et quelle hargne encore une fois ! Les morceaux se succèdent à un rythme insensé : « Massacred Millions », « Nowhere To Go », « Deadly Genres » et « Will They Never Learn ». C’est du brut de décoffrage que nous propose The Varukers ! Le nouvel album est mis à l’honneur avec « Damned And Defiant », et la rage est toujours aussi présente avec « Fucked It Up Again » et « No Masters No Slaves ». Le temps de reprendre sa respiration, et voilà « Thanks For Nothing », suivi de « The Last War » et « Another Religion Another War ». Les titres suivants sont révélateurs de l’idéologie politique anarchiste: « I Don’t Wanna Be A Victim », « March Of The SAS », « All Systems Fall », « Soldier Boy », « Protest To Survive ». C’est avec « Endless Destruction Line » et « Genocide » que le set se termine.
Écumant les salles depuis sa création en 1979 par le chanteur Anthony « Rat » Martin, The Varukers distillent avec énergie un punk hardcore. Initialement connu sous le nom de « Veruccas », le groupe a modifié l’orthographe de son nom en « Varukers » pour transmettre plus d’agressivité. Avec un rythme de batterie lourd et rapide, un son de guitare saturé et des paroles plutôt criées que chantées, la prestation de The Varukers fait mouche. Séparé en 1989, le groupe est remonté l’année suivante par le chanteur Rat, véritable pilier de la première heure. Depuis les dates et albums s’enchaînent. Le nouvel opus « Damned And Defiant », sorti en septembre 2017, est un véritable condensé d’énergie brute.
The Varukers :
Anthony « Rat » Martin au chant.
Ian « Biff » Smith à la guitare.
Les Doherty à la basse.
Kevin Frost à la batterie.
The Varukers : Facebook / Instagram / Twitter / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
LES OLIVENSTEINS
Le groupe s’installe, et Gilles s’adresse d’emblée au public. Bonsoir ! Approchez-vous ! Le set est alors lancé avec « Je Ne Veux Pas De Catalogues ». Les premiers applaudissements se font entendre, et le tour de chant se poursuit avec « J’Ai Craché Mes Amygdales ». « Né Pour Dormir » est envoyé dans la foulée, et nous prenons en pleine poire « Pourquoi Penser À Moi » et « Tueur À Gages ». Gilles s’adresse à nouveau au public. Les Olivensteins sont très fiers de jouer pour les 45 ans des NJP ! Plus vieux que nous, c’est rare, dit-il avec beaucoup d’humour. « Le Rapace » est ensuite annoncé, extrait du nouvel album « Inavalable ». Le titre éponyme nous est proposé sur la même lancée. Le refrain est repris en choeur par les fans sur « Fier De Ne Rien Faire ». Gilles s’amuse alors : comme diraient les camarades qui nous ont précédés, quelle fucking ambiance ! Nous revenons ensuite au nouvel album avec « Maudit Temps De Chien » et « Grand Chef ». Le groupe reçoit une ovation et remercie le public. « C Trop Fort » est annoncé, suivi de « Au-Delà De Là » et « Le Spécialiste ». Les Olivensteins restent dans l’actualité avec « Je Hais Les Fils De Riches », parlant de la répartition des ressources. Gilles n’hésite pas à venir parmi le public. La dernière ligne droite se dessine avec « Euthanasie », « Juste », « Plaire » et « Vivement Que Je Sois Vieux ». C’est avec « Je Suis Négatif » et « Le Vampire » que le set se termine.
Reformé après 40 ans, le mythique groupe de punk de Rouen n’a rien perdu de sa fougue et revient sur le devant de la scène avec l’album « Inavalable ». La prestation scénique du groupe et l’énergie excentrique du répertoire sont toujours bel et bien présents. Formés en 1978, et séparés deux ans plus tard, les mythiques Olivensteins furent l’un des premiers et meilleurs groupes punk français, tant par la brutalité de la musique que par leurs textes provocants. Après avoir laissé derrière eux le souvenir d’un « punk à la française » et un unique 45 tours devenu une sorte de classique, le groupe est de retour avec « Inavalable », paru en décembre 2017.
Les Olivensteins :
Gilles Tandy au chant, à l’harmonica et aux maracas.
Vincent Denis à la guitare et au chant.
France Vitet au clavier.
Jérôme Jabordes à la batterie.
Didier Perini à la basse.
Les Olivensteins : Facebook / Instagram / Twitter / Bandcamp
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Le Hublot, Les Olivensteins, Nancy, Nancy Jazz Pulsations, The Varukers