2018 – 14 titres – 42’42 Label :Ici d’ailleurs / L’Autre distribution Style : Rock, Chanson Origine : France, Valence Date de sortie de l’album : 2 mars 2018
Notre avis :
Par Mike S.
Moins de deux ans après l’album « Repeupler » (et un an après la mixtape, France 017), Gontard s’apprête à sortir une nouvelle fantaisie musicale aux contours abruptes et incertains. Mais n’est-ce pas justement pour ça que nous avions fondu sur le précédent opus à la fois cérébral et vicéral ?
Avec son titre aux limites infranchissables, Tout naît tout s’achève dans un disque, Gontard nous propose un album hermétique et suffocant, composé de déclarations d’amour comme autant d’histoires désastreuses. Tout commence par un testament froid et sans appel, un regard d’artiste dans son rétro, morne et anémiant, Il Fiasco, le bien nommé. A l’antinomique Hiroshima…, Gontard répond Singapour… mon amour, à travers une balade Pop dépaysante, presque réjouie, un peu kitsch, comme peuvent l’être les musiques de restaurant asiatique mais qui se termine dans un Rock psyché et psycho à la sauce Pulp Fiction bien épicée.
Bien que l’humour ne soit jamais très loin dans les textes de Gontard, les chansons de ce nouvel album oscille plutôt entre cynisme et dépression profonde ; les deux compos à suivre Fin de concession et Notre maison en sont ainsi les parfaites illustrations. Les cuivres sinistres et douloureux soulignant chaque fois avec justesse le climat général. A chaque titre, Gontard observe, contemple et affiche ses opinions, ses « vérités » philosophiques et (ir-)rationnelles. Et ce n’est pas Vivres qui viendra me contredire avec ce monologue en forme de lettre ou de journal intime, dans lequel tout y passe, des sentiments noirs comme le cirage aux pensées socio-économiques sinistres comme le PIB du Sud-Soudan.
C’est certain, vous n’allez pas ressortir de cet album avec la banane. Et l’industrie musicale ne va pas non plus retrouver son faste de la fin du XXe siècle avec ce nouveau Gontard. D’Il Fiasco à Tout naît, tout s’achève dans un disque, chaque titre n’apporte qu’un peu plus d’eau au moulin à broyer du noir, à donner le cafard, vous plonger le moral dans les chaussettes et sombrer définitivement dans un océan de mélancolie. Mais en bon amateur de BDSM, on y patauge avec délectation !
Line-up : N. Gontard
N. Belmondo
C. Michel
Morzini
Hunch
Ray Borneo.
Tracklist : 01 Il fiasco
02 La main tiede de la violence
03 Singapour
04 Parkinson
05 Alerte enlevement
06 Fin de concession
07 Notre maison
08 Real doll
09 Arcade fire
10 Lettre d’amour à ma derniere poupée
11 Ostalgie
12 Intimidation
13 Vivres
14 Tout nait tout s’acheve dans un disque
Gontard – Tout nait tout s’acheve dans un disque
2018 – 14 titres – 42’42
Label : Ici d’ailleurs / L’Autre distribution
Style : Rock, Chanson
Origine : France, Valence
Date de sortie de l’album : 2 mars 2018
Notre avis :
Par Mike S.
Moins de deux ans après l’album « Repeupler » (et un an après la mixtape, France 017), Gontard s’apprête à sortir une nouvelle fantaisie musicale aux contours abruptes et incertains. Mais n’est-ce pas justement pour ça que nous avions fondu sur le précédent opus à la fois cérébral et vicéral ?
Avec son titre aux limites infranchissables, Tout naît tout s’achève dans un disque, Gontard nous propose un album hermétique et suffocant, composé de déclarations d’amour comme autant d’histoires désastreuses. Tout commence par un testament froid et sans appel, un regard d’artiste dans son rétro, morne et anémiant, Il Fiasco, le bien nommé. A l’antinomique Hiroshima…, Gontard répond Singapour… mon amour, à travers une balade Pop dépaysante, presque réjouie, un peu kitsch, comme peuvent l’être les musiques de restaurant asiatique mais qui se termine dans un Rock psyché et psycho à la sauce Pulp Fiction bien épicée.
Bien que l’humour ne soit jamais très loin dans les textes de Gontard, les chansons de ce nouvel album oscille plutôt entre cynisme et dépression profonde ; les deux compos à suivre Fin de concession et Notre maison en sont ainsi les parfaites illustrations. Les cuivres sinistres et douloureux soulignant chaque fois avec justesse le climat général. A chaque titre, Gontard observe, contemple et affiche ses opinions, ses « vérités » philosophiques et (ir-)rationnelles. Et ce n’est pas Vivres qui viendra me contredire avec ce monologue en forme de lettre ou de journal intime, dans lequel tout y passe, des sentiments noirs comme le cirage aux pensées socio-économiques sinistres comme le PIB du Sud-Soudan.
C’est certain, vous n’allez pas ressortir de cet album avec la banane. Et l’industrie musicale ne va pas non plus retrouver son faste de la fin du XXe siècle avec ce nouveau Gontard. D’Il Fiasco à Tout naît, tout s’achève dans un disque, chaque titre n’apporte qu’un peu plus d’eau au moulin à broyer du noir, à donner le cafard, vous plonger le moral dans les chaussettes et sombrer définitivement dans un océan de mélancolie. Mais en bon amateur de BDSM, on y patauge avec délectation !
Facebook / Bandcamp
Line-up :
N. Gontard
N. Belmondo
C. Michel
Morzini
Hunch
Ray Borneo.
Tracklist :
01 Il fiasco
02 La main tiede de la violence
03 Singapour
04 Parkinson
05 Alerte enlevement
06 Fin de concession
07 Notre maison
08 Real doll
09 Arcade fire
10 Lettre d’amour à ma derniere poupée
11 Ostalgie
12 Intimidation
13 Vivres
14 Tout nait tout s’acheve dans un disque