2015 – 13 titres – 50’24 Label : Sony Music / Lilith Style : Chanson Rock Origine : France, Jura, Dole Date de sortie de l’album :24 nov 2014 / 16 Octobre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Stratégie de l’inespoir est le dix-septième album studio d’Hubert-Félix Thiéfaine sorti initialement le
Deux singles extraits de cet album, Angélus et Fenêtre sur désert ont permis de faire connaitre cet album sur les ondes. Car, Thiefaine, longtemps privé de radio, s’est bien rattrapé depuis quelques années. Et son succès discret est devenu très médiatisé, notamment depuis ses deux victoires de la musique en 2012 (interprète et album). Aujourd’hui, l’aventure prend même une tournure familiale, puisque, son fils Lucas, déjà guitariste sur scène et en studio, a participé à la co-réalisation de cet album.
Son précédent opus est devenu disque de platine, en dépassant les 250.000 copies vendues. On imagine que Stratégie de l’inespoir ne doit pas en être loin, tant le bouche à oreille joue son rôle, de concert en concert, lui permettant de faire salle comble, partout où il passe.
Pourtant, si on y regarde de plus près, qu’est ce qui fait le succès de Thiéfaine aujourd’hui ? Avec ce Stratégie de l’inespoir, la recette semble toujours la même : des balades Folk, teintées de Rock et de désespoir, alternées de longues et lentes litanies, une production plutôt lisse, loin des premiers enregistrements, une orchestration simple, sans grande surprise mais avec un certain esprit Rock. Et des thèmes toujours en lien avec l’amour, la mort et la religion. Alors, oui, sans doute, la longévité est sans doute une des raisons de son succès aujourd’hui, la nostalgie aussi. Comme peuvent l’avoir les fans de Renaud, en écouter sa voix devenue insupportable, mais tellement attachante.
Et pour autant, Thiéfaine, lui, tient encore bien la barre, sa voix est au beau fixe, en live comme en studio, et ses chansons, dans son millésime 2014, bien qu’étant souvent que des textes, en poèmes ou proses, récités sur des rythmes et des mélodies, trouvent toujours un écho dans le cœur des fans. Un single, tel que Angélus, avec son refrain et ses accords répétitifs, venant simplement mettre en branle la machine à vendre. Les titres surprenant (Mytilène Island, Lubies sentimentales) deviennent alors trop rares mais précieux !
Coté compositions, il est à noter que Thiéfaine continue de faire appel à des collaborations, plus nombreuses encore, Arman Méliès déjà présent sur son précédent opus (Fenêtre sur désert et Résilience zéro), mais aussi Cali (Lubies sentimentales), JP Nataf (Amour désaffecté) ou encore Perez (Retour à Célingrad). On retrouve d’ailleurs certains d’entre eux en première partie dans la tournée, témoignage d’une certaine fidélité de l’aïeul !
Stratégie de l’inespoir porte finalement bien mal son nom, tant ses espoirs portent leurs fruits, aujourd’hui encore…
Hubert-Félix Thiéfaine – Stratégie de l’inespoir
2015 – 13 titres – 50’24
Label : Sony Music / Lilith
Style : Chanson Rock
Origine : France, Jura, Dole
Date de sortie de l’album : 24 nov 2014 / 16 Octobre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Stratégie de l’inespoir est le dix-septième album studio d’Hubert-Félix Thiéfaine sorti initialement le
Deux singles extraits de cet album, Angélus et Fenêtre sur désert ont permis de faire connaitre cet album sur les ondes. Car, Thiefaine, longtemps privé de radio, s’est bien rattrapé depuis quelques années. Et son succès discret est devenu très médiatisé, notamment depuis ses deux victoires de la musique en 2012 (interprète et album). Aujourd’hui, l’aventure prend même une tournure familiale, puisque, son fils Lucas, déjà guitariste sur scène et en studio, a participé à la co-réalisation de cet album.
Son précédent opus est devenu disque de platine, en dépassant les 250.000 copies vendues. On imagine que Stratégie de l’inespoir ne doit pas en être loin, tant le bouche à oreille joue son rôle, de concert en concert, lui permettant de faire salle comble, partout où il passe.
Pourtant, si on y regarde de plus près, qu’est ce qui fait le succès de Thiéfaine aujourd’hui ? Avec ce Stratégie de l’inespoir, la recette semble toujours la même : des balades Folk, teintées de Rock et de désespoir, alternées de longues et lentes litanies, une production plutôt lisse, loin des premiers enregistrements, une orchestration simple, sans grande surprise mais avec un certain esprit Rock. Et des thèmes toujours en lien avec l’amour, la mort et la religion. Alors, oui, sans doute, la longévité est sans doute une des raisons de son succès aujourd’hui, la nostalgie aussi. Comme peuvent l’avoir les fans de Renaud, en écouter sa voix devenue insupportable, mais tellement attachante.
Et pour autant, Thiéfaine, lui, tient encore bien la barre, sa voix est au beau fixe, en live comme en studio, et ses chansons, dans son millésime 2014, bien qu’étant souvent que des textes, en poèmes ou proses, récités sur des rythmes et des mélodies, trouvent toujours un écho dans le cœur des fans. Un single, tel que Angélus, avec son refrain et ses accords répétitifs, venant simplement mettre en branle la machine à vendre. Les titres surprenant (Mytilène Island, Lubies sentimentales) deviennent alors trop rares mais précieux !
Coté compositions, il est à noter que Thiéfaine continue de faire appel à des collaborations, plus nombreuses encore, Arman Méliès déjà présent sur son précédent opus (Fenêtre sur désert et Résilience zéro), mais aussi Cali (Lubies sentimentales), JP Nataf (Amour désaffecté) ou encore Perez (Retour à Célingrad). On retrouve d’ailleurs certains d’entre eux en première partie dans la tournée, témoignage d’une certaine fidélité de l’aïeul !
Stratégie de l’inespoir porte finalement bien mal son nom, tant ses espoirs portent leurs fruits, aujourd’hui encore…
Site
+ Edition Deluxe :
8 morceaux live enregistrés à la Maison de la Poésie le 9 juin 2015 :
By Mike S. • Albums francais • Tags: Hubert-Félix Thiéfaine, Lucas Thiéfaine