2007 – 12 titres – 42’54 Style :Rock Label : Rinse / Because / Wagram Origine : UK, Londres Date de sortie :29 janvier 2007
Notre avis :
Par Denis Z.
Lancé comme la bombe de 2007, six mois avant la sortie de l’album, à grand renfort de marketing et de formule choc (« l ‘album qui mêle la culture rave et la culture rock »), l’album de Klaxons n’aurait pu n’être qu’un pétard mouillé –un de plus…
Si vous attendez à la révolution musicale annoncée (comme s’il fallait aujourd’hui employer des superlatifs pour sortir du lot) c’est sûr vous allez être déçu. Klaxons vient de sortir un excellent album de rock anglais, plus efficace que visionnaire, plus sexy que révolutionnaire. Mais, on ne va pas gâcher pour autant. Un côté bad guy salvateur traverse tout l’album mais les Klaxons se révèlent être plutôt des petits gars bien sous tout rapport. D’ailleurs, les Anglais – ou la maison de disque qui est derrière – veulent autant rassurer que choquer : faisant suite à Magick et son clip apocalyptique avec jets de peintures, de guitares saturées et effluves de synthés, le deuxième single, Golden skans ramène illico presto le groupe dans le giron plus sage de la brit pop à grand coups de « ouh ouh ouh » dans les couplets.
Un bon titre au demeurant. Après Klaxons passe maître dans le dosage : le post-punk dansant de Totem on the timeline, l’élégance Pulpienne de as above, so below, it’s not overyet, Forgotten worls et sa rythmique à la Specials…il y en a pour tous les goûts, le groupe assurant l’homogénéité de l’ensemble par son omniprésente sensualité qui en fait plus des clients au look étudié de l’Hacienda (haut lieu du Madchester des années 90) que des garagistes tachés de cambouis.
Klaxons c’est un peu les Happy Mondays des années 2000.
Le même talent je-m’en-foutisme, la même capacité à surprendre aussi. Ici c’est certainement, outre Magick, Atlantis to interzone qui sort du lot, un morceau aussi instable que de l’uranium 235 avec une entrée en matière nourrie de big beat Propellerheads et un refrain à la sauvagerie d’hooligans.
Le futur du rock anglais n’est pas ici, seulement le présent ce qui n’est déjà pas si mal…
Tracklist : 1. Two Receivers 4:18
2. Atlantis to Interzone 3:15
3. Golden Skans 2:45
4. Totem on the Timeline 2:40
5. As Above, So Below 3:55
6. Isle of Her 3:54
7. Gravity’s Rainbow 2:36
8. Forgotten Works 3:24
9. Magick 3:30
10. It’s Not Over Yet (reprise de Not Over Yet de Grace) 3:35
11. Four Horsemen of 2012 2:18
Klaxons – Myths of the near nature
2007 – 12 titres – 42’54
Style : Rock
Label : Rinse / Because / Wagram
Origine : UK, Londres
Date de sortie : 29 janvier 2007
Notre avis :
Par Denis Z.
Lancé comme la bombe de 2007, six mois avant la sortie de l’album, à grand renfort de marketing et de formule choc (« l ‘album qui mêle la culture rave et la culture rock »), l’album de Klaxons n’aurait pu n’être qu’un pétard mouillé –un de plus…
Si vous attendez à la révolution musicale annoncée (comme s’il fallait aujourd’hui employer des superlatifs pour sortir du lot) c’est sûr vous allez être déçu. Klaxons vient de sortir un excellent album de rock anglais, plus efficace que visionnaire, plus sexy que révolutionnaire. Mais, on ne va pas gâcher pour autant. Un côté bad guy salvateur traverse tout l’album mais les Klaxons se révèlent être plutôt des petits gars bien sous tout rapport. D’ailleurs, les Anglais – ou la maison de disque qui est derrière – veulent autant rassurer que choquer : faisant suite à Magick et son clip apocalyptique avec jets de peintures, de guitares saturées et effluves de synthés, le deuxième single, Golden skans ramène illico presto le groupe dans le giron plus sage de la brit pop à grand coups de « ouh ouh ouh » dans les couplets.
Un bon titre au demeurant. Après Klaxons passe maître dans le dosage : le post-punk dansant de Totem on the timeline, l’élégance Pulpienne de as above, so below, it’s not overyet, Forgotten worls et sa rythmique à la Specials…il y en a pour tous les goûts, le groupe assurant l’homogénéité de l’ensemble par son omniprésente sensualité qui en fait plus des clients au look étudié de l’Hacienda (haut lieu du Madchester des années 90) que des garagistes tachés de cambouis.
Klaxons c’est un peu les Happy Mondays des années 2000.
Le même talent je-m’en-foutisme, la même capacité à surprendre aussi. Ici c’est certainement, outre Magick, Atlantis to interzone qui sort du lot, un morceau aussi instable que de l’uranium 235 avec une entrée en matière nourrie de big beat Propellerheads et un refrain à la sauvagerie d’hooligans.
Le futur du rock anglais n’est pas ici, seulement le présent ce qui n’est déjà pas si mal…
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Tracklist :
1. Two Receivers 4:18
2. Atlantis to Interzone 3:15
3. Golden Skans 2:45
4. Totem on the Timeline 2:40
5. As Above, So Below 3:55
6. Isle of Her 3:54
7. Gravity’s Rainbow 2:36
8. Forgotten Works 3:24
9. Magick 3:30
10. It’s Not Over Yet (reprise de Not Over Yet de Grace) 3:35
11. Four Horsemen of 2012 2:18