Huma Bird + Moundrag
en concert
Date : 10 Novembre 2021
Style : Rock 60’s / 70’s, Rock Progressif, Blues Rock
Lieu : La Nouvelle Vague, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
Petit tour en DeLorean ce soir pour pouvoir assister à un concert qui nous entraine dans les années mythiques et mystiques 60/70, aux origines du Rock et à leurs premiers variants. Chemises Hippies ou vestes de cuir et cheveux longs, les musiciens ont été attentifs à chaque petit détail pour nous immerger durant plus de deux heures dans une époque musicale extraordinaire et prolifique.
Pour ouvrir la soirée, le groupe HUMA BIRD au grand complet s’est réuni pour jouer en quasi intégralité son tout nouvel album fraichement sorti, Share the Ride. Le quintette a conservé de ses précédents concerts l’introduction musicale, qui nous plonge illico dans une transe chamanique. Pour le reste, il nous donne l’occasion d’écouter en version live, huit des nouveaux morceaux de leur galette noire. Ils débutent dans une ambiance Blues Rock avec le titre Blue powder suivi de Never Say Sorry. Déjà les guitares rugissent et la voix grave de leur chanteur s’échauffe. Entre chaque titre, quelques mots en anglais pour rester dans un ambiance anglosaxonne. Le public joue le jeu et répond dans la langue de Shakespeare…
My Haze Don’t Blow et le single clipé Sweet Mary se suivent de près, sur des rythmes plus posés, mais avec des vocaux toujours aussi puissants et chaleureux. Les solos de guitares ont la part belle, les années 70 aussi. Plus nerveux, I See Love donne le ton de la fin du set, à la fois Rock US dans la voix et Heavy dans le son. Gros son de basse en fond de cour. Le concert s’achève sur les chapeaux de roues, avec le titre introductif de l’album, So Long, un titre racé mais très mélodieux en même temps, suivi de ce qui pourrait être leur second single potentiel de l’album, So many times. En guise de cerise sur le gâteau final, le groupe invite sur scène les deux musiciens de Moundrag pour une cover en phase avec l’époque, choisie comme thème de soirée, puisqu’il s’agit d’un titre des Steppenwolf, leur classique de 1969, Born to be wild ! C’est Roots, c’est l’american way of life façon Easy Rider. Les deux groupes fusionnent à la perfection leurs styles respectifs sur ces quelques minutes intenses. Une belle transition pour la suite de la soirée, après un passage au bar de la Nouvelle Vague !
Cette seconde partie de soirée aurait pu sembler un peu plus sobre, vu que le groupe MOUNDRAG ne se compose que d’un batteur (Colin) et d’un claviériste (Camille). Mais pas du tout ! Malgré l’absence de guitares électriques, le duo se montre rapidement énergique en exécutant son début de set. Le groupe est auteur d’un premier EP de quatre titres, qu’il reprend en intégralité et qu’il étire à l’envie, à la manière des meilleures formations des années psychédéliques, de Led Zep à Black Sabbath.
Cheveux longs et rouflaquettes, tout habillés de noir, le duo est totalement inspiré par ces années 60’s mythiques. Le son des deux orgues (Hammond et Korg) renforcent tout particulièrement cette patine vintage, l’un remplaçant la ligne de basse, l’autre apportant la mélodie à des compositions très libres. Les deux frères se partagent le micro pour interpréter les textes, seuls ou en duo, occupant au maximum la place et donnant une fois encore l’impression d’un groupe de 3 ou 4 musiciens, alors qu’il n’en est rien. Au delà de la prouesse technique, le rendu est assez bluffant !
Durant tout le concert, le groupe nous plongent dans un pénombre stroboscopique pour nous faire perdre toute repère et nous laisser envahir par cette sensation d’être à une autre époque que celle qui nous perturbe tant, et c’est tout à fait ce qu’il nous fallait ! Pour parfaire la soirée, le groupe va reprendre le Roadhouse Blues des Doors dans une version à peine différente, les cuivres et Jim Morrison en moins, mettant le sourire sur tous les visages d’un public resté captif par une soirée pas comme les autres.
Voilà un concert qu’on n’est pas près d’oublier ! Et on se met même à espérer voir revenir rapidement le Festival Saint Malo Rock City, tant les deux formations de ce soir seraient des candidats sérieux à une prochaine programmation ! Merci encore à la Nouvelle Vague de nous faire vivre de tels moments !
Photos du concert : Moundrag / Huma Bird
Huma Bird + Moundrag
en concert
Date : 10 Novembre 2021
Style : Rock 60’s / 70’s, Rock Progressif, Blues Rock
Lieu : La Nouvelle Vague, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
Petit tour en DeLorean ce soir pour pouvoir assister à un concert qui nous entraine dans les années mythiques et mystiques 60/70, aux origines du Rock et à leurs premiers variants. Chemises Hippies ou vestes de cuir et cheveux longs, les musiciens ont été attentifs à chaque petit détail pour nous immerger durant plus de deux heures dans une époque musicale extraordinaire et prolifique.
Pour ouvrir la soirée, le groupe HUMA BIRD au grand complet s’est réuni pour jouer en quasi intégralité son tout nouvel album fraichement sorti, Share the Ride. Le quintette a conservé de ses précédents concerts l’introduction musicale, qui nous plonge illico dans une transe chamanique. Pour le reste, il nous donne l’occasion d’écouter en version live, huit des nouveaux morceaux de leur galette noire. Ils débutent dans une ambiance Blues Rock avec le titre Blue powder suivi de Never Say Sorry. Déjà les guitares rugissent et la voix grave de leur chanteur s’échauffe. Entre chaque titre, quelques mots en anglais pour rester dans un ambiance anglosaxonne. Le public joue le jeu et répond dans la langue de Shakespeare…
My Haze Don’t Blow et le single clipé Sweet Mary se suivent de près, sur des rythmes plus posés, mais avec des vocaux toujours aussi puissants et chaleureux. Les solos de guitares ont la part belle, les années 70 aussi. Plus nerveux, I See Love donne le ton de la fin du set, à la fois Rock US dans la voix et Heavy dans le son. Gros son de basse en fond de cour. Le concert s’achève sur les chapeaux de roues, avec le titre introductif de l’album, So Long, un titre racé mais très mélodieux en même temps, suivi de ce qui pourrait être leur second single potentiel de l’album, So many times. En guise de cerise sur le gâteau final, le groupe invite sur scène les deux musiciens de Moundrag pour une cover en phase avec l’époque, choisie comme thème de soirée, puisqu’il s’agit d’un titre des Steppenwolf, leur classique de 1969, Born to be wild ! C’est Roots, c’est l’american way of life façon Easy Rider. Les deux groupes fusionnent à la perfection leurs styles respectifs sur ces quelques minutes intenses. Une belle transition pour la suite de la soirée, après un passage au bar de la Nouvelle Vague !
Cette seconde partie de soirée aurait pu sembler un peu plus sobre, vu que le groupe MOUNDRAG ne se compose que d’un batteur (Colin) et d’un claviériste (Camille). Mais pas du tout ! Malgré l’absence de guitares électriques, le duo se montre rapidement énergique en exécutant son début de set. Le groupe est auteur d’un premier EP de quatre titres, qu’il reprend en intégralité et qu’il étire à l’envie, à la manière des meilleures formations des années psychédéliques, de Led Zep à Black Sabbath.
Cheveux longs et rouflaquettes, tout habillés de noir, le duo est totalement inspiré par ces années 60’s mythiques. Le son des deux orgues (Hammond et Korg) renforcent tout particulièrement cette patine vintage, l’un remplaçant la ligne de basse, l’autre apportant la mélodie à des compositions très libres. Les deux frères se partagent le micro pour interpréter les textes, seuls ou en duo, occupant au maximum la place et donnant une fois encore l’impression d’un groupe de 3 ou 4 musiciens, alors qu’il n’en est rien. Au delà de la prouesse technique, le rendu est assez bluffant !
Durant tout le concert, le groupe nous plongent dans un pénombre stroboscopique pour nous faire perdre toute repère et nous laisser envahir par cette sensation d’être à une autre époque que celle qui nous perturbe tant, et c’est tout à fait ce qu’il nous fallait ! Pour parfaire la soirée, le groupe va reprendre le Roadhouse Blues des Doors dans une version à peine différente, les cuivres et Jim Morrison en moins, mettant le sourire sur tous les visages d’un public resté captif par une soirée pas comme les autres.
Voilà un concert qu’on n’est pas près d’oublier ! Et on se met même à espérer voir revenir rapidement le Festival Saint Malo Rock City, tant les deux formations de ce soir seraient des candidats sérieux à une prochaine programmation ! Merci encore à la Nouvelle Vague de nous faire vivre de tels moments !
Photos du concert : Moundrag / Huma Bird