2016 – 10 titres – 34’29 Label :Shyrec Style : Post Punk, Dark Wave Origine :Italie, Trévise Date de sortie de l’album : 29 janvier 2016
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
The King is Dead est le second album du duo italien Kill your Boyfriend. Si leur musique semble ne pas avoir vraiment d’étiquette au premier passage, elle finit par vous trotter dans la tête et faire ressortir des effluves du passé, des Neuboten aux Sisters of Mercy, des Liars aux Joy Division.
Définitivement sombre, ce second album des italiens, porte un nom pas très gaie, qui n’est pas sans rappeler un album à peine plus enjoué des Smiths. Conceptualisé pour sortir en vinyle, il se décompose en deux faces, baptisées Death List 1 & 2, et qui sont aussi deux instrumentaux aux allures glaciales et inquiétantes. A la suite de ces deux instrumentaux, deux listes de 4 prénoms, et autant de chansons au son sale, à l’atmosphère froide, entre Kraut Rock vintage et Post Punk apocalyptique. Le rythme est rapide, à l’instar de Lewis, qui rappelle étrangement les prémices des Sisters of Mercy.
Mais malgré cette proximité plus qu’évidente, Kill your Boyfriend tire sa singularité en effectuant mille collages électroniques, aux sonorités 80’s, obtenus grâce à des vieux synthés et des orgues Hammond. De quoi nous embarquer à bord d’un vaisseau fantôme, sur des eaux troubles, vers une destination totalement incertaine, qui se transforme, avec Martin, en voyage initiatique, totalement hypnotique.
Quoi que chantant en anglais, enfin, je crois, il est difficile de définir le contenu des textes des 8 chansons de cet album. Mais est ce bien nécessaire. A la manière de Sigur Ros, on se laisse porter par la musique, l’énergie, les émotions, dans ce périple accidenté, qui vous extrait de la réalité pendant les 35 minutes que compte cet album, qui se termine sur un refrain répétitif (Rudolph – cf clip ci dessous) et une avalanche de sons enchevêtres, de fracas métallique, carambolage infernal ou compression artistique, digne de figurer dans l’oeuvre sonore de Cesar.
Un album qui vous semblera bizarre et expérimental au début, et totalement hypnotique à la fin. Par comparaison, le Closer de Joy Division pourrait presque passer pour de la Brit Pop !
Kill your Boyfriend – The King is Dead
2016 – 10 titres – 34’29
Label : Shyrec
Style : Post Punk, Dark Wave
Origine : Italie, Trévise
Date de sortie de l’album : 29 janvier 2016
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
The King is Dead est le second album du duo italien Kill your Boyfriend. Si leur musique semble ne pas avoir vraiment d’étiquette au premier passage, elle finit par vous trotter dans la tête et faire ressortir des effluves du passé, des Neuboten aux Sisters of Mercy, des Liars aux Joy Division.
Définitivement sombre, ce second album des italiens, porte un nom pas très gaie, qui n’est pas sans rappeler un album à peine plus enjoué des Smiths. Conceptualisé pour sortir en vinyle, il se décompose en deux faces, baptisées Death List 1 & 2, et qui sont aussi deux instrumentaux aux allures glaciales et inquiétantes. A la suite de ces deux instrumentaux, deux listes de 4 prénoms, et autant de chansons au son sale, à l’atmosphère froide, entre Kraut Rock vintage et Post Punk apocalyptique. Le rythme est rapide, à l’instar de Lewis, qui rappelle étrangement les prémices des Sisters of Mercy.
Mais malgré cette proximité plus qu’évidente, Kill your Boyfriend tire sa singularité en effectuant mille collages électroniques, aux sonorités 80’s, obtenus grâce à des vieux synthés et des orgues Hammond. De quoi nous embarquer à bord d’un vaisseau fantôme, sur des eaux troubles, vers une destination totalement incertaine, qui se transforme, avec Martin, en voyage initiatique, totalement hypnotique.
Quoi que chantant en anglais, enfin, je crois, il est difficile de définir le contenu des textes des 8 chansons de cet album. Mais est ce bien nécessaire. A la manière de Sigur Ros, on se laisse porter par la musique, l’énergie, les émotions, dans ce périple accidenté, qui vous extrait de la réalité pendant les 35 minutes que compte cet album, qui se termine sur un refrain répétitif (Rudolph – cf clip ci dessous) et une avalanche de sons enchevêtres, de fracas métallique, carambolage infernal ou compression artistique, digne de figurer dans l’oeuvre sonore de Cesar.
Un album qui vous semblera bizarre et expérimental au début, et totalement hypnotique à la fin. Par comparaison, le Closer de Joy Division pourrait presque passer pour de la Brit Pop !
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