Les Eurockéennes ont une nouvelle fois tenu leurs promesses pour cette 27ème édition. 102 000 festivaliers ont été annoncés pour ce week-end caniculaire. Nous n’avons jamais autant ruisselé et bu autant d’eau pendant un festival. Avec au programme : du rock, de l’électro et du rap. 65 artistes et groupes, notamment Sting, Etienne Daho, Christine & The Queens, Skip the Use…
Laetitia Shériff
Le premier concert auquel nous assistons est celui de Laetitia Shériff. Lorsque nous arrivons aux alentours de 19h15, le set a déjà débuté sur la scène de La Loggia. La formation composée par Thomas Poli, Nicolas Courret et Laetitia commence tout en douceur. Forte de son nouvel album “Pandemonium Solace and Stars”, Laetitia Shériff nous distille quelques extraits, dont « Fellow » et « Opposite ». Le set nous ramène également quelques années en arrière avec un titre comme « Aquarius », issu de l’album « Codification » sorti en 2004. Nous avons droit à quelques envolées, notamment avec « The Living Dead ». Un concert plutôt rock et une bonne entrée en matière avec le trio guitare, basse, batterie.
Royal Blood
C’est la première claque de la journée avec les anglais originaire de Brighton. Une petite musique de rap est diffusée en intro, et Royal Blood prend possession de la scène. Le duo évolue avec une batterie et une basse, et dégage une énergie terrible. Le rock garage qui nous est servi est nerveux et explosif. Les stroboscopes lancent le show avec l’affiche de l’album en guise de décor. Ils ont fait sensation sur La Grande Scène, et le public réagit dès les premières notes de chaque morceau. Royal Blood a droit à une belle ovation à chacun des titres. Un show d’une redoutable efficacité ! Le batteur est allé donner ses baguettes aux personnes handicapées avant de revenir terminer le set qui restera gravé dans les mémoires.
Black Label Society
Puis direction La Green Room où une sirène lance le show de Black Label Society. C’est du chevelu et du barbu que nous avons cette fois-ci sur scène. Un mur de baffles Marshall, 2 guitares, 1 basse et 1 batterie. Black Label Society nous propose du bon vieux metal comme on aime, sans se prendre au sérieux, et à la limite de la caricature. Zakk Wylde, le chanteur, ancien guitariste d’Ozzy Osbourne, est sur sa petite estrade, doté de sa guitare en V à la ZZ TOP. Des têtes de mort sont accrochées au pied du micro. Nous avons droit à un long solo de guitare de Zakk avant un retour explosif pour les derniers morceaux. Un très bon moment dans le heavy metal.
Ben Harper
Difficile de s’approcher de La Grande Scène tant la foule est dense. Ben Harper nous présente un set très blues. Un chapeau vissé sur la tête, ce sont des morceaux teintés de reggae qui nous sont présentés. Ben Harper, accompagné de sa formation The Innocent Criminals, a joué quelques uns de ses plus tubes qui ont ravi le public. Quant à nous, nous avons fait un passage éclair avant de nous diriger vers La Scène de La Plage pour y découvrir The Soft Moon.
The Soft Moon
Le trio américain nous a offert un set à mis chemin entre le rock noisy et la new wave. L’ambiance est plutôt psychédélique, avec très peu de lumière. La batterie est mise en avant dans ce set expérimental, parfois électro, et qui amène de grosses vibrations sur le devant de la scène. Luis Vasquez, multi-instrumentiste, ne laisse aucun répit avec un rythme hypnotique.
Skip The Use
Le temps de boire enfin une petite binouze, et voici l’heure de Skip The Use. C’est « People In The Shadow » qui ouvre le set. « Nameless World » est ensuite proposé, suivi de « PIL ». Un petit hommage est rendu à Shaka Ponk qui ne pouvait pas venir ce soir, et « Give Me Your Life » est envoyé. Ils enchaînent ainsi leurs tubes jusqu’à l’arrivée de HF THIÉFAINE avec qui ils jouent « La Fille Du Coupeur De Joint ». Le morceau est repris en choeur par le public. Viennent alors « Ghost » et « Etre Heureux ». Mat Bastard est seul à la guitare pour ce titre en français. La formation complète est de retour avec HOLLYSIZ pour « Bullet ». SIR BOB CORNELIUS RIFO fait son entrée pour « Warp 1.9 » des BLOODY BEETROOTS. Puis c’est l’heure de la chanson interactive, « Birds Are Born To Fly », lancée avant d’enchaîner avec « Smells Like Teen Spirit ». JEANNE ADDED est invitée pour cette belle reprise. « Bastard Song » viendra clôturer le set avec « La Jeunesse Emmerde Le Front National ». Epoustouflant !
Off !
Sur La Loggia, Off ! évolue dans le punk rock à la limite du hardcore. Keith Morris et sa bande nous servent des riffs de guitares parcourant les deux albums à leur actif. Le premier éponyme sorti en 2012, et Wasted Years sorti en 2014.
The Do
La foule est dense, et il est très difficile d’approcher La Green Room. The Do a installé ses claviers sur des pieds rouges. Il y a de la déco, avec des fils qui pendent au plafond. The Do distille quelques morceaux extraits du dernier album : « Keep Your Lips Sealed », « Despair », « Hangover & Ecstasy », « Miracles »… De la pop efficace. Sans oublier le tube « On My Shoulders » que le public attendait impatiemment.
Jeanne Added
C’est avec Jeanne Added que nous débutons cette 2ème journée. Nous avons pu la voir la veille avec Skip The Use pour la reprise de Nirvana. Sous une chaleur accablante, nous avons assisté à un set plus électro, que rock, avec quelques balades pop. La Rémoise, qui se dote parfois d’une basse, nous a présenté les extraits de l’album Be Sensational, avec ses 2 musiciennes à la batterie et au synthé.
Grunge
Nous prenons ensuite la direction de La Scène de la Plage où se produit Grunge. La formation composée de Guillaume Brière et d’Anthonin Ternant évolue comme son nom l’indique dans le grunge. Les Rémois sont bien représentés cette année aux Eurockéennes. Sur scène, le trio guitare, basse, batterie nous sert du rock garage avec un son crasseux qui fait vraiment du bien !
Mina Tindle
Puis nous reprenons la direction de La Loggia pour le set de Mina Tindle. L’ensemble présenté par Pauline De Lassus est plutôt dansant. Souriante, elle nous propose de la pop avec une fraîcheur que l’on a cherché tout le week-end ! Une bonne rythmique, un ensemble enjoué. Le set proposé par Mina Tindle est très agréable. Pauline fêtait un anniversaire particulier, car il y a 10 ans, elle était en stage à la communication des Eurockéennes. Très très belle découverte !
Seasick Steve
C’est sur La Grande Scène que nous avons le plaisir de découvrir Seasick Steve. Celui-ci évolue dans le blues et affiche 74 printemps. Ils sont 2 sur scène. Une batterie et une alternance de guitares faites maison, dont certaines à 1 ou 3 cordes ! Seasick Steve nous a présenté des morceaux à la limite du blues et de la country. Assis sur sa chaise, il réussit à séduire la foule avec un ensemble bluffant et plutôt rythmé. Pour une chanson d’amour, il fera monter une fille sur scène avant de repartir vers quelque chose de plus dansant.
The Bawdies
Nous retournons à nouveau à La Loggia pour y voir la formation japonaise The Bawdies. Tous vêtus en costume noir, avec veste grise et cravate bariolée en noir et blanc, ils arrivent en saluant la foule. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça dépote ! Evoluant dans le rock sixties, The Bawdies ont su attirer l’attention du public. Un des guitaristes est dans l’exubérance totale. Ils nous offrent une belle reprise de Ray Charles avant de lancer « Hot Dog » en souhaitant un bon appétit aux festivaliers. Le groupe communique pas mal entre les morceaux et s’essaie à quelques phrases en français. Quelle belle ovation, pour sans aucun doute la plus belle prestation de la journée !
Etienne Daho
C’est « Satori Pop Century » qui ouvre le set avant de poursuivre avec « Des Attractions Désastre » et « Saudade ». Un ensemble qui nous a paru plutôt calme après la prestation de The Bawdies… Vêtu d’une chemise noire à paillettes, Etienne Daho a présenté essentiellement des tubes des années 80 et 90. Très peu de nouveaux morceaux ont été joué. Le public semblait clairsemé, et le set a sans doute été apprécié par les fans de la première heure.
Christine And The Queens
Nous avons fait un passage éclair devant La Green Room et avons pu constater le succès actuel de Christine And The Queens qui présente un show chorégraphique. Il y avait effectivement beaucoup de monde au pied de la scène pour y écouter les morceaux extraits de l’album Chaleur Humaine, plutôt sombre et mélancolique.
Puts Marie
La troisième journée débute avec Puts Marie. La formation suisse ouvre avec des morceaux relativement calmes. Le chanteur passe de temps en temps aux percussions. Un set un peu étrange avec du rock bizarre.
Parkway Drive
Notre premier concert de la journée sur La Grande Scène est lancé avec Parkway Drive. La formation australienne nous présente du metal hardcore avec un son relativement lourd. En guise de décor, il y a un drapeau de chaque côté de la scène et des vieux bidons de part et d’autre. Le public est réceptif et saute. La poussière vole devant La Grande Scène. Parkway Drive nous a offert une reprise de Rage Against The Machine avec « Bulls On Parade ».
Slaves
Retour à La Loggia où nous assistons à la prestation de Slaves. Evoluant dans le punk rock, le duo anglais composé de Isaac Holman au chant et à la batterie, et de Laurie Vincent à la guitare, affiche son nom en lettres blanches. 2 caniches blancs apparaissent sur un fond rose en guise de décor. Isaac Holman a revêtu un magnifique short rose. Slaves envoie du brut et propose un set musclé avec différents extraits de Sugar Coated Bitter Truth et Are You Satisfied ? Efficace !
Eagles Of Death Metal
Les Eagles Of Death Metal sont accueillis par une fille aux seins nus que l’on peut voir sur les écrans géants. Jesse Hugues et sa bande lancent le set avec leurs morceaux flirtant entre le rock garage et le stoner. Jesse communique et joue beaucoup avec le public. « Bon, on essaye un nouveau morceau, mais si ça ne vous plaît pas, excusez-nous d’avance ». Nous avons droit à du bon rock’n’roll décontracté. On ne se prend pas la tête, on ne se prend pas au sérieux, et surtout on s’amuse. Les différents musiciens nous offrent un concours de guitares pour terminer le concert. Tout simplement superbe !
Alabama Shakes
Puis nous suivons les membres de Eagles Of Death Metal qui traversent le site du Malsaucy pour aller voir Alabama Shakes. Décontractés, on vous dit… C’est à La Plage que se produit le groupe américain. Et il y a du monde ! C’est réellement justifié, car la prestation d’Alabama Shakes est magistrale. La voix puissante de Brittany Howard est impressionnante. Avec des morceaux plus rock que d’autres, il y a énormément de changements de rythme dans les chansons. Le set est plutôt musclé et bien rythmé.
Sting
Il est 23h30 quand débute le set, et c’est un Sting barbu que l’on voit arriver sur scène. Doté de sa basse, il nous propose ses propres morceaux comme « An English Man In New-York ». Nous avons droit à un véritable best-of de Police avec « Message In A Bottle », « So Lonely », « De Do Do Do, De Da Da Da », « Every Breath You Take », « Walking On The Moon », « Roxanne »… Tout simplement fabuleux pour sa première venue sur le site du Malsaucy. Un moment d’une rare beauté !
Les Eurockéennes
Belfort (90)
Les 3, 4 et 5 Juillet 2015
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Les Eurockéennes ont une nouvelle fois tenu leurs promesses pour cette 27ème édition. 102 000 festivaliers ont été annoncés pour ce week-end caniculaire. Nous n’avons jamais autant ruisselé et bu autant d’eau pendant un festival. Avec au programme : du rock, de l’électro et du rap. 65 artistes et groupes, notamment Sting, Etienne Daho, Christine & The Queens, Skip the Use…
Laetitia Shériff
Le premier concert auquel nous assistons est celui de Laetitia Shériff. Lorsque nous arrivons aux alentours de 19h15, le set a déjà débuté sur la scène de La Loggia. La formation composée par Thomas Poli, Nicolas Courret et Laetitia commence tout en douceur. Forte de son nouvel album “Pandemonium Solace and Stars”, Laetitia Shériff nous distille quelques extraits, dont « Fellow » et « Opposite ». Le set nous ramène également quelques années en arrière avec un titre comme « Aquarius », issu de l’album « Codification » sorti en 2004. Nous avons droit à quelques envolées, notamment avec « The Living Dead ». Un concert plutôt rock et une bonne entrée en matière avec le trio guitare, basse, batterie.
Royal Blood
C’est la première claque de la journée avec les anglais originaire de Brighton. Une petite musique de rap est diffusée en intro, et Royal Blood prend possession de la scène. Le duo évolue avec une batterie et une basse, et dégage une énergie terrible. Le rock garage qui nous est servi est nerveux et explosif. Les stroboscopes lancent le show avec l’affiche de l’album en guise de décor. Ils ont fait sensation sur La Grande Scène, et le public réagit dès les premières notes de chaque morceau. Royal Blood a droit à une belle ovation à chacun des titres. Un show d’une redoutable efficacité ! Le batteur est allé donner ses baguettes aux personnes handicapées avant de revenir terminer le set qui restera gravé dans les mémoires.
Black Label Society
Puis direction La Green Room où une sirène lance le show de Black Label Society. C’est du chevelu et du barbu que nous avons cette fois-ci sur scène. Un mur de baffles Marshall, 2 guitares, 1 basse et 1 batterie. Black Label Society nous propose du bon vieux metal comme on aime, sans se prendre au sérieux, et à la limite de la caricature. Zakk Wylde, le chanteur, ancien guitariste d’Ozzy Osbourne, est sur sa petite estrade, doté de sa guitare en V à la ZZ TOP. Des têtes de mort sont accrochées au pied du micro. Nous avons droit à un long solo de guitare de Zakk avant un retour explosif pour les derniers morceaux. Un très bon moment dans le heavy metal.
Ben Harper
Difficile de s’approcher de La Grande Scène tant la foule est dense. Ben Harper nous présente un set très blues. Un chapeau vissé sur la tête, ce sont des morceaux teintés de reggae qui nous sont présentés. Ben Harper, accompagné de sa formation The Innocent Criminals, a joué quelques uns de ses plus tubes qui ont ravi le public. Quant à nous, nous avons fait un passage éclair avant de nous diriger vers La Scène de La Plage pour y découvrir The Soft Moon.
The Soft Moon
Le trio américain nous a offert un set à mis chemin entre le rock noisy et la new wave. L’ambiance est plutôt psychédélique, avec très peu de lumière. La batterie est mise en avant dans ce set expérimental, parfois électro, et qui amène de grosses vibrations sur le devant de la scène. Luis Vasquez, multi-instrumentiste, ne laisse aucun répit avec un rythme hypnotique.
Skip The Use
Le temps de boire enfin une petite binouze, et voici l’heure de Skip The Use. C’est « People In The Shadow » qui ouvre le set. « Nameless World » est ensuite proposé, suivi de « PIL ». Un petit hommage est rendu à Shaka Ponk qui ne pouvait pas venir ce soir, et « Give Me Your Life » est envoyé. Ils enchaînent ainsi leurs tubes jusqu’à l’arrivée de HF THIÉFAINE avec qui ils jouent « La Fille Du Coupeur De Joint ». Le morceau est repris en choeur par le public. Viennent alors « Ghost » et « Etre Heureux ». Mat Bastard est seul à la guitare pour ce titre en français. La formation complète est de retour avec HOLLYSIZ pour « Bullet ». SIR BOB CORNELIUS RIFO fait son entrée pour « Warp 1.9 » des BLOODY BEETROOTS. Puis c’est l’heure de la chanson interactive, « Birds Are Born To Fly », lancée avant d’enchaîner avec « Smells Like Teen Spirit ». JEANNE ADDED est invitée pour cette belle reprise. « Bastard Song » viendra clôturer le set avec « La Jeunesse Emmerde Le Front National ». Epoustouflant !
Off !
Sur La Loggia, Off ! évolue dans le punk rock à la limite du hardcore. Keith Morris et sa bande nous servent des riffs de guitares parcourant les deux albums à leur actif. Le premier éponyme sorti en 2012, et Wasted Years sorti en 2014.
The Do
La foule est dense, et il est très difficile d’approcher La Green Room. The Do a installé ses claviers sur des pieds rouges. Il y a de la déco, avec des fils qui pendent au plafond. The Do distille quelques morceaux extraits du dernier album : « Keep Your Lips Sealed », « Despair », « Hangover & Ecstasy », « Miracles »… De la pop efficace. Sans oublier le tube « On My Shoulders » que le public attendait impatiemment.
Jeanne Added
C’est avec Jeanne Added que nous débutons cette 2ème journée. Nous avons pu la voir la veille avec Skip The Use pour la reprise de Nirvana. Sous une chaleur accablante, nous avons assisté à un set plus électro, que rock, avec quelques balades pop. La Rémoise, qui se dote parfois d’une basse, nous a présenté les extraits de l’album Be Sensational, avec ses 2 musiciennes à la batterie et au synthé.
Grunge
Nous prenons ensuite la direction de La Scène de la Plage où se produit Grunge. La formation composée de Guillaume Brière et d’Anthonin Ternant évolue comme son nom l’indique dans le grunge. Les Rémois sont bien représentés cette année aux Eurockéennes. Sur scène, le trio guitare, basse, batterie nous sert du rock garage avec un son crasseux qui fait vraiment du bien !
Mina Tindle
Puis nous reprenons la direction de La Loggia pour le set de Mina Tindle. L’ensemble présenté par Pauline De Lassus est plutôt dansant. Souriante, elle nous propose de la pop avec une fraîcheur que l’on a cherché tout le week-end ! Une bonne rythmique, un ensemble enjoué. Le set proposé par Mina Tindle est très agréable. Pauline fêtait un anniversaire particulier, car il y a 10 ans, elle était en stage à la communication des Eurockéennes. Très très belle découverte !
Seasick Steve
C’est sur La Grande Scène que nous avons le plaisir de découvrir Seasick Steve. Celui-ci évolue dans le blues et affiche 74 printemps. Ils sont 2 sur scène. Une batterie et une alternance de guitares faites maison, dont certaines à 1 ou 3 cordes ! Seasick Steve nous a présenté des morceaux à la limite du blues et de la country. Assis sur sa chaise, il réussit à séduire la foule avec un ensemble bluffant et plutôt rythmé. Pour une chanson d’amour, il fera monter une fille sur scène avant de repartir vers quelque chose de plus dansant.
The Bawdies
Nous retournons à nouveau à La Loggia pour y voir la formation japonaise The Bawdies. Tous vêtus en costume noir, avec veste grise et cravate bariolée en noir et blanc, ils arrivent en saluant la foule. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça dépote ! Evoluant dans le rock sixties, The Bawdies ont su attirer l’attention du public. Un des guitaristes est dans l’exubérance totale. Ils nous offrent une belle reprise de Ray Charles avant de lancer « Hot Dog » en souhaitant un bon appétit aux festivaliers. Le groupe communique pas mal entre les morceaux et s’essaie à quelques phrases en français. Quelle belle ovation, pour sans aucun doute la plus belle prestation de la journée !
Etienne Daho
C’est « Satori Pop Century » qui ouvre le set avant de poursuivre avec « Des Attractions Désastre » et « Saudade ». Un ensemble qui nous a paru plutôt calme après la prestation de The Bawdies… Vêtu d’une chemise noire à paillettes, Etienne Daho a présenté essentiellement des tubes des années 80 et 90. Très peu de nouveaux morceaux ont été joué. Le public semblait clairsemé, et le set a sans doute été apprécié par les fans de la première heure.
Christine And The Queens
Nous avons fait un passage éclair devant La Green Room et avons pu constater le succès actuel de Christine And The Queens qui présente un show chorégraphique. Il y avait effectivement beaucoup de monde au pied de la scène pour y écouter les morceaux extraits de l’album Chaleur Humaine, plutôt sombre et mélancolique.
Puts Marie
La troisième journée débute avec Puts Marie. La formation suisse ouvre avec des morceaux relativement calmes. Le chanteur passe de temps en temps aux percussions. Un set un peu étrange avec du rock bizarre.
Parkway Drive
Notre premier concert de la journée sur La Grande Scène est lancé avec Parkway Drive. La formation australienne nous présente du metal hardcore avec un son relativement lourd. En guise de décor, il y a un drapeau de chaque côté de la scène et des vieux bidons de part et d’autre. Le public est réceptif et saute. La poussière vole devant La Grande Scène. Parkway Drive nous a offert une reprise de Rage Against The Machine avec « Bulls On Parade ».
Slaves
Retour à La Loggia où nous assistons à la prestation de Slaves. Evoluant dans le punk rock, le duo anglais composé de Isaac Holman au chant et à la batterie, et de Laurie Vincent à la guitare, affiche son nom en lettres blanches. 2 caniches blancs apparaissent sur un fond rose en guise de décor. Isaac Holman a revêtu un magnifique short rose. Slaves envoie du brut et propose un set musclé avec différents extraits de Sugar Coated Bitter Truth et Are You Satisfied ? Efficace !
Eagles Of Death Metal
Les Eagles Of Death Metal sont accueillis par une fille aux seins nus que l’on peut voir sur les écrans géants. Jesse Hugues et sa bande lancent le set avec leurs morceaux flirtant entre le rock garage et le stoner. Jesse communique et joue beaucoup avec le public. « Bon, on essaye un nouveau morceau, mais si ça ne vous plaît pas, excusez-nous d’avance ». Nous avons droit à du bon rock’n’roll décontracté. On ne se prend pas la tête, on ne se prend pas au sérieux, et surtout on s’amuse. Les différents musiciens nous offrent un concours de guitares pour terminer le concert. Tout simplement superbe !
Alabama Shakes
Puis nous suivons les membres de Eagles Of Death Metal qui traversent le site du Malsaucy pour aller voir Alabama Shakes. Décontractés, on vous dit… C’est à La Plage que se produit le groupe américain. Et il y a du monde ! C’est réellement justifié, car la prestation d’Alabama Shakes est magistrale. La voix puissante de Brittany Howard est impressionnante. Avec des morceaux plus rock que d’autres, il y a énormément de changements de rythme dans les chansons. Le set est plutôt musclé et bien rythmé.
Sting
Il est 23h30 quand débute le set, et c’est un Sting barbu que l’on voit arriver sur scène. Doté de sa basse, il nous propose ses propres morceaux comme « An English Man In New-York ». Nous avons droit à un véritable best-of de Police avec « Message In A Bottle », « So Lonely », « De Do Do Do, De Da Da Da », « Every Breath You Take », « Walking On The Moon », « Roxanne »… Tout simplement fabuleux pour sa première venue sur le site du Malsaucy. Un moment d’une rare beauté !
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Photos : Ghislain A.
By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Alabama Shakes, Ben Harper, Black Label Society, Christine And The Queens, Eagles Of Death Metal, Etienne Daho, Grunge, Hollysiz, Jeanne Added, Laetitia Sheriff, Les Eurockéennes, Mina Tindle, Off !, Parkway Drive, Puts Marie, Royal Blood, Seasick Steve, Skip The Use, Slaves, Sting, The Bawdies, The Do, The Soft Moon, Thiéfaine