Les Fuseaux
Julien Doré
Le 25 Février 2015 – Saint-Dizier (52)
Notre avis :
Ce soir, nous prenons la direction des Fuseaux à Saint-Dizier (52). Nous avons assisté à notre premier concert dans cette nouvelle salle proposant des spectacles depuis septembre 2014. Les Fuseaux sont dotés d’une mezzanine, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la salle a du cachet. Les parois sont biaisées et composées de lames de bois horizontales. Ça a de la gueule comme on dit ! D’une capacité de 1 800 places debout, elle possède également près de 400 m2 de plateau de scène. Des gradins rétractables permettent de dimensionner la salle selon plusieurs configurations. Les Fuseaux ont pour vocation d’accueillir tous types de spectacles (théâtre, concerts, danse, musique, cirque…). Pour l’occasion, les gradins étaient bien évidemment rentrés. Un espace « musiques actuelles » existe également (avec studios de répétition et d’enregistrement), afin de soutenir la création artistique sous toutes ses formes.
Si on nous avait dit qu’un jour nous nous rendrions à un concert de Julien Doré, nous ne l’aurions jamais cru. Nous sommes d’ailleurs restés très discrets auprès de nos amis sur le fait que nous allions réaliser ce reportage. Et si en plus, on nous avait dit que nous aurions apprécié le concert, alors là, on aurait été hilare ! C’est donc avec un énorme a priori que nous sommes allés voir Julien Doré révélé par la Nouvelle Star et énormément diffusé sur les radios de variétés… Nous, plutôt fans de rock, d’indépendant, de punk, de metal… Eh bien oui, nous y sommes allés…
Dans une salle bien remplie et surchauffée, le public attend patiemment le début du spectacle. Quelques personnes passent les derniers instants au bar qui se situe dans l’immense hall donnant accès à la salle. Pendant la diffusion d’une petite musique d’ambiance, nous observons le décor qui est composé d’un énorme LOVE sur le fond de la scène. Les instruments sont présents en grande quantité et attendent patiemment leurs musiciens. L’heure approche, et le public commence à applaudir.
Le concert commence à 20h40 par une grosse explosion. Les lumières s’éteignent. Les musiciens arrivent progressivement dans la pénombre et la fumée. Le public applaudit de plus en plus fort. Des fumigènes énormes viennent masquer la scène. On ne voit plus rien, et lorsque la fumée se dissipe, Julien Doré est là au milieu de la scène. Une entrée digne de Johnny Hallyday ! 6 musiciens accompagnent l’artiste avec 2 guitares, 1 basse, 1 batterie et 2 synthés. Dès les premières notes, le public est en transe ! Les mains sont levées et applaudissent de toutes leurs forces.
Le concert démarre avec « Viborg », et le ton est donné. Le public est happé par cette atmosphère et la voix rauque du chanteur. Tout s’annonce de la meilleure des façons ! L’inscription LOVE s’est illuminée et ne cessera de changer de couleur au cours du concert. Parfois sur un fond en paillettes rouges ou bleues, parfois sur fond noir en fonction des ambiances musicales.
Avant d’enchaîner avec le second morceau, Julien Doré échange quelques mots avec le public, plaisante, précisant qu’il s’agit de son premier passage à Saint-Dizier. Dans cette belle salle toute neuve ! Il présente ensuite le batteur qui embraye sur « Hôtel Thérèse ». La batterie est bien mise en avant sur ce morceau. Les rythmes s’accélèrent. Le public est invité à applaudir et à chanter. « Habemus Papaye » est le 3ème titre de la soirée. Celui-ci est plus jazzy et sera accompagné sur la fin par un lancer de paillettes.
Après avoir présenté le bassiste, c’est « London Nous Aime » qui arrive avec une bonne relève de basse. Durant ce titre, la lumière s’éteint, et le public médusé voit Julien Doré disparaître. Du David Copperfield ! Les musiciens quant à eux continuent de jouer.
« Chou Wasabi », plus dansant, est l’occasion de présenter les guitaristes, dont Arman Méliès. Doré enflamme le public en enlevant sa veste et faisant onduler son corps. Les filles sont bien évidemment sensibles lorsqu’il se dandine et se déhanche. Le final est même plutôt rock.
Arrive ensuite « Kiss Me Forever » qui est l’occasion de voir si ça zouke à Saint-Dizier. Il y a un peu de Philippe Katerine dans ce single. Dans l’assistance, les bras sont en l’air, balançant de gauche à droite. Julien Doré passe même aux percussions. Nous avons droit une nouvelle fois aux paillettes.
Au même moment, des techniciens installent du matériel sur scène. L’arrivée de la contrebasse, qui est loin d’être discrète, n’empêche pas de continuer de jouer comme si de rien n’était. L’ambiance est stroboscopique à la fin de ce morceau.
Avant d’enchaîner sur la chanson suivante, le public scande le prénom de l’artiste. Le moment est plutôt calme, et Doré apparaîtra au piano avec une énorme boule multifacettes sur la tête. Il est alors seul sur scène pour ce titre. Pour la suite, il enlève la boule et reste seul au piano dans une ambiance intimiste avec des lueurs bleutées. C’est une chanson inédite qu’il nous joue là. Plutôt marrante. « A Paris » ??? Le deuxième degré des paroles de ce morceau fait mouche et amène le rire le public. Doré nous honore d’une mimique à la Gilbert Montagné pour terminer par des vocalises. Drôle de morceau et vraiment marrant.
Tous les musiciens reviennent alors sur scène. Une partie acoustique est lancée. Ça commence avec le ukulélé, puis 3 guitares et la contrebasse. C’est « Heaven » qui est proposé.
Julien Doré chambre le public qui n’arrive pas à applaudir en rythme. Puis c’est « Winnipeg » qui est joué. Le public entonne la chanson a cappela avant que le titre ne se termine de façon plutôt énergique.
Arrive ensuite « Les Limites » où Julien passe à la cymbale. C’est le succès avec ce titre qui sonne un peu comme du Jacques Dutronc. Le côté décalé de l’artiste est plutôt sympathique.
Les notes suivantes sont vite reconnues, et ça claque des mains. C’est le tube « Paris Seychelles » . Le chanteur traverse alors la foule pour aller se positionner debout sur la régie. A son retour sur scène, les paillettes volent une nouvelle fois. Le public est debout à la mezzanine !
Par la suite, juste accompagné au synthé avant le retour des autres instruments, « Les Bords de Mer » amène un peu de calme dans la salle avant d’enchaîner avec « Bleu Canard » qui commence également tranquillement avant de s’électriser.
Sur « On Attendra L’Hiver », la voix semble encore plus rauque qu’à l’habitude. Une 2ème voix vient s’ajouter, celle du synthé. Très boum boum comme ambiance. Les percussions sont mises en valeur avec un beau final instrumental.
Le set tire à sa fin, et Julien Doré présente les personnes au clavier et au piano. Il n’y a plus que le O de LOVE d’éclairé. « Corbeau Blanc » arrive à point nommé avec ces paroles « ce soir je vous quitte ». L’artiste salue le public à la fin de ce morceau avant de disparaître dans de gros fumigènes. Les musiciens continuent dans un registre très rock et une ambiance à nouveau stroboscopique.
Il est 22h05, et c’est la pause avant le rappel.
C’est « Mon Apache » qui clôture ce set. Dans une ambiance calme, des lumières rosées, les musiciens reviennent, et Julien Doré suit en arrivant tranquillement du fond de la scène. Il débute cette chanson dans un halo de lumière blanche et finit au piano. La contrebasse est mise en avant pour donner de la profondeur au titre. Tout cela est parfaitement orchestré.
Toute la formation fera les salutations, et une longue ovation suivra en guise de remerciements pour ce très bon moment. Julien Doré tentera de reprendre la parole, mais difficile tant les applaudissements sont nourris. Il présentera la technique avant de quitter définitivement la scène à 22h20.
On s’est fait littéralement prendre par l’ambiance et la prestation scénique. Le concert passe à une vitesse grand V, preuve que l’on ne s’ennuie pas.
Ce que nous retenons de la soirée : une belle voix, accompagnée par de très bons musiciens, et un son plutôt rock, plus que sur les albums. Certains titres apparaissent plus alternatifs et proches de la scène rock UK. Les musiciens sont excellents et participent largement au show. En tout cas, ce concert a changé l’avis que nous avions sur Julien Doré. Il a marqué les esprits avec une belle énergie dégagée. Il habite parfaitement la scène. Julien Doré et sa bande ont retourné la salle avec un show magnifique. Un spectacle d’une très grande qualité. Une grosse claque et une très belle surprise !
L’ovation qui a suivi la présentation à la fin du concert était amplement méritée ! A voir absolument sur scène.
Plus d’infos :
Julien Doré : Site officiel / Facebook
Label LN : Site officiel / Facebook
Les Fuseaux : Site officiel / Facebook
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
Les Fuseaux
Julien Doré
Le 25 Février 2015 – Saint-Dizier (52)
Notre avis :
Ce soir, nous prenons la direction des Fuseaux à Saint-Dizier (52). Nous avons assisté à notre premier concert dans cette nouvelle salle proposant des spectacles depuis septembre 2014. Les Fuseaux sont dotés d’une mezzanine, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la salle a du cachet. Les parois sont biaisées et composées de lames de bois horizontales. Ça a de la gueule comme on dit ! D’une capacité de 1 800 places debout, elle possède également près de 400 m2 de plateau de scène. Des gradins rétractables permettent de dimensionner la salle selon plusieurs configurations. Les Fuseaux ont pour vocation d’accueillir tous types de spectacles (théâtre, concerts, danse, musique, cirque…). Pour l’occasion, les gradins étaient bien évidemment rentrés. Un espace « musiques actuelles » existe également (avec studios de répétition et d’enregistrement), afin de soutenir la création artistique sous toutes ses formes.
Si on nous avait dit qu’un jour nous nous rendrions à un concert de Julien Doré, nous ne l’aurions jamais cru. Nous sommes d’ailleurs restés très discrets auprès de nos amis sur le fait que nous allions réaliser ce reportage. Et si en plus, on nous avait dit que nous aurions apprécié le concert, alors là, on aurait été hilare ! C’est donc avec un énorme a priori que nous sommes allés voir Julien Doré révélé par la Nouvelle Star et énormément diffusé sur les radios de variétés… Nous, plutôt fans de rock, d’indépendant, de punk, de metal… Eh bien oui, nous y sommes allés…
Dans une salle bien remplie et surchauffée, le public attend patiemment le début du spectacle. Quelques personnes passent les derniers instants au bar qui se situe dans l’immense hall donnant accès à la salle. Pendant la diffusion d’une petite musique d’ambiance, nous observons le décor qui est composé d’un énorme LOVE sur le fond de la scène. Les instruments sont présents en grande quantité et attendent patiemment leurs musiciens. L’heure approche, et le public commence à applaudir.
Le concert commence à 20h40 par une grosse explosion. Les lumières s’éteignent. Les musiciens arrivent progressivement dans la pénombre et la fumée. Le public applaudit de plus en plus fort. Des fumigènes énormes viennent masquer la scène. On ne voit plus rien, et lorsque la fumée se dissipe, Julien Doré est là au milieu de la scène. Une entrée digne de Johnny Hallyday ! 6 musiciens accompagnent l’artiste avec 2 guitares, 1 basse, 1 batterie et 2 synthés. Dès les premières notes, le public est en transe ! Les mains sont levées et applaudissent de toutes leurs forces.
Le concert démarre avec « Viborg », et le ton est donné. Le public est happé par cette atmosphère et la voix rauque du chanteur. Tout s’annonce de la meilleure des façons ! L’inscription LOVE s’est illuminée et ne cessera de changer de couleur au cours du concert. Parfois sur un fond en paillettes rouges ou bleues, parfois sur fond noir en fonction des ambiances musicales.
Avant d’enchaîner avec le second morceau, Julien Doré échange quelques mots avec le public, plaisante, précisant qu’il s’agit de son premier passage à Saint-Dizier. Dans cette belle salle toute neuve ! Il présente ensuite le batteur qui embraye sur « Hôtel Thérèse ». La batterie est bien mise en avant sur ce morceau. Les rythmes s’accélèrent. Le public est invité à applaudir et à chanter. « Habemus Papaye » est le 3ème titre de la soirée. Celui-ci est plus jazzy et sera accompagné sur la fin par un lancer de paillettes.
Après avoir présenté le bassiste, c’est « London Nous Aime » qui arrive avec une bonne relève de basse. Durant ce titre, la lumière s’éteint, et le public médusé voit Julien Doré disparaître. Du David Copperfield ! Les musiciens quant à eux continuent de jouer.
« Chou Wasabi », plus dansant, est l’occasion de présenter les guitaristes, dont Arman Méliès. Doré enflamme le public en enlevant sa veste et faisant onduler son corps. Les filles sont bien évidemment sensibles lorsqu’il se dandine et se déhanche. Le final est même plutôt rock.
Arrive ensuite « Kiss Me Forever » qui est l’occasion de voir si ça zouke à Saint-Dizier. Il y a un peu de Philippe Katerine dans ce single. Dans l’assistance, les bras sont en l’air, balançant de gauche à droite. Julien Doré passe même aux percussions. Nous avons droit une nouvelle fois aux paillettes.
Au même moment, des techniciens installent du matériel sur scène. L’arrivée de la contrebasse, qui est loin d’être discrète, n’empêche pas de continuer de jouer comme si de rien n’était. L’ambiance est stroboscopique à la fin de ce morceau.
Avant d’enchaîner sur la chanson suivante, le public scande le prénom de l’artiste. Le moment est plutôt calme, et Doré apparaîtra au piano avec une énorme boule multifacettes sur la tête. Il est alors seul sur scène pour ce titre. Pour la suite, il enlève la boule et reste seul au piano dans une ambiance intimiste avec des lueurs bleutées. C’est une chanson inédite qu’il nous joue là. Plutôt marrante. « A Paris » ??? Le deuxième degré des paroles de ce morceau fait mouche et amène le rire le public. Doré nous honore d’une mimique à la Gilbert Montagné pour terminer par des vocalises. Drôle de morceau et vraiment marrant.
Tous les musiciens reviennent alors sur scène. Une partie acoustique est lancée. Ça commence avec le ukulélé, puis 3 guitares et la contrebasse. C’est « Heaven » qui est proposé.
Julien Doré chambre le public qui n’arrive pas à applaudir en rythme. Puis c’est « Winnipeg » qui est joué. Le public entonne la chanson a cappela avant que le titre ne se termine de façon plutôt énergique.
Arrive ensuite « Les Limites » où Julien passe à la cymbale. C’est le succès avec ce titre qui sonne un peu comme du Jacques Dutronc. Le côté décalé de l’artiste est plutôt sympathique.
Les notes suivantes sont vite reconnues, et ça claque des mains. C’est le tube « Paris Seychelles » . Le chanteur traverse alors la foule pour aller se positionner debout sur la régie. A son retour sur scène, les paillettes volent une nouvelle fois. Le public est debout à la mezzanine !
Par la suite, juste accompagné au synthé avant le retour des autres instruments, « Les Bords de Mer » amène un peu de calme dans la salle avant d’enchaîner avec « Bleu Canard » qui commence également tranquillement avant de s’électriser.
Sur « On Attendra L’Hiver », la voix semble encore plus rauque qu’à l’habitude. Une 2ème voix vient s’ajouter, celle du synthé. Très boum boum comme ambiance. Les percussions sont mises en valeur avec un beau final instrumental.
Le set tire à sa fin, et Julien Doré présente les personnes au clavier et au piano. Il n’y a plus que le O de LOVE d’éclairé. « Corbeau Blanc » arrive à point nommé avec ces paroles « ce soir je vous quitte ». L’artiste salue le public à la fin de ce morceau avant de disparaître dans de gros fumigènes. Les musiciens continuent dans un registre très rock et une ambiance à nouveau stroboscopique.
Il est 22h05, et c’est la pause avant le rappel.
C’est « Mon Apache » qui clôture ce set. Dans une ambiance calme, des lumières rosées, les musiciens reviennent, et Julien Doré suit en arrivant tranquillement du fond de la scène. Il débute cette chanson dans un halo de lumière blanche et finit au piano. La contrebasse est mise en avant pour donner de la profondeur au titre. Tout cela est parfaitement orchestré.
Toute la formation fera les salutations, et une longue ovation suivra en guise de remerciements pour ce très bon moment. Julien Doré tentera de reprendre la parole, mais difficile tant les applaudissements sont nourris. Il présentera la technique avant de quitter définitivement la scène à 22h20.
On s’est fait littéralement prendre par l’ambiance et la prestation scénique. Le concert passe à une vitesse grand V, preuve que l’on ne s’ennuie pas.
Ce que nous retenons de la soirée : une belle voix, accompagnée par de très bons musiciens, et un son plutôt rock, plus que sur les albums. Certains titres apparaissent plus alternatifs et proches de la scène rock UK. Les musiciens sont excellents et participent largement au show. En tout cas, ce concert a changé l’avis que nous avions sur Julien Doré. Il a marqué les esprits avec une belle énergie dégagée. Il habite parfaitement la scène. Julien Doré et sa bande ont retourné la salle avec un show magnifique. Un spectacle d’une très grande qualité. Une grosse claque et une très belle surprise !
L’ovation qui a suivi la présentation à la fin du concert était amplement méritée ! A voir absolument sur scène.
Plus d’infos :
Julien Doré : Site officiel / Facebook
Label LN : Site officiel / Facebook
Les Fuseaux : Site officiel / Facebook
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Julien Doré, Les Fuseaux, St Dizier