Ghislain ADAM à la rédaction et Fabrice ANDRÉ pour les photos.
Quel week-end encore une fois ! 180 000 festivaliers ont répondu présent pour cette 14ème édition. Malgré l’annulation de Manowar, remplacé au pied levé par Sabaton, Le Hellfest a une nouvelle fois tenu ses promesses et offert des moments incroyables. Petite rétrospective…
Jour 1
GODSMACK
C’est avec Godsmack que nous débutons cette première journée. A notre arrivée, le groupe de heavy metal Américain a déjà lancé les festivités. C’est « Something Different » qui nous est proposé. La foule reprend en choeur, et les mains sont régulièrement en l’air pour un ensemble puissant et rythmé. Le plateau sur lequel se situe la batterie se met à bouger, s’écartant de la zone centrale pour laisser place à un autre plateau de percussions. Sully Erna s’y installe pour une phase instrumentale avec « Batalla De Los Tambores ». Le chanteur s’amuse à jongler avec les baguettes. Les 2 plateaux pivotent. Des reprises de « Back In Black », de « Walk This Way », de « Enter Sandman » nous sont proposées. Sully Erna est de retour au chant pour « Bulletproof », et c’est avec « I Stand Alone » que le set se termine. Un bon moment, tout en efficacité !
Une sirène annonce le début du show, et le groupe débarque sur scène. Kemar harangue déjà la foule. Hellfest !!! Y’a du monde ?!!! On est No One, et on fait du rock’n roll !!! Tous réunis autour du batteur, le show est lancé avec « À La Gloire Du Marché ». « Silencio » est enchaîné. Le public est chaud bouillant, lançant un pogo phénoménal. « Ali (King Of The Ring) » est envoyé tel un uppercut, et le groupe reçoit une nouvelle ovation. Les premières notes de « Nomenklatura » se font entendre. La formation au complet se réunit une nouvelle fois autour du batteur. Kemar harangue encore la foule. Le Hellfest, est-ce que vous êtes avec nous ?!! Le public se met à chanter la jeunesse emmerde le front national…Qu’on vous entendre au Hellfest !!! Plus de bruit !!!Pour tous ceux qui nous connaissent depuis un moment, voilà un morceau qui va vous rappeler quelque chose… Du Grand Canyon au Yémen… C’est de la pure folie, et la foule se met à sauter sur « La Peau ». Il y a des slams en pagaille. Toutes les mains en l’air !!! Donnez nous le tempo !!! Shanka nous offre un joli solo de guitare, et « Frankenstein » nous est ensuite proposé. Voici un morceau à propos de la résistance Chilienne… C’est « Chile » qui fait monter encore un peu plus la température. Nous gagnerons même si tu le crois pas… Kemar remercie le public pour l’accueil, annonçant une petite dernière. Un putain de boucan Le Hellfest !!! Faites du bruit pour Niko de Tagada Jones !!! Ce dernier est invité pour « What The Fuck » qui vient clôturer ce show mémorable. No One Is Innocent nous a mis une sacrée ambiance. Le temps de saluer, de prendre une petite photo, et le groupe quitte la scène. Quel grand moment !!!
Les pieds de micro en forme de chaînes métalliques n’attendent plus que l’entrée en scène des protagonistes. Les premières déflagrations sont lancées avec « I, Reptile ». D’emblée, les poings sont levés, et les chevelures tournoient. Durant tout le show, Shawter ne cesse d’attiser l’excitation du public. Un rythme fou s’est installé. « Abyssal », « Face The Colossus » et « Black Smokers » sont envoyés dans la foulée. Le groupe fait honneur à l’album « Black Nova » avec « Inner Sun » et « The Infinite Chase ». Dagoba nous offre là une très grosse prestation. Intense ! Des flammes sortent du sol, et Shawter exprime sa joie. Du fond du coeur, Hellfest, merci !!! La foule a les mains en l’air. « When Winter… » vient poursuivre le show. Le public est invité à sauter, puis un énorme circle pit prend naissance. Y’en a qui étaient là en 2014 ?!! Un wall of death gigantesque est organisé. C’est avec « The Sunset Curse » et « The Things Within » que le set se termine. Une petite photo souvenir. Le groupe salue la foule, et Shawter finit sa bouteille de Jack Daniel’s avant de quitter la scène.
La Main Stage 01 fait apparaître la batterie « cubique » de Mike Mangini. Le pied de micro de James LaBrie est composé d’une tête de mort posée sur une main. Une intro musicale toute en douceur annonce le début du show. Le public claque des mains pour accueillir la formation qui débarque sur scène. Le set est lancé avec « Untethered Angel ». Le clavier de Jordan Rudess pivote déjà, et l’enchaînement est fait avec « As I Am ». Le groupe évoque son nouvel album intitulé « Distance Over Time » et envoie « Fall Into The Light ». Le tout est très technique. Très propre. « Barstool Warrior », « Peruvian Skies » et « The Dance Of Eternity » viennent poursuivre le show. C’est avec « Lie » et « Pale Blue Dot » que le set se termine.
Le temps de croiser les No One Is Innocent à l’espace presse, d’échanger 2 ou 3 mots avec eux, et nous voilà sous La Temple. Il y a du chevelu sur scène avec les Suédois de Graveyard. Le son proposé par le groupe balance entre différents styles : rock, blues, jazz, psyché, folk… C’est avec « Walk On » que le set est lancé, suivi de « Cold Love ». Graveyard nous présente ainsi 2 extraits du nouvel album intitulé « Peace », sorti en 2018. « Hisingen Blues », « Uncomfortably Numb » et « Please Don’t » viennent poursuivre le show. C’est avec « Ain’t Fit To Live Here » et « The Siren » que le set se termine. Graveyard nous a fait partager son univers vintage à l’esprit résolument contemporain.
Un intro musicale annonce le début du show : « The Foggy Dew » de Sinéad O’Connor. Le public claque des mains dès le départ. Des fumigènes jaillissent du sol, et le set est lancé avec « Cadence To Arms ». La foule chante, c’est impressionnant. « The Boys Are Back » et « Going Out In Style » sont envoyés dans la foulée. Des flammes sortent de scène pour « Blood ». La foule est dense et ravie par l’enchaînement des morceaux qui se fait sur un rythme incroyable. Les amoureux du punk oï à l’ancienne sont aux anges ! Avec des hymnes virils et un punk celtique percutant, le groupe a fait le bonheur du public venu nombreux, alternant les chansons festives, le punk rock mélodique et la folk mâtinée de banjo. Un moment survolté !
Un énorme voile portant le nom du groupe cache la scène. Les premiers sons se font entendre. Le public claque des mains, et le voile finit par tomber. C’est avec « Reprendre Mes Esprits » que le set est lancé, suivi de « Positif À Bloc » et « World On Fire ». Une dédicace est faite aux gilets jaunes authentiques.Ne laissez pas la haine s’exprimer ! Le show se poursuit avec « Vae Soli ! ». Mouss s’adresse à la foule. Merci les furieuses ! Merci les furieux ! Ça donne des frissons de voir autant de monde ! Merci de nous faire vivre ça !!! « Nerf De Bœuf » et « Se Brûler Sûrement » sont envoyés. Un circle pit de fou est demandé pour « Tout Est Poison ». Pour les victimes des attentats, « L’Enfer Des Dieux » est ensuite annoncé. « Chiens De La casse » nous secoue encore un peu plus, avant de revenir en 1999 avec « Contraddiction ». Le public saute. C’est impressionnant. « Arômes Complexes » nous amène petit à petit à la fin du show. Est-ce qu’il vous reste du jus ?!! « Plus Que Du Metal » déclenche un wall of death de dingue, et c’est avec « Furia » que le set se termine. On vous souhaite un putain de week-end de metal !!! C’était Mass Hysteria !!! Un show intense !
Sabaton remplace Manowar au pied levé. Le plateau proposé par les Suédois nous présente une scène de guerre. Un char, des canons, des explosions, des flammes… Le batteur s’installe, et le restant du groupe arrive à son tour. Le set est lancé avec « Ghost Division », suivi de « Winged Hussars ». C’est un véritable son et lumière qui nous est offert, avec des fumigènes, des feux d’artifice, des vidéos… Joakim Brodén, qui est au chant, a rapidement la voix cassée et va laisser faire les autres musiciens. Il vient animer entre les morceaux et reprendra le chant ultérieurement… Il s’en est fallu de peu qu’un autre groupe remplace le groupe remplaçant… 🙂 Sabaton a su tenir son rang en nous offrant son power metal pyrotechnique.
Si Fu Manchu est encore au sommet de la pyramide du stoner, ce n’est pas par magie, mais bien par génie. Les Californiens en connaissent un rayon en matière de son chaud, gras et bourré de fuzz. Riffs bien en chair, refrains jouissifs et mélodies entêtantes pour du rock et du punk. Scott Hill et ses comparses embrasent La Valley. Le set est lancé avec « Evil Eye », suivi de « Eatin’ Dust ». « Clone Of The Universe » vient poursuivre le show. This song is called « California Crossing » ! Fu Manchu nous a offert un set efficace. Un retour en grâce pour Scott Hill et les siens !
Le public se fait entendre et claque des mains. Les premiers sons retentissement. Gojira s’installe. D’abord le batteur, acclamé, puis le reste de la formation fait son apparition. Des fumigènes sortent du sol. Le set est lancé avec « Oroborus », et l’enchaînement se fait directement avec « Backbone ». Le groupe reçoit une nouvelle ovation, et Joe adresse ses premiers remerciements. Merci Hellfest !!! Comment ça va ?!! On s’appelle Gojira !!! Le prochain morceau s’appelle « Stranded » !!! Le public claque des mains encore une fois, et les pogos redoublent d’intensité. Le show se poursuit avec « Flying Whales ». « Love » nous ramène alors au premier album « Terra Incognita » sorti en 2001. Gojira nous a offert un grand moment. Fort et puissant !
C’est avec Punish Yourself que nous débutons cette seconde journée. C’est déjà blindé sous La Temple pour le show apocalyptique des Toulousains. Au programme : des squelettes, des têtes de mort, des flammes, une meuleuse, des étincelles… Fort du nouvel album « Spin The Pig », hommage brutal aux racines hardcore-indus du groupe, probablement le plus violent de sa discographie déjà très intense, Punish Yourself nous offre un set explosif, très rythmé et dansant. Il y a peu de temps mort durant le show, et le rythme est très soutenu. Les Toulousains enchaînent les titres, ne laissant aucun répit au public. Un très très grand moment !
Le public germanophone est venu en masse pour la prestation de Böhse Onkelz. Le set est lancé avec « Lack Und Leder ». Kevin Russell s’adresse à la foule. Bonjour Hellfest !!! Nous sommes Böhse Onkelz !!! « Gehasst, Verdammt, Vergöttert » est envoyé dans la foulée, suivi de « Keine Ist Wie Du ». Le groupe annonce que c’est la première fois qu’il joue en France, avant de poursuivre avec « Ich Bin In Dir ». Alors que les premiers coups de lance à incendie, pour rafraîchir la foule, sont lancés, Böhse Onkelz enchaîne les titres : « Das Ist Mein Leben », « Leere Worte » et « Keine Amnestie Für MTV ». Les premiers rangs chantent à tue-tête les classiques. « Fahrt Zur Hölle » et « Dunkler Ort » nous amènent petit à petit à la fin du set qui se termine avec « Der Nette Mann » et « Danke Für Nichts ». Belle prestation de hard rock mélodique !
C’est un « Super Groupe » qui se présente à nous cet après midi. Composé de Geezer Butler (bassiste de Black Sabbath), de Matt Sorum (batteur de Guns N’ Roses/ Velvet Revolver), de Steve Stevens (guitariste de Billy Idol) et de Franky Perez (Apocalyptica), Deadland Ritual a fait sensation ! L’arrivée des protagonistes se fait avec « Symptom Of The Universe » de Black Sabbath, enchaînant directement avec « Dimas ». Franky Perez s’adresse à la foule. Hellfest !!! We are Deadland Ritual !!! This song is called « Neon Knights » !!! Black Sabbath encore une fois… Le show se poursuit avec « City Of Night », « Slither » de Velvet Revolver et « Broken And Bruised ». Le chanteur a du charisme, et occupe bien la scène. Une jolie démonstration de guitare nous est offerte par Steve Stevens sur « Rebel Yell » (de Billy Idol). « Down In Flames » nous est ensuite proposé. Le public chante. C’est avec « War Pigs » de Black Sabbath que le set se termine. Franky Perez n’hésite pas à venir au contact du public. Une très belle prestation, et un très grand moment !
Jesse Hughes fait le tour du propriétaire à son arrivée sur scène. Il parcourt la scène d’un bout à l’autre, en saluant la foule. Il arbore un badge de l’association « Life For Paris », rendant ainsi hommage aux victimes de l’attentat du Bataclan. Jesse Hughes et son groupe, quelque peu remanié, lancent les festivités avec « I Only Want You », suivi de « Don’t Speak (I Came To Make A Bang !) ». Jesse Hughes sonde régulièrement le public amassé en nombre. Is everybody here have a good time ?!! « Anything ‘Cept The Truth » est envoyé, avant la reprise de Boots Electric : « Complexity ». Eagles Of Death Metal fait honneur à sa réputation de groupe énergique, électrique et festif. Le chanteur adresse ses remerciements à la foule. Je vous aime !!! Je me sens chez moi !!! Vous ne nous avez pas laissé tomber !!! L’émotion est visible. « Heart On » et « Cherry Cola » nous amènent à une reprise de David Bowie : « Moonage Daydream ». C’est avec « Speaking In Tongues » et « I Like To Move In The Night » que le set se termine. Jesse Hughes a profité de ce concert pour s’offrir un bain de foule, malgré des pogos endiablés. Après avoir envoyé son t-shirt au public, ponctuant le tout d’un merci beaucoup, bonne nuit, Jesse Hughes et les siens quittent la scène. Retour réussi pour les Eagles Of Death Metal sur une scène française !
L’entrée en scène se fait sur « My Generation » de The Who. Les protagonistes débarquent et prennent possession de la scène. Are you ready ?!!! Le set est lancé avec « Bad Boys », suivi de « Slide It In » et « Love Ain’t No Stranger ». Les titres s’enchaînent : « Hey You (You Make Me Rock) » et « Slow An’ Easy », avant un solo de guitare. « Shut Up & Kiss Me » amène une jolie démonstration de batterie. « Is This Love » et « Give Me All Your Love » viennent poursuivre le show. C’est avec « Here I Go Again » et « Still Of The Night » que le set se termine. Le groupe quitte alors la scène sous une belle ovation.
Combichrist débarque sur scène avec « Hate Like Me », extrait du nouvel album « On Fire » tout fraîchement sorti. « Never Surrender » et « Guns At Last Dawn » sont envoyés dans la foulée. Quel rythme ! Le groupe évolue avec 2 batteries. N’apportant rien techniquement, cela rend l’ensemble très percutant. « Throat Full of Glass » vient poursuivre le show, suivi de « Satan’s Propaganda ». L’ensemble est toujours très rythmé et très dansant. Les titres s’enchaînent : « Can’t Control », « No Redemption » et « Follow The Trail Of Blood ». Quelle débauche d’énergie ! Toujours sur un rythme fou, nous continuons avec « What The Fuck Is Wrong With You ? » et « Blut Royale ». C’est avec « Maggots At The Party » et « One Fire » que le set se termine. Terriblement efficace ! Un moment intense et explosif !
Loïc Rossetti s’adresse à la foule dès le départ. Bonsoir les amis du Hellfest ! J’espère que vous allez bien ! Les set est lancé dans les fumigènes avec « The Cambrian Explosion ». Puisant son inspiration dans des influences très variées, allant du rock progressif au sludge, le collectif Berlinois nous propose un ensemble maîtrisé à la perfection, un savant mélange d’expérimentations musicales et de mélodies, alternant violence et accalmie. Le show se poursuit avec « Cambrian II : Eternal Recurrence » et « Ordovicium : The Glaciation of Gondwana ». Le concert se déroule en grande partie dans la pénombre et les fumigènes. « Firmament » et « Silurian : Age Of Sea Scorpions » viennent poursuivre le show. Les titres s’enchaînent : « Bathyalpelagic I : Impasses », « Bathyalpelagic II : The Wish In Dreams », « Permian : The Great Dying ». C’est avec « Benthic : The Origin Of Our Wishes » que le set se termine. Un show magistral et envoûtant.
Nous ne cachons pas notre plaisir d’aller voir Within Temptation, car il faut dire que la chanteuse est sublime. Le groupe qui évolue dans le registre du metal symphonique, avec des influences gothiques, entre en scène. C’est avec « Raise Your Banner » que le set est lancé. Les titres s’enchaînent : The « Reckoning », « In The Middle Of The Night » et « Stand My Ground ». Within Temptation nous offre un très beau visuel. Un spectacle original avec comme base un chant lyrique posé sur des riffs de guitares et des synthés. Le show se poursuit avec « Mad World », « Faster » et « Paradise (What About Us ?) ». « Supernova » et « What Have You Done » nous amènent à la fin du set qui se termine avec « Mother Earth ». Les Néerlandais nous ont offert une très belle prestation et ont ravi les fans !
L’arrivée sur scène se fait sur « Personal Jesus » de Depeche Mode. Les protagonistes lance le set avec « Rocket ». Le public chante dès le départ. C’est impressionnant. Les fans sont là !!! « Animal », « Let It Go » et « When Love And Hate Collide » sont ensuite envoyés. Les titres s’enchaînent : « Let’s Get Rocked », « Armageddon It », « Two Steps Behind », « Love Bites », « Bringin’ On The Heartbreak », « Switch 625 », « Hysteria », « Pour Some Sugar On Me », « Rock Of Ages » et « Photograph ». L’ensemble proposé est musicalement irréprochable, même si le show manque d’un peu de folie et d’un jeu de scène à la hauteur de leur stature.
Difficile d’accéder à La Warzone tant la foule est dense. Les Wampas entrent en scène avec « Les Ravers De Spezet », « C’est L’Amour » et « Rimini ». Comme d’habitude, Didier court dans tous les sens, grimpe partout, va dans la foule. Il est déchaîné !!! Un wall of death est organisé sur « Comme Un Punk En Hiver ». C’est une évidence, Didier – Wampas – Est – Le – Roi !!!
ZZ Top célèbre de belle manière son cinquantième anniversaire. Les 2 barbus prennent possession de la scène et lance les festivités avec « Got Me Under Pressure ». Une reprise de Sam & Dave nous est ensuite proposée avec « I Thank You ». Les titres s’enchaînent : « Waitin’ For The Bus », « Jesus Just Left Chicago » et « Cheap Sunglasses ». Le public reconnaît ensuite « Gimme All Your Lovin' ». Le public chante. Le set est bien ficelé, mais reste un peu trop propre à notre goût… « Pearl Necklace », « I’m Bad, I’m Nationwide », « I Gotsta Get Paid », « My Head’s in Mississippi » nous sont ensuite proposés. Une reprise de Merle Travis nous est ensuite offerte : « Sixteen Tons », suivie de « Beer Drinkers & Hell Raisers », « Just Got Paid » et « Sharp Dressed Man ». Dusty Hill a l’occasion de nous sortir sa basse « moumoute » pour « Legs ». La foule claque des mains et reprend en choeur sur « La Grange ». C’est avec « Tush » que le set se termine. Billy Gibbons s’offre un cigarillo à la fin du tour de chant, fier du travail accompli !
Un énorme voile à l’effigie du groupe cache la scène. Les premiers sons se font entendre. Les premiers cris également. Les musiciens de Kiss descendent sur scène au moyen d’ascenseurs. Des flammes, des feux d’artifice envahissent déjà le plateau. L’entrée en scène est des plus spectaculaires. C’est avec « Detroit Rock City » que le set est lancé. L’enchaînement est fait directement avec « Shout It Out Loud ». Le public reprend en choeur. Paul Stanley fait gueuler la foule d’un côté et de l’autre. Le show se poursuit avec « Deuce », « Say Yeah », « I Love It Loud » et « Heaven’s On Fire ». Des flammes gigantesques jaillissent sur « War Machine ». Quelle ambiance ! Et quel spectacle ! Tout y est : la langue courbée de Gene Simmons, les lasers, les fumigènes, les feux d’artifice, les solos… Les titres s’enchaînent : « Lick It Up », « Calling Dr. Love » et « 100,000 Years ». Un solo de batterie nous est proposé. Celle-ci s’élève dans les airs avant de redescendre. Toute la formation fait son retour et enchaîne avec « Cold Gin », avec ce coup-ci un solo de guitare. Des feux d’artifice sortent de l’instrument, faisant descendre le décor suspendu. Sur « God Of Thunder », Gene Simmons se retrouve hissé au sommet de la scène pour son solo. Le show se poursuit avec « Psycho Circus » et « Let Me Go, Rock ‘N’ Roll ». Le chanteur se déplace jusque la régie en tyrolienne pour « Love Gun », avant de lancer « I Was Made For Lovin’ You ». Paul Stanley revient sur scène en tyrolienne. « Black Diamond » nous amène à l’heure du rappel. Eric Singer, le batteur, s’installe au piano pour « Beth ». C’est avec « Crazy Crazy Nights » et « Rock And Roll All Nite » que le set se termine. Des ballons sont envoyés dans la foule. Des feux d’artifice, des fumigènes, des confettis… Le final est grandiose ! Quel show !!!! Plus de 2h00 exceptionnelles !!!
C’est avec Architects que nous terminons cette belle journée. Le groupe Britannique, originaire de Brighton, évolue dans le metalcore. C’est avec « Death Is Not Defeat » que le set est lancé, suivi de « Modern Misery ». Quelle puissance ! Quelle furie ! Le show se poursuit avec « Nihilist », « Naysayer » et « Holy Hell ». « Royal Beggars » est ensuite envoyé. Le groupe a ainsi l’occasion de nous présenter le nouvel album sorti en 2018. Un moment intense et explosif !
La foule est dense encore une fois à La Warzone. À notre arrivée, le bal a déjà commencé. C’est Kemar qui est au chant pour « Riff Raff » d’AC/DC. Klodia enchaîne avec « I Love Rock ‘N’ Roll » de The Arrows. L’ambiance est bon enfant et festive. « If The Kids Are United » de Sham 69 est interprétée par Vincent Vx. Le résultat est toujours garanti avec « Antisocial » de Trust. C’est avec « Vive Le Feu » de Bérurier Noir que le set se termine. Un show relativement court pour cette configuration « festival », comparé aux 2h30 habituelles sur scène. Quelle efficacité encore une fois, et quelle énergie !
Nous débutons ce troisième jour avec Trivium. Le set est lancé avec « The Sin and the Sentence » et « Beyond Oblivion ». Matt Heafy provoque un peu en parlant des festivals en Angleterre qui seraient un cran au dessus. Il indique au public qu’il peut changer les choses en sautant ! Et c’est chose faite sur « Sever The Hand » et « Until The World Goes Cold ». Le public reprend en choeur. L’accueil est des plus chaleureux. Merci beaucoup !!! Le show se poursuit avec « Down From the Sky », « The Heart From Your Hate » et « Strife ». C’est avec « In Waves » que le set se termine. Un bon tour de chauffe pour la suite de la journée !
L’arrivée du groupe se fait sans artifice. Inutile pour Clutch qui fête quasiment ses 30 ans avec un rock puissant et imparable. Gorgé de blues, de stoner et de funk, le groupe possède un caractère jubilatoire et hautement addictif. Avec l’électrique Neil Fallon, les concerts prennent une dimension sauvage. Le set est lancé avec « Ghoul Wrangler », suivi de « H.B. Is In Control ». L’arrosage à la lance à incendie est bienvenu par cette chaleur. Le show se poursuit avec « The Mob Goes Wild », « Vision Quest » et « Gimme The Keys ». Le set de Clutch est intense, à l’image de « Noble Savage » et « The Face ». Une reprise de Cactus nous est offerte avec « Evil ». « A Quick Death In Texas » et « Electric Worry » nous amènent petit à petit à la fin du set qui se termine avec « X-Ray Visions » et « Firebirds ! ». Clutch nous a offert du lourd !
Le nom du groupe s’affiche sur le back drop. Les premiers sons se font entendre, ainsi que les applaudissements du public. Testament prend possession de la scène. Chuck Billy s’adresse à la foule. Are you ready ?!! Let’s go !!! Le set est lancé avec « Brotherhood Of The Snake », suivi de « The Pale King ». Le groupe met ainsi en avant l’album intitulé « Brotherhood Of The Snake » sorti en 2016. Les pogos sont lancés. Un circle pit s’organise. Les titres s’enchaînent, pied au plancher : « More Than Meets The Eye », « Practice What You Preach » et « The New Order ». « Electric Crown » est l’occasion de glisser un happy birthday à Chuck Billy, chanté par la foule. Nous continuons avec « Into The Pit » et « Over The Wall ». C’est avec « Disciples Of The Watch » et « The Formation Of Damnation » que le set se termine. Une belle prestation avec des titres rapides, des refrains accrocheurs et des mélodies. Si, si, parfois…
Dans le genre groupe tourmenté et maudit, on fait difficilement pire… Entre le renvoi de ses 2 chanteurs, Scott Weiland en 2013 et Chester Bennington 2015, et leur décès à tous les 2 depuis, Stone Temple Pilots aurait pu jeter l’éponge. Mais c’était sans compter sur la détermination de ses membres et l’arrivée au chant de Jeff Gutt (ex-candidat de l’émission X-Factor). Leur rock alternatif tendance grunge a de beaux jours devant lui. Une petite intro musicale annonce le début du show. Le groupe prend possession de la scène et lance le set avec « Wicked Garden ». Jeff Gutt harangue déjà la foule. Hellfest !!! « Crackerman » est envoyé dans la foulée, suivi de « Vasoline » et « Big Bang Baby ». Le chanteur n’hésite pas à venir au contact du public en descendant dans le crash. Le show se poursuit avec « Big Empty », « Plush » et « Interstate Love Song ». Ce dernier est chanté uniquement accompagné à la guitare. Le public reprend en choeur. Bassiste et batteur reviennent pour la fin du morceau… « Roll Me Under » et « Dead & Bloated » nous amènent petit à petit à la fin du show. C’est avec « Sex Type Thing » que le set se termine. Le groupe salue et quitte la scène à l’issue d’une jolie prestation.
Une sirène retentit, et le public se fait entendre. C’est avec « Caught In A Mosh » que le set est lancé. Le public est aux anges dès le départ et crie sa joie. « Got the Time » de Joe Jackson est envoyé dans la foulée. Le set est joué sur un rythme effréné. Le public chante régulièrement. Les fans sont bel et bien là ! Joey Belladonna s’amuse régulièrement avec l’assistance, lui faisant des mimiques, des signes… Le show se poursuit avec « Efilnikufesin (N.F.L.) », « I Am The Law », « Now It’s Dark » et « In The End ». Hellfest !!! Do you fucking like trash metal ?!! Anthrax nous offre alors une reprise de Trust avec « Antisocial ». Un wall of death est organisé sur le dernier morceau : « Indians ». Un set mené tambour battant ! Efficace !
Formé à Jacksonville en 1964, Lynyrd Skynyrd a popularisé le rock sudiste à travers le globe avec des tubes tels que « Sweet Home Alabama » ou « Free Bird ». 3 de ses membres ont été victimes d’un terrible crash aérien en 1977. Le groupe a trouvé la force de continuer malgré tout et fait sa tournée d’adieu en passant par Le Hellfest. Il ne reste à l’heure actuelle plus qu’un seul des membres fondateurs : Gary Rossington. L’arrivée des protagonistes se fait sur « Thunderstruck » d’AC/DC. Le set est lancé avec « Workin’ For MCA », suivi de « Skynyrd Nation ». Le show se poursuit avec « What’s Your Name », « That Smell » et « Gimme Back My Bullets ». Les fans sont aux anges. Le public chante. Nous continuons avec « The Needle And The Spoon », « Saturday Night Special » et « Simple Man ». « Gimme Three Steps » nous amène à une reprise de J.J. Cale : « Call Me The Breeze ». Le tant attendu « Sweet Home Alabama » arrive enfin. Après un petit rappel, c’est « Free Bird » qui vient terminer le tour de chant, joué au piano.
Figure de proue du mouvement groove metal, Lamb Of God nous propose de la sauvagerie. Ça cogne fort, et ça fait du bien ! Randy Blythe et ses compères sont là pour nous emmener dans des pogos endiablés ! C’est avec « Omerta » que le set est lancé, et l’enchaînement est fait directement avec « Ruin ». Joué pied au plancher, le set est d’une efficacité redoutable. « Walk With Me In Hell », « Now You’ve Got Something To Die For » et « 512 » viennent poursuivre le show. Ce dernier est dédié à Lynyrd Skynyrd, qui vient également du sud des États Unis et qui jouait juste avant eux, à Gojira et aux fans présents ce soir. La furie est loin de se calmer avec « Engage The Fear Machine » et « Blacken The Cursed Sun ». Les pogos redoublent d’intensité. « Hourglass » et « Descending » nous amènent petit à petit à la fin du show. « Laid to Rest » est dédié à Slayer, et c’est avec « Redneck » que le set se termine. Brut et sauvage !
Plus besoin de présenter Slash ! L’homme au haut-de-forme et à la paire de Ray-Ban Aviator vissée sur le nez revient en grand habitué du festival. C’est donc en toute décontraction qu’il vient faire montre de son talent, accompagné de Myles Kennedy & The Conspirators. C’est avec « The Call Of The Wild » que le set est lancé, extrait du nouvel album « Living The Dream » sorti en 2018. « Halo » et « Standing In The Sun » sont enchaînés dans la foulée. « Back From Cali » de Slash vient poursuivre le show. Myles Kennedy occupe bien l’espace, parcourant la scène d’un bout à l’autre. Les titres s’enchaînent : « My Antidote », « Serve You Right », « Boulevard Of Broken Hearts », « Mind Your Manners », « Driving Rain ». « Doctor Alibi » de Slash, avec Todd Kerns au chant, nous amène à « You’re A Lie ». Une reprise de Guns N’ Roses nous est offerte avec « Nightrain ». C’est avec « Anastasia » et « World On Fire » que le set se termine. Une très belle prestation !
Kerry King, Tom Araya, Gary Holt et Paul Bostaph reviennent labourer les terres du Hellfest avec un implacable déluge de décibels et de violence, riche en hymnes incendiaires, en brûlots infectieux et en riffs brutaux. Un enterrement en grande pompe pour ce qui est le tout dernier concert donné par les Californiens en terre française, puisque ces derniers s’apprêtent à remiser les amplis pour un repos mérité et définitif. Le set est lancé avec « Delusions Of Saviour », suivi de « Repentless » et « Evil Has No Boundaries ». Le show est mené tambour battant avec des effets pyrotechniques incroyables. Flammes, feux d’artifice… La tornade se poursuit avec « World Painted Blood », « Postmortem » et « Hate Worldwide ». Slayer ne laisse aucun répit au public, envoyant « War Ensemble », « Gemini » et « Disciple ». Un rythme d’enfer pour un show d’1h30 qui est annoncé comme le dernier en France. Tristesse infinie !
Tout a été dit et écrit sur le metal progressif proposé par Tool. Pourtant, il y a juste à savourer, admirer et se laisser transporter loin, très loin, dans l’univers tortueux et torturé du groupe emmené par l’énigmatique Maynard James Keenan (A Perfect Circle, Puscifer). Un set d’1h30 a été proposé, où Maynard James Keenan est resté en retrait, comme un son habitude. Organique et orgasmique ! Les morceaux joués ce soir : « Aenema », « The Pot », « Parabol », « Parabola », « Descending », « Schism », « Invincible », « Intolerance », « Jambi », « Forty Six & 2 », « Part Of Me », « Vicarious » et « Stinkfist ».
Hellfest
Clisson (44)
Les 21, 22 et 23 Juin 2019
Notre avis :
Ghislain ADAM à la rédaction et Fabrice ANDRÉ pour les photos.
Quel week-end encore une fois ! 180 000 festivaliers ont répondu présent pour cette 14ème édition. Malgré l’annulation de Manowar, remplacé au pied levé par Sabaton, Le Hellfest a une nouvelle fois tenu ses promesses et offert des moments incroyables. Petite rétrospective…
Jour 1
GODSMACK
C’est avec Godsmack que nous débutons cette première journée. A notre arrivée, le groupe de heavy metal Américain a déjà lancé les festivités. C’est « Something Different » qui nous est proposé. La foule reprend en choeur, et les mains sont régulièrement en l’air pour un ensemble puissant et rythmé. Le plateau sur lequel se situe la batterie se met à bouger, s’écartant de la zone centrale pour laisser place à un autre plateau de percussions. Sully Erna s’y installe pour une phase instrumentale avec « Batalla De Los Tambores ». Le chanteur s’amuse à jongler avec les baguettes. Les 2 plateaux pivotent. Des reprises de « Back In Black », de « Walk This Way », de « Enter Sandman » nous sont proposées. Sully Erna est de retour au chant pour « Bulletproof », et c’est avec « I Stand Alone » que le set se termine. Un bon moment, tout en efficacité !
Les photos : ici.
NO ONE IS INNOCENT
Une sirène annonce le début du show, et le groupe débarque sur scène. Kemar harangue déjà la foule. Hellfest !!! Y’a du monde ?!!! On est No One, et on fait du rock’n roll !!! Tous réunis autour du batteur, le show est lancé avec « À La Gloire Du Marché ». « Silencio » est enchaîné. Le public est chaud bouillant, lançant un pogo phénoménal. « Ali (King Of The Ring) » est envoyé tel un uppercut, et le groupe reçoit une nouvelle ovation. Les premières notes de « Nomenklatura » se font entendre. La formation au complet se réunit une nouvelle fois autour du batteur. Kemar harangue encore la foule. Le Hellfest, est-ce que vous êtes avec nous ?!! Le public se met à chanter la jeunesse emmerde le front national… Qu’on vous entendre au Hellfest !!! Plus de bruit !!! Pour tous ceux qui nous connaissent depuis un moment, voilà un morceau qui va vous rappeler quelque chose… Du Grand Canyon au Yémen… C’est de la pure folie, et la foule se met à sauter sur « La Peau ». Il y a des slams en pagaille. Toutes les mains en l’air !!! Donnez nous le tempo !!! Shanka nous offre un joli solo de guitare, et « Frankenstein » nous est ensuite proposé. Voici un morceau à propos de la résistance Chilienne… C’est « Chile » qui fait monter encore un peu plus la température. Nous gagnerons même si tu le crois pas… Kemar remercie le public pour l’accueil, annonçant une petite dernière. Un putain de boucan Le Hellfest !!! Faites du bruit pour Niko de Tagada Jones !!! Ce dernier est invité pour « What The Fuck » qui vient clôturer ce show mémorable. No One Is Innocent nous a mis une sacrée ambiance. Le temps de saluer, de prendre une petite photo, et le groupe quitte la scène. Quel grand moment !!!
Les photos : ici.
DAGOBA
Les pieds de micro en forme de chaînes métalliques n’attendent plus que l’entrée en scène des protagonistes. Les premières déflagrations sont lancées avec « I, Reptile ». D’emblée, les poings sont levés, et les chevelures tournoient. Durant tout le show, Shawter ne cesse d’attiser l’excitation du public. Un rythme fou s’est installé. « Abyssal », « Face The Colossus » et « Black Smokers » sont envoyés dans la foulée. Le groupe fait honneur à l’album « Black Nova » avec « Inner Sun » et « The Infinite Chase ». Dagoba nous offre là une très grosse prestation. Intense ! Des flammes sortent du sol, et Shawter exprime sa joie. Du fond du coeur, Hellfest, merci !!! La foule a les mains en l’air. « When Winter… » vient poursuivre le show. Le public est invité à sauter, puis un énorme circle pit prend naissance. Y’en a qui étaient là en 2014 ?!! Un wall of death gigantesque est organisé. C’est avec « The Sunset Curse » et « The Things Within » que le set se termine. Une petite photo souvenir. Le groupe salue la foule, et Shawter finit sa bouteille de Jack Daniel’s avant de quitter la scène.
Les photos : ici.
DREAM THEATER
La Main Stage 01 fait apparaître la batterie « cubique » de Mike Mangini. Le pied de micro de James LaBrie est composé d’une tête de mort posée sur une main. Une intro musicale toute en douceur annonce le début du show. Le public claque des mains pour accueillir la formation qui débarque sur scène. Le set est lancé avec « Untethered Angel ». Le clavier de Jordan Rudess pivote déjà, et l’enchaînement est fait avec « As I Am ». Le groupe évoque son nouvel album intitulé « Distance Over Time » et envoie « Fall Into The Light ». Le tout est très technique. Très propre. « Barstool Warrior », « Peruvian Skies » et « The Dance Of Eternity » viennent poursuivre le show. C’est avec « Lie » et « Pale Blue Dot » que le set se termine.
Les photos : ici.
GRAVEYARD
Le temps de croiser les No One Is Innocent à l’espace presse, d’échanger 2 ou 3 mots avec eux, et nous voilà sous La Temple. Il y a du chevelu sur scène avec les Suédois de Graveyard. Le son proposé par le groupe balance entre différents styles : rock, blues, jazz, psyché, folk… C’est avec « Walk On » que le set est lancé, suivi de « Cold Love ». Graveyard nous présente ainsi 2 extraits du nouvel album intitulé « Peace », sorti en 2018. « Hisingen Blues », « Uncomfortably Numb » et « Please Don’t » viennent poursuivre le show. C’est avec « Ain’t Fit To Live Here » et « The Siren » que le set se termine. Graveyard nous a fait partager son univers vintage à l’esprit résolument contemporain.
Les photos : ici.
DROPKICK MURPHYS
Un intro musicale annonce le début du show : « The Foggy Dew » de Sinéad O’Connor. Le public claque des mains dès le départ. Des fumigènes jaillissent du sol, et le set est lancé avec « Cadence To Arms ». La foule chante, c’est impressionnant. « The Boys Are Back » et « Going Out In Style » sont envoyés dans la foulée. Des flammes sortent de scène pour « Blood ». La foule est dense et ravie par l’enchaînement des morceaux qui se fait sur un rythme incroyable. Les amoureux du punk oï à l’ancienne sont aux anges ! Avec des hymnes virils et un punk celtique percutant, le groupe a fait le bonheur du public venu nombreux, alternant les chansons festives, le punk rock mélodique et la folk mâtinée de banjo. Un moment survolté !
Les photos : ici.
MASS HYSTERIA
Un énorme voile portant le nom du groupe cache la scène. Les premiers sons se font entendre. Le public claque des mains, et le voile finit par tomber. C’est avec « Reprendre Mes Esprits » que le set est lancé, suivi de « Positif À Bloc » et « World On Fire ». Une dédicace est faite aux gilets jaunes authentiques. Ne laissez pas la haine s’exprimer ! Le show se poursuit avec « Vae Soli ! ». Mouss s’adresse à la foule. Merci les furieuses ! Merci les furieux ! Ça donne des frissons de voir autant de monde ! Merci de nous faire vivre ça !!! « Nerf De Bœuf » et « Se Brûler Sûrement » sont envoyés. Un circle pit de fou est demandé pour « Tout Est Poison ». Pour les victimes des attentats, « L’Enfer Des Dieux » est ensuite annoncé. « Chiens De La casse » nous secoue encore un peu plus, avant de revenir en 1999 avec « Contraddiction ». Le public saute. C’est impressionnant. « Arômes Complexes » nous amène petit à petit à la fin du show. Est-ce qu’il vous reste du jus ?!! « Plus Que Du Metal » déclenche un wall of death de dingue, et c’est avec « Furia » que le set se termine. On vous souhaite un putain de week-end de metal !!! C’était Mass Hysteria !!! Un show intense !
Les photos : ici.
SABATON
Sabaton remplace Manowar au pied levé. Le plateau proposé par les Suédois nous présente une scène de guerre. Un char, des canons, des explosions, des flammes… Le batteur s’installe, et le restant du groupe arrive à son tour. Le set est lancé avec « Ghost Division », suivi de « Winged Hussars ». C’est un véritable son et lumière qui nous est offert, avec des fumigènes, des feux d’artifice, des vidéos… Joakim Brodén, qui est au chant, a rapidement la voix cassée et va laisser faire les autres musiciens. Il vient animer entre les morceaux et reprendra le chant ultérieurement… Il s’en est fallu de peu qu’un autre groupe remplace le groupe remplaçant… 🙂 Sabaton a su tenir son rang en nous offrant son power metal pyrotechnique.
Les photos : ici.
FU MANCHU
Si Fu Manchu est encore au sommet de la pyramide du stoner, ce n’est pas par magie, mais bien par génie. Les Californiens en connaissent un rayon en matière de son chaud, gras et bourré de fuzz. Riffs bien en chair, refrains jouissifs et mélodies entêtantes pour du rock et du punk. Scott Hill et ses comparses embrasent La Valley. Le set est lancé avec « Evil Eye », suivi de « Eatin’ Dust ». « Clone Of The Universe » vient poursuivre le show. This song is called « California Crossing » ! Fu Manchu nous a offert un set efficace. Un retour en grâce pour Scott Hill et les siens !
Les photos : ici.
GOJIRA
Le public se fait entendre et claque des mains. Les premiers sons retentissement. Gojira s’installe. D’abord le batteur, acclamé, puis le reste de la formation fait son apparition. Des fumigènes sortent du sol. Le set est lancé avec « Oroborus », et l’enchaînement se fait directement avec « Backbone ». Le groupe reçoit une nouvelle ovation, et Joe adresse ses premiers remerciements. Merci Hellfest !!! Comment ça va ?!! On s’appelle Gojira !!! Le prochain morceau s’appelle « Stranded » !!! Le public claque des mains encore une fois, et les pogos redoublent d’intensité. Le show se poursuit avec « Flying Whales ». « Love » nous ramène alors au premier album « Terra Incognita » sorti en 2001. Gojira nous a offert un grand moment. Fort et puissant !
Les photos : ici.
Jour 2
PUNISH YOURSELF
C’est avec Punish Yourself que nous débutons cette seconde journée. C’est déjà blindé sous La Temple pour le show apocalyptique des Toulousains. Au programme : des squelettes, des têtes de mort, des flammes, une meuleuse, des étincelles… Fort du nouvel album « Spin The Pig », hommage brutal aux racines hardcore-indus du groupe, probablement le plus violent de sa discographie déjà très intense, Punish Yourself nous offre un set explosif, très rythmé et dansant. Il y a peu de temps mort durant le show, et le rythme est très soutenu. Les Toulousains enchaînent les titres, ne laissant aucun répit au public. Un très très grand moment !
Les photos : ici.
BÖHSE ONKELZ
Le public germanophone est venu en masse pour la prestation de Böhse Onkelz. Le set est lancé avec « Lack Und Leder ». Kevin Russell s’adresse à la foule. Bonjour Hellfest !!! Nous sommes Böhse Onkelz !!! « Gehasst, Verdammt, Vergöttert » est envoyé dans la foulée, suivi de « Keine Ist Wie Du ». Le groupe annonce que c’est la première fois qu’il joue en France, avant de poursuivre avec « Ich Bin In Dir ». Alors que les premiers coups de lance à incendie, pour rafraîchir la foule, sont lancés, Böhse Onkelz enchaîne les titres : « Das Ist Mein Leben », « Leere Worte » et « Keine Amnestie Für MTV ». Les premiers rangs chantent à tue-tête les classiques. « Fahrt Zur Hölle » et « Dunkler Ort » nous amènent petit à petit à la fin du set qui se termine avec « Der Nette Mann » et « Danke Für Nichts ». Belle prestation de hard rock mélodique !
Les photos : ici.
DEADLAND RITUAL
C’est un « Super Groupe » qui se présente à nous cet après midi. Composé de Geezer Butler (bassiste de Black Sabbath), de Matt Sorum (batteur de Guns N’ Roses/ Velvet Revolver), de Steve Stevens (guitariste de Billy Idol) et de Franky Perez (Apocalyptica), Deadland Ritual a fait sensation ! L’arrivée des protagonistes se fait avec « Symptom Of The Universe » de Black Sabbath, enchaînant directement avec « Dimas ». Franky Perez s’adresse à la foule. Hellfest !!! We are Deadland Ritual !!! This song is called « Neon Knights » !!! Black Sabbath encore une fois… Le show se poursuit avec « City Of Night », « Slither » de Velvet Revolver et « Broken And Bruised ». Le chanteur a du charisme, et occupe bien la scène. Une jolie démonstration de guitare nous est offerte par Steve Stevens sur « Rebel Yell » (de Billy Idol). « Down In Flames » nous est ensuite proposé. Le public chante. C’est avec « War Pigs » de Black Sabbath que le set se termine. Franky Perez n’hésite pas à venir au contact du public. Une très belle prestation, et un très grand moment !
Les photos : ici.
EAGLES OF DEATH METAL
Jesse Hughes fait le tour du propriétaire à son arrivée sur scène. Il parcourt la scène d’un bout à l’autre, en saluant la foule. Il arbore un badge de l’association « Life For Paris », rendant ainsi hommage aux victimes de l’attentat du Bataclan. Jesse Hughes et son groupe, quelque peu remanié, lancent les festivités avec « I Only Want You », suivi de « Don’t Speak (I Came To Make A Bang !) ». Jesse Hughes sonde régulièrement le public amassé en nombre. Is everybody here have a good time ?!! « Anything ‘Cept The Truth » est envoyé, avant la reprise de Boots Electric : « Complexity ». Eagles Of Death Metal fait honneur à sa réputation de groupe énergique, électrique et festif. Le chanteur adresse ses remerciements à la foule. Je vous aime !!! Je me sens chez moi !!! Vous ne nous avez pas laissé tomber !!! L’émotion est visible. « Heart On » et « Cherry Cola » nous amènent à une reprise de David Bowie : « Moonage Daydream ». C’est avec « Speaking In Tongues » et « I Like To Move In The Night » que le set se termine. Jesse Hughes a profité de ce concert pour s’offrir un bain de foule, malgré des pogos endiablés. Après avoir envoyé son t-shirt au public, ponctuant le tout d’un merci beaucoup, bonne nuit, Jesse Hughes et les siens quittent la scène. Retour réussi pour les Eagles Of Death Metal sur une scène française !
Les photos : ici.
WHITESNAKE
L’entrée en scène se fait sur « My Generation » de The Who. Les protagonistes débarquent et prennent possession de la scène. Are you ready ?!!! Le set est lancé avec « Bad Boys », suivi de « Slide It In » et « Love Ain’t No Stranger ». Les titres s’enchaînent : « Hey You (You Make Me Rock) » et « Slow An’ Easy », avant un solo de guitare. « Shut Up & Kiss Me » amène une jolie démonstration de batterie. « Is This Love » et « Give Me All Your Love » viennent poursuivre le show. C’est avec « Here I Go Again » et « Still Of The Night » que le set se termine. Le groupe quitte alors la scène sous une belle ovation.
Les photos : ici.
COMBICHRIST
Combichrist débarque sur scène avec « Hate Like Me », extrait du nouvel album « On Fire » tout fraîchement sorti. « Never Surrender » et « Guns At Last Dawn » sont envoyés dans la foulée. Quel rythme ! Le groupe évolue avec 2 batteries. N’apportant rien techniquement, cela rend l’ensemble très percutant. « Throat Full of Glass » vient poursuivre le show, suivi de « Satan’s Propaganda ». L’ensemble est toujours très rythmé et très dansant. Les titres s’enchaînent : « Can’t Control », « No Redemption » et « Follow The Trail Of Blood ». Quelle débauche d’énergie ! Toujours sur un rythme fou, nous continuons avec « What The Fuck Is Wrong With You ? » et « Blut Royale ». C’est avec « Maggots At The Party » et « One Fire » que le set se termine. Terriblement efficace ! Un moment intense et explosif !
Les photos : ici.
THE OCEAN
Loïc Rossetti s’adresse à la foule dès le départ. Bonsoir les amis du Hellfest ! J’espère que vous allez bien ! Les set est lancé dans les fumigènes avec « The Cambrian Explosion ». Puisant son inspiration dans des influences très variées, allant du rock progressif au sludge, le collectif Berlinois nous propose un ensemble maîtrisé à la perfection, un savant mélange d’expérimentations musicales et de mélodies, alternant violence et accalmie. Le show se poursuit avec « Cambrian II : Eternal Recurrence » et « Ordovicium : The Glaciation of Gondwana ». Le concert se déroule en grande partie dans la pénombre et les fumigènes. « Firmament » et « Silurian : Age Of Sea Scorpions » viennent poursuivre le show. Les titres s’enchaînent : « Bathyalpelagic I : Impasses », « Bathyalpelagic II : The Wish In Dreams », « Permian : The Great Dying ». C’est avec « Benthic : The Origin Of Our Wishes » que le set se termine. Un show magistral et envoûtant.
Les photos : ici.
WITHIN TEMPTATION
Nous ne cachons pas notre plaisir d’aller voir Within Temptation, car il faut dire que la chanteuse est sublime. Le groupe qui évolue dans le registre du metal symphonique, avec des influences gothiques, entre en scène. C’est avec « Raise Your Banner » que le set est lancé. Les titres s’enchaînent : The « Reckoning », « In The Middle Of The Night » et « Stand My Ground ». Within Temptation nous offre un très beau visuel. Un spectacle original avec comme base un chant lyrique posé sur des riffs de guitares et des synthés. Le show se poursuit avec « Mad World », « Faster » et « Paradise (What About Us ?) ». « Supernova » et « What Have You Done » nous amènent à la fin du set qui se termine avec « Mother Earth ». Les Néerlandais nous ont offert une très belle prestation et ont ravi les fans !
Les photos : ici.
DEF LEPPARD
L’arrivée sur scène se fait sur « Personal Jesus » de Depeche Mode. Les protagonistes lance le set avec « Rocket ». Le public chante dès le départ. C’est impressionnant. Les fans sont là !!! « Animal », « Let It Go » et « When Love And Hate Collide » sont ensuite envoyés. Les titres s’enchaînent : « Let’s Get Rocked », « Armageddon It », « Two Steps Behind », « Love Bites », « Bringin’ On The Heartbreak », « Switch 625 », « Hysteria », « Pour Some Sugar On Me », « Rock Of Ages » et « Photograph ». L’ensemble proposé est musicalement irréprochable, même si le show manque d’un peu de folie et d’un jeu de scène à la hauteur de leur stature.
Les photos : ici.
LES WAMPAS
Difficile d’accéder à La Warzone tant la foule est dense. Les Wampas entrent en scène avec « Les Ravers De Spezet », « C’est L’Amour » et « Rimini ». Comme d’habitude, Didier court dans tous les sens, grimpe partout, va dans la foule. Il est déchaîné !!! Un wall of death est organisé sur « Comme Un Punk En Hiver ». C’est une évidence, Didier – Wampas – Est – Le – Roi !!!
Les photos : ici.
ZZ TOP
ZZ Top célèbre de belle manière son cinquantième anniversaire. Les 2 barbus prennent possession de la scène et lance les festivités avec « Got Me Under Pressure ». Une reprise de Sam & Dave nous est ensuite proposée avec « I Thank You ». Les titres s’enchaînent : « Waitin’ For The Bus », « Jesus Just Left Chicago » et « Cheap Sunglasses ». Le public reconnaît ensuite « Gimme All Your Lovin' ». Le public chante. Le set est bien ficelé, mais reste un peu trop propre à notre goût… « Pearl Necklace », « I’m Bad, I’m Nationwide », « I Gotsta Get Paid », « My Head’s in Mississippi » nous sont ensuite proposés. Une reprise de Merle Travis nous est ensuite offerte : « Sixteen Tons », suivie de « Beer Drinkers & Hell Raisers », « Just Got Paid » et « Sharp Dressed Man ». Dusty Hill a l’occasion de nous sortir sa basse « moumoute » pour « Legs ». La foule claque des mains et reprend en choeur sur « La Grange ». C’est avec « Tush » que le set se termine. Billy Gibbons s’offre un cigarillo à la fin du tour de chant, fier du travail accompli !
Les photos : ici.
KISS
Un énorme voile à l’effigie du groupe cache la scène. Les premiers sons se font entendre. Les premiers cris également. Les musiciens de Kiss descendent sur scène au moyen d’ascenseurs. Des flammes, des feux d’artifice envahissent déjà le plateau. L’entrée en scène est des plus spectaculaires. C’est avec « Detroit Rock City » que le set est lancé. L’enchaînement est fait directement avec « Shout It Out Loud ». Le public reprend en choeur. Paul Stanley fait gueuler la foule d’un côté et de l’autre. Le show se poursuit avec « Deuce », « Say Yeah », « I Love It Loud » et « Heaven’s On Fire ». Des flammes gigantesques jaillissent sur « War Machine ». Quelle ambiance ! Et quel spectacle ! Tout y est : la langue courbée de Gene Simmons, les lasers, les fumigènes, les feux d’artifice, les solos… Les titres s’enchaînent : « Lick It Up », « Calling Dr. Love » et « 100,000 Years ». Un solo de batterie nous est proposé. Celle-ci s’élève dans les airs avant de redescendre. Toute la formation fait son retour et enchaîne avec « Cold Gin », avec ce coup-ci un solo de guitare. Des feux d’artifice sortent de l’instrument, faisant descendre le décor suspendu. Sur « God Of Thunder », Gene Simmons se retrouve hissé au sommet de la scène pour son solo. Le show se poursuit avec « Psycho Circus » et « Let Me Go, Rock ‘N’ Roll ». Le chanteur se déplace jusque la régie en tyrolienne pour « Love Gun », avant de lancer « I Was Made For Lovin’ You ». Paul Stanley revient sur scène en tyrolienne. « Black Diamond » nous amène à l’heure du rappel. Eric Singer, le batteur, s’installe au piano pour « Beth ». C’est avec « Crazy Crazy Nights » et « Rock And Roll All Nite » que le set se termine. Des ballons sont envoyés dans la foule. Des feux d’artifice, des fumigènes, des confettis… Le final est grandiose ! Quel show !!!! Plus de 2h00 exceptionnelles !!!
Les photos : ici.
ARCHITECTS
C’est avec Architects que nous terminons cette belle journée. Le groupe Britannique, originaire de Brighton, évolue dans le metalcore. C’est avec « Death Is Not Defeat » que le set est lancé, suivi de « Modern Misery ». Quelle puissance ! Quelle furie ! Le show se poursuit avec « Nihilist », « Naysayer » et « Holy Hell ». « Royal Beggars » est ensuite envoyé. Le groupe a ainsi l’occasion de nous présenter le nouvel album sorti en 2018. Un moment intense et explosif !
Les photos : ici.
LE BAL DES ENRAGÉS
La foule est dense encore une fois à La Warzone. À notre arrivée, le bal a déjà commencé. C’est Kemar qui est au chant pour « Riff Raff » d’AC/DC. Klodia enchaîne avec « I Love Rock ‘N’ Roll » de The Arrows. L’ambiance est bon enfant et festive. « If The Kids Are United » de Sham 69 est interprétée par Vincent Vx. Le résultat est toujours garanti avec « Antisocial » de Trust. C’est avec « Vive Le Feu » de Bérurier Noir que le set se termine. Un show relativement court pour cette configuration « festival », comparé aux 2h30 habituelles sur scène. Quelle efficacité encore une fois, et quelle énergie !
Les photos : ici.
Jour 3
TRIVIUM
Nous débutons ce troisième jour avec Trivium. Le set est lancé avec « The Sin and the Sentence » et « Beyond Oblivion ». Matt Heafy provoque un peu en parlant des festivals en Angleterre qui seraient un cran au dessus. Il indique au public qu’il peut changer les choses en sautant ! Et c’est chose faite sur « Sever The Hand » et « Until The World Goes Cold ». Le public reprend en choeur. L’accueil est des plus chaleureux. Merci beaucoup !!! Le show se poursuit avec « Down From the Sky », « The Heart From Your Hate » et « Strife ». C’est avec « In Waves » que le set se termine. Un bon tour de chauffe pour la suite de la journée !
Les photos : ici.
CLUTCH
L’arrivée du groupe se fait sans artifice. Inutile pour Clutch qui fête quasiment ses 30 ans avec un rock puissant et imparable. Gorgé de blues, de stoner et de funk, le groupe possède un caractère jubilatoire et hautement addictif. Avec l’électrique Neil Fallon, les concerts prennent une dimension sauvage. Le set est lancé avec « Ghoul Wrangler », suivi de « H.B. Is In Control ». L’arrosage à la lance à incendie est bienvenu par cette chaleur. Le show se poursuit avec « The Mob Goes Wild », « Vision Quest » et « Gimme The Keys ». Le set de Clutch est intense, à l’image de « Noble Savage » et « The Face ». Une reprise de Cactus nous est offerte avec « Evil ». « A Quick Death In Texas » et « Electric Worry » nous amènent petit à petit à la fin du set qui se termine avec « X-Ray Visions » et « Firebirds ! ». Clutch nous a offert du lourd !
Les photos : ici.
TESTAMENT
Le nom du groupe s’affiche sur le back drop. Les premiers sons se font entendre, ainsi que les applaudissements du public. Testament prend possession de la scène. Chuck Billy s’adresse à la foule. Are you ready ?!! Let’s go !!! Le set est lancé avec « Brotherhood Of The Snake », suivi de « The Pale King ». Le groupe met ainsi en avant l’album intitulé « Brotherhood Of The Snake » sorti en 2016. Les pogos sont lancés. Un circle pit s’organise. Les titres s’enchaînent, pied au plancher : « More Than Meets The Eye », « Practice What You Preach » et « The New Order ». « Electric Crown » est l’occasion de glisser un happy birthday à Chuck Billy, chanté par la foule. Nous continuons avec « Into The Pit » et « Over The Wall ». C’est avec « Disciples Of The Watch » et « The Formation Of Damnation » que le set se termine. Une belle prestation avec des titres rapides, des refrains accrocheurs et des mélodies. Si, si, parfois…
Les photos : ici.
STONE TEMPLE PILOTS
Dans le genre groupe tourmenté et maudit, on fait difficilement pire… Entre le renvoi de ses 2 chanteurs, Scott Weiland en 2013 et Chester Bennington 2015, et leur décès à tous les 2 depuis, Stone Temple Pilots aurait pu jeter l’éponge. Mais c’était sans compter sur la détermination de ses membres et l’arrivée au chant de Jeff Gutt (ex-candidat de l’émission X-Factor). Leur rock alternatif tendance grunge a de beaux jours devant lui. Une petite intro musicale annonce le début du show. Le groupe prend possession de la scène et lance le set avec « Wicked Garden ». Jeff Gutt harangue déjà la foule. Hellfest !!! « Crackerman » est envoyé dans la foulée, suivi de « Vasoline » et « Big Bang Baby ». Le chanteur n’hésite pas à venir au contact du public en descendant dans le crash. Le show se poursuit avec « Big Empty », « Plush » et « Interstate Love Song ». Ce dernier est chanté uniquement accompagné à la guitare. Le public reprend en choeur. Bassiste et batteur reviennent pour la fin du morceau… « Roll Me Under » et « Dead & Bloated » nous amènent petit à petit à la fin du show. C’est avec « Sex Type Thing » que le set se termine. Le groupe salue et quitte la scène à l’issue d’une jolie prestation.
Les photos : ici.
ANTHRAX
Une sirène retentit, et le public se fait entendre. C’est avec « Caught In A Mosh » que le set est lancé. Le public est aux anges dès le départ et crie sa joie. « Got the Time » de Joe Jackson est envoyé dans la foulée. Le set est joué sur un rythme effréné. Le public chante régulièrement. Les fans sont bel et bien là ! Joey Belladonna s’amuse régulièrement avec l’assistance, lui faisant des mimiques, des signes… Le show se poursuit avec « Efilnikufesin (N.F.L.) », « I Am The Law », « Now It’s Dark » et « In The End ». Hellfest !!! Do you fucking like trash metal ?!! Anthrax nous offre alors une reprise de Trust avec « Antisocial ». Un wall of death est organisé sur le dernier morceau : « Indians ». Un set mené tambour battant ! Efficace !
Les photos : ici.
LYNYRD SKYNYRD
Formé à Jacksonville en 1964, Lynyrd Skynyrd a popularisé le rock sudiste à travers le globe avec des tubes tels que « Sweet Home Alabama » ou « Free Bird ». 3 de ses membres ont été victimes d’un terrible crash aérien en 1977. Le groupe a trouvé la force de continuer malgré tout et fait sa tournée d’adieu en passant par Le Hellfest. Il ne reste à l’heure actuelle plus qu’un seul des membres fondateurs : Gary Rossington. L’arrivée des protagonistes se fait sur « Thunderstruck » d’AC/DC. Le set est lancé avec « Workin’ For MCA », suivi de « Skynyrd Nation ». Le show se poursuit avec « What’s Your Name », « That Smell » et « Gimme Back My Bullets ». Les fans sont aux anges. Le public chante. Nous continuons avec « The Needle And The Spoon », « Saturday Night Special » et « Simple Man ». « Gimme Three Steps » nous amène à une reprise de J.J. Cale : « Call Me The Breeze ». Le tant attendu « Sweet Home Alabama » arrive enfin. Après un petit rappel, c’est « Free Bird » qui vient terminer le tour de chant, joué au piano.
Les photos : ici.
LAMB OF GOD
Figure de proue du mouvement groove metal, Lamb Of God nous propose de la sauvagerie. Ça cogne fort, et ça fait du bien ! Randy Blythe et ses compères sont là pour nous emmener dans des pogos endiablés ! C’est avec « Omerta » que le set est lancé, et l’enchaînement est fait directement avec « Ruin ». Joué pied au plancher, le set est d’une efficacité redoutable. « Walk With Me In Hell », « Now You’ve Got Something To Die For » et « 512 » viennent poursuivre le show. Ce dernier est dédié à Lynyrd Skynyrd, qui vient également du sud des États Unis et qui jouait juste avant eux, à Gojira et aux fans présents ce soir. La furie est loin de se calmer avec « Engage The Fear Machine » et « Blacken The Cursed Sun ». Les pogos redoublent d’intensité. « Hourglass » et « Descending » nous amènent petit à petit à la fin du show. « Laid to Rest » est dédié à Slayer, et c’est avec « Redneck » que le set se termine. Brut et sauvage !
Les photos : ici.
SLASH & MYLES KENNEDY
Plus besoin de présenter Slash ! L’homme au haut-de-forme et à la paire de Ray-Ban Aviator vissée sur le nez revient en grand habitué du festival. C’est donc en toute décontraction qu’il vient faire montre de son talent, accompagné de Myles Kennedy & The Conspirators. C’est avec « The Call Of The Wild » que le set est lancé, extrait du nouvel album « Living The Dream » sorti en 2018. « Halo » et « Standing In The Sun » sont enchaînés dans la foulée. « Back From Cali » de Slash vient poursuivre le show. Myles Kennedy occupe bien l’espace, parcourant la scène d’un bout à l’autre. Les titres s’enchaînent : « My Antidote », « Serve You Right », « Boulevard Of Broken Hearts », « Mind Your Manners », « Driving Rain ». « Doctor Alibi » de Slash, avec Todd Kerns au chant, nous amène à « You’re A Lie ». Une reprise de Guns N’ Roses nous est offerte avec « Nightrain ». C’est avec « Anastasia » et « World On Fire » que le set se termine. Une très belle prestation !
Les photos : ici.
SLAYER
Kerry King, Tom Araya, Gary Holt et Paul Bostaph reviennent labourer les terres du Hellfest avec un implacable déluge de décibels et de violence, riche en hymnes incendiaires, en brûlots infectieux et en riffs brutaux. Un enterrement en grande pompe pour ce qui est le tout dernier concert donné par les Californiens en terre française, puisque ces derniers s’apprêtent à remiser les amplis pour un repos mérité et définitif. Le set est lancé avec « Delusions Of Saviour », suivi de « Repentless » et « Evil Has No Boundaries ». Le show est mené tambour battant avec des effets pyrotechniques incroyables. Flammes, feux d’artifice… La tornade se poursuit avec « World Painted Blood », « Postmortem » et « Hate Worldwide ». Slayer ne laisse aucun répit au public, envoyant « War Ensemble », « Gemini » et « Disciple ». Un rythme d’enfer pour un show d’1h30 qui est annoncé comme le dernier en France. Tristesse infinie !
Les photos : ici.
TOOL
Tout a été dit et écrit sur le metal progressif proposé par Tool. Pourtant, il y a juste à savourer, admirer et se laisser transporter loin, très loin, dans l’univers tortueux et torturé du groupe emmené par l’énigmatique Maynard James Keenan (A Perfect Circle, Puscifer). Un set d’1h30 a été proposé, où Maynard James Keenan est resté en retrait, comme un son habitude. Organique et orgasmique ! Les morceaux joués ce soir : « Aenema », « The Pot », « Parabol », « Parabola », « Descending », « Schism », « Invincible », « Intolerance », « Jambi », « Forty Six & 2 », « Part Of Me », « Vicarious » et « Stinkfist ».
Les photos : ici.
Hellfest : Facebook / Instagram / Twitter / Site Officiel
Photos : Fabrice A.
By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Anthrax, Architects, Böhse Onkelz, Clutch, Combichrist, Dagoba, Deadland Ritual, Def Leppard, Dream Theater, Dropkick Murphys, Eagles Of Death Metal, Fu Manchu, Godsmack, Gojira, Graveyard, Hellfest, Kiss, Lamb Of God, Le Bal Des Enragés, Les Wampas, Lynyrd Skynyrd, Mass Hysteria, Myles Kennedy, Myles Kennedy & The Conspirators, No One Is Innocent, Punish Yourself, Sabaton, Slash, Slayer, Stone Temple Pilots, Testament, The Ocean, Tool, Trivium, Whitesnake, Within Temptation, ZZ TOP