Den Atelier /
Frank Turner & The Sleeping Souls
+ Skinny Lister + The Meffs /
Le 29 Octobre 2024 – Luxembourg (Lux) /
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
L’Atelier nous a proposé une soirée exceptionnelle réunissant trois formations explosives. Frank Turner & The Sleeping Souls, fidèles à leur réputation de bêtes de scène, étaient accompagnés par les énergiques Skinny Lister et les percutants The Meffs. Une programmation alliant punk, folk et rock, promettant un cocktail d’émotions fortes et de refrains fédérateurs. Retour sur une soirée où la communion avec le public était au cœur de chaque note.
THE MEFFS
C’est avec le duo britannique The Meffs que nous avons le plaisir de débuter la soirée. Composé de Lily (au chant et à la guitare) et de Lewis (à la batterie), The Meffs incarne cette force brute, mais indomptable, typique du punk : une énergie frénétique et une attitude incendiaire, sans compromis. Le set débute avec le percutant « Stamp It Out », titre engagé qui place d’emblée le ton de la soirée : il ne s’agira pas simplement d’un concert, mais bien d’une prise de parole amplifiée, un cri de révolte face aux injustices du monde moderne. La guitare de Lily est tranchante, soutenue par les frappes précises et puissantes de Lewis, qui semble vouloir briser sa batterie à chaque frappe. Dès les premières notes, le public est captivé, et une communion brute, presque primitive, se crée dans la fosse. Viennent ensuite « Broken Britain, Broken Brains » et « Stand Up, Speak Out », titres dénonciateurs montrant la dualité de The Meffs, à la fois incisifs et poétiques, où les paroles claquent comme un fouet, dénonçant les fractures sociales et politiques du Royaume-Uni. Lewis, toujours aussi impressionnant derrière ses fûts, offre une rythmique implacable, tandis que Lily, hargneuse, harangue la foule, scandant des slogans presque militants. À cet instant, la salle entière vibre avec le duo, chacun se sentant partie prenante de cette explosion cathartique.
Dans un changement d’énergie parfaitement maîtrisé, The Meffs enchaîne avec une reprise inédite et surprenante du classique de The Prodigy, « Breathe ». Ici, le punk brut du duo se marie à merveille avec l’électro-punk des années 90. La salle se déchaîne, emportée par cette version résolument punk qui ne fait aucune concession. Les basses frappent fort, le public est en transe, hurlant les paroles comme si elles étaient un cri de guerre. S’ensuivent « Wasted On Women » et « Clowns », morceaux corrosifs aux paroles provocatrices. Sur « Wasted On Women », Lily et Lewis démontrent leur complicité musicale ; leurs échanges de regards, leurs mouvements parfaitement synchronisés, témoignent d’une entente artistique rare qui rend leur performance encore plus saisissante. Avec « Clowns », le duo ne se retient plus et atteint des sommets d’intensité, transportant la salle dans une atmosphère de fête sauvage, un chaos jouissif. Pour clôturer le set, The Meffs choisit « What », un morceau incisif, presque un résumé de toute leur philosophie. Ce dernier titre est une bombe lâchée sur la salle, une conclusion cathartique qui laisse le public euphorique, les oreilles bourdonnantes et le cœur battant. En à peine 30 minutes, The Meffs aura réussi à captiver, galvaniser et inspirer une salle entière, prouvant qu’ils sont une véritable sensation live.
The Meffs : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
SKINNY LISTER
La soirée se poursuit avec Skinny Lister qui nous propose un savant mélange de folk punk. Les britanniques nous délivrent un show plein de fougue, de passion et d’énergie. La salle vibre dès les premières notes et chaque titre joué semble enflammer davantage les fans, nombreux à entonner les paroles en cœur avec le groupe. Le set s’ouvre avec « Tipple », une chanson qui met l’ambiance dès les premières secondes. Les verres levés et les sourires s’étendant sur les visages, le public se laisse emporter dans cette fête musicale, scandant les refrains en compagnie de Dan Heptinstall et Lorna Thomas, les voix charismatiques du groupe. Lorna, micro en main, ne manque pas d’haranguer la foule pour la préparer à une soirée inoubliable. La suite du concert ne laisse aucun répit avec « If The Gaff Don’t Let Us Down » et « Wanted », deux morceaux phares qui combinent l’énergie brute du punk et les influences folk des pubs britanniques. Entre chaque chanson, le groupe partage anecdotes et éclats de rire, rendant l’expérience encore plus authentique. Le show se poursuit avec « Colours », un morceau plus posé mais tout aussi puissant, avec une mélodie qui enveloppe la salle d’une douce nostalgie. Avec « Rattle & Roar », Skinny Lister renoue avec leur côté le plus festif, provoquant des danses endiablées au centre de la salle. Les fans, pris par la frénésie collective, se laissent emporter par la dynamique irrésistible du morceau, accompagnés par le chant de Lorna et les harmonies des autres membres du groupe. « Cathy » et « Forty Pound Wedding » poursuivent ce flot d’énergie, deux morceaux taillés pour la scène, où le public scande chaque refrain avec autant de ferveur que les musiciens eux-mêmes.
Le concert prend une tournure encore plus exaltée avec « Arm Wrestling In Dresden », un morceau qui éveille les sourires et la camaraderie parmi les spectateurs. « Bold As Brass » offre un autre moment fort, avec une ligne de basse retentissante et une guitare exaltante qui semble résonner dans chaque recoin de la salle. Quand arrive le moment de « Damn The Amsterdam », l’atmosphère se fait presque électrique. La chanson, inspirée des périples du groupe, donne lieu à un chœur général, où chaque fan dans la salle chante les paroles à pleine voix. La communion entre Skinny Lister et leur public est palpable, chaque personne présente partageant cette même passion débordante pour la musique folk punk. La soirée continue avec « Rollin’ Over » et « Hamburg Drunk », deux morceaux où l’énergie collective est si intense que le sol de la salle semble trembler sous les pieds des fans en transe. Puis vient « Company Of The Bar », une chanson qui rassemble tout le monde dans une ambiance de fin de soirée de pub, où la fraternité et les sourires sont omniprésents. Le concert se termine en apothéose avec « Trouble On Oxford Street », un classique du groupe. Skinny Lister donne tout dans cette dernière chanson, et le public ne veut plus les laisser partir. Les applaudissements, les cris, et les rappels incessants démontrent l’impact de leur performance et l’énergie contagieuse qu’ils ont su transmettre. Skinny Lister a livré un concert mémorable, offrant un show d’une intensité rare. Avec des morceaux entraînants, des sourires partagés, et une complicité avec le public digne des plus grands groupes de folk punk, Skinny Lister a prouvé qu’ils sont faits pour la scène et que leurs fans savent leur rendre tout l’amour qu’ils distribuent.
Skinny Lister : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
FRANK TURNER & THE SLEEPING SOULS
Dans la salle intimiste de L’Atelier, le public luxembourgeois a eu droit à une performance exaltante et inoubliable de Frank Turner & The Sleeping Souls. La scène, baignée d’une lumière tamisée, a pris vie dès les premières notes de « No Thank You For The Music », un morceau au ton cinglant qui plante d’emblée le décor : Turner est là pour dire ses vérités et le public est prêt à tout entendre. L’atmosphère monte encore d’un cran avec l’entraînant « Girl From The Record Shop », un clin d’œil nostalgique aux amours passées, parfaitement orchestré par les Sleeping Souls qui, ce soir, offrent une dynamique puissante et enivrante. Sans relâcher le rythme, Turner plonge ensuite dans « 1933 », un titre politisé et furieux qui sonne comme un appel à la résistance. Le public, déjà captivé, se met à scander les paroles avec lui, créant une ambiance de révolte en communion. Avec « Recovery », on touche le cœur du répertoire de Turner : des thèmes de rédemption et de lutte personnelle que le public reprend en chœur. Frank Turner semble nourri par cette énergie, qu’il restitue avec intensité à travers les titres suivants comme « Never Mind The Back Problems » et l’iconique « Photosynthesis ». Ce dernier est un hymne de libération collective ; une marée de poings levés accompagne le refrain, et L’Atelier vibre sous les voix unies des spectateurs. Lorsque Turner aborde « Pandemic PTSD », il capte l’essence d’une époque traumatisante pour beaucoup. Le silence attentif de la foule se fait sentir, respectueux et chargé d’émotion. La transition vers « Non Serviam », morceau chargé d’un message de résistance personnelle, envoie un frisson dans la salle. Il enchaîne ensuite avec « Plain Sailing Weather » et « If Ever I Stray », deux titres qui confirment son talent pour fusionner les paroles intimistes avec des riffs accrocheurs, transformant chaque chanson en un exutoire collectif.
Avec « The Next Storm », l’ambiance change une nouvelle fois, marquée par un espoir tenace et l’envie de rebondir, avant que « One Foot Before The Other » nous entraîne dans une série de morceaux introspectifs. La tendresse de « Miranda » et la mélancolie de « Romantic Fatigue » résonnent profondément dans la salle, rappelant le côté vulnérable et honnête de Turner. La douceur de « Be More Kind » inspire à la foule un instant de calme, avant que la soirée ne reprenne de la vigueur avec « The Ballad Of Me And My Friends » et « I Knew Prufrock Before He Got Famous », deux titres où Turner se montre fidèle à son esprit punk-folk : l’énergie est palpable, le public en liesse. Avec « Ceasefire » et « Do One », on revient à des rythmes plus engagés, où le musicien se dévoile, oscillant entre colère et espoir. La fin approche avec « Try This At Home » et l’incontournable « I Still Believe », une déclaration d’amour à la musique, où chaque spectateur se laisse emporter par la passion du moment, partageant un sentiment de communauté unique. Après une brève sortie de scène, Turner revient pour un rappel explosif. Il commence par « Somewhere Inbetween » et poursuit avec le poignant « Polaroid Picture », où l’instantanéité des souvenirs se mélange avec la nostalgie du moment présent. La foule est dans un état de transe lorsque résonne « Get Better », un morceau emblématique de résilience et d’espoir. La soirée s’achève dans un tourbillon de folie avec « Four Simple Words », où Frank Turner invite la salle entière à « danser comme des fous ». La salle exulte, les fans hurlent, et Turner termine son set dans une ambiance explosive, laissant derrière lui une foule conquise et exténuée. Frank Turner & The Sleeping Souls ont offert un véritable moment de communion, une soirée cathartique où chacun a pu lâcher prise, crier, et se sentir vivant.
Frank Turner : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Den Atelier /
Frank Turner & The Sleeping Souls
+ Skinny Lister + The Meffs /
Le 29 Octobre 2024 – Luxembourg (Lux) /
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
L’Atelier nous a proposé une soirée exceptionnelle réunissant trois formations explosives. Frank Turner & The Sleeping Souls, fidèles à leur réputation de bêtes de scène, étaient accompagnés par les énergiques Skinny Lister et les percutants The Meffs. Une programmation alliant punk, folk et rock, promettant un cocktail d’émotions fortes et de refrains fédérateurs. Retour sur une soirée où la communion avec le public était au cœur de chaque note.
THE MEFFS
C’est avec le duo britannique The Meffs que nous avons le plaisir de débuter la soirée. Composé de Lily (au chant et à la guitare) et de Lewis (à la batterie), The Meffs incarne cette force brute, mais indomptable, typique du punk : une énergie frénétique et une attitude incendiaire, sans compromis. Le set débute avec le percutant « Stamp It Out », titre engagé qui place d’emblée le ton de la soirée : il ne s’agira pas simplement d’un concert, mais bien d’une prise de parole amplifiée, un cri de révolte face aux injustices du monde moderne. La guitare de Lily est tranchante, soutenue par les frappes précises et puissantes de Lewis, qui semble vouloir briser sa batterie à chaque frappe. Dès les premières notes, le public est captivé, et une communion brute, presque primitive, se crée dans la fosse. Viennent ensuite « Broken Britain, Broken Brains » et « Stand Up, Speak Out », titres dénonciateurs montrant la dualité de The Meffs, à la fois incisifs et poétiques, où les paroles claquent comme un fouet, dénonçant les fractures sociales et politiques du Royaume-Uni. Lewis, toujours aussi impressionnant derrière ses fûts, offre une rythmique implacable, tandis que Lily, hargneuse, harangue la foule, scandant des slogans presque militants. À cet instant, la salle entière vibre avec le duo, chacun se sentant partie prenante de cette explosion cathartique.
Dans un changement d’énergie parfaitement maîtrisé, The Meffs enchaîne avec une reprise inédite et surprenante du classique de The Prodigy, « Breathe ». Ici, le punk brut du duo se marie à merveille avec l’électro-punk des années 90. La salle se déchaîne, emportée par cette version résolument punk qui ne fait aucune concession. Les basses frappent fort, le public est en transe, hurlant les paroles comme si elles étaient un cri de guerre. S’ensuivent « Wasted On Women » et « Clowns », morceaux corrosifs aux paroles provocatrices. Sur « Wasted On Women », Lily et Lewis démontrent leur complicité musicale ; leurs échanges de regards, leurs mouvements parfaitement synchronisés, témoignent d’une entente artistique rare qui rend leur performance encore plus saisissante. Avec « Clowns », le duo ne se retient plus et atteint des sommets d’intensité, transportant la salle dans une atmosphère de fête sauvage, un chaos jouissif. Pour clôturer le set, The Meffs choisit « What », un morceau incisif, presque un résumé de toute leur philosophie. Ce dernier titre est une bombe lâchée sur la salle, une conclusion cathartique qui laisse le public euphorique, les oreilles bourdonnantes et le cœur battant. En à peine 30 minutes, The Meffs aura réussi à captiver, galvaniser et inspirer une salle entière, prouvant qu’ils sont une véritable sensation live.
The Meffs : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
SKINNY LISTER
La soirée se poursuit avec Skinny Lister qui nous propose un savant mélange de folk punk. Les britanniques nous délivrent un show plein de fougue, de passion et d’énergie. La salle vibre dès les premières notes et chaque titre joué semble enflammer davantage les fans, nombreux à entonner les paroles en cœur avec le groupe. Le set s’ouvre avec « Tipple », une chanson qui met l’ambiance dès les premières secondes. Les verres levés et les sourires s’étendant sur les visages, le public se laisse emporter dans cette fête musicale, scandant les refrains en compagnie de Dan Heptinstall et Lorna Thomas, les voix charismatiques du groupe. Lorna, micro en main, ne manque pas d’haranguer la foule pour la préparer à une soirée inoubliable. La suite du concert ne laisse aucun répit avec « If The Gaff Don’t Let Us Down » et « Wanted », deux morceaux phares qui combinent l’énergie brute du punk et les influences folk des pubs britanniques. Entre chaque chanson, le groupe partage anecdotes et éclats de rire, rendant l’expérience encore plus authentique. Le show se poursuit avec « Colours », un morceau plus posé mais tout aussi puissant, avec une mélodie qui enveloppe la salle d’une douce nostalgie. Avec « Rattle & Roar », Skinny Lister renoue avec leur côté le plus festif, provoquant des danses endiablées au centre de la salle. Les fans, pris par la frénésie collective, se laissent emporter par la dynamique irrésistible du morceau, accompagnés par le chant de Lorna et les harmonies des autres membres du groupe. « Cathy » et « Forty Pound Wedding » poursuivent ce flot d’énergie, deux morceaux taillés pour la scène, où le public scande chaque refrain avec autant de ferveur que les musiciens eux-mêmes.
Le concert prend une tournure encore plus exaltée avec « Arm Wrestling In Dresden », un morceau qui éveille les sourires et la camaraderie parmi les spectateurs. « Bold As Brass » offre un autre moment fort, avec une ligne de basse retentissante et une guitare exaltante qui semble résonner dans chaque recoin de la salle. Quand arrive le moment de « Damn The Amsterdam », l’atmosphère se fait presque électrique. La chanson, inspirée des périples du groupe, donne lieu à un chœur général, où chaque fan dans la salle chante les paroles à pleine voix. La communion entre Skinny Lister et leur public est palpable, chaque personne présente partageant cette même passion débordante pour la musique folk punk. La soirée continue avec « Rollin’ Over » et « Hamburg Drunk », deux morceaux où l’énergie collective est si intense que le sol de la salle semble trembler sous les pieds des fans en transe. Puis vient « Company Of The Bar », une chanson qui rassemble tout le monde dans une ambiance de fin de soirée de pub, où la fraternité et les sourires sont omniprésents. Le concert se termine en apothéose avec « Trouble On Oxford Street », un classique du groupe. Skinny Lister donne tout dans cette dernière chanson, et le public ne veut plus les laisser partir. Les applaudissements, les cris, et les rappels incessants démontrent l’impact de leur performance et l’énergie contagieuse qu’ils ont su transmettre. Skinny Lister a livré un concert mémorable, offrant un show d’une intensité rare. Avec des morceaux entraînants, des sourires partagés, et une complicité avec le public digne des plus grands groupes de folk punk, Skinny Lister a prouvé qu’ils sont faits pour la scène et que leurs fans savent leur rendre tout l’amour qu’ils distribuent.
Skinny Lister : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
FRANK TURNER & THE SLEEPING SOULS
Dans la salle intimiste de L’Atelier, le public luxembourgeois a eu droit à une performance exaltante et inoubliable de Frank Turner & The Sleeping Souls. La scène, baignée d’une lumière tamisée, a pris vie dès les premières notes de « No Thank You For The Music », un morceau au ton cinglant qui plante d’emblée le décor : Turner est là pour dire ses vérités et le public est prêt à tout entendre. L’atmosphère monte encore d’un cran avec l’entraînant « Girl From The Record Shop », un clin d’œil nostalgique aux amours passées, parfaitement orchestré par les Sleeping Souls qui, ce soir, offrent une dynamique puissante et enivrante. Sans relâcher le rythme, Turner plonge ensuite dans « 1933 », un titre politisé et furieux qui sonne comme un appel à la résistance. Le public, déjà captivé, se met à scander les paroles avec lui, créant une ambiance de révolte en communion. Avec « Recovery », on touche le cœur du répertoire de Turner : des thèmes de rédemption et de lutte personnelle que le public reprend en chœur. Frank Turner semble nourri par cette énergie, qu’il restitue avec intensité à travers les titres suivants comme « Never Mind The Back Problems » et l’iconique « Photosynthesis ». Ce dernier est un hymne de libération collective ; une marée de poings levés accompagne le refrain, et L’Atelier vibre sous les voix unies des spectateurs. Lorsque Turner aborde « Pandemic PTSD », il capte l’essence d’une époque traumatisante pour beaucoup. Le silence attentif de la foule se fait sentir, respectueux et chargé d’émotion. La transition vers « Non Serviam », morceau chargé d’un message de résistance personnelle, envoie un frisson dans la salle. Il enchaîne ensuite avec « Plain Sailing Weather » et « If Ever I Stray », deux titres qui confirment son talent pour fusionner les paroles intimistes avec des riffs accrocheurs, transformant chaque chanson en un exutoire collectif.
Avec « The Next Storm », l’ambiance change une nouvelle fois, marquée par un espoir tenace et l’envie de rebondir, avant que « One Foot Before The Other » nous entraîne dans une série de morceaux introspectifs. La tendresse de « Miranda » et la mélancolie de « Romantic Fatigue » résonnent profondément dans la salle, rappelant le côté vulnérable et honnête de Turner. La douceur de « Be More Kind » inspire à la foule un instant de calme, avant que la soirée ne reprenne de la vigueur avec « The Ballad Of Me And My Friends » et « I Knew Prufrock Before He Got Famous », deux titres où Turner se montre fidèle à son esprit punk-folk : l’énergie est palpable, le public en liesse. Avec « Ceasefire » et « Do One », on revient à des rythmes plus engagés, où le musicien se dévoile, oscillant entre colère et espoir. La fin approche avec « Try This At Home » et l’incontournable « I Still Believe », une déclaration d’amour à la musique, où chaque spectateur se laisse emporter par la passion du moment, partageant un sentiment de communauté unique. Après une brève sortie de scène, Turner revient pour un rappel explosif. Il commence par « Somewhere Inbetween » et poursuit avec le poignant « Polaroid Picture », où l’instantanéité des souvenirs se mélange avec la nostalgie du moment présent. La foule est dans un état de transe lorsque résonne « Get Better », un morceau emblématique de résilience et d’espoir. La soirée s’achève dans un tourbillon de folie avec « Four Simple Words », où Frank Turner invite la salle entière à « danser comme des fous ». La salle exulte, les fans hurlent, et Turner termine son set dans une ambiance explosive, laissant derrière lui une foule conquise et exténuée. Frank Turner & The Sleeping Souls ont offert un véritable moment de communion, une soirée cathartique où chacun a pu lâcher prise, crier, et se sentir vivant.
Frank Turner : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Den Atelier, Frank Turner, Frank Turner & The Sleeping Souls, Frank Turner And The Sleeping Souls, L'Atelier, Luxembourg, Skinny Lister, The Sleeping Souls