2018 – 4 titres – 16’16 Label : Neogene Music Style : Electro- Pop sombre… Origine : France, IDF, Paris (75) Date de sortie de l’album : 25 mai2018
Notre avis :
par Mike S.
Ces quatre lettres finiront par vous obséder… Voici plutôt bien résumé, dans la bio de l’artiste, l’effet que provoque les 4 premières chansons que Laïn vient d’enregistrer et de réunir sur cet EP baptisé « Matelot ». Quelque part entre La Fiancée et La Féline, Laïn imagine une Pop sombre et torturée par mille et un démons de la vie et de l’amour.
Le format EP 4 titres est vraiment idéal pour découvrir un artiste. Il y en a juste assez pour découvrir son univers, se familiariser avec sa voix et ses mots, apprécier les climats que ses mélodies et ses instruments sont capables de susciter. Et s’y ajoute la frustration, l’envie d’en connaitre un peu plus, dans les prochains mois, lorsque l’album arrivera enfin. Un vrai teaser en somme.
Ce Matelot de Laïn provoque exactement cela. On y découvre une voix sensuelle sur des mélodies mélancolique et des textes à vous écorcher vif. Cela débute avec un slam oppressant, qui rappelle les ambiances sombres et inquiétantes de Massiv Attack avant de s’ouvrir sur une éclaircie de violons, le temps d’un refrain trop court. Et on replonge vite dans le noir mélancolique des couplets narrant un passé amoureux qui a mal tourné, sur fond d’overdose tragique.
A la manière d’une Karin Clercq, Laïn met dans ses mots des douleurs émotionnelles intenses et dans sa musique, toute une palette de couleurs en clair-obscur, qui nous font hésiter à chaque instant entre joie et tristesse, entre euphorie et dépression. Il y a une forme de schizophrénie musicale dans les quatre titres de cet EP. L’Electro de La Fin de l’Hiver est dynamique, à la manière d’un tube de Pet Shop Boys, mais il se fait doubler par les notes mélancoliques du piano et la voix et le timbre de Laïn assènent, façon Jeanne Cherhal, le coup de grâce, à vous filer le cafard jusqu’au prochain hiver.
Et ce n’est certainement pas le piano solo dans Le reflet des drapeaux qui va vous redonner la joie de vivre. Mais c’est ici toute la fragilité et la sincérité de l’artiste qui se révèle en un instant. On y découvre la beauté au milieu de la tourmente des sentiments. Et on repense à la premiere phrase de la bio de l’artiste, Ces quatre lettres finiront par vous obséder… Promesse sans tromperies, Laïn fait mouche à quatre reprises. Plus que le coeur, l’âme est touchée, marquée au fer rouge.
Reste alors la torture, dans l’attente de l’album.
Laïn – Matelot
2018 – 4 titres – 16’16
Label : Neogene Music
Style : Electro- Pop sombre…
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 25 mai 2018
Notre avis :
par Mike S.
Ces quatre lettres finiront par vous obséder… Voici plutôt bien résumé, dans la bio de l’artiste, l’effet que provoque les 4 premières chansons que Laïn vient d’enregistrer et de réunir sur cet EP baptisé « Matelot ». Quelque part entre La Fiancée et La Féline, Laïn imagine une Pop sombre et torturée par mille et un démons de la vie et de l’amour.
Le format EP 4 titres est vraiment idéal pour découvrir un artiste. Il y en a juste assez pour découvrir son univers, se familiariser avec sa voix et ses mots, apprécier les climats que ses mélodies et ses instruments sont capables de susciter. Et s’y ajoute la frustration, l’envie d’en connaitre un peu plus, dans les prochains mois, lorsque l’album arrivera enfin. Un vrai teaser en somme.
Ce Matelot de Laïn provoque exactement cela. On y découvre une voix sensuelle sur des mélodies mélancolique et des textes à vous écorcher vif. Cela débute avec un slam oppressant, qui rappelle les ambiances sombres et inquiétantes de Massiv Attack avant de s’ouvrir sur une éclaircie de violons, le temps d’un refrain trop court. Et on replonge vite dans le noir mélancolique des couplets narrant un passé amoureux qui a mal tourné, sur fond d’overdose tragique.
A la manière d’une Karin Clercq, Laïn met dans ses mots des douleurs émotionnelles intenses et dans sa musique, toute une palette de couleurs en clair-obscur, qui nous font hésiter à chaque instant entre joie et tristesse, entre euphorie et dépression. Il y a une forme de schizophrénie musicale dans les quatre titres de cet EP. L’Electro de La Fin de l’Hiver est dynamique, à la manière d’un tube de Pet Shop Boys, mais il se fait doubler par les notes mélancoliques du piano et la voix et le timbre de Laïn assènent, façon Jeanne Cherhal, le coup de grâce, à vous filer le cafard jusqu’au prochain hiver.
Et ce n’est certainement pas le piano solo dans Le reflet des drapeaux qui va vous redonner la joie de vivre. Mais c’est ici toute la fragilité et la sincérité de l’artiste qui se révèle en un instant. On y découvre la beauté au milieu de la tourmente des sentiments. Et on repense à la premiere phrase de la bio de l’artiste, Ces quatre lettres finiront par vous obséder… Promesse sans tromperies, Laïn fait mouche à quatre reprises. Plus que le coeur, l’âme est touchée, marquée au fer rouge.
Reste alors la torture, dans l’attente de l’album.
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Line up :
Anne-Sophie Marien : Laïn
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Tracklist :
01 Matelot
02 L’appel d’air
03 La fin de l’hiver
04 Le reflet des drapeaux