2019 – 9 titres – 34’10 Label : Pop Sisters Records Style : Rock, Dark Pop Origine : France, Occitanie, Toulouse (31) Date de sortie de l’album : 4 octobre 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Avec cette nouvelle signature, le label toulousain Pop Sisters Records nous offre une nouvelle escapade dans les grands espaces de l’Ouest américain, avec le groupe JESUS OF COOL, qui livre une Folk Rock feutrée et mélancolique, à mi-chemin entre la Pop de Morrissey et le Rock sombre du Gun Club.
C’est une belle découverte que ce groupe Jesus of Cool, qui a emprunté son patronyme à un album de Nick Lowe. Les amateurs de Rock sudistes devraient trouver dans la musique de Jesus of Cool de quoi les rassasier, mais ceux qui ont une oreille plus attirée par des compos plus sombres, ou plus mélancoliques, devraient aussi trouver une certaine satisfaction à l’écouter de cette dizaine de ballades. Le secret ? Une approche assez Pop et une interprétation vocale de dandy. Dès les premières mesures de Daring Mum, en introduction de l’album, on découvre cet univers attachant, à la fois sombre et mélodique. De la réverb dans les guitares, de la chaleur dans la voix. Cette impression se reproduit à plusieurs reprises, notamment sur Everybody’s gotta live, où un vieil orgue 60’s vient donner des airs similaires à la chanson House of rising sun, à la fois triste et lumineuse, avec un côté Pub Rock en plus.
L’album se déroule ainsi, titre après titre, avec cette même simplicité d’orchestration, qui fait parfois aussi penser au groupe anglais House of Love, qui parvenait, à donner des allants Pop à son Rock mélancolique. Wisdom en est un très bon exemple, surtout dans la façon de chanter, pendant que d’autres titres iront flirter avec les atmosphères de bas-fond appréciées par les Bad Seeds, Mark Lanegan ou bien encore le Gun Club, et son attitude d’écorché vif. Souhaitons leur tout de même un destin plus radieux qu’à ce pauvre Jeffrey Lee Pierce.
Cette addition de références, aussi variées soient-elles, témoigne de l’influence du patrimoine musical des décennies précédentes sur les productions actuelles. Difficile au trio toulousain d’échapper à cette fatalité. Mais c’est à chaque aussi l’occasion de mélanger ces références pour réussir à créer quelque chose de neuf, de singulier, à l’arrivée. Et c’est la magie de 7 petites notes et de leurs multitudes de fréquences qui permettront d’imaginer à l’infinie des variations depuis Bill Haley jusqu’à maintenant, et pendant les décennies à venir encore. Le Rock n’est pas mort, il se transforme sans cesse. Ce premier album How long de Jesus of Cool en est la démonstration, la preuve par 9. Un album qui saura trouver votre corde sensible et vous donner quelques frissons.
Jesus of Cool – How long
2019 – 9 titres – 34’10
Label : Pop Sisters Records
Style : Rock, Dark Pop
Origine : France, Occitanie, Toulouse (31)
Date de sortie de l’album : 4 octobre 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Avec cette nouvelle signature, le label toulousain Pop Sisters Records nous offre une nouvelle escapade dans les grands espaces de l’Ouest américain, avec le groupe JESUS OF COOL, qui livre une Folk Rock feutrée et mélancolique, à mi-chemin entre la Pop de Morrissey et le Rock sombre du Gun Club.
C’est une belle découverte que ce groupe Jesus of Cool, qui a emprunté son patronyme à un album de Nick Lowe. Les amateurs de Rock sudistes devraient trouver dans la musique de Jesus of Cool de quoi les rassasier, mais ceux qui ont une oreille plus attirée par des compos plus sombres, ou plus mélancoliques, devraient aussi trouver une certaine satisfaction à l’écouter de cette dizaine de ballades. Le secret ? Une approche assez Pop et une interprétation vocale de dandy. Dès les premières mesures de Daring Mum, en introduction de l’album, on découvre cet univers attachant, à la fois sombre et mélodique. De la réverb dans les guitares, de la chaleur dans la voix. Cette impression se reproduit à plusieurs reprises, notamment sur Everybody’s gotta live, où un vieil orgue 60’s vient donner des airs similaires à la chanson House of rising sun, à la fois triste et lumineuse, avec un côté Pub Rock en plus.
L’album se déroule ainsi, titre après titre, avec cette même simplicité d’orchestration, qui fait parfois aussi penser au groupe anglais House of Love, qui parvenait, à donner des allants Pop à son Rock mélancolique. Wisdom en est un très bon exemple, surtout dans la façon de chanter, pendant que d’autres titres iront flirter avec les atmosphères de bas-fond appréciées par les Bad Seeds, Mark Lanegan ou bien encore le Gun Club, et son attitude d’écorché vif. Souhaitons leur tout de même un destin plus radieux qu’à ce pauvre Jeffrey Lee Pierce.
Cette addition de références, aussi variées soient-elles, témoigne de l’influence du patrimoine musical des décennies précédentes sur les productions actuelles. Difficile au trio toulousain d’échapper à cette fatalité. Mais c’est à chaque aussi l’occasion de mélanger ces références pour réussir à créer quelque chose de neuf, de singulier, à l’arrivée. Et c’est la magie de 7 petites notes et de leurs multitudes de fréquences qui permettront d’imaginer à l’infinie des variations depuis Bill Haley jusqu’à maintenant, et pendant les décennies à venir encore. Le Rock n’est pas mort, il se transforme sans cesse. Ce premier album How long de Jesus of Cool en est la démonstration, la preuve par 9. Un album qui saura trouver votre corde sensible et vous donner quelques frissons.
Bandcamp / Facebook
Line-up :
Don Joe : Guitar, Organ, Backing vocals
Bud : Drums
Gilles : Vocal / Bass
Tracklist :
1. Daring mum 03:42
2. How long 03:34
3. Everybody’s gotta live 04:06
4. Wisdom 04:00
5. Barely sour 04:17
6. Glow of delight 03:00
7. Bad seeds 03:30
8. I wanna kill your shrink 03:16
9. The reveal 04:24