Ghislain ADAM à la rédaction et Fabrice ANDRÉ pour les photos.
C’est avec un grand plaisir que nous revenons chaque année au Hellfest, tel un pèlerinage. La 17ème édition nous a offert un savant mélange de metal et de rock. Et ce n’est pas pour nous déplaire ! 60 000 personnes par jour ont foulé le sol de Clisson, une fréquentation record de 240 000 personnes sur l’ensemble du festival. En la présence de groupes et d’artistes issus de musiques extrêmes, le Hellfest a une nouvelle fois tenu ses promesses et offert des moments incroyables. Petite rétrospective de ces 4 jours de folie…
Jour 1
ASINHELL
C’est avec Asinhell que nous avons le plaisir de débuter cette première journée. Les festivités sont lancées avec « Desert Of Doom ». Mené par Marc Grewe (ex- Morgoth, Insidious Disease) au chant, et Michael Poulsen (Volbeat) à la guitare, Asinhell harangue la foule. Hellfest !!! Le chanteur n’hésite pas à venir au contact du public grâce à la passerelle qui l’approche de la fosse. Un circle-pit est déjà lancé pour ce concert d’ouverture. « Trophies » est ensuite annoncé, toujours aussi puissant. L’accueil est chaleureux. Thank you !!! We are Asinhell !!! Are you ready ?!!! « Pyromantic Scryer » est enchaîné. Asinhell enflamme la scène avec une performance explosive. Une énergie brute et des riffs puissants captivent la foule. Le tout nouveau groupe de death metal a ouvert le bal de la plus belle des manières !
Nous basculons vers la Mainstage 02 pour la performance de Bleed From Within, nouveau joyau metalcore Écossais. Le set est lancé avec « Sovereign ». Des flammes immenses jaillissent du sol. Le chanteur s’approche du public en empruntant l’avancée vers la fosse. Un wall of death est organisé et l’enchainement est fait avec « Stand Down ». L’ensemble se veut plutôt rythmé. Le groupe harangue la foule. Hellfest !!! Make some noise !!! « Levitate » nous est ensuite proposé. Bleed From Within nous offre un tourbillon d’énergie brute et de maîtrise musicale. Le public est emporté par les riffs puissants et les rythmes frénétiques. Scott Kennedy, le chanteur, électrise la foule. Une performance sans faille, mêlant habilement mélodies accrocheuses et breakdowns ravageurs.
Des chants Grégoriens annoncent le set de Slaughter To Prevail. Les protagonistes, revêtus de masques, débarquent sur scène et enchaînent les titres : « Bonebreaker », « Demolisher », »Baba Yaga ». Le groupe s’adresse à la foule. This is our first time on mainstage ! Thank you so much !!! Un circle-pit est demandé. L’ensemble est plutôt bestial. Le groupe de deathcore Russe enflamme la scène du Hellfest avec une performance explosive. Le frontman Alex Terrible délivre des growls puissants et impeccables. Une énergie brute tout au long du show. Avec des riffs acérés et des percussions fracassantes, Slaughter To Prevail démontre une force indéniable. Thank you for your hospitality and your energy ! À l’issue d’une jolie prestation, le groupe quitte la scène sous une ovation.
Nous poursuivons avec Ice Nine Kills. Les membres du groupe portent des polos blancs ensanglantés. Les Américains exploitent une bonne partie de l’imagerie et des icônes horrifiques du cinéma de série B. Ice Nine Kills nous offre une performance théâtrale. Nous voyons défiler une tête décapitée, une tronçonneuse, un cadavre, des bras coupés, un poignard, une main gantée à la Freddy Krueger… Voilà le décor et la scénographie. Les festivités sont lancées avec « Hip To Be Scared », suivi de « Rainy Day » et « Meat & Greet ». Ice Nine Kills électrise la foule. L’énergie du groupe est palpable et le public apprécie. Spencer Charnas, au chant, parcourt la scène de long en large. Il finit par se jeter dans la fosse sur « Welcome To Horrorwood » qui clôture le set.
Le 23 juin 2019, la légende Slayer bouclait définitivement son aventure avec la France et le Hellfest à l’occasion d’un 7ème et dernier concert dantesque. 5 ans plus tard, Kerry King ouvre un nouveau chapitre avec le festival en s’y produisant avec son projet personnel. Le maestro reprend le travail de démolition du gang Californien à grand renfort de riffs acérés et de compositions rivalisant de testostérone et de barbarie. Des flammes surgissent du sol dès le départ. Les festivités sont lancées avec « Where I Reign » et « Trophies Of The Tyrant ». Les titres s’enchaînent : « Toxic », « Two Fists », « Residue », « Idle Hands ». Une première reprise de Slayer nous est offerte avec « Disciple ». D’autres vont suivre pour le plus grand bonheur des fans : « Raining Blood », « Black Magic ». C’est avec « From Hell I Rise » que le set se termine. Une petite distribution des médiators, de baguettes, et la formation quitte la scène sous une ovation. Les riffs acérés et les solos virtuoses du légendaire guitariste de Slayer ont montré qu’il n’a rien perdu de sa dextérité.
Le nom du groupe s’affiche sur le backdrop. Les premières notes se font entendre, amenant les premières acclamations du public. Megadeth débarque avec « The Sick, The Dying… And The Dead ! ». D’emblée, le public se déchaîne, montrant une énergie contagieuse. Dave Mustaine, malgré les années, démontre une maîtrise parfaite de sa guitare et une voix toujours puissante. Le son est clair, fort, rendant service à des classiques comme « Symphony Of Destruction » et « Peace Sells ». Megadeth incarne toujours aujourd’hui un nom incontournable de l’histoire du thrash metal et de ses dérivés. Dépositaire d’albums fulgurants figurant au panthéon du genre, le combo continue d’électriser les foules du monde entier grâce à un dynamisme scénique resté intact.
Une petite intro musicale annonce le début du show. Le groupe Marseillais prend possession de la scène et lance les festivités avec « Creature ». « Death » et « Blistering » sont envoyés dans la foulée. Hellfest !!! Comment ça va ce soir ?!! C est un plaisir de revenir !!! Le tour de chant se poursuit avec « Say No Word » et « Visage ». Ça va le Hellfest ?!! Le public est invité à chanter sur « Tired Of It All ». Faites du bruit pour vous !!! « Fantasy » nous est ensuite proposé. Un circle-pit s’organise. Il y a quelques années on était à la Warzone ! On a besoin que tout le monde saute pour la prochaine ! Le public s’exécute sur « Scars ». Le groupe nous propose un titre joué depuis peu de temps en live... J’espère qu’il vous plaira... C’est « Suffocate », le petit moment douceur du set. Les watts reviennent pour « Hollow », extrait du 1er album. Landmvrks nous a offert un moment d’énergie pure et de communion avec le public. Une performance intense et passionnée. Le chant de Florent Salfati, à la fois mélodique et agressif, a transporté les spectateurs. Les riffs puissants et les breakdowns percutants ont fait trembler le sol de Clisson.
Avenged Sevenfold enflamme la scène du Hellfest avec une performance époustouflante. Le groupe ouvre le concert avec « Game Over », captivant immédiatement la foule. M. Shadows, le charismatique chanteur, entraîne les festivaliers dans un tourbillon de riffs puissants et de solos envoûtants, notamment lors de « Hail To The King ». La prestation impeccable de Synyster Gates à la guitare est particulièrement remarquée, tandis que les effets pyrotechniques ajoutent une dimension spectaculaire au show. Le show offre un joli visuel. Le public, en extase, chante en chœur sur les classiques comme « Nightmare ». En clôture, « Cosmic » fait exploser l’énergie déjà palpable. Avenged Sevenfold a conquis le public avec son heavy metal. Des mélodies, des refrains efficaces et de l’intensité, avec des flammes et des feux d’artifice pour clôturer le tout. Une performance mémorable qui restera gravée dans les annales du Hellfest.
Un intro musicale annonce le début du show : « The Foggy Dew » de Sinéad O’Connor. Le public claque des mains dès le départ. Des fumigènes jaillissent du sol, et le set est lancé avec « The Lonesome Boatman », reprise de The Fureys. La foule chante, c’est impressionnant. « The Boys Are Back » et « Prisoner’s Song » sont envoyés dans la foulée. Le show se poursuit avec « Good As Gold ». La foule est dense et ravie par l’enchaînement des morceaux qui se fait sur un rythme incroyable. Les amoureux du punk oï à l’ancienne sont aux anges ! Avec des hymnes virils et un punk celtique percutant, le groupe fait le bonheur du public venu nombreux, alternant les chansons festives, le punk rock mélodique et la folk mâtinée de banjo. Un moment survolté !
Toujours aussi militant, Lofofora affirme son engagement et invite sur scène des membres du mouvement Femen. Entre déclarations politiques et allusions aux prochaines élections, le groupe électrise le public et les amateurs de pogos peuvent s’en donner à cœur joie. Reuno envoie quelques piques le temps du set, déplorant la “Disneyisation” du Hellfest. Petit tacle aussi à Shaka Ponk. Avec un nouvel album à venir le 04 octobre prochain (“Coeur de Cible”), Lofofora nous présente le nouveau single rageur intitulé « La Machette ». Un set radical et plein de contestations, à l’image de Lofofora.
Une petite annonce se fait entendre : Hellfest ! Make some noise for Fear Factory ! Les protagonistes débarquent et lancent le set avec « What Will Become ? ». Le premier pogo prend naissance sur « New Breed » et un circle-pit s’organise sur « Recharger ». Le public est chaud bouillant. Le groupe nous offre un savant mélange de death, de groove et d’indus. Les titres s’enchaînent : « Shock », « Edgecrusher », « Powershifter », « Disruptor ». Le public est en liesse. L’euphorie est collective. Une prestation de haute volée. Une célébration inoubliable de la puissance et de la maîtrise musicale du groupe !
La musique au service de la biodiversité, avec des musiciens permanents, composant la musique et les paroles, et quelques invités célèbres qui participent sur plusieurs titres ! Pour la première fois, un label n’a pas signé un groupe, mais une ONG fondée par des artistes ! Cela signifie que 100 % des royalties vont directement financer les actions sur le terrain. Le super groupe est fondé en 2022 par Dirk Verbeuren, le batteur de Megadeth, et le musicien activiste Sylvain Demercastel pour sensibiliser à la déforestation du Costa Rica. Une cause défendue par le Hellfest, qui a annoncé financer l’association à hauteur de 1 million d’euros sur cinq ans pour permettre le développement de nouveaux projets. Le soutien aux associations a toujours été dans l’ADN du festival, peut-on lire dans un message posté sur Instagram. C’est pourquoi soutenir le développement d’une ONG menée par des artistes de la scène des musiques extrêmes pour défendre une cause aussi importante que la sauvegarde de la biodiversité, nous semblait une évidence. Poun, de Black Bomb A, membre permanent du groupe est là pour mener la danse. Il partage la scène avec Chloé Trujillo, Shane Embury (Napalm Death), Andreas Kisser (Sepultura), Pierre Emmanuel Pelisson (Loudblast), Billybio (Biohazard), Vincent Dennis (Body Count), Silje Wergeland (The Gathering) et Florian Pons (Locomuerte), pour nous proposer un joli moment. Le metal pour la bonne cause !
Direction la Warzone, où Harm’s Way nous propose un set intense et brutal, caractérisé par une énergie dévastatrice. La scène s’enflamme par la présence charismatique du chanteur James Pligge, plutôt baraqué le gaillard, dont les mouvements et la voix puissante captent l’attention de la foule. Les festivités sont lancées avec « Become A Machine ». Le groupe harangue la foule et réclame un circle-pit. Le public s’exécute sur « Breeding Grounds ». Les riffs lourds et les rythmes martelants résonnent, créant une atmosphère de pure adrénaline. Harm’s Way nous honore d’une petite reprise de Sepultura (« Propaganda »). C’est avec « Human Carrying Capacity » et « Infestation » que le set se termine. Le groupe a prouvé, une fois de plus, pourquoi ils sont une force incontournable sur la scène hardcore.
Les Américains de Polyphia nous proposent leur metal progressif, apportant une virtuosité instrumentale unique à l’un des plus grands festivals de metal d’Europe. Les musiciens démontrent une maîtrise technique impressionnante. Clay Aeschliman, Clay Gober, Scott LePage et Tim Henson enchaînent les riffs complexes et les solos mélodiques. Polyphia réussit à se démarquer dans un festival traditionnellement dominé par des sonorités plus lourdes, prouvant que leur style éclectique peut conquérir les fans de metal. Le set se termine avec des flammes et des fumigènes qui jaillissent du sol. Les virtuoses saluent le public, guitares levées, et quittent la scène sous les applaudissements après une petite photo souvenir.
Les Américains de Steel Panther, connus pour leurs paroles humoristiques et polémiques, évoluent dans le comedy rock et le glam metal. Une petite intro musicale annonce le début du show. Les protagonistes débarquent sur scène et s’adressent immédiatement à la foule. Hi Hellfest ! Are you fucking ready ?!! Les festivités sont lancées avec « Eyes Of A Panther ». Les bras sont en l’air dès le départ. Les musiciens descendent au plus près du public avec les quelques marches qui s’avancent vers la fosse. L’enchaînement est fait avec « Tomorrow Night », d’une efficacité redoutable. Leur show, plein d’énergie et d’humour, ravit les fans de glam metal. Beaucoup de blabla durant le show avec quelques grossièretés glissées régulièrement dans le discours. J’aime la chatte ! Le batteur nous fait une démonstration de son art avec un seul bras, comme Def Leppard. Le groupe, réputé pour ses paroles provocantes et son attitude débridée, enflamme la scène et les titres s’enchaînent : « Asian Hooker », « Friends With Benefits », « Just Like Tiger Woods », « 1987 ». Des accessoires flashy et des tenues extravagantes renforcent l’ambiance festive. Une filles aux seins nus fait son apparition sur scène. D’autres sont invitées à la rejoindre sur « Weenie Ride ». Nous avons droit à un joli concours de nichons à l’air. Quel beau métier ! Steel Panther poursuit le show avec « Community Property », « 17 Girls In A Row » et « Death T All But Metal ». C’est avec « Gloryhole » que le set se termine. Steel Panther a su captiver l’audience du début à la fin.
Tom Morello prend d’assaut la Mainstage 01 et lance les festivités avec « Soldier In The Army Of Love ». L’enchaînement est fait avec « Vigilante Nocturno ». Un medley de Rage Against The Machine en instrumental nous est offert : « Testify », « Take The Power Back », « Freedom », « Snakecharmer ». Le public est aux anges. Sa virtuosité à la guitare et ses solos innovants captivent la foule avec ce son si caractéristique de RATM. Une reprise de Måneskin nous est offerte avec « Gossip ». Tom Morello alterne ainsi morceaux personnels et reprises de MC5, de Bruce Springsteen, de John Lennon, d’Audioslave. Il rend hommage à Chris Cornell. Fidèle à son engagement activiste, il partage également des messages politiques et sociaux. Tom Morello nous a livré une jolie prestation avec ses effets sonores expérimentaux et ses riffs puissants qui ont résonné à travers le festival !
Annoncée dans un trailer mettant en scène son extinction, la séparation de Shaka Ponk, qui s’accompagne d’un ultime album et d’une tournée d’adieu, nous attriste autant qu’elle nous donne envie de pogoter, le poing levé. Car la bande, bien connue pour offrir les meilleurs shows de la planète, en a encore sous le capot. Shaka Ponk nous l’a encore démontré ce soir. Le parterre est noir de monde pour cette tournée d’adieu. Une petite intro annonce le début des festivités. Les musiciens prennent possession de la scène. Frah et Sam arrivent à leur tour et donnent le ton. Du rock enflammé qui retourne la foule ! Le set est lancé avec « Je M’Avance », extrait du dernier album. Un visuel hors norme nous est une nouvelle fois proposé avec des vidéos et des animations en pagaille. Une chorale se joint au groupe, ce qui fait un paquet de monde sur scène. Sam et Frah sont toujours aussi survitaminés. Ils n’hésitent pas à aller au contact du public. « Wanna Get Free » est enchaîné, dans une ambiance de folie. Les applaudissements sont nourris. Le public saute sur le refrain, avec une énergie incroyable, encouragé par le chanteur qui ne cesse d’attiser le parterre en délire. Les musiciens se donnent à fond, chevelures virevoltantes. Ça envoie du lourd. Le groupe déborde d’énergie et nous offre du pur Shaka Ponk ! Frah ne se prive pas de prendre un bon bain de foule. La prestation est ahurissante. Un show spectaculaire, une énergie fracassante ! Du punk, de l’électro, du rock et des créations numériques à couper le souffle ! Un concert de dingue !
Les protagonistes débarquent sous un tonnerre d’applaudissements sur « Imperium ». Des flammes jaillissent du sol dès le départ. Des feux d’artifice également. C’est un vrai son et lumière qui nous est proposé. Un circle-pit s’organise. L’enchaînement est fait avec « Ten Ton Hammer ». Les jeux de lumière donnent une impression de cataclysme à cette déflagration sonore. Rob harangue le public. Hellfest ! Puts your hands in the sky ! Are you ready ?!! Mené tambour battant, le set laisse peu de temps mort. Machine Head enchaîne avec « CHØKE ØN THE ASHES ØF YØUR HATE » et « Now We Die ». Le groupe nous livre une performance intense et énergique. Les riffs puissants et les solos de guitare virtuoses démontrent le talent indéniable de la formation. Le son impeccable et les effets visuels ajoutent une dimension spectaculaire à l’expérience. Les titres se succèdent : « Is There Anybody Out There ? », « Locust », « NØ GØDS, NØ MASTERS ». Le show est d’une efficacité redoutable. Machine Head nous propose de jolies démonstrations de guitares avec une cadence infernale. Pogos et circle-pit animent le coeur de la fosse. Le rythme est toujours aussi intense sur « Darkness Within », « Bulldozer » et « From This Day ». D’énormes flammes sortent à nouveau du sol. « Davidian » nous amène petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « Halo » que le set se termine. Un set musclé et un public survolté. Un show d’une grande intensité !
Une intro musicale toute douce se fait entendre. Le calme avant la tempête. Les fans sont bel et bien présents. Les Norvégiens de Kverlertak débarquent et vont nous offrir un show à la hauteur de nos attentes. Avec son énergie habituelle, le groupe va mettre La Valley en ébullition. Le chant guttural et hardcore d’Ivar Nikolaisen amène une puissance vocale qui accompagne à merveille les riffs rapides et enragés des 3 guitaristes. Basse et batterie donnent le tempo. C’est parti sur les chapeaux de roues avec « Krøterveg Te Helvete », extrait du nouvel album sorti en 2023. Ivar tend son pied de micro à qui veut bien chanter sur « Blodtørst ». C’est un véritable lion en cage, parcourant la scène de long en large. Quelle tornade ! Ce set énervé se poursuit avec « Crack Of Doom » et « Kvelertak ». Les bras sont en l’air. C’est impressionnant d’énergie ! Kvelertak ne laisse aucun répit au public. « Motsols » est enchaîné, amenant une ovation. Thank you so much !!! La déferlante se poursuit avec « Fossegrim » et « Likvoke ». Le chanteur harangue la foule qui hurle à tue tête. Il se jette régulièrement dans la fosse pour se faire porter. Les titres s’enchaînent avec une énergie folle : « Rogaland », « Endling », « Mjød ». C’est avec « Bråtebrann » que le set se termine. Les Norvégiens ont électrisé la foule, et c’est sous les applaudissements que le groupe quitte la scène ! Quelle claque mes amis !
Retour à la Mainstage 01. Il devient difficile de se frayer un chemin tant la foule est dense. Le set est lancé avec « It (‘s A Monster) ». Gary Cherone, le chanteur charismatique, parcourt la scène de long en large. Il captive les fans avec sa voix puissante et ses mouvements dynamiques. Nuno Bettencourt, le guitariste virtuose, éblouit le public avec ses solos énergiques et précis. Le show se poursuit avec « Decadence Dance » et « #REBEL ». Les titres s’enchaînent : « Kid Ego », « Play With Me », « Am I Ever Gonna Change », « Hole Hearted », « Midnight Express », « More Than Words ». Une partie acoustique nous est proposée. Le retour à l’électrique se fait avec « Flight Of The Wounded Bumblebee » et « Get The Funk Out ». C’est avec « RISE » que le set se termine. Le public, nombreux et enthousiaste, a apprécié le show.
Le nom du groupe s’affiche sur le fond de la scène. Les protagonistes débarquent et le public claque des mains au lancement de « The Reckoning », extrait du nouvel album. L’enchaînement est fait directement avec « Restless And Wild » et « Midnight Mover ». Le heavy metal d’Accept fait mouche pour cette troisième participation au Hellfest. Le show se poursuit avec « Straight Up Jack » et la foule chante sur « Princess Of The Dawn ». Joel Hoekstra, connu pour tenir la guitare chez Whitesnake, suit le groupe exceptionnellement pour cette tournée. Beau duo avec Wolf Hoffmann ! Les morceaux s’enchaînent : « Fast As A Shark », « Metal Heart », « Teutonic Terror ». Mark Tornillo fait preuve d’une belle puissance vocale. Le batteur se lève et harangue la foule. Il règne une belle ambiance lors de ce show. C’est avec « Pandemic » et « Balls To The Wall » que le set se termine. Le groupe quitte la scène sous une belle ovation, à l’issue d’une prestation efficace.
– Photo d’archives –
MASS HYSTERIA
Les premiers sons retentissent avec « Mass Veritas ». L’excitation est palpable et le public claque des mains. Il est déjà chaud bouillant ! Mouss s’adresse d’emblée à la foule. Bonsoir les furieux !!! Bonsoir les furieuses !!! Le groupe reçoit une ovation dès le départ. Les bras se lèvent et le Hellfest hurle sa joie. Les slams sont lancés sur « Positif À Bloc », envoyé tel un scud. « Chien De La Casse » est envoyé dans la foulée. Quelle débauche d’énergie mes amis ! Le prochain morceau s’appelle « Nerf De Boeuf » ! Bonus pour le groupe, jouant sur la même scène que Metallica, il a l’honneur d’utiliser le Snake Pit, permettant aux fans de vivre le concert au plus près des musiciens. Une expérience saisissante où, dans ce petit cocon séparé du reste de l’immense fosse, les spectateurs ont l’impression d’assister à un show privé. Guitaristes et bassiste naviguent et occupent pleinement l’espace, se postant en première ligne, renforçant la sensation de puissance. Mouss parcourt également la scène de long en large, saluant les résistants culturels. « Se Brûler Sûrement» vient poursuivre le show. Les applaudissements sont chaleureux. Merci les comploteurs ! « L’Émotif Impérieux » amène une nouvelle ovation, suivi de « Reprendre Mes Esprits ». Il vous reste un peu de jus ?!! « Arômes Complexes » déclenche un nouveau circle-pit. La déferlante se poursuit avec « L’enfer Des Dieux ». « Tenace » est envoyé dans la foulée, suivi de « Contraddiction » qui nous amène petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « Plus Que Du Metal » que le set se termine. Jump et wall of death sont de la partie. Quelle débauche d’énergie ! Un show intense et mémorable !!!
Après avoir fait l’événement en 2022 en offrant une conclusion magistrale à la 15ème édition du Hellfest, Metallica est déjà de retour. James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo lancent les festivités avec « Creeping Death ». L’enchaînement est fait avec « For Whom The Bell Tolls » et « Hit The Lights ». Les fans reconnaissent d’emblée les premières notes de « Enter Sandman ». Le groupe saisit l’occasion de nous présenter le nouvel album avec « 72 Seasons » et « Too Far Gone ? ». Robert Trujillo et Kirk Hammet improvisent une petite reprise d’Indochine avec « L’Aventurier ». Le titre est quelque peu esquinté. 🙂 Les titres s’enchaînent : « The Day That Never Comes », « Shadows Follow », « Orion ». Le classique « Nothing Else Matters » fait la joie des fans. James Hetfield, avec sa voix reconnaissable entre mille, interagit avec le public, créant une connexion palpable. Lars Ulrich, à la batterie, maintient un rythme implacable, soutenu par les riffs endiablés de Kirk Hammett et la basse puissante de Robert Trujillo. Le show se poursuit avec « Sad But True », « Lux Æterna » et « Seek & Destroy ». Lars se retrouve sur l’avancée, avec sa batterie, au plus près des spectateurs. C’est avec « One » et « Master Of Puppets » que le set se termine avec un feu d’artifice. Après la traditionnelle distribution de médiators et de baguettes, chaque membre du groupe s’adresse à la foule pour la remercier, avant de quitter définitivement la scène.
Les festivités sont lancées calmement avec « Can I Take You Home ». Les choses sérieuses commencent. Le chanteur tombe la veste sur « Self Love » et descend dans la fosse pour chanter au milieu de la foule. « Wild Flowers » est envoyé dans la foulée, un mosh pit étant organisé exclusivement pour la gent féminine. Le show se poursuit avec « Kitty Sucker » et « Devil Inside Me ». La déferlante continue avec « The Drugs ». Le chanteur descend une nouvelle fois dans le public pour chanter ce single au coeur d’un circle pit géant. Acclamé à la fin de la chanson, il remonte sur scène sous une haie d’honneur, les festivaliers s’écartant spontanément en l’applaudissant à tout rompre. Les titres s’enchaînent : « Brambles », « My Town », « Crowbar ». Le tour de chant se termine de façon plus calme avec « Man Of The Hour » et « I Hate You ». Joli moment !
Le duo fait sensation ! Quelle puissance encore une fois ! Une petit intro annonce le début du show, et Royal Blood prend possession de la scène. Les protagonistes débarquent, et c’est avec « Out Of The Black » que le set est lancé. L’enchaînement est fait avec « Boilermaker ». Mike Kerr (chanteur et bassiste) et Ben Thatcher (batteur) nous proposent un rock percutant et parviennent à lancer des déflagrations qui laissent bouche bée. « Come On Over » vient poursuivre le show, suivi de « Mountains At Midnight ». Puissants et déterminés, les deux comparses abattent leurs morceaux avec une précision méthodique et une envie palpable d’en découdre. Force est de constater que le public présent est conquis par la prestation de Royal Blood, qui montre qu’il a tout a fait sa place dans cette nouvelle formule du Hellfest. Mes titres s’enchaînent : « Lights Out », « Trouble’s Coming », « One Trick Pony ». L’ensemble est énergique et puissant. Le tube aussi musclé qu’incisif, « Loose Change » est envoyé. C’est avec « Little Monster » et « Figure It Out » que le set se termine. Du rock nerveux et explosif. Un show puissant, d’une redoutable efficacité !
Corey Taylor est déjà venu à moultes reprises au Hellfest (4 passages avec Stone Sour et 3 avec Slipknot). Le voilà une nouvelle fois dans l’antre du metal. Le public, présent et réceptif, ne s’y trompe pas en venant en masse pour sa première tournée Européenne. L’artiste lance les festivités avec « Post Traumatic Blues » et passe en revue l’ensemble de sa carrière, des classiques de Slipknot et de Stone Sour. L’enchaînement est fait avec « Made Of Scars ». Le show se poursuit avec « Black Eyes Blue » et « We Are The Rest ». Aussi jovial que généreux, Corey Taylor remercie ses fans à tour de bras, et ne dissimule pas sa surprise en assistant à un wall of death sur « Song #3 ». La déferlante se poursuit avec « Beyond », et les fans sont aux anges dès les premières notes de « Before I Forget ». Petite reprise de Painty The Pirate & Kids ensuite avec « SpongeBob SquarePants Theme », et nous poursuivons avec « Snuff » de Slipknot. « From Can To Can’t » nous amène à « Home », dédié à son épouse qui est en coulisse. Ce moment de douceur continue avec « Through Glass », repris en choeur par le public. C’est avec « Duality » que le set se termine. Généreux et chaleureux, Corey Taylor nous a offert une très belle prestation, alternant des périodes satinées et survoltées.
Les protagonistes prennent possession de la scène. Les festivités sont lancées avec « Regular John », enchaînant directement avec « The Lost Art Of Keeping A Secret ». Est-ce la comparaison avec le concert de Corey Taylor juste avant, mais nous avons l’impression que le set a du mal à décoller. « Little Sister » vient un peu réveiller l’assistance. Les titres s’enchaînent : « Paper Machete », « Smooth Sailing », « Burn The Witch », « My God Is The Sun », « Carnavoyeur ». Josh déguste régulièrement un petit verre de vin entre chaque morceau. Sourire au coin des lèvres et regard un peu ailleurs, il a un magnétisme naturel incroyable. Troy scrute les premiers rangs et impressionne par sa classe. Nous continuons avec le titre à rallonge « You Think I Ain’t Worth A Dollar, But I Feel Like A Millionaire », suivi de « Go With The Flow », « I Sat By The Ocean » et « Straight Jacket Fitting ». Josh n’hésite pas à aller au contact du public et déambule dans le pit. « Make It Wit Chu » est repris en choeur par la foule. C’est avec « No One Knows » et « A Song For The Dead » que le set se termine. Le groupe quitte la scène sous les applaudissements. Une prestation qui aurait mérité un peu plus de folie.
2 ans après leur passage, The Offspring reviennent pour un set en forme de best-of. Les festivités sont lancées avec « Come Out And Play » qui met tout de suite l’ambiance. La fosse est déjà en ébullition. « All I Want » et « Want You Bad » sont envoyés dans la foulée. « Staring At The Sun » nous amène à « Make It All Right », nouveau single issu de son prochain album. Le groupe nous honore de quelques reprises avec « In The Hall Of The Mountain King » d’Edvard Grieg, et « Blitzkrieg Bop » des Ramones. Avec un set d’une efficacité redoutable, le public jubile. Les titres s’enchaînent : « Hammerhead », « Bad Habit », et le set se termine avec les classiques : « Gotta Get Away », « Why Don’t You Get A Job ? », « Pretty Fly (For A White Guy) », « The Kids Aren’t Alright ». Les Américains s’offrent même un petit rappel. Le retour est fait avec « You’re Gonna Go Far, Kid », et le tour de chant s’achève avec « Self Esteem » pour clore cette très belle prestation.
Avec 10 minutes d’avance, Dave Grohl débarque sur scène en courant, guitare à la main. Le set est lancé sur les chapeaux de roue avec « All My Life ». L’ensemble déborde d’énergie avec « No Son Of Mine », « The Pretender », « Walk ». Tous les tubes y sont ! « Times Like These » débute en acoustique avant de terminer de façon électrique. Les titres s’enchaînent : « White Limo », « Stacked Actors », « Breakout ». 6 ans que les Foo Fighters n’étaient pas venus jouer en France. Nous sommes un vieux groupe, lance Dave Grohl. Certains d’entre vous ne nous connaissent pas, mais vous pouvez chanter avec nous. Les fans s’époumonent, grisés par l’énergie inépuisable du frontman. Les tubes se succèdent : « My Hero », « The Sky Is A Neighborhood », « Learn To Fly », « Arlandria », « These Days ». Les musiciens s’autorisent quelques références au metal. Ils jouent tour à tour « Mr. Crowley » au clavier, « Paranoid » à la guitare et « March Of The Pigs » par le batteur. Josh Freese, à la batterie, est présenté par Dave Grohl comme celui qui a permis au groupe de continuer après la mort de Taylor Hawkins, assure avec cette reprise de Nine Inch Nails avec qui il a longtemps joué. « Monkey Wrench » et « Best Of You » nous amènent petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « The Teacher » – chanson coup de poing de 10 minutes dédiée à la mère de Dave Grohl, décédée à quelques mois d’Hawkins – et « Everlong » que le set se termine. Une prestation implacable et intense devant un public complètement acquis.
Hellfest /
Du 27 au 30 Juin 2024 /
Clisson (44) /
Notre avis :
Ghislain ADAM à la rédaction et Fabrice ANDRÉ pour les photos.
C’est avec un grand plaisir que nous revenons chaque année au Hellfest, tel un pèlerinage. La 17ème édition nous a offert un savant mélange de metal et de rock. Et ce n’est pas pour nous déplaire ! 60 000 personnes par jour ont foulé le sol de Clisson, une fréquentation record de 240 000 personnes sur l’ensemble du festival. En la présence de groupes et d’artistes issus de musiques extrêmes, le Hellfest a une nouvelle fois tenu ses promesses et offert des moments incroyables. Petite rétrospective de ces 4 jours de folie…
Jour 1
ASINHELL
C’est avec Asinhell que nous avons le plaisir de débuter cette première journée. Les festivités sont lancées avec « Desert Of Doom ». Mené par Marc Grewe (ex- Morgoth, Insidious Disease) au chant, et Michael Poulsen (Volbeat) à la guitare, Asinhell harangue la foule. Hellfest !!! Le chanteur n’hésite pas à venir au contact du public grâce à la passerelle qui l’approche de la fosse. Un circle-pit est déjà lancé pour ce concert d’ouverture. « Trophies » est ensuite annoncé, toujours aussi puissant. L’accueil est chaleureux. Thank you !!! We are Asinhell !!! Are you ready ?!!! « Pyromantic Scryer » est enchaîné. Asinhell enflamme la scène avec une performance explosive. Une énergie brute et des riffs puissants captivent la foule. Le tout nouveau groupe de death metal a ouvert le bal de la plus belle des manières !
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BLEED FROM WITHIN
Nous basculons vers la Mainstage 02 pour la performance de Bleed From Within, nouveau joyau metalcore Écossais. Le set est lancé avec « Sovereign ». Des flammes immenses jaillissent du sol. Le chanteur s’approche du public en empruntant l’avancée vers la fosse. Un wall of death est organisé et l’enchainement est fait avec « Stand Down ». L’ensemble se veut plutôt rythmé. Le groupe harangue la foule. Hellfest !!! Make some noise !!! « Levitate » nous est ensuite proposé. Bleed From Within nous offre un tourbillon d’énergie brute et de maîtrise musicale. Le public est emporté par les riffs puissants et les rythmes frénétiques. Scott Kennedy, le chanteur, électrise la foule. Une performance sans faille, mêlant habilement mélodies accrocheuses et breakdowns ravageurs.
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SLAUGHTER TO PREVAIL
Des chants Grégoriens annoncent le set de Slaughter To Prevail. Les protagonistes, revêtus de masques, débarquent sur scène et enchaînent les titres : « Bonebreaker », « Demolisher », »Baba Yaga ». Le groupe s’adresse à la foule. This is our first time on mainstage ! Thank you so much !!! Un circle-pit est demandé. L’ensemble est plutôt bestial. Le groupe de deathcore Russe enflamme la scène du Hellfest avec une performance explosive. Le frontman Alex Terrible délivre des growls puissants et impeccables. Une énergie brute tout au long du show. Avec des riffs acérés et des percussions fracassantes, Slaughter To Prevail démontre une force indéniable. Thank you for your hospitality and your energy ! À l’issue d’une jolie prestation, le groupe quitte la scène sous une ovation.
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ICE NINE KILLS
Nous poursuivons avec Ice Nine Kills. Les membres du groupe portent des polos blancs ensanglantés. Les Américains exploitent une bonne partie de l’imagerie et des icônes horrifiques du cinéma de série B. Ice Nine Kills nous offre une performance théâtrale. Nous voyons défiler une tête décapitée, une tronçonneuse, un cadavre, des bras coupés, un poignard, une main gantée à la Freddy Krueger… Voilà le décor et la scénographie. Les festivités sont lancées avec « Hip To Be Scared », suivi de « Rainy Day » et « Meat & Greet ». Ice Nine Kills électrise la foule. L’énergie du groupe est palpable et le public apprécie. Spencer Charnas, au chant, parcourt la scène de long en large. Il finit par se jeter dans la fosse sur « Welcome To Horrorwood » qui clôture le set.
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KERRY KING
Le 23 juin 2019, la légende Slayer bouclait définitivement son aventure avec la France et le Hellfest à l’occasion d’un 7ème et dernier concert dantesque. 5 ans plus tard, Kerry King ouvre un nouveau chapitre avec le festival en s’y produisant avec son projet personnel. Le maestro reprend le travail de démolition du gang Californien à grand renfort de riffs acérés et de compositions rivalisant de testostérone et de barbarie. Des flammes surgissent du sol dès le départ. Les festivités sont lancées avec « Where I Reign » et « Trophies Of The Tyrant ». Les titres s’enchaînent : « Toxic », « Two Fists », « Residue », « Idle Hands ». Une première reprise de Slayer nous est offerte avec « Disciple ». D’autres vont suivre pour le plus grand bonheur des fans : « Raining Blood », « Black Magic ». C’est avec « From Hell I Rise » que le set se termine. Une petite distribution des médiators, de baguettes, et la formation quitte la scène sous une ovation. Les riffs acérés et les solos virtuoses du légendaire guitariste de Slayer ont montré qu’il n’a rien perdu de sa dextérité.
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MEGADETH
Le nom du groupe s’affiche sur le backdrop. Les premières notes se font entendre, amenant les premières acclamations du public. Megadeth débarque avec « The Sick, The Dying… And The Dead ! ». D’emblée, le public se déchaîne, montrant une énergie contagieuse. Dave Mustaine, malgré les années, démontre une maîtrise parfaite de sa guitare et une voix toujours puissante. Le son est clair, fort, rendant service à des classiques comme « Symphony Of Destruction » et « Peace Sells ». Megadeth incarne toujours aujourd’hui un nom incontournable de l’histoire du thrash metal et de ses dérivés. Dépositaire d’albums fulgurants figurant au panthéon du genre, le combo continue d’électriser les foules du monde entier grâce à un dynamisme scénique resté intact.
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LANDMVRKS
Une petite intro musicale annonce le début du show. Le groupe Marseillais prend possession de la scène et lance les festivités avec « Creature ». « Death » et « Blistering » sont envoyés dans la foulée. Hellfest !!! Comment ça va ce soir ?!! C est un plaisir de revenir !!! Le tour de chant se poursuit avec « Say No Word » et « Visage ». Ça va le Hellfest ?!! Le public est invité à chanter sur « Tired Of It All ». Faites du bruit pour vous !!! « Fantasy » nous est ensuite proposé. Un circle-pit s’organise. Il y a quelques années on était à la Warzone ! On a besoin que tout le monde saute pour la prochaine ! Le public s’exécute sur « Scars ». Le groupe nous propose un titre joué depuis peu de temps en live... J’espère qu’il vous plaira... C’est « Suffocate », le petit moment douceur du set. Les watts reviennent pour « Hollow », extrait du 1er album. Landmvrks nous a offert un moment d’énergie pure et de communion avec le public. Une performance intense et passionnée. Le chant de Florent Salfati, à la fois mélodique et agressif, a transporté les spectateurs. Les riffs puissants et les breakdowns percutants ont fait trembler le sol de Clisson.
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AVENGED SEVENFOLD
Avenged Sevenfold enflamme la scène du Hellfest avec une performance époustouflante. Le groupe ouvre le concert avec « Game Over », captivant immédiatement la foule. M. Shadows, le charismatique chanteur, entraîne les festivaliers dans un tourbillon de riffs puissants et de solos envoûtants, notamment lors de « Hail To The King ». La prestation impeccable de Synyster Gates à la guitare est particulièrement remarquée, tandis que les effets pyrotechniques ajoutent une dimension spectaculaire au show. Le show offre un joli visuel. Le public, en extase, chante en chœur sur les classiques comme « Nightmare ». En clôture, « Cosmic » fait exploser l’énergie déjà palpable. Avenged Sevenfold a conquis le public avec son heavy metal. Des mélodies, des refrains efficaces et de l’intensité, avec des flammes et des feux d’artifice pour clôturer le tout. Une performance mémorable qui restera gravée dans les annales du Hellfest.
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DROPKICK MURPHYS
Un intro musicale annonce le début du show : « The Foggy Dew » de Sinéad O’Connor. Le public claque des mains dès le départ. Des fumigènes jaillissent du sol, et le set est lancé avec « The Lonesome Boatman », reprise de The Fureys. La foule chante, c’est impressionnant. « The Boys Are Back » et « Prisoner’s Song » sont envoyés dans la foulée. Le show se poursuit avec « Good As Gold ». La foule est dense et ravie par l’enchaînement des morceaux qui se fait sur un rythme incroyable. Les amoureux du punk oï à l’ancienne sont aux anges ! Avec des hymnes virils et un punk celtique percutant, le groupe fait le bonheur du public venu nombreux, alternant les chansons festives, le punk rock mélodique et la folk mâtinée de banjo. Un moment survolté !
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Jour 2
LOFOFORA
Toujours aussi militant, Lofofora affirme son engagement et invite sur scène des membres du mouvement Femen. Entre déclarations politiques et allusions aux prochaines élections, le groupe électrise le public et les amateurs de pogos peuvent s’en donner à cœur joie. Reuno envoie quelques piques le temps du set, déplorant la “Disneyisation” du Hellfest. Petit tacle aussi à Shaka Ponk. Avec un nouvel album à venir le 04 octobre prochain (“Coeur de Cible”), Lofofora nous présente le nouveau single rageur intitulé « La Machette ». Un set radical et plein de contestations, à l’image de Lofofora.
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FEAR FACTORY
Une petite annonce se fait entendre : Hellfest ! Make some noise for Fear Factory ! Les protagonistes débarquent et lancent le set avec « What Will Become ? ». Le premier pogo prend naissance sur « New Breed » et un circle-pit s’organise sur « Recharger ». Le public est chaud bouillant. Le groupe nous offre un savant mélange de death, de groove et d’indus. Les titres s’enchaînent : « Shock », « Edgecrusher », « Powershifter », « Disruptor ». Le public est en liesse. L’euphorie est collective. Une prestation de haute volée. Une célébration inoubliable de la puissance et de la maîtrise musicale du groupe !
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SAVAGE LANDS
La musique au service de la biodiversité, avec des musiciens permanents, composant la musique et les paroles, et quelques invités célèbres qui participent sur plusieurs titres ! Pour la première fois, un label n’a pas signé un groupe, mais une ONG fondée par des artistes ! Cela signifie que 100 % des royalties vont directement financer les actions sur le terrain. Le super groupe est fondé en 2022 par Dirk Verbeuren, le batteur de Megadeth, et le musicien activiste Sylvain Demercastel pour sensibiliser à la déforestation du Costa Rica. Une cause défendue par le Hellfest, qui a annoncé financer l’association à hauteur de 1 million d’euros sur cinq ans pour permettre le développement de nouveaux projets. Le soutien aux associations a toujours été dans l’ADN du festival, peut-on lire dans un message posté sur Instagram. C’est pourquoi soutenir le développement d’une ONG menée par des artistes de la scène des musiques extrêmes pour défendre une cause aussi importante que la sauvegarde de la biodiversité, nous semblait une évidence. Poun, de Black Bomb A, membre permanent du groupe est là pour mener la danse. Il partage la scène avec Chloé Trujillo, Shane Embury (Napalm Death), Andreas Kisser (Sepultura), Pierre Emmanuel Pelisson (Loudblast), Billybio (Biohazard), Vincent Dennis (Body Count), Silje Wergeland (The Gathering) et Florian Pons (Locomuerte), pour nous proposer un joli moment. Le metal pour la bonne cause !
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HARM’S WAY
Direction la Warzone, où Harm’s Way nous propose un set intense et brutal, caractérisé par une énergie dévastatrice. La scène s’enflamme par la présence charismatique du chanteur James Pligge, plutôt baraqué le gaillard, dont les mouvements et la voix puissante captent l’attention de la foule. Les festivités sont lancées avec « Become A Machine ». Le groupe harangue la foule et réclame un circle-pit. Le public s’exécute sur « Breeding Grounds ». Les riffs lourds et les rythmes martelants résonnent, créant une atmosphère de pure adrénaline. Harm’s Way nous honore d’une petite reprise de Sepultura (« Propaganda »). C’est avec « Human Carrying Capacity » et « Infestation » que le set se termine. Le groupe a prouvé, une fois de plus, pourquoi ils sont une force incontournable sur la scène hardcore.
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POLYPHIA
Les Américains de Polyphia nous proposent leur metal progressif, apportant une virtuosité instrumentale unique à l’un des plus grands festivals de metal d’Europe. Les musiciens démontrent une maîtrise technique impressionnante. Clay Aeschliman, Clay Gober, Scott LePage et Tim Henson enchaînent les riffs complexes et les solos mélodiques. Polyphia réussit à se démarquer dans un festival traditionnellement dominé par des sonorités plus lourdes, prouvant que leur style éclectique peut conquérir les fans de metal. Le set se termine avec des flammes et des fumigènes qui jaillissent du sol. Les virtuoses saluent le public, guitares levées, et quittent la scène sous les applaudissements après une petite photo souvenir.
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STEEL PANTHER
Les Américains de Steel Panther, connus pour leurs paroles humoristiques et polémiques, évoluent dans le comedy rock et le glam metal. Une petite intro musicale annonce le début du show. Les protagonistes débarquent sur scène et s’adressent immédiatement à la foule. Hi Hellfest ! Are you fucking ready ?!! Les festivités sont lancées avec « Eyes Of A Panther ». Les bras sont en l’air dès le départ. Les musiciens descendent au plus près du public avec les quelques marches qui s’avancent vers la fosse. L’enchaînement est fait avec « Tomorrow Night », d’une efficacité redoutable. Leur show, plein d’énergie et d’humour, ravit les fans de glam metal. Beaucoup de blabla durant le show avec quelques grossièretés glissées régulièrement dans le discours. J’aime la chatte ! Le batteur nous fait une démonstration de son art avec un seul bras, comme Def Leppard. Le groupe, réputé pour ses paroles provocantes et son attitude débridée, enflamme la scène et les titres s’enchaînent : « Asian Hooker », « Friends With Benefits », « Just Like Tiger Woods », « 1987 ». Des accessoires flashy et des tenues extravagantes renforcent l’ambiance festive. Une filles aux seins nus fait son apparition sur scène. D’autres sont invitées à la rejoindre sur « Weenie Ride ». Nous avons droit à un joli concours de nichons à l’air. Quel beau métier ! Steel Panther poursuit le show avec « Community Property », « 17 Girls In A Row » et « Death T All But Metal ». C’est avec « Gloryhole » que le set se termine. Steel Panther a su captiver l’audience du début à la fin.
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TOM MORELLO
Tom Morello prend d’assaut la Mainstage 01 et lance les festivités avec « Soldier In The Army Of Love ». L’enchaînement est fait avec « Vigilante Nocturno ». Un medley de Rage Against The Machine en instrumental nous est offert : « Testify », « Take The Power Back », « Freedom », « Snakecharmer ». Le public est aux anges. Sa virtuosité à la guitare et ses solos innovants captivent la foule avec ce son si caractéristique de RATM. Une reprise de Måneskin nous est offerte avec « Gossip ». Tom Morello alterne ainsi morceaux personnels et reprises de MC5, de Bruce Springsteen, de John Lennon, d’Audioslave. Il rend hommage à Chris Cornell. Fidèle à son engagement activiste, il partage également des messages politiques et sociaux. Tom Morello nous a livré une jolie prestation avec ses effets sonores expérimentaux et ses riffs puissants qui ont résonné à travers le festival !
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SHAKA PONK
Annoncée dans un trailer mettant en scène son extinction, la séparation de Shaka Ponk, qui s’accompagne d’un ultime album et d’une tournée d’adieu, nous attriste autant qu’elle nous donne envie de pogoter, le poing levé. Car la bande, bien connue pour offrir les meilleurs shows de la planète, en a encore sous le capot. Shaka Ponk nous l’a encore démontré ce soir. Le parterre est noir de monde pour cette tournée d’adieu. Une petite intro annonce le début des festivités. Les musiciens prennent possession de la scène. Frah et Sam arrivent à leur tour et donnent le ton. Du rock enflammé qui retourne la foule ! Le set est lancé avec « Je M’Avance », extrait du dernier album. Un visuel hors norme nous est une nouvelle fois proposé avec des vidéos et des animations en pagaille. Une chorale se joint au groupe, ce qui fait un paquet de monde sur scène. Sam et Frah sont toujours aussi survitaminés. Ils n’hésitent pas à aller au contact du public. « Wanna Get Free » est enchaîné, dans une ambiance de folie. Les applaudissements sont nourris. Le public saute sur le refrain, avec une énergie incroyable, encouragé par le chanteur qui ne cesse d’attiser le parterre en délire. Les musiciens se donnent à fond, chevelures virevoltantes. Ça envoie du lourd. Le groupe déborde d’énergie et nous offre du pur Shaka Ponk ! Frah ne se prive pas de prendre un bon bain de foule. La prestation est ahurissante. Un show spectaculaire, une énergie fracassante ! Du punk, de l’électro, du rock et des créations numériques à couper le souffle ! Un concert de dingue !
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MACHINE HEAD
Les protagonistes débarquent sous un tonnerre d’applaudissements sur « Imperium ». Des flammes jaillissent du sol dès le départ. Des feux d’artifice également. C’est un vrai son et lumière qui nous est proposé. Un circle-pit s’organise. L’enchaînement est fait avec « Ten Ton Hammer ». Les jeux de lumière donnent une impression de cataclysme à cette déflagration sonore. Rob harangue le public. Hellfest ! Puts your hands in the sky ! Are you ready ?!! Mené tambour battant, le set laisse peu de temps mort. Machine Head enchaîne avec « CHØKE ØN THE ASHES ØF YØUR HATE » et « Now We Die ». Le groupe nous livre une performance intense et énergique. Les riffs puissants et les solos de guitare virtuoses démontrent le talent indéniable de la formation. Le son impeccable et les effets visuels ajoutent une dimension spectaculaire à l’expérience. Les titres se succèdent : « Is There Anybody Out There ? », « Locust », « NØ GØDS, NØ MASTERS ». Le show est d’une efficacité redoutable. Machine Head nous propose de jolies démonstrations de guitares avec une cadence infernale. Pogos et circle-pit animent le coeur de la fosse. Le rythme est toujours aussi intense sur « Darkness Within », « Bulldozer » et « From This Day ». D’énormes flammes sortent à nouveau du sol. « Davidian » nous amène petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « Halo » que le set se termine. Un set musclé et un public survolté. Un show d’une grande intensité !
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Jour 3
KVELERTAK
Une intro musicale toute douce se fait entendre. Le calme avant la tempête. Les fans sont bel et bien présents. Les Norvégiens de Kverlertak débarquent et vont nous offrir un show à la hauteur de nos attentes. Avec son énergie habituelle, le groupe va mettre La Valley en ébullition. Le chant guttural et hardcore d’Ivar Nikolaisen amène une puissance vocale qui accompagne à merveille les riffs rapides et enragés des 3 guitaristes. Basse et batterie donnent le tempo. C’est parti sur les chapeaux de roues avec « Krøterveg Te Helvete », extrait du nouvel album sorti en 2023. Ivar tend son pied de micro à qui veut bien chanter sur « Blodtørst ». C’est un véritable lion en cage, parcourant la scène de long en large. Quelle tornade ! Ce set énervé se poursuit avec « Crack Of Doom » et « Kvelertak ». Les bras sont en l’air. C’est impressionnant d’énergie ! Kvelertak ne laisse aucun répit au public. « Motsols » est enchaîné, amenant une ovation. Thank you so much !!! La déferlante se poursuit avec « Fossegrim » et « Likvoke ». Le chanteur harangue la foule qui hurle à tue tête. Il se jette régulièrement dans la fosse pour se faire porter. Les titres s’enchaînent avec une énergie folle : « Rogaland », « Endling », « Mjød ». C’est avec « Bråtebrann » que le set se termine. Les Norvégiens ont électrisé la foule, et c’est sous les applaudissements que le groupe quitte la scène ! Quelle claque mes amis !
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EXTREME
Retour à la Mainstage 01. Il devient difficile de se frayer un chemin tant la foule est dense. Le set est lancé avec « It (‘s A Monster) ». Gary Cherone, le chanteur charismatique, parcourt la scène de long en large. Il captive les fans avec sa voix puissante et ses mouvements dynamiques. Nuno Bettencourt, le guitariste virtuose, éblouit le public avec ses solos énergiques et précis. Le show se poursuit avec « Decadence Dance » et « #REBEL ». Les titres s’enchaînent : « Kid Ego », « Play With Me », « Am I Ever Gonna Change », « Hole Hearted », « Midnight Express », « More Than Words ». Une partie acoustique nous est proposée. Le retour à l’électrique se fait avec « Flight Of The Wounded Bumblebee » et « Get The Funk Out ». C’est avec « RISE » que le set se termine. Le public, nombreux et enthousiaste, a apprécié le show.
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ACCEPT
Le nom du groupe s’affiche sur le fond de la scène. Les protagonistes débarquent et le public claque des mains au lancement de « The Reckoning », extrait du nouvel album. L’enchaînement est fait directement avec « Restless And Wild » et « Midnight Mover ». Le heavy metal d’Accept fait mouche pour cette troisième participation au Hellfest. Le show se poursuit avec « Straight Up Jack » et la foule chante sur « Princess Of The Dawn ». Joel Hoekstra, connu pour tenir la guitare chez Whitesnake, suit le groupe exceptionnellement pour cette tournée. Beau duo avec Wolf Hoffmann ! Les morceaux s’enchaînent : « Fast As A Shark », « Metal Heart », « Teutonic Terror ». Mark Tornillo fait preuve d’une belle puissance vocale. Le batteur se lève et harangue la foule. Il règne une belle ambiance lors de ce show. C’est avec « Pandemic » et « Balls To The Wall » que le set se termine. Le groupe quitte la scène sous une belle ovation, à l’issue d’une prestation efficace.
– Photo d’archives –
MASS HYSTERIA
Les premiers sons retentissent avec « Mass Veritas ». L’excitation est palpable et le public claque des mains. Il est déjà chaud bouillant ! Mouss s’adresse d’emblée à la foule. Bonsoir les furieux !!! Bonsoir les furieuses !!! Le groupe reçoit une ovation dès le départ. Les bras se lèvent et le Hellfest hurle sa joie. Les slams sont lancés sur « Positif À Bloc », envoyé tel un scud. « Chien De La Casse » est envoyé dans la foulée. Quelle débauche d’énergie mes amis ! Le prochain morceau s’appelle « Nerf De Boeuf » ! Bonus pour le groupe, jouant sur la même scène que Metallica, il a l’honneur d’utiliser le Snake Pit, permettant aux fans de vivre le concert au plus près des musiciens. Une expérience saisissante où, dans ce petit cocon séparé du reste de l’immense fosse, les spectateurs ont l’impression d’assister à un show privé. Guitaristes et bassiste naviguent et occupent pleinement l’espace, se postant en première ligne, renforçant la sensation de puissance. Mouss parcourt également la scène de long en large, saluant les résistants culturels. « Se Brûler Sûrement» vient poursuivre le show. Les applaudissements sont chaleureux. Merci les comploteurs ! « L’Émotif Impérieux » amène une nouvelle ovation, suivi de « Reprendre Mes Esprits ». Il vous reste un peu de jus ?!! « Arômes Complexes » déclenche un nouveau circle-pit. La déferlante se poursuit avec « L’enfer Des Dieux ». « Tenace » est envoyé dans la foulée, suivi de « Contraddiction » qui nous amène petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « Plus Que Du Metal » que le set se termine. Jump et wall of death sont de la partie. Quelle débauche d’énergie ! Un show intense et mémorable !!!
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METALLICA
Après avoir fait l’événement en 2022 en offrant une conclusion magistrale à la 15ème édition du Hellfest, Metallica est déjà de retour. James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo lancent les festivités avec « Creeping Death ». L’enchaînement est fait avec « For Whom The Bell Tolls » et « Hit The Lights ». Les fans reconnaissent d’emblée les premières notes de « Enter Sandman ». Le groupe saisit l’occasion de nous présenter le nouvel album avec « 72 Seasons » et « Too Far Gone ? ». Robert Trujillo et Kirk Hammet improvisent une petite reprise d’Indochine avec « L’Aventurier ». Le titre est quelque peu esquinté. 🙂 Les titres s’enchaînent : « The Day That Never Comes », « Shadows Follow », « Orion ». Le classique « Nothing Else Matters » fait la joie des fans. James Hetfield, avec sa voix reconnaissable entre mille, interagit avec le public, créant une connexion palpable. Lars Ulrich, à la batterie, maintient un rythme implacable, soutenu par les riffs endiablés de Kirk Hammett et la basse puissante de Robert Trujillo. Le show se poursuit avec « Sad But True », « Lux Æterna » et « Seek & Destroy ». Lars se retrouve sur l’avancée, avec sa batterie, au plus près des spectateurs. C’est avec « One » et « Master Of Puppets » que le set se termine avec un feu d’artifice. Après la traditionnelle distribution de médiators et de baguettes, chaque membre du groupe s’adresse à la foule pour la remercier, avant de quitter définitivement la scène.
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Jour 4
FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES
Les festivités sont lancées calmement avec « Can I Take You Home ». Les choses sérieuses commencent. Le chanteur tombe la veste sur « Self Love » et descend dans la fosse pour chanter au milieu de la foule. « Wild Flowers » est envoyé dans la foulée, un mosh pit étant organisé exclusivement pour la gent féminine. Le show se poursuit avec « Kitty Sucker » et « Devil Inside Me ». La déferlante continue avec « The Drugs ». Le chanteur descend une nouvelle fois dans le public pour chanter ce single au coeur d’un circle pit géant. Acclamé à la fin de la chanson, il remonte sur scène sous une haie d’honneur, les festivaliers s’écartant spontanément en l’applaudissant à tout rompre. Les titres s’enchaînent : « Brambles », « My Town », « Crowbar ». Le tour de chant se termine de façon plus calme avec « Man Of The Hour » et « I Hate You ». Joli moment !
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ROYAL BLOOD
Le duo fait sensation ! Quelle puissance encore une fois ! Une petit intro annonce le début du show, et Royal Blood prend possession de la scène. Les protagonistes débarquent, et c’est avec « Out Of The Black » que le set est lancé. L’enchaînement est fait avec « Boilermaker ». Mike Kerr (chanteur et bassiste) et Ben Thatcher (batteur) nous proposent un rock percutant et parviennent à lancer des déflagrations qui laissent bouche bée. « Come On Over » vient poursuivre le show, suivi de « Mountains At Midnight ». Puissants et déterminés, les deux comparses abattent leurs morceaux avec une précision méthodique et une envie palpable d’en découdre. Force est de constater que le public présent est conquis par la prestation de Royal Blood, qui montre qu’il a tout a fait sa place dans cette nouvelle formule du Hellfest. Mes titres s’enchaînent : « Lights Out », « Trouble’s Coming », « One Trick Pony ». L’ensemble est énergique et puissant. Le tube aussi musclé qu’incisif, « Loose Change » est envoyé. C’est avec « Little Monster » et « Figure It Out » que le set se termine. Du rock nerveux et explosif. Un show puissant, d’une redoutable efficacité !
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COREY TAYLOR
Corey Taylor est déjà venu à moultes reprises au Hellfest (4 passages avec Stone Sour et 3 avec Slipknot). Le voilà une nouvelle fois dans l’antre du metal. Le public, présent et réceptif, ne s’y trompe pas en venant en masse pour sa première tournée Européenne. L’artiste lance les festivités avec « Post Traumatic Blues » et passe en revue l’ensemble de sa carrière, des classiques de Slipknot et de Stone Sour. L’enchaînement est fait avec « Made Of Scars ». Le show se poursuit avec « Black Eyes Blue » et « We Are The Rest ». Aussi jovial que généreux, Corey Taylor remercie ses fans à tour de bras, et ne dissimule pas sa surprise en assistant à un wall of death sur « Song #3 ». La déferlante se poursuit avec « Beyond », et les fans sont aux anges dès les premières notes de « Before I Forget ». Petite reprise de Painty The Pirate & Kids ensuite avec « SpongeBob SquarePants Theme », et nous poursuivons avec « Snuff » de Slipknot. « From Can To Can’t » nous amène à « Home », dédié à son épouse qui est en coulisse. Ce moment de douceur continue avec « Through Glass », repris en choeur par le public. C’est avec « Duality » que le set se termine. Généreux et chaleureux, Corey Taylor nous a offert une très belle prestation, alternant des périodes satinées et survoltées.
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QUEENS OF THE STONE AGE
Les protagonistes prennent possession de la scène. Les festivités sont lancées avec « Regular John », enchaînant directement avec « The Lost Art Of Keeping A Secret ». Est-ce la comparaison avec le concert de Corey Taylor juste avant, mais nous avons l’impression que le set a du mal à décoller. « Little Sister » vient un peu réveiller l’assistance. Les titres s’enchaînent : « Paper Machete », « Smooth Sailing », « Burn The Witch », « My God Is The Sun », « Carnavoyeur ». Josh déguste régulièrement un petit verre de vin entre chaque morceau. Sourire au coin des lèvres et regard un peu ailleurs, il a un magnétisme naturel incroyable. Troy scrute les premiers rangs et impressionne par sa classe. Nous continuons avec le titre à rallonge « You Think I Ain’t Worth A Dollar, But I Feel Like A Millionaire », suivi de « Go With The Flow », « I Sat By The Ocean » et « Straight Jacket Fitting ». Josh n’hésite pas à aller au contact du public et déambule dans le pit. « Make It Wit Chu » est repris en choeur par la foule. C’est avec « No One Knows » et « A Song For The Dead » que le set se termine. Le groupe quitte la scène sous les applaudissements. Une prestation qui aurait mérité un peu plus de folie.
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THE OFFSPRING
2 ans après leur passage, The Offspring reviennent pour un set en forme de best-of. Les festivités sont lancées avec « Come Out And Play » qui met tout de suite l’ambiance. La fosse est déjà en ébullition. « All I Want » et « Want You Bad » sont envoyés dans la foulée. « Staring At The Sun » nous amène à « Make It All Right », nouveau single issu de son prochain album. Le groupe nous honore de quelques reprises avec « In The Hall Of The Mountain King » d’Edvard Grieg, et « Blitzkrieg Bop » des Ramones. Avec un set d’une efficacité redoutable, le public jubile. Les titres s’enchaînent : « Hammerhead », « Bad Habit », et le set se termine avec les classiques : « Gotta Get Away », « Why Don’t You Get A Job ? », « Pretty Fly (For A White Guy) », « The Kids Aren’t Alright ». Les Américains s’offrent même un petit rappel. Le retour est fait avec « You’re Gonna Go Far, Kid », et le tour de chant s’achève avec « Self Esteem » pour clore cette très belle prestation.
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FOO FIGHTERS
Avec 10 minutes d’avance, Dave Grohl débarque sur scène en courant, guitare à la main. Le set est lancé sur les chapeaux de roue avec « All My Life ». L’ensemble déborde d’énergie avec « No Son Of Mine », « The Pretender », « Walk ». Tous les tubes y sont ! « Times Like These » débute en acoustique avant de terminer de façon électrique. Les titres s’enchaînent : « White Limo », « Stacked Actors », « Breakout ». 6 ans que les Foo Fighters n’étaient pas venus jouer en France. Nous sommes un vieux groupe, lance Dave Grohl. Certains d’entre vous ne nous connaissent pas, mais vous pouvez chanter avec nous. Les fans s’époumonent, grisés par l’énergie inépuisable du frontman. Les tubes se succèdent : « My Hero », « The Sky Is A Neighborhood », « Learn To Fly », « Arlandria », « These Days ». Les musiciens s’autorisent quelques références au metal. Ils jouent tour à tour « Mr. Crowley » au clavier, « Paranoid » à la guitare et « March Of The Pigs » par le batteur. Josh Freese, à la batterie, est présenté par Dave Grohl comme celui qui a permis au groupe de continuer après la mort de Taylor Hawkins, assure avec cette reprise de Nine Inch Nails avec qui il a longtemps joué. « Monkey Wrench » et « Best Of You » nous amènent petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « The Teacher » – chanson coup de poing de 10 minutes dédiée à la mère de Dave Grohl, décédée à quelques mois d’Hawkins – et « Everlong » que le set se termine. Une prestation implacable et intense devant un public complètement acquis.
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Accept, Asinhell, Avenged Sevenfold, Bleed From Within, Bruce Dickinson, Clisson, Corey Taylor, Dropkick Murphys, Extreme, Fear Factory, Festival Hellfest, Foo Fighters, Frank Carter, Frank Carter & The Rattlesnakes, Harm's Way, Hellfest, Ice Nine Kills, Kerry King, Kvelertak, Landmvrks, lofofora, Machine Head, Mass Hysteria, Megadeth, Metallica, Polyphia, Queens Of The Stone Age, Royal Blood, Savage Lands, shaka ponk, Slaughter To Prevail, Steel Panther, The Offspring, Tom Morello