cartonnerie

La Cartonnerie

Hubert-Félix Thiéfaine
+ Amelie McCandless

Le 11 Avril 2015 – Reims (51)

Notre avis :


La soirée débutait à 20h15, et La Cartonnerie affichait une nouvelle fois complet. Avec une première partie assurée par Amelie McCandless, la grande salle était déjà bien remplie. Nous avons eu le plaisir de revoir la formation rémoise un mois après l’avoir remarquée en première partie d’Archimède à La Salle Rossini. Elle nous avait offert pour l’occasion une jolie prestation, et c’est une nouvelle fois une belle représentation à laquelle nous avons eu droit.

AMELIE MCCANDLESS

L’entrée se fait tout en douceur, et la formation se limite ce soir à 2 de ses membres. Vincent, d’habitude à la batterie, n’a pu être présent pour des raisons techniques (manque de place sur le plateau ???). « Skipping Stones » est le premier titre joué, avant une reprise d’Eddie Vedder : « Hard Sun », BO du film « Into The Wild ». S’enchaîne ensuite « The Curse », extrait du 1er EP sorti en 2012, écrit pour les gens qui ont été méchants… Soulignant l’absence du batteur, Amelie McCandless lance la chanson « Lost Falling Leaf », du folk à l’état pur, où la chaleur de la voix est encore plus perceptible. Arrive ensuite « Foreign Waters », extrait du dernier EP, que l’artiste joue seule en acoustique. Elle indique au public qu’il s’agit du moment qu’elle redoute le plus… Gabin, en retrait pour ce morceau, reste malgré tout très proche.

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La chanson suivante est « The Pirate’s Gospel », titre qui a donné à l’artiste l’envie de jouer du folk. Nous arrivons tout doucement à la fin du set, et c’est le temps des remerciements adressés à La Cartonnerie, aux techniciens, et au public pour avoir été si attentif. « Woodland’s Spirit » est alors joué de façon plus soutenue et plus rythmée. C’est avec « Anyone » qu’Amelie McCandless termine ce set, avec une interprétation magistrale. La fin du morceau voit une belle envolée rythmique, et le set se termine en apothéose, tout en puissance. La salle a été réceptive, et les applaudissements sont nourris pour cette très belle prestation.

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Amelie McCandless :

Amelie McCandless au chant, à la guitare et à la composition.

Gabin à la guitare, aux choeurs et aux arrangements.

Vincent à la batterie et aux arrangements.

Amelie McCandless : Facebook / Soundcloud

Les photos de la soiréeici.

HUBERT-FELIX THIEFAINE

A peine le temps de boire une bière que débute déjà le set d’ Hubert-Félix Thiéfaine. Les hostilités sont lancées avec « En Remontant le Fleuve », titre qui ouvre l’album Stratégie De l’Inespoir sorti en 2014. Après des applaudissements nourris, l’enchaînement se fait avec « Amour Désaffecté ». Bonsoir ! Ça va ? Heureux de vous retrouver… » avec ce morceau sorti en 1986 : « Errare Humanum Est ». Puis c’est « Médiocratie » qui nous ramène au nouvel album. Certains spectateurs connaissent déjà les paroles par cœur et chantent en choeur. Dès les premières notes, le public reconnaît « Confession D’Un Never Been ». La salle est conquise par l’univers d’Hubert-Félix Théfaine, et après une nouvelle salve d’applaudissements, c’est « Angélus » qui est proposé. Les stroboscopes accompagnent les premières paroles de « Karaganda ». HF présente alors l’histoire de cette chanson inspirée par un poème de César Vallejo intitulé « Piedra Negra Sobre Una Piedra Blanca ». C’est « Autoroute Jeudi d’Automne » qui nous fait voyager une nouvelle fois dans le temps pour nous ramener en 1982. Le public chante sur le refrain.

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« Femme De Loth » va remuer la tête et les épaules du public. Le temps de remercier Reims, et HF enchaîne avec « La Ruelle Des Morts » et « Fenêtre sur Désert ». Nous avons alors droit à la petite anecdote pour expliquer le contexte dans lequel a été composé et écrit le morceau « Alligators 427 ». Après une manif à Fessenheim… HF se dote ensuite d’une guitare acoustique pour nous jouer « Je t’en Remets au Vent », que certains ont peut être connu à l’époque où je chantais dans les cabarets de la rue Mouffetard. Il joue ce titre, seul, assis sur un tabouret. Le public connait les paroles par coeur et chante en même temps. Une ovation suit et la salle scande le nom de l’artiste. Le retour des musiciens se fait pour « Libido Moriendi », toujours dans une ambiance acoustique. HF explique ensuite avoir un jour été invité à La Sorbonne pour un sujet sur la chanson poétique. Naît alors « Stratégie De l’Inespoir ». Le tube « Lorelei » est ensuite proposé, repris par le public, qui chante également sur « 113ème Cigarette Sans Dormir ». C’est l’ovation à nouveau à l’issu de ce morceau. Les guitares lancent « Bipède A Station Verticale », du rock’n’roll à l’état pur, avec un rythme soutenu. S’emparant d’une guitare, HF demande si ça va toujours, avant de chanter les premières paroles de « Sentiments Numériques Revisités ».

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Vient le temps de présenter les musiciens avec Bruce Cherbit à la batterie, Marc Perrier à la basse, Christopher Board aux claviers et à la guitare, Alice Botté à la guitare et Lucas Thiéfaine à l’autre guitare. Ce dernier a également arrangé et co-réalisé le dernier album. Il s’agit a priori de son premier concert. C’est « Résilience Zéro » qui est lancé dans la foulée. HF s’éclipse à la fin du morceau pour laisser les musiciens terminer en instrumental. C’est déjà l’heure du rappel. Le retour tarde à venir, et HF remercie le public qui a eu le privilège de ramasser les pots cassés. En tout cas, on ne s’est rendu compte de rien ! « Les Fastes De La Solitude » et « Les Dingues Et Les Paumés » viennent poursuivre le show. Ce dernier morceau nous offre par ailleurs une belle démonstration de guitares. Encore des mercis, et avant de nous souhaiter une bonne nuit, c’est « La Fille du Coupeur de Joints » qui est repris par le public. La formation quitte la scène. Les lumières restent éteintes. Le public ne quitte pas la salle, toujours en acclamant HFT. Les artistes reviennent une nouvelle fois pour jouer « Portrait De Femme En 1922 », et c’est ce titre qui terminera ce superbe spectacle qui a duré près de 2h15. Ils quitteront le plateau après avoir salué la foule et l’avoir remercié pour sa gentillesse et son accueil.

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Les musiciens d’Hubert-Félix Thiéfaine :

Bruce Cherbit à la batterie.

Marc Perrier à la basse.

Christopher Board aux claviers et à la guitare.

Alice Botté à la guitare.

Lucas Thiéfaine à la guitare.

Hubert-Félix Thiéfaine : Facebook / Twitter / Site Officiel

Les photos de la soiréeici.

La Cartonnerie : Facebook / Site officiel

Photos : Dimitri D.