HAWKSLEY WORKMAN
+ Fred Vidalenc
en concert
Date : 11 mai 2002
Salle : Le Bataclan
Lieu : France, Paris (75)
.
Notre avis :
Par Céline D.
Rendez-vous ce soir au Balaclan pour applaudir le spectacle vivant du Canadien Hawksley Workman. En ouverture, Fred Vidalenc, qui a été le bassiste de Noir Désir jusqu’en 1996. Après un break consacré à faire principalement de la voile, il s’est remis à composer et sort un album intitulé La Latitude des chevaux. C’est cet album qu’il est venu présenté ce soir au Bataclan devant le public d’Hawksley Workman. Lourde tâche mais il faut en passer par là…
Après cette première partie électrique, Hawksley Workman arrive sur scène. Non seulement avec son fidèle clavier Mr. Lonely (Todd pour les intimes) mais aussi avec un batteur et un bassiste, tout ce petit monde se faisant appeler The Wolves. Le concert promet d’être différent (le Canadien tourne souvent seul avec Lonely) et c’est tant mieux ! Les premières notes de Maniacs – premier titre du premier album – se font entendre et déjà, Hawksley est dans son monde. Guitare en main, yeux fermés, le dandy pousse les tons pour notre plus grand plaisir. Suit A house or maybe a boat, morceau présent sur son album de Noël, pas encore sorti chez nous.
Viennent ensuite des chansons plus ‘accessibles’ comme Safe & Sound ou Clever not Beautiful. Hawksley est visiblement heureux d’être là. Celui que l’on compare à David Bowie et Jeff Buckley s’amuse à nous montrer sa ceinture à ses initiales pour le moins original (celle-ci passe sous ses jambes !), nous lancer des pétales de rose, nous parler librement de sexe. Ce qui nous amène à l’excellent Striptease, joué seulement avec Lonely et une paire de minuscules cymbales (version totale différente de l’album !). Hawksley nous transporte dans son univers romantique et bestial à la fois et on en redemande !
De la sexy Tarantulove au dernier single No beginning, no end en passant par Jealous of your cigarette, Hawksley envoûte le public comme il a su le faire avec ses albums. Résultat : un public bien chaud pour un premier rappel. Et un retour sur scène avec un Hawksley seul au piano, pour Sad House Daddy.
Le temps d’un deuxième rappel et c’est tout le groupe qui revient. Avec le batteur improvisant avec une bouteille en verre comme instrument et Hawksley à la batterie (!).
Les spectateurs – ébahis – le leur rendent bien, avec des tonnerres d’applaudissements et des cahiers Clairefontaine ‘balancés’ sur scène par des fans (en référence à un titre d’Almost a Full Moon, le fameux album de Noël) ! Don’t be crushed apporte une finalité parfaite à ce concert, où l’on ne peut qu’apprécier l’immensité du talent du Canadien, tant par sa voix suave et ses gestes sensuels. Pour les absents, rattrapez-vous cet été : Hawksley Workman enchaîne les festivals européens. Un vrai show à lui tout seul… Vous ne le regretterez pas !
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Hawksley Workman : Facebook / Site officiel
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Setlist :
Maniacs – A house or maybe a boat – Safe & Sound – Old Bloody Orange
Clever not Beautiful – Striptease – Dirty and True – Lethal and Young – Paper Shoes – Tarantulove – Jealous of your cigarette – Your beauty must be rubbing off – Bullets – Little Tragedies – No beginning, no end
——————————
Stop Joking Around – Sad House Daddy
——————————
Beautiful and Natural – No more named Johnny
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Don’t be crushed
HAWKSLEY WORKMAN
+ Fred Vidalenc
en concert
Date : 11 mai 2002
Salle : Le Bataclan
Lieu : France, Paris (75)
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Notre avis :
Par Céline D.
Rendez-vous ce soir au Balaclan pour applaudir le spectacle vivant du Canadien Hawksley Workman. En ouverture, Fred Vidalenc, qui a été le bassiste de Noir Désir jusqu’en 1996. Après un break consacré à faire principalement de la voile, il s’est remis à composer et sort un album intitulé La Latitude des chevaux. C’est cet album qu’il est venu présenté ce soir au Bataclan devant le public d’Hawksley Workman. Lourde tâche mais il faut en passer par là…
Après cette première partie électrique, Hawksley Workman arrive sur scène. Non seulement avec son fidèle clavier Mr. Lonely (Todd pour les intimes) mais aussi avec un batteur et un bassiste, tout ce petit monde se faisant appeler The Wolves. Le concert promet d’être différent (le Canadien tourne souvent seul avec Lonely) et c’est tant mieux ! Les premières notes de Maniacs – premier titre du premier album – se font entendre et déjà, Hawksley est dans son monde. Guitare en main, yeux fermés, le dandy pousse les tons pour notre plus grand plaisir. Suit A house or maybe a boat, morceau présent sur son album de Noël, pas encore sorti chez nous.
Viennent ensuite des chansons plus ‘accessibles’ comme Safe & Sound ou Clever not Beautiful. Hawksley est visiblement heureux d’être là. Celui que l’on compare à David Bowie et Jeff Buckley s’amuse à nous montrer sa ceinture à ses initiales pour le moins original (celle-ci passe sous ses jambes !), nous lancer des pétales de rose, nous parler librement de sexe. Ce qui nous amène à l’excellent Striptease, joué seulement avec Lonely et une paire de minuscules cymbales (version totale différente de l’album !). Hawksley nous transporte dans son univers romantique et bestial à la fois et on en redemande !
De la sexy Tarantulove au dernier single No beginning, no end en passant par Jealous of your cigarette, Hawksley envoûte le public comme il a su le faire avec ses albums. Résultat : un public bien chaud pour un premier rappel. Et un retour sur scène avec un Hawksley seul au piano, pour Sad House Daddy.
Le temps d’un deuxième rappel et c’est tout le groupe qui revient. Avec le batteur improvisant avec une bouteille en verre comme instrument et Hawksley à la batterie (!).
Les spectateurs – ébahis – le leur rendent bien, avec des tonnerres d’applaudissements et des cahiers Clairefontaine ‘balancés’ sur scène par des fans (en référence à un titre d’Almost a Full Moon, le fameux album de Noël) ! Don’t be crushed apporte une finalité parfaite à ce concert, où l’on ne peut qu’apprécier l’immensité du talent du Canadien, tant par sa voix suave et ses gestes sensuels. Pour les absents, rattrapez-vous cet été : Hawksley Workman enchaîne les festivals européens. Un vrai show à lui tout seul… Vous ne le regretterez pas !
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Hawksley Workman : Facebook / Site officiel
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Setlist :
Maniacs – A house or maybe a boat – Safe & Sound – Old Bloody Orange
Clever not Beautiful – Striptease – Dirty and True – Lethal and Young – Paper Shoes – Tarantulove – Jealous of your cigarette – Your beauty must be rubbing off – Bullets – Little Tragedies – No beginning, no end
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Stop Joking Around – Sad House Daddy
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Beautiful and Natural – No more named Johnny
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Don’t be crushed
By Celine Dufremery • Reportage Concert • Tags: Fred Vidalenc, Hawksley Workman