2013 – 13 titres
Sortie : 28/10/2013
Style : Slam Musique du monde
Label : Believe
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
Depuis 2006, le temps a filé et le slam n’a pas vu son étoile briller comme on l’aurait pensé à l’époque. Abd Al Malik et Grand Corps Malade en sont restés les deux grands porte-étendards sans trop voir arriver la relève, et ce, malgré la création d’un Festival de Slam en 2010. Du coup, en 2013, pour la sortie de son 4e album studio, GCM demeure un artiste tres attendu. On attend ses mots, son bon esprit, son style. Avec Funambule, l’attente porte ses fruits. On retrouve les ingrédients de la recette qui a fait le succès de Grand Corps Malade, il y a 6 ans. Mais il y a aussi d’autres saveurs, celles que l’artiste a ajouté, apres avoir passé du temps dans les tournées, dans les rencontres avec son public, dans ses nombreuses séances de lecture, dans des lieux aussi improbables que des prisons, ainsi qua dans sa vie personnelle, qu’il s’est construite avec sa compagne et son enfant.
De toutes ces expériences de vie, il en extrait des textes réalistes, actuels, émouvants (Le bout du tunnel, Le manège). Il en tire aussi des rythmes plus variés et des orchestrations riches et envoutantes (Funambule, Tant que les gens font l’amour), que l’on doit sans doute en partie à Ibrahim Maalouf, compositeur et trompettiste qui a été chargé de produire et réaliser l’album. Il en a écrit la plupart des musiques.
Résultat, l’album slalome entre musique du monde, Folk, Rn’B et Jazz, grâce à une instrumentation d’une grande richesse (cordes, harmonica, trompettes…), à peine pompeuse, mais terriblement efficace. On en ressort totalement étonnament apaisé, sourire au lèvre. D’autant que le dernier titre mélange humour et philosophie sur des rythme free jazz (qui ne sont pas sans rappeler « Le vent nous portera » de Noir Désir, amateur aussi du Free Jazz d’Akosh S. Unit…). Un vrai bonheur.
Ce 4e album montre, s’il était nécessaire, que le slam est un genre à part entiere, et qu’il est capable d’évoluer, d’élargir ses frontieres. Et le slam de Grand Corps Malade, bien que plus exposé que les autres, demeure un must.
Plus qu’un album slam, Funambule, grâce à la collaboration d’Ibrahim Maalouf, marie la musique et la poésie comme jamais, entremêle l’art mineur à l’autre. Coloré et émouvant à la fois.
Site officiel
Grand Corps Malade – Funambule
2013 – 13 titres
Sortie : 28/10/2013
Style : Slam Musique du monde
Label : Believe
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
Depuis 2006, le temps a filé et le slam n’a pas vu son étoile briller comme on l’aurait pensé à l’époque. Abd Al Malik et Grand Corps Malade en sont restés les deux grands porte-étendards sans trop voir arriver la relève, et ce, malgré la création d’un Festival de Slam en 2010. Du coup, en 2013, pour la sortie de son 4e album studio, GCM demeure un artiste tres attendu. On attend ses mots, son bon esprit, son style. Avec Funambule, l’attente porte ses fruits. On retrouve les ingrédients de la recette qui a fait le succès de Grand Corps Malade, il y a 6 ans. Mais il y a aussi d’autres saveurs, celles que l’artiste a ajouté, apres avoir passé du temps dans les tournées, dans les rencontres avec son public, dans ses nombreuses séances de lecture, dans des lieux aussi improbables que des prisons, ainsi qua dans sa vie personnelle, qu’il s’est construite avec sa compagne et son enfant.
De toutes ces expériences de vie, il en extrait des textes réalistes, actuels, émouvants (Le bout du tunnel, Le manège). Il en tire aussi des rythmes plus variés et des orchestrations riches et envoutantes (Funambule, Tant que les gens font l’amour), que l’on doit sans doute en partie à Ibrahim Maalouf, compositeur et trompettiste qui a été chargé de produire et réaliser l’album. Il en a écrit la plupart des musiques.
Résultat, l’album slalome entre musique du monde, Folk, Rn’B et Jazz, grâce à une instrumentation d’une grande richesse (cordes, harmonica, trompettes…), à peine pompeuse, mais terriblement efficace. On en ressort totalement étonnament apaisé, sourire au lèvre. D’autant que le dernier titre mélange humour et philosophie sur des rythme free jazz (qui ne sont pas sans rappeler « Le vent nous portera » de Noir Désir, amateur aussi du Free Jazz d’Akosh S. Unit…). Un vrai bonheur.
Ce 4e album montre, s’il était nécessaire, que le slam est un genre à part entiere, et qu’il est capable d’évoluer, d’élargir ses frontieres. Et le slam de Grand Corps Malade, bien que plus exposé que les autres, demeure un must.
Plus qu’un album slam, Funambule, grâce à la collaboration d’Ibrahim Maalouf, marie la musique et la poésie comme jamais, entremêle l’art mineur à l’autre. Coloré et émouvant à la fois.
Site officiel
By Mike S. • Albums francais • Tags: Grand Corps Malade