Ghislain ADAM à la rédaction et Fabrice ANDRÉ pour les photos.
La 13ème édition du Hellfest a été une nouvelle fois exceptionnelle ! La programmation dantesque a attiré 180 000 personnes sur les 3 jours ! Encore un grand moment et une édition réussie ! En voici les événements marquants.
Jour 1
JOAN JETT & THE BLACKHEARTS
C’est avec Joan Jett & The Blackhearts que nous avons débuté le festival. Il est déjà difficile d’accéder à La Main Stage 01, tant la foule est dense. À notre arrivée, le groupe a déjà lancé les festivités et nous honore de quelques reprises comme « Cherry Bomb » et « You Drive Me Wild » de The Runaways. Le public chante sur « Do You Wanna Touch », reconnaît bien évidemment « Light Of Day » de Bruce Springsteen et le fameux « I Love Rock’N’Roll » de The Arrows. Beaucoup de reprises dans ce set qui est clôturé avec « I Hate Myself For Loving You ». Une très belle prestation !!!
Une longue intro annonce le début du show. Le batteur s’installe, et le reste de la formation arrive à son tour. Le set est lancé avec « Clockworks », suivi de « Born In Dissonance ». Régulièrement, le groupe fait part de son plaisir d’être là devant un public si nombreux. Les protagonistes prennent des photos et filment pour immortaliser ce moment. « Bleed » est annoncé, et c’est avec « Straws Pulled At Random » et « Demiurge » que le set est clôturé. Originaire de Suède, Meshuggah évolue dans le death metal progressif et nous a proposé un show plutôt rugueux.
Le groupe a connu le pic de sa popularité durant les années 80. Après une longue période d’inactivité, le come-back est plutôt réussi ! Les premiers sons retentissement sur La Main Stage 01. Les festivités sont lancées avec « Walk The Earth » et « The Siege ». Le public claque des mains au lancement de « Rock The Night » et reprend en choeur. Joey Tempest harangue la foule. Hellfest ! Can I hear you ?!! « Last Look At Eden » est envoyé. Le frontman assure le show, faisant tournoyer son pied de micro, venant au contact du public sur « Cherokee ». Le public reconnaît alors les première notes du morceau tant attendu : « The Final Countdown ». C’est avec ce tube que le groupe termine son tour de chant et reçoit une belle ovation.
Le début du show se fait en instrumental avec « Home Invasion », suivi de « Regret #9 ». Steven Wilson nous honore de deux titres de Porcupine Tree, dont il était le leader : « The Creator Has A Mastertape », avec un duo virtuel en projection vidéo, et « Sleep Together ». Sur « Ancestral », Steven Wilson passe au clavier pour un tour de chant nous offrant des moments plus ou moins calmes, et d’autres avec de belles envolées de guitares. Le Britannique nous a proposé un joli moment de rock prog et finit par quitter la scène après une petite photo souvenir.
Le super groupe composé d’Alice Cooper, de Joe Perry et de Johnny Depp prend possession de La Main Stage 01 pour des reprises hyper efficaces. Charisme à tous les étages, dextérité à tout-rompre, présence scénique ébouriffante, des tubes en-veux-tu-en-voilà, les protagonistes ont fait sensation ! Le public chante sur « The Jack » d’AC/DC, enchaînant sur « Ace Of Spades ». L’ensemble est d’une efficacité redoutable. « Baba O’Riley » de The Who offre un joli solo de batterie. Johnny Depp interprète magistralement « Heroes » de Bowie. Le groupe se permet même un rappel, ce qui est plutôt rare en festival. Nous avons alors droit à un lâcher de ballons, et c’est avec « School’s Out » et « Another Brick In The Wall » que nous terminons ce très beau moment. Sans aucun doute le concert de la journée !
L’entrée en scène se fait sur « I Can’t Turn You Loose » d’Otis Redding, version Blues Brothers. Des feux d’artifice sortent de scène, et c’est parti avec « Whiplash Pants ». Quel rythme et quelle énergie dès le départ. Le frontman est tout en décontraction et sait captiver son auditoire. Son plaisir d’être sur scène est évident. Usant de serpentins et confettis, Corey Taylor est très loquace et communique régulièrement avec le public. Stone Sour reçoit régulièrement une ovation. Le metal alternatif proposé a su nous redonner la pêche pour la fin de soirée. L’artiste se dote d’une guitare pour « Rose Red Violent Blue ». Le set est clôturé avec « Fabuless », et des personnages gonflables font leur apparition. Le bouquet final a lieu avec des feux d’artifice. Une très belle prestation, avec l’occasion de nous présenter quelques extraits de la dernière pépite discographique, l’immense « Hydrograd » sorti en 2017 !
L’entrée en scène se fait sur « War Pigs » de Black Sabbath, et le show est lancé avec « Firepower ». Il s’agit par ailleurs du nom de l’album sorti cette année, dont quelques extraits nous ont été proposés. Le décor et les projections offrent un beau visuel, mais la prestation offerte par Rob Halford parcourant la scène avec un va-et-vient incessant n’a pas su retenir notre attention. Peut-être est-ce dû à la fatigue qui se faisait ressentir ?…
Nous prenons la direction de La Warzone pour boucler cette première journée. Évoluant dans le punk rock mélodique, Rise Against a versé toute son énergie, ouvrant le bal avec « The Violence ». Le feu de la révolte couve toujours ! « Satellite » et « Survive » sont enchaînés. Les Américains nous ont offert une prestation énergique. Un moment survolté, terminer en beauté cette première journée !
Un petit passage à l’Espace VIP nous permet de croiser et d’échanger quelques mots avec Arno, chanteur de Black Bomb A. Ravi du concert qui s’est déroulé ce matin, nous avons l’occasion de discuter avec lui de l’album qui est prévu au mois d’octobre et de la tournée à venir. Direction ensuite La Main Stage 01 où nous commençons la journée avec Jonathan Davis. Le set est lancé avec « Underneath My Skin », suivi de « Everyone ». Le frontman est en très grande forme. La formation est composée d’une contrebasse et d’un violon électrique. Original ! Le leader de Korn nous a présenté les titres de son tout nouvel album solo intitulé « Black Labyrinth ». Le set est clôturé avec avec « What It Is » qui fait chanter le public et « Happiness ». Certains regretteront de ne pas avoir eu de morceaux de Korn…
Nous basculons sur La Main Stage 02 pour découvrir le show de Pleymo. Les premiers sons se font entendre. La foule est dense devant la scène. Les protagonistes prennent possession de la scène. Les bras se lèvent dans la foule, et le public se met à sauter. C’est avec « United Nowhere » que le show est lancé. Quelle ambiance dès le départ ! Mark Maggiori fait part de sa joie d’être là après 10 ans d’absence, devant un océan, une marée humaine. C’est vrai que la foule est impressionnante ! Après « Ce Soir C’est Le Grand Soir, « Rock » est envoyé. « Tout Le Monde Se Lève » est alors annoncé, suivi de « Nawak ». Mark Maggiori demande au public de remuer la tête sur « Muck », comme pour enfoncer une pointe, et sollicite un braveheart pour « Tank Club ». Le show se termine avec « Polyester Môme », « Zephyr » et Blöhm ». Mark Maggiori vient au contact du public pour tenter un slam. Une photo souvenir, et le groupe quitte la scène. Quelle énergie ! Un grand moment ! Corrosif et sauvage !
Le batteur apparaît sur les écrans géants. Le public se fait alors entendre. Le mur d’enceintes sur scène est impressionnant ! Le batteur s’installe, et les autres musiciens arrivent à leur tour. C’est parti avec « Don’t Need You ». Le public est invité à sauter sur « Over It » et claque des mains aux premiers sons de batterie qui lancent « Your Betrayal ». La faculté de Bullet For My Valentine à produire un alliage de heavy metal rutilant, mêlant riffs plombés, vocaux vindicatifs, breaks assassins et mélodies élaborées est impressionnante. « The Last Fight » est d’une efficacité redoutable. Le set est rythmé et énergique. C’est avec « Tears Don’t Fall » et « Waking The Demon » que le tour de chant se termine. Difficile de ne pas remuer la tête sur la très belle prestation et le heavy metal de Bullet For My Valentine !
Le public est une nouvelle fois très nombreux devant le scène où se produit Body Count. Une petite intro annonce le début du show, et le groupe déboule sur scène avec « Raining Blood / Postmortem » de Slayer. Poursuivant avec « Bowels Of The Devil », Ice-T et les siens balancent leur fusion, mêlant rap, hip-hop et heavy metal. Les festivaliers présents en 2015 se souviennent encore de la prestation suffocante de Body Count et en prennent encore pour leur grade ! » There Goes The Neighborhood » offre un joli solo de batterie, et Ice-T demande au public de se séparer en 2 sur « Talk Shit, Get Shot ». Il s’amuse à filmer le pogo. C’est avec « Cop Killer » que le set est clôturé. Mené d’une main de maître par l’iconoclaste Ice-T, fort en gueule et généreux dans l’usage du majeur dressé et du verbe fleuri, Body Count casse la baraque avec ses hymnes au contenu violent, voire même scabreux à ses heures. Chargé à bloc comme à ses débuts sulfureux il y a 2 décennies de ça, le combo crache son venin, déchaîne les passions.
Place aux pionniers de la scène néo metal. D’emblée, Chino Moreno se retrouve sur l’avancée qui le rapproche un peu plus de la foule. Le set est lancé avec « Headup », suivi de « My Own Summer (Shove It) ». Tout en puissance, Chino Moreno est en très grande forme ! Il communique régulièrement avec le public, vient au contact comme sur « Around The Fur ». Il occupe pleinement la scène, la parcourant de long en large. Quelle prestation ! Deftones est capable de combiner les ambiances éthérées avec des passages à la furie dévastatrice. Le groupe est heureux d’être là, et ça se voit. Nous aussi, d’ailleurs ! Le combo de Sacramento a fait mouche et nous a proposé un des grands moments de la journée ! Magistral !
« Purple Rain » de Prince annonce le début du show. Les protagonistes prennent possession de la scène. Le guitariste est plutôt remarquable avec son visage peint, moitié en noir, moitié et blanc. Fred Durst est très loquace, parle beaucoup. Trop sans doute… Le set est lancé avec « Hot Dog », précédé de « Cowboys From Hell » de Pantera, rendant ainsi hommage à Vinnie Paul. « Rollin’ (Air Raid Vehicle) », « Nookie » et « Full Nelson » nous amènent à une reprise de Ministry : « Thieves ». Un petit medley nous est proposé avec « Master Of Puppets », « Wasted Years », « South Of Heaven », « Holy Wars… The Punishment Due » et « Smells Like Teen Spirit ». Un hommage est également rendu à George Michael avec « Faith » en version néo metal. Fred Durst lance même « La Marseillaise » qui est reprise par la foule. « Killing In The Name » de RATM est envoyé. Chanteur et guitariste viennent au contact du public. Le guitariste est carrément dans la fosse et finit par se faire porter. Le set est clôturé avec « Take A Look Around ». Le groupe quitte alors la scène sur la bande sonore de « Don’t You » de Simple Minds.
Une minute de silence est respectée à la mémoire de Vinnie Paul. Des photos du batteur sont diffusées sur les écrans géants, avec « Walk » de Pantera en fond sonore. Le set est alors lancé avec « The Stage ». Le show offre un joli visuel, avec des vidéos, des flammes, des feux d’artifice. Dès le départ, M. Shadows se retrouve sur l’avancée. Un gars du public est invité à venir chanter sur « Nightmare ». L’invité surprise se débrouille d’ailleurs pas mal, tant au niveau du chant, que de la prestation scénique ! Le set se termine avec « Shepherd Of Fire » et « Unholy Confessions ». Quel show !!! Avenged Sevenfold a conquis le public avec son heavy metal. Des mélodies, des refrains efficaces et de l’intensité, avec des flammes et des feux d’artifice pour clôturer le tout !
C’est avec Parkway Drive que nous terminons cette belle journée. Et quelle claque encore une fois avec le metalcore proposé par les Australiens ! La formation nous offre de l’énergie et des flammes encore une fois. C’est décidément la soirée des feux d’artifice ! Véritable bête de scène, Parkway Drive a retourné la foule, ravie d’en prendre plein les mirettes. Le public saute et chante. Une très belle prestation pour clôturer cette seconde journée !
Nous débutons ce troisième jour avec Killswitch Engage. Le set est lancé avec « Strength Of The Mind » et « A Bid Farewell ». Les têtes remuent dans la foule, et le metalcore proposé par les Américains est plutôt efficace. Jesse Leach est en forme et diffuse parfaitement son énergie. Le groupe rend hommage à Vinnie Paul avant de lancer « Hate By Design ». Un monstrueux circle pit s’organise. C’est avec « My Curse », « In Due Time » et « Holy Diver » de Dio que la prestation se termine. La paire Leach / Dutkiewicz assure vraiment ! Entre la dualité des voix, les riffs acérés, les mélodies lumineuses et les pitreries scéniques, il y a de quoi asseoir le groupe au sommet de la sphère metalcore. Superbe, et une bonne mise en bouche pour la suite de journée !
Le nom du groupe est affiché sur le fond de la scène. Les protagonistes arrivent, et le public claque des mains au lancement de « Die By The Sword ». L’enchaînement est fait directement avec « Pandemic » et « Restless And Wild ». La foule chante sur « Princess Of The Dawn ». Les morceaux s’enchaînent, et Mark Tornillo fait preuve d’une belle puissance vocale. Le batteur se lève et harangue la foule. Il règne une belle ambiance lors de ce show. C’est avec « Balls To The Wall » que le set est clôturé. Le groupe quitte alors la scène sous une belle ovation à l’issue d’une prestation efficace.
Le groupe Suédois prend possession de la scène. Dans les fumigènes et les flammes, le show est lancé avec « The World Is Yours ». Le death metal de Arch Enemy est d’une efficacité redoutable. Alissa White-Gluz assure le show. On se remet d’ailleurs à aimer les tenues en cuir cloutées ! L’énergie déployée est époustouflante, courant de long en large sur la scène, sous les effets pyrotechniques. Les morceaux s’enchaînent : « War Eternal », « My Apocalypse » et « The Race ». La chanteuse communique régulièrement avec le public, en français, séduisant encore un peu plus la foule. L’ensemble proposé est plutôt costaud. Le set se termine avec « We Will Rise » et « Nemesis » sous une pluie d’étincelles. Un moment intense et explosif !
La foule est dense devant La Main Stage 01, et Megadeth est attendu par les fans. Le set est lancé avec « Rattlehead », et la bande à Dave Mustaine enchaîne les morceaux : « Hangar 18 » et « The Conjuring ». Le groupe communique assez peu avec le public. Cheveux au vent, Dave Mustaine rend hommage à Vinnie Paul au lancement de « My Last Words ». Michael Amott d’Arch Enemy est invité pour « Symphony Of Destruction ». Megadeth nous honore alors de « À Tout Le Monde », en français dans le texte. Le public reprend en choeur. L’ensemble est technique et efficace. Cependant, nous aurions aimé un peu plus de jeu de scène…
Le set est lancé avec « Bleed The Freak » et « Check My Brain ». Histoire de se mettre le public dans la poche, William DuVall adresse quelques mots en français. Après 12 ans, nous sommes revenus au Hellfest ! Alors lâchez vous !!! Le groupe enchaîne les morceaux : « Again », « Them Bones » et « Dam That River ». Alice In Chains rend également hommage à Vinnie Paul avec « Nutshell » et saisit l’occasion de présenter un nouveau morceau : « The One You Know », extrait du prochain album prévu en août. C’est avec « Would ? » et « Rooster » que le set est clôturé. Alice In Chains nous a offert une très belle prestation. Propre et envoûtante !
Des 3 jours passés sur le festival, c’est la première fois que nous voyons la foule aussi compacte ! Il est très difficile de se frayer un passage jusque La Main Stage 01. C’est un décor de guerre qui nous est permis d’observer en attendant l’arrivée du groupe. Ce spectacle est centré autour de la guerre et la liberté. Les premiers sons retentissent. L’entrée en scène se fait au son de « Doctor Doctor » de UFO et un discours de Churchill. Un énorme avion de chasse fait son apparition, avançant vers le public. Le set est lancé avec « Aces High ». Bruce Dickinson débarque en tenue de pilote de chasse. Les tubes s’enchaînent et ravissent les fans. Ça chante, ça danse. Les scènes, les histoires et les personnages se succèdent durant les 2 heures de spectacle. Le show est théâtral ! Magistral ! On comprend alors l’engouement du public à chaque tournée ! Les musiciens assurent également le show. Jannick Gers fait virevolter sa guitare. Bruce Dickinson court, saute et occupe pleinement la scène. C’est un véritable son et lumière qui nous est offert, avec flammes et feux d’artifice. La morceaux joués couvrent une large sélection de titres des années 80, avec quelques surprises issues des derniers albums pour agrémenter le tout. L’ambiance est bon enfant, Bruce Dickinson s’amuse à descendre le pantalon de Nico McBrian qui nous dévoile ses fesses. Fidèle à sa réputation, le groupe nous a encore proposé un grand moment !
En attendant l’arrivée de Marilyn Manson, quelques annonces sont faites concernant les groupes qui seront présents l’année prochaine : Carcass, Mass Hysteria, Dropkick Murphys, Slayer et Manowar. Joey DeMaio, le bassiste de Manowar, débarque d’ailleurs sur scène et se fend d’un petit discours. L’édition 2019 s’annonce prometteuse ! Arrive alors Marilyn Manson sur la scène où 2 croix suspendues servent de décor. Le set est lancé avec « Irresponsible Hate Anthem », « Angel With The Scabbed Wings » et « Deep Six ». Manson navigue régulièrement sur scène, mais c’est malheureusement un show en demi-teinte qui nous est offert. Le seul vrai spectacle proposé est la présence de filles aux seins nus venues danser sur scène sur « Kill4Me ». Il y a trop de nonchalance, beaucoup de temps morts entre les morceaux… Le set se termine avec « The Beautiful People », et Manson finit par quitter la scène un peu comme un voleur… Grosse déception ! Une des rares… Dommage de terminer cette édition comme ça… En tout cas, rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec les premiers noms qui ont déjà été dévoilés !
Hellfest
Clisson (44)
Les 22, 23 et 24 Juin 2018
Notre avis :
Ghislain ADAM à la rédaction et Fabrice ANDRÉ pour les photos.
La 13ème édition du Hellfest a été une nouvelle fois exceptionnelle ! La programmation dantesque a attiré 180 000 personnes sur les 3 jours ! Encore un grand moment et une édition réussie ! En voici les événements marquants.
Jour 1
JOAN JETT & THE BLACKHEARTS
C’est avec Joan Jett & The Blackhearts que nous avons débuté le festival. Il est déjà difficile d’accéder à La Main Stage 01, tant la foule est dense. À notre arrivée, le groupe a déjà lancé les festivités et nous honore de quelques reprises comme « Cherry Bomb » et « You Drive Me Wild » de The Runaways. Le public chante sur « Do You Wanna Touch », reconnaît bien évidemment « Light Of Day » de Bruce Springsteen et le fameux « I Love Rock’N’Roll » de The Arrows. Beaucoup de reprises dans ce set qui est clôturé avec « I Hate Myself For Loving You ». Une très belle prestation !!!
Les photos : ici.
MESHUGGAH
Une longue intro annonce le début du show. Le batteur s’installe, et le reste de la formation arrive à son tour. Le set est lancé avec « Clockworks », suivi de « Born In Dissonance ». Régulièrement, le groupe fait part de son plaisir d’être là devant un public si nombreux. Les protagonistes prennent des photos et filment pour immortaliser ce moment. « Bleed » est annoncé, et c’est avec « Straws Pulled At Random » et « Demiurge » que le set est clôturé. Originaire de Suède, Meshuggah évolue dans le death metal progressif et nous a proposé un show plutôt rugueux.
Les photos : ici.
EUROPE
Le groupe a connu le pic de sa popularité durant les années 80. Après une longue période d’inactivité, le come-back est plutôt réussi ! Les premiers sons retentissement sur La Main Stage 01. Les festivités sont lancées avec « Walk The Earth » et « The Siege ». Le public claque des mains au lancement de « Rock The Night » et reprend en choeur. Joey Tempest harangue la foule. Hellfest ! Can I hear you ?!! « Last Look At Eden » est envoyé. Le frontman assure le show, faisant tournoyer son pied de micro, venant au contact du public sur « Cherokee ». Le public reconnaît alors les première notes du morceau tant attendu : « The Final Countdown ». C’est avec ce tube que le groupe termine son tour de chant et reçoit une belle ovation.
Les photos : ici.
STEVEN WILSON
Le début du show se fait en instrumental avec « Home Invasion », suivi de « Regret #9 ». Steven Wilson nous honore de deux titres de Porcupine Tree, dont il était le leader : « The Creator Has A Mastertape », avec un duo virtuel en projection vidéo, et « Sleep Together ». Sur « Ancestral », Steven Wilson passe au clavier pour un tour de chant nous offrant des moments plus ou moins calmes, et d’autres avec de belles envolées de guitares. Le Britannique nous a proposé un joli moment de rock prog et finit par quitter la scène après une petite photo souvenir.
Les photos : ici.
HOLLYWOOD VAMPIRES
Le super groupe composé d’Alice Cooper, de Joe Perry et de Johnny Depp prend possession de La Main Stage 01 pour des reprises hyper efficaces. Charisme à tous les étages, dextérité à tout-rompre, présence scénique ébouriffante, des tubes en-veux-tu-en-voilà, les protagonistes ont fait sensation ! Le public chante sur « The Jack » d’AC/DC, enchaînant sur « Ace Of Spades ». L’ensemble est d’une efficacité redoutable. « Baba O’Riley » de The Who offre un joli solo de batterie. Johnny Depp interprète magistralement « Heroes » de Bowie. Le groupe se permet même un rappel, ce qui est plutôt rare en festival. Nous avons alors droit à un lâcher de ballons, et c’est avec « School’s Out » et « Another Brick In The Wall » que nous terminons ce très beau moment. Sans aucun doute le concert de la journée !
Les photos : ici.
STONE SOUR
L’entrée en scène se fait sur « I Can’t Turn You Loose » d’Otis Redding, version Blues Brothers. Des feux d’artifice sortent de scène, et c’est parti avec « Whiplash Pants ». Quel rythme et quelle énergie dès le départ. Le frontman est tout en décontraction et sait captiver son auditoire. Son plaisir d’être sur scène est évident. Usant de serpentins et confettis, Corey Taylor est très loquace et communique régulièrement avec le public. Stone Sour reçoit régulièrement une ovation. Le metal alternatif proposé a su nous redonner la pêche pour la fin de soirée. L’artiste se dote d’une guitare pour « Rose Red Violent Blue ». Le set est clôturé avec « Fabuless », et des personnages gonflables font leur apparition. Le bouquet final a lieu avec des feux d’artifice. Une très belle prestation, avec l’occasion de nous présenter quelques extraits de la dernière pépite discographique, l’immense « Hydrograd » sorti en 2017 !
Les photos : ici.
JUDAS PRIEST
L’entrée en scène se fait sur « War Pigs » de Black Sabbath, et le show est lancé avec « Firepower ». Il s’agit par ailleurs du nom de l’album sorti cette année, dont quelques extraits nous ont été proposés. Le décor et les projections offrent un beau visuel, mais la prestation offerte par Rob Halford parcourant la scène avec un va-et-vient incessant n’a pas su retenir notre attention. Peut-être est-ce dû à la fatigue qui se faisait ressentir ?…
Les photos : ici.
RISE AGAINST
Nous prenons la direction de La Warzone pour boucler cette première journée. Évoluant dans le punk rock mélodique, Rise Against a versé toute son énergie, ouvrant le bal avec « The Violence ». Le feu de la révolte couve toujours ! « Satellite » et « Survive » sont enchaînés. Les Américains nous ont offert une prestation énergique. Un moment survolté, terminer en beauté cette première journée !
Les photos : ici.
Jour 2
JONATHAN DAVIS
Un petit passage à l’Espace VIP nous permet de croiser et d’échanger quelques mots avec Arno, chanteur de Black Bomb A. Ravi du concert qui s’est déroulé ce matin, nous avons l’occasion de discuter avec lui de l’album qui est prévu au mois d’octobre et de la tournée à venir. Direction ensuite La Main Stage 01 où nous commençons la journée avec Jonathan Davis. Le set est lancé avec « Underneath My Skin », suivi de « Everyone ». Le frontman est en très grande forme. La formation est composée d’une contrebasse et d’un violon électrique. Original ! Le leader de Korn nous a présenté les titres de son tout nouvel album solo intitulé « Black Labyrinth ». Le set est clôturé avec avec « What It Is » qui fait chanter le public et « Happiness ». Certains regretteront de ne pas avoir eu de morceaux de Korn…
Les photos : ici.
PLEYMO
Nous basculons sur La Main Stage 02 pour découvrir le show de Pleymo. Les premiers sons se font entendre. La foule est dense devant la scène. Les protagonistes prennent possession de la scène. Les bras se lèvent dans la foule, et le public se met à sauter. C’est avec « United Nowhere » que le show est lancé. Quelle ambiance dès le départ ! Mark Maggiori fait part de sa joie d’être là après 10 ans d’absence, devant un océan, une marée humaine. C’est vrai que la foule est impressionnante ! Après « Ce Soir C’est Le Grand Soir, « Rock » est envoyé. « Tout Le Monde Se Lève » est alors annoncé, suivi de « Nawak ». Mark Maggiori demande au public de remuer la tête sur « Muck », comme pour enfoncer une pointe, et sollicite un braveheart pour « Tank Club ». Le show se termine avec « Polyester Môme », « Zephyr » et Blöhm ». Mark Maggiori vient au contact du public pour tenter un slam. Une photo souvenir, et le groupe quitte la scène. Quelle énergie ! Un grand moment ! Corrosif et sauvage !
Les photos : ici.
BULLET FOR MY VALENTINE
Le batteur apparaît sur les écrans géants. Le public se fait alors entendre. Le mur d’enceintes sur scène est impressionnant ! Le batteur s’installe, et les autres musiciens arrivent à leur tour. C’est parti avec « Don’t Need You ». Le public est invité à sauter sur « Over It » et claque des mains aux premiers sons de batterie qui lancent « Your Betrayal ». La faculté de Bullet For My Valentine à produire un alliage de heavy metal rutilant, mêlant riffs plombés, vocaux vindicatifs, breaks assassins et mélodies élaborées est impressionnante. « The Last Fight » est d’une efficacité redoutable. Le set est rythmé et énergique. C’est avec « Tears Don’t Fall » et « Waking The Demon » que le tour de chant se termine. Difficile de ne pas remuer la tête sur la très belle prestation et le heavy metal de Bullet For My Valentine !
Les photos : ici.
BODY COUNT
Le public est une nouvelle fois très nombreux devant le scène où se produit Body Count. Une petite intro annonce le début du show, et le groupe déboule sur scène avec « Raining Blood / Postmortem » de Slayer. Poursuivant avec « Bowels Of The Devil », Ice-T et les siens balancent leur fusion, mêlant rap, hip-hop et heavy metal. Les festivaliers présents en 2015 se souviennent encore de la prestation suffocante de Body Count et en prennent encore pour leur grade ! » There Goes The Neighborhood » offre un joli solo de batterie, et Ice-T demande au public de se séparer en 2 sur « Talk Shit, Get Shot ». Il s’amuse à filmer le pogo. C’est avec « Cop Killer » que le set est clôturé. Mené d’une main de maître par l’iconoclaste Ice-T, fort en gueule et généreux dans l’usage du majeur dressé et du verbe fleuri, Body Count casse la baraque avec ses hymnes au contenu violent, voire même scabreux à ses heures. Chargé à bloc comme à ses débuts sulfureux il y a 2 décennies de ça, le combo crache son venin, déchaîne les passions.
Les photos : ici.
DEFTONES
Place aux pionniers de la scène néo metal. D’emblée, Chino Moreno se retrouve sur l’avancée qui le rapproche un peu plus de la foule. Le set est lancé avec « Headup », suivi de « My Own Summer (Shove It) ». Tout en puissance, Chino Moreno est en très grande forme ! Il communique régulièrement avec le public, vient au contact comme sur « Around The Fur ». Il occupe pleinement la scène, la parcourant de long en large. Quelle prestation ! Deftones est capable de combiner les ambiances éthérées avec des passages à la furie dévastatrice. Le groupe est heureux d’être là, et ça se voit. Nous aussi, d’ailleurs ! Le combo de Sacramento a fait mouche et nous a proposé un des grands moments de la journée ! Magistral !
Les photos : ici.
LIMP BIZKIT
« Purple Rain » de Prince annonce le début du show. Les protagonistes prennent possession de la scène. Le guitariste est plutôt remarquable avec son visage peint, moitié en noir, moitié et blanc. Fred Durst est très loquace, parle beaucoup. Trop sans doute… Le set est lancé avec « Hot Dog », précédé de « Cowboys From Hell » de Pantera, rendant ainsi hommage à Vinnie Paul. « Rollin’ (Air Raid Vehicle) », « Nookie » et « Full Nelson » nous amènent à une reprise de Ministry : « Thieves ». Un petit medley nous est proposé avec « Master Of Puppets », « Wasted Years », « South Of Heaven », « Holy Wars… The Punishment Due » et « Smells Like Teen Spirit ». Un hommage est également rendu à George Michael avec « Faith » en version néo metal. Fred Durst lance même « La Marseillaise » qui est reprise par la foule. « Killing In The Name » de RATM est envoyé. Chanteur et guitariste viennent au contact du public. Le guitariste est carrément dans la fosse et finit par se faire porter. Le set est clôturé avec « Take A Look Around ». Le groupe quitte alors la scène sur la bande sonore de « Don’t You » de Simple Minds.
Les photos : ici.
AVENGED SEVENFOLD
Une minute de silence est respectée à la mémoire de Vinnie Paul. Des photos du batteur sont diffusées sur les écrans géants, avec « Walk » de Pantera en fond sonore. Le set est alors lancé avec « The Stage ». Le show offre un joli visuel, avec des vidéos, des flammes, des feux d’artifice. Dès le départ, M. Shadows se retrouve sur l’avancée. Un gars du public est invité à venir chanter sur « Nightmare ». L’invité surprise se débrouille d’ailleurs pas mal, tant au niveau du chant, que de la prestation scénique ! Le set se termine avec « Shepherd Of Fire » et « Unholy Confessions ». Quel show !!! Avenged Sevenfold a conquis le public avec son heavy metal. Des mélodies, des refrains efficaces et de l’intensité, avec des flammes et des feux d’artifice pour clôturer le tout !
Les photos : ici.
PARKWAY DRIVE
C’est avec Parkway Drive que nous terminons cette belle journée. Et quelle claque encore une fois avec le metalcore proposé par les Australiens ! La formation nous offre de l’énergie et des flammes encore une fois. C’est décidément la soirée des feux d’artifice ! Véritable bête de scène, Parkway Drive a retourné la foule, ravie d’en prendre plein les mirettes. Le public saute et chante. Une très belle prestation pour clôturer cette seconde journée !
Les photos : ici.
Jour 3
KILLSWITCH ENGAGE
Nous débutons ce troisième jour avec Killswitch Engage. Le set est lancé avec « Strength Of The Mind » et « A Bid Farewell ». Les têtes remuent dans la foule, et le metalcore proposé par les Américains est plutôt efficace. Jesse Leach est en forme et diffuse parfaitement son énergie. Le groupe rend hommage à Vinnie Paul avant de lancer « Hate By Design ». Un monstrueux circle pit s’organise. C’est avec « My Curse », « In Due Time » et « Holy Diver » de Dio que la prestation se termine. La paire Leach / Dutkiewicz assure vraiment ! Entre la dualité des voix, les riffs acérés, les mélodies lumineuses et les pitreries scéniques, il y a de quoi asseoir le groupe au sommet de la sphère metalcore. Superbe, et une bonne mise en bouche pour la suite de journée !
Les photos : ici.
ACCEPT
Le nom du groupe est affiché sur le fond de la scène. Les protagonistes arrivent, et le public claque des mains au lancement de « Die By The Sword ». L’enchaînement est fait directement avec « Pandemic » et « Restless And Wild ». La foule chante sur « Princess Of The Dawn ». Les morceaux s’enchaînent, et Mark Tornillo fait preuve d’une belle puissance vocale. Le batteur se lève et harangue la foule. Il règne une belle ambiance lors de ce show. C’est avec « Balls To The Wall » que le set est clôturé. Le groupe quitte alors la scène sous une belle ovation à l’issue d’une prestation efficace.
Les photos : ici.
ARCH ENEMY
Le groupe Suédois prend possession de la scène. Dans les fumigènes et les flammes, le show est lancé avec « The World Is Yours ». Le death metal de Arch Enemy est d’une efficacité redoutable. Alissa White-Gluz assure le show. On se remet d’ailleurs à aimer les tenues en cuir cloutées ! L’énergie déployée est époustouflante, courant de long en large sur la scène, sous les effets pyrotechniques. Les morceaux s’enchaînent : « War Eternal », « My Apocalypse » et « The Race ». La chanteuse communique régulièrement avec le public, en français, séduisant encore un peu plus la foule. L’ensemble proposé est plutôt costaud. Le set se termine avec « We Will Rise » et « Nemesis » sous une pluie d’étincelles. Un moment intense et explosif !
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MEGADETH
La foule est dense devant La Main Stage 01, et Megadeth est attendu par les fans. Le set est lancé avec « Rattlehead », et la bande à Dave Mustaine enchaîne les morceaux : « Hangar 18 » et « The Conjuring ». Le groupe communique assez peu avec le public. Cheveux au vent, Dave Mustaine rend hommage à Vinnie Paul au lancement de « My Last Words ». Michael Amott d’Arch Enemy est invité pour « Symphony Of Destruction ». Megadeth nous honore alors de « À Tout Le Monde », en français dans le texte. Le public reprend en choeur. L’ensemble est technique et efficace. Cependant, nous aurions aimé un peu plus de jeu de scène…
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ALICE IN CHAINS
Le set est lancé avec « Bleed The Freak » et « Check My Brain ». Histoire de se mettre le public dans la poche, William DuVall adresse quelques mots en français. Après 12 ans, nous sommes revenus au Hellfest ! Alors lâchez vous !!! Le groupe enchaîne les morceaux : « Again », « Them Bones » et « Dam That River ». Alice In Chains rend également hommage à Vinnie Paul avec « Nutshell » et saisit l’occasion de présenter un nouveau morceau : « The One You Know », extrait du prochain album prévu en août. C’est avec « Would ? » et « Rooster » que le set est clôturé. Alice In Chains nous a offert une très belle prestation. Propre et envoûtante !
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IRON MAIDEN
Des 3 jours passés sur le festival, c’est la première fois que nous voyons la foule aussi compacte ! Il est très difficile de se frayer un passage jusque La Main Stage 01. C’est un décor de guerre qui nous est permis d’observer en attendant l’arrivée du groupe. Ce spectacle est centré autour de la guerre et la liberté. Les premiers sons retentissent. L’entrée en scène se fait au son de « Doctor Doctor » de UFO et un discours de Churchill. Un énorme avion de chasse fait son apparition, avançant vers le public. Le set est lancé avec « Aces High ». Bruce Dickinson débarque en tenue de pilote de chasse. Les tubes s’enchaînent et ravissent les fans. Ça chante, ça danse. Les scènes, les histoires et les personnages se succèdent durant les 2 heures de spectacle. Le show est théâtral ! Magistral ! On comprend alors l’engouement du public à chaque tournée ! Les musiciens assurent également le show. Jannick Gers fait virevolter sa guitare. Bruce Dickinson court, saute et occupe pleinement la scène. C’est un véritable son et lumière qui nous est offert, avec flammes et feux d’artifice. La morceaux joués couvrent une large sélection de titres des années 80, avec quelques surprises issues des derniers albums pour agrémenter le tout. L’ambiance est bon enfant, Bruce Dickinson s’amuse à descendre le pantalon de Nico McBrian qui nous dévoile ses fesses. Fidèle à sa réputation, le groupe nous a encore proposé un grand moment !
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MARILYN MANSON
En attendant l’arrivée de Marilyn Manson, quelques annonces sont faites concernant les groupes qui seront présents l’année prochaine : Carcass, Mass Hysteria, Dropkick Murphys, Slayer et Manowar. Joey DeMaio, le bassiste de Manowar, débarque d’ailleurs sur scène et se fend d’un petit discours. L’édition 2019 s’annonce prometteuse ! Arrive alors Marilyn Manson sur la scène où 2 croix suspendues servent de décor. Le set est lancé avec « Irresponsible Hate Anthem », « Angel With The Scabbed Wings » et « Deep Six ». Manson navigue régulièrement sur scène, mais c’est malheureusement un show en demi-teinte qui nous est offert. Le seul vrai spectacle proposé est la présence de filles aux seins nus venues danser sur scène sur « Kill4Me ». Il y a trop de nonchalance, beaucoup de temps morts entre les morceaux… Le set se termine avec « The Beautiful People », et Manson finit par quitter la scène un peu comme un voleur… Grosse déception ! Une des rares… Dommage de terminer cette édition comme ça… En tout cas, rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec les premiers noms qui ont déjà été dévoilés !
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Photos : Fabrice A.
By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Accept, Alice Cooper, Alice In Chains, Arch Enemy, Avenged Sevenfold, Black Bomb A, Body Count, Bullet For My Valentine, Deftones, Europe, Hollywood Vampires, Iron Maiden, Joan Jett & The Blackhearts, Joe Perry, Johnny Depp, Jonathan Davis, Judas Priest, Killswitch Engage, Limp Bizkit, Marilyn Manson, Megadeth, Meshuggah, Parkway Drive, Pleymo, Rise Against, Steven Wilson, Stone Sour