2016 – 9 titres – 41’48 Label : Rekords Rekords/Loma Vista/Caroline International Style : (Post) Pop Rock Origine : USA, Michigan, Muskegon Date de sortie de l’album : 18 mars 2016
Notre avis :
par Celeste L
A 68 ans, l’alter ego de David Bowie respire encore ! Et il le prouve de la plus belle des manière en proposant un dix-septieme album studio, composé d’une dizaine de nouveau titres, enregistré en collaboration avec Josh Homme,le leader des Queens of the Stone Age (et des Eagles of Death Metal), qui lui a ouvert les portes de son Home Studio, le Rancho De La Luna. Il a aussi fait venir pour les sessions d’enregistrement, Dean Fertita des mêmes Queens of the Stone Age à la guitare et aux claviers. On y croise aussi Matt Helders des Arctic Monkeys pour assurer les batteries. Une fine équipe qu’on retrouve sur la pochette sombre d’un album guère plus lumineux.
40 ans après la tournée Station to Station de David Bowie, dont il avait assuré la première partie, Iggy Pop joue les prolongations, survivant malgré lui et malgré ses extravagances. A l’image du titre Paraguay, qui conclut cet album de la plus belle des manières, dans un Blues Rock grisant, à la hauteur de sa démesuré réputation, ce nouvel album de l’Iguane est un très bon cru. A l’inverse du Bowie qui nous a tous surpris, et même étonné, avec sa tonalité Free jazz, ce Post Pop Depression est du pur jus, du 100% Iggy !
On y retrouve la voix et le son qu’on connait d’Iggy Pop, toujours un peu plus sage qu’un album des Stooges, toujours plus Pop, comme peut l’être le single Gardenia, soutenu par un son de basse omniprésent, et la voix mi-chantée-mi-parlée, qui vous donne des frissons, relayée dans le refrain par un chœur à plusieurs voix. Juste après un crowl sensuel (I’m gonna break into your heart, I’m gonna crawl under your skin) pas beaucoup moins frissonnant !
Sur ce nouvel album, Iggy Pop retrouve aussi une certaine sobriété (musicale), avec des titres simple mais tout aussi envoutant : American Valhalla, qui nous fera penser qu’on le veuille ou non, à un ami perdu il y a peu, et à qui on peut promettre le meilleur des paradis. Une impression qui va nous poursuivre au travers de cet album, avec ce German Days, qui relate sans doute, d’une manière poétique, une période charnière de la vie des deux stars. Un autre très bon titre de cet album, Sunday, avec des sonorités un brin groovy, des guitares virevoltantes, une batterie presque disco, et la voix d’Iggy qu’on retrouve, toujours assez proche de celle de David Bowie, et qui se termine dans la folie passagère d’un orchestre philharmonique.
Post Pop Depression est un album plutôt introspectif qui parait assez simple au premier abord et qui se dévoile progressivement, dans un striptease chaste et touchant. A laisser mûrir, et à redécouvrir, pas à pas, avec le temps. Ce qui est certain, c’est qu’Iggy Pop n’est pas Ready to Die, comme il l’avait fait croire sur son précédent opus en 2013 !
Iggy Pop – Post Pop Depression
2016 – 9 titres – 41’48
Label : Rekords Rekords/Loma Vista/Caroline International
Style : (Post) Pop Rock
Origine : USA, Michigan, Muskegon
Date de sortie de l’album : 18 mars 2016
Notre avis :
par Celeste L
A 68 ans, l’alter ego de David Bowie respire encore ! Et il le prouve de la plus belle des manière en proposant un dix-septieme album studio, composé d’une dizaine de nouveau titres, enregistré en collaboration avec Josh Homme,le leader des Queens of the Stone Age (et des Eagles of Death Metal), qui lui a ouvert les portes de son Home Studio, le Rancho De La Luna. Il a aussi fait venir pour les sessions d’enregistrement, Dean Fertita des mêmes Queens of the Stone Age à la guitare et aux claviers. On y croise aussi Matt Helders des Arctic Monkeys pour assurer les batteries. Une fine équipe qu’on retrouve sur la pochette sombre d’un album guère plus lumineux.
40 ans après la tournée Station to Station de David Bowie, dont il avait assuré la première partie, Iggy Pop joue les prolongations, survivant malgré lui et malgré ses extravagances. A l’image du titre Paraguay, qui conclut cet album de la plus belle des manières, dans un Blues Rock grisant, à la hauteur de sa démesuré réputation, ce nouvel album de l’Iguane est un très bon cru. A l’inverse du Bowie qui nous a tous surpris, et même étonné, avec sa tonalité Free jazz, ce Post Pop Depression est du pur jus, du 100% Iggy !
On y retrouve la voix et le son qu’on connait d’Iggy Pop, toujours un peu plus sage qu’un album des Stooges, toujours plus Pop, comme peut l’être le single Gardenia, soutenu par un son de basse omniprésent, et la voix mi-chantée-mi-parlée, qui vous donne des frissons, relayée dans le refrain par un chœur à plusieurs voix. Juste après un crowl sensuel (I’m gonna break into your heart, I’m gonna crawl under your skin) pas beaucoup moins frissonnant !
Sur ce nouvel album, Iggy Pop retrouve aussi une certaine sobriété (musicale), avec des titres simple mais tout aussi envoutant : American Valhalla, qui nous fera penser qu’on le veuille ou non, à un ami perdu il y a peu, et à qui on peut promettre le meilleur des paradis. Une impression qui va nous poursuivre au travers de cet album, avec ce German Days, qui relate sans doute, d’une manière poétique, une période charnière de la vie des deux stars. Un autre très bon titre de cet album, Sunday, avec des sonorités un brin groovy, des guitares virevoltantes, une batterie presque disco, et la voix d’Iggy qu’on retrouve, toujours assez proche de celle de David Bowie, et qui se termine dans la folie passagère d’un orchestre philharmonique.
Post Pop Depression est un album plutôt introspectif qui parait assez simple au premier abord et qui se dévoile progressivement, dans un striptease chaste et touchant. A laisser mûrir, et à redécouvrir, pas à pas, avec le temps. Ce qui est certain, c’est qu’Iggy Pop n’est pas Ready to Die, comme il l’avait fait croire sur son précédent opus en 2013 !
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By Mike S. • Albums internationaux • Tags: David Bowie, Dean Fertita, Iggy Pop, Josh Homme, Matt Helders