SARAVAH ! Bonjour et Bienvenue ! au Trianon
Trianon pour les 50 ans du label Saravah
Date : 20.11.2016
Lieu : IDF, Paris (75)
Style : Chanson
.Notre avis :
Par Annie Claire Hilga
50 ans d’existence d’un LABEL aussi prestigieux que celui de Pierre Barouh, ça se fête. Une fête grandiose a eu lieu ce dimanche 20 novembre 2016 au Trianon. Le Trianon a affiché complet devant le nombre et le prestige des invités de Pierre Barouh sur scène.
Trianon pour les 50 ans du label Saravah
Non seulement les artistes signés chez Saravah étaient présents, parmi ceux qui vivent à Paris notamment, mais également la famille de Pierre Barouh, ses amis et des musiciens qui ont joué sur le CD « Les 50 ans de Saravah ».
Albin de la Simone, Arthur H, Daniel Mille, Bastien Lallemant, Jeanne Cherhal, Maïa Barouh, Séverin, Compagnie El Duende, Claire Elzière, le Quartet Buccal et des invités ont régalé nos écoutilles.
Si nous n’avons pas vu Brigitte Fontaine, ni Jacques Higelin, non plus qu’Allain Leprest, Jean-Roger Caussimon ou Philippe Léotard pour une raison plus évidente, nous avons pris un réel plaisir à écouter Pierre Barouh, entouré de sa famille, nous retracer les grandes lignes de son parcours de découvreur au long cours.
Un menu très copieux
Voici ce qu’annonçait le programme :
«Créé en 1966 par Pierre Barouh, «Saravah», est l’un des plus anciens labels indépendants français de musique.
Son célèbre slogan :«Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire» définit très bien l’âme de ce label qui aime à se qualifier comme« Les rois du slow-bizz».
Au-delà de la production phonographique, Saravah, est avant tout une aventure humaine, faite de coups cœurs, de rencontres artistiques; toujours imprégnées d’une profonde éthique: passion et amour de la découverte de l’autre par les voyages et la création. Face aux obsessions de rentabilité, sa dimension romantique et bohème, semblait pourtant la condamner à court terme… Pourtant, SARAVAH est heureuse de fêter cette année : ses 50 ans d’activités! »
82 ans bon pied bon oeil !!
Pierre Barouh n’a rien perdu de sa verve, ni de sa mémoire, ni de son humour, ni de sa grandeur d’âme, aidé de sa fille Maïa Barouh, il a chanté, parlé, raconté et présenté ses invités.
Les espaces familiers de l’artiste, qui lui ont inspiré ses chansons, ses rencontres décisives et ses choix de carrière sont la Vendée, puis le Brésil, et le Japon où il vit actuellement avec femme et enfants, en alternance avec la Vendée où il a racheté la maison de son enfance.
C’est dire l’ouverture de cet homme, qui s’attache aux êtres, qui sait les reconnaître et les mettre en valeur. Il a ainsi rendu hommage à Baden Powell d’Aquino, son ami de toujours, ou Adam, l’homme aux 600 chansons rencontré au Brésil. L’homme Barouh est baroudeur, il chemine à la rencontre des vrais gens, il s’intéresse et se lie aux êtres qui lui plaisent.
Place aux invités
Les douces chansons de Pierre Barouh ont été incarnées par différents artistes, ainsi Alexandra Gatica, avec Albin de la Simone et Daniel Mille à l’accordéon ont donné « Cet enfant que je t’avais fait ».
Bastien Lallemant et Albin de la Simone ont chanté « La bicyclette ».
Autre chanson qui figure sur le CD des 50 ans, « Dommage que tu sois mort » a été interprété et joué par Jeanne Cherhal et Severin.
Arthur H, accompagné d’Alexandre Leitao, et Maïa Barouh à la flûte, en hommage à Brigitte Fontaine, ont chanté une douce chanson.
Le Quartet Buccal et le Théâtre El Duende ont aussi animé la soirée, et la finale a été très enlevée, avec « Le Kabaret de la dernière chance » immortalisé par Yves Montand.
Yves Montand à l’honneur
Et voici l’anecdote que raconte Pierre Barouh. Il avait donné rendez-vous à Montand le 13 novembre à 11h. Montand avait enregistré Le Kabaret de la dernière chance qu’il aimait beaucoup. peu de temps avant de décéder, le 9 novembre. C’est justement le 13 novembre à 11h qu’Yves Montand fut enterré au Père-Lachaise.
Leur collaboration et amitié dataient en fait de la Bicyclette. Il s’agissait en réalité d’une commande, pour cause de réclame, on avait demandé à Pierre Barouh une chanson sur le vélo. Il se trouve que l’enregistrement réalisé par Yves Montand était passé en radio au moment des grèves de Mai 68, donnant à ce moyen de transport une actualité toute fraîche. Bonne aubaine pour la chanson!
La vie de Pierre Barouh est remplie de belles histoires, et c’en est une magnifique qu’il nous a permis de vivre pendant deux heures de musique et de partage au Trianon, pour un dimanche entre amis, car ceux qui avaient répondu à son appel n’étaient pas des spectateurs inconnus, c’était des personnes reliées par son aura.
Site du Trianon / Site de Saravah
SARAVAH ! Bonjour et Bienvenue ! au Trianon
Trianon pour les 50 ans du label Saravah
Date : 20.11.2016
Lieu : IDF, Paris (75)
Style : Chanson
.Notre avis :
Par Annie Claire Hilga
50 ans d’existence d’un LABEL aussi prestigieux que celui de Pierre Barouh, ça se fête. Une fête grandiose a eu lieu ce dimanche 20 novembre 2016 au Trianon. Le Trianon a affiché complet devant le nombre et le prestige des invités de Pierre Barouh sur scène.
Trianon pour les 50 ans du label Saravah
Non seulement les artistes signés chez Saravah étaient présents, parmi ceux qui vivent à Paris notamment, mais également la famille de Pierre Barouh, ses amis et des musiciens qui ont joué sur le CD « Les 50 ans de Saravah ».
Albin de la Simone, Arthur H, Daniel Mille, Bastien Lallemant, Jeanne Cherhal, Maïa Barouh, Séverin, Compagnie El Duende, Claire Elzière, le Quartet Buccal et des invités ont régalé nos écoutilles.
Si nous n’avons pas vu Brigitte Fontaine, ni Jacques Higelin, non plus qu’Allain Leprest, Jean-Roger Caussimon ou Philippe Léotard pour une raison plus évidente, nous avons pris un réel plaisir à écouter Pierre Barouh, entouré de sa famille, nous retracer les grandes lignes de son parcours de découvreur au long cours.
Un menu très copieux
Voici ce qu’annonçait le programme :
«Créé en 1966 par Pierre Barouh, «Saravah», est l’un des plus anciens labels indépendants français de musique.
Son célèbre slogan :«Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire» définit très bien l’âme de ce label qui aime à se qualifier comme« Les rois du slow-bizz».
Au-delà de la production phonographique, Saravah, est avant tout une aventure humaine, faite de coups cœurs, de rencontres artistiques; toujours imprégnées d’une profonde éthique: passion et amour de la découverte de l’autre par les voyages et la création. Face aux obsessions de rentabilité, sa dimension romantique et bohème, semblait pourtant la condamner à court terme… Pourtant, SARAVAH est heureuse de fêter cette année : ses 50 ans d’activités! »
82 ans bon pied bon oeil !!
Pierre Barouh n’a rien perdu de sa verve, ni de sa mémoire, ni de son humour, ni de sa grandeur d’âme, aidé de sa fille Maïa Barouh, il a chanté, parlé, raconté et présenté ses invités.
Les espaces familiers de l’artiste, qui lui ont inspiré ses chansons, ses rencontres décisives et ses choix de carrière sont la Vendée, puis le Brésil, et le Japon où il vit actuellement avec femme et enfants, en alternance avec la Vendée où il a racheté la maison de son enfance.
C’est dire l’ouverture de cet homme, qui s’attache aux êtres, qui sait les reconnaître et les mettre en valeur. Il a ainsi rendu hommage à Baden Powell d’Aquino, son ami de toujours, ou Adam, l’homme aux 600 chansons rencontré au Brésil. L’homme Barouh est baroudeur, il chemine à la rencontre des vrais gens, il s’intéresse et se lie aux êtres qui lui plaisent.
Place aux invités
Les douces chansons de Pierre Barouh ont été incarnées par différents artistes, ainsi Alexandra Gatica, avec Albin de la Simone et Daniel Mille à l’accordéon ont donné « Cet enfant que je t’avais fait ».
Bastien Lallemant et Albin de la Simone ont chanté « La bicyclette ».
Autre chanson qui figure sur le CD des 50 ans, « Dommage que tu sois mort » a été interprété et joué par Jeanne Cherhal et Severin.
Arthur H, accompagné d’Alexandre Leitao, et Maïa Barouh à la flûte, en hommage à Brigitte Fontaine, ont chanté une douce chanson.
Le Quartet Buccal et le Théâtre El Duende ont aussi animé la soirée, et la finale a été très enlevée, avec « Le Kabaret de la dernière chance » immortalisé par Yves Montand.
Yves Montand à l’honneur
Et voici l’anecdote que raconte Pierre Barouh. Il avait donné rendez-vous à Montand le 13 novembre à 11h. Montand avait enregistré Le Kabaret de la dernière chance qu’il aimait beaucoup. peu de temps avant de décéder, le 9 novembre. C’est justement le 13 novembre à 11h qu’Yves Montand fut enterré au Père-Lachaise.
Leur collaboration et amitié dataient en fait de la Bicyclette. Il s’agissait en réalité d’une commande, pour cause de réclame, on avait demandé à Pierre Barouh une chanson sur le vélo. Il se trouve que l’enregistrement réalisé par Yves Montand était passé en radio au moment des grèves de Mai 68, donnant à ce moyen de transport une actualité toute fraîche. Bonne aubaine pour la chanson!
La vie de Pierre Barouh est remplie de belles histoires, et c’en est une magnifique qu’il nous a permis de vivre pendant deux heures de musique et de partage au Trianon, pour un dimanche entre amis, car ceux qui avaient répondu à son appel n’étaient pas des spectateurs inconnus, c’était des personnes reliées par son aura.
Site du Trianon / Site de Saravah