Dans le cadre du Disquaire Day, le Café de la Danse a programmé Laura Cahen. Normal, elle vient de sortir un 45 tours au design Noir au Blanc : Réverbère et Roseaux. Une jeune chanteuse avec sa guitare, deux artistes guitaristes et un batteur, le voyage commence.
La claire voix de Laura Cahen se balade aisément d’une hauteur à l’autre, c’est déjà gagné pour notre attention. La musique est belle, folk/rock, les chansons parlent de nature, de vent, d’oiseaux; l’écriture est tout en légèreté. Les accents de mélancolie sont perceptibles dans les rythmes, mais il s’agit bien d’une attitude artistique, et non pas d’une quelconque désespérance. L’ensemble captive favorablement l’intérêt.
Sur scène, l’artiste a une forte présence, hors scène, son regard est bien pénétrant. Sa profondeur de vue est un peu comme celle de sa voix, venue de loin. Sur le titre Je te tue, la voix s’envole littéralement en nous laissant la bouche sèche devant une telle performance. On avait beaucoup entendue Laura Cahen sur les ondes de France Inter avec Mon Loup, en fin 2012 déjà. Le Vinyle qu’elle vient de sortir et dont elle donne les titres pour ce concert, a une couleur moins intimiste, mais en revanche plus ouvragée et plus rock que pop. On ne s’en plaint pas, et l’on attend la sortie de l’EP 5 titres avec grand intérêt.
Bercée de musique dans sa famille, Laura Cahen travaille avec ses deux frères, ce qui contribue certainement à cette belle assurance sur scène. Elle a plus d’une centaine de concerts à son actif, elle était découverte du Printemps de Bourges en 2013, cet été, elle participe au Chantier des Francos, et comme son EP sort début Juin, tout indique que l’on va reparler d’elle. Avec plaisir !
Lieu : Café de la Danse, Paris (75)
Date : Samedi 18 avril 2015
Notre avis :
Par Annie Claire
Dans le cadre du Disquaire Day, le Café de la Danse a programmé Laura Cahen. Normal, elle vient de sortir un 45 tours au design Noir au Blanc : Réverbère et Roseaux. Une jeune chanteuse avec sa guitare, deux artistes guitaristes et un batteur, le voyage commence.
La claire voix de Laura Cahen se balade aisément d’une hauteur à l’autre, c’est déjà gagné pour notre attention. La musique est belle, folk/rock, les chansons parlent de nature, de vent, d’oiseaux; l’écriture est tout en légèreté. Les accents de mélancolie sont perceptibles dans les rythmes, mais il s’agit bien d’une attitude artistique, et non pas d’une quelconque désespérance. L’ensemble captive favorablement l’intérêt.
Sur scène, l’artiste a une forte présence, hors scène, son regard est bien pénétrant. Sa profondeur de vue est un peu comme celle de sa voix, venue de loin. Sur le titre Je te tue, la voix s’envole littéralement en nous laissant la bouche sèche devant une telle performance. On avait beaucoup entendue Laura Cahen sur les ondes de France Inter avec Mon Loup, en fin 2012 déjà. Le Vinyle qu’elle vient de sortir et dont elle donne les titres pour ce concert, a une couleur moins intimiste, mais en revanche plus ouvragée et plus rock que pop. On ne s’en plaint pas, et l’on attend la sortie de l’EP 5 titres avec grand intérêt.
Bercée de musique dans sa famille, Laura Cahen travaille avec ses deux frères, ce qui contribue certainement à cette belle assurance sur scène. Elle a plus d’une centaine de concerts à son actif, elle était découverte du Printemps de Bourges en 2013, cet été, elle participe au Chantier des Francos, et comme son EP sort début Juin, tout indique que l’on va reparler d’elle. Avec plaisir !
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By Annie-Claire Hilga • Reportage Concert • Tags: Laura Cahen