2017 – 12 titres – 42’12 Label : Entreprise Style : Old Wave / Electropop Origine : France, Dieppe / Reims Date de sortie de l’album : 27 janvier 2017
Notre avis :
par Mike S.
Le bruit court, se répand comme la poudre aux quatre coins de l’hexagone, jusqu’à en devenir assourdissant. Flora Fischbach alors FISHBACH du haut de son quart de siècle joue les archéologues musicales en sortant un premier album totalement influencé par des années 80 qu’elle n’a connues que dans les rétrospectives dont les télévisions et les radios nous abreuvent depuis trente ans maintenant ! Apres un premier EP 4 titres, la chanteuse allonge la sauce avec un premier album de 12 titres baptisé « A ta merci ».
C’est avec Stephane ‘Alf’ Briat, ingénieur du son de Phoenix que Fishbach a forgé le sien en explorant ceux des 80’s, des synthétiseurs, des boites à rythmes aux beats artificiels et des voix atones ou impassibles. En découvrant cet album, on navigue à la fois en paysages connus et en eaux troubles, certains la rapprochant de Desireless; Lio et Jeanne Mas… Mais c’est sans doute un raccourcis facile, car sa musique s’inscrit plutôt dans le sillage décalé d’artistes plus actuels tels que Minuit, La Féline, Christine & The Queen ou encore Jeanne Added.
Cela débute sur Ma voie lactee, un beat mi-tempo en forme de déclaration d’amour sadomaso rythmé par des notes de synthés aux couleurs résolument vintage. Ces sons vont se poursuivre sur Y crois-tu, s’introduisant comme une chanson mythique des Stranglers, Always the sun avant de prendre des allures de chanson de Rose Laurens, qui serait passé par une ère glaciaire. Le Beat s’accélère ensuite avec Eternité, un tube ensorcelant qui ne vous lachera plus de la journée, comme pouvaient le faire les meilleures chansons des Rita Mitsouko.
Les titres se succèdent les uns après les autres, faisant passer le climat en accéléré de l’Automne à l’Hiver, sans jamais croiser les autres saisons, La Vie et la Mort s’y affrontent, L’Amour, le Désir et la Tristesse. Dans cette course lugubre, on y croise encore d’autres tubes, comme On me dittu ou Mortel, déjà croisé sur cet EP qui l’a révélée l’an passé et qui s’intègre parfaitement à ce nouvel opus et à son univers blafard.
Madeleine de Proust ou coup de génie, Fishbach ne nous laisse pas insensible à certains de ses charmes, qu’ils soient dans les mots, la voix ou les sons d’une Cold wave mythique et inoubliable.
Tracklist : 1. Ma voie lactée 03:12
2. Y crois-tu 03:59
3. Eternité 03:00
4. Un beau langage 03:44
5. Un autre que moi 03:04
6. Feu 03:35
7. On me dit tu 03:40
8. Invisible désintégration de l’univers 03:49
9. Le château 03:47
10. Mortel 03:56
11. Le meilleur de la fête 03:33
12. À ta merci 02:47
Fishbach – A ta merci
2017 – 12 titres – 42’12
Label : Entreprise
Style : Old Wave / Electropop
Origine : France, Dieppe / Reims
Date de sortie de l’album : 27 janvier 2017
Notre avis :
par Mike S.
Le bruit court, se répand comme la poudre aux quatre coins de l’hexagone, jusqu’à en devenir assourdissant. Flora Fischbach alors FISHBACH du haut de son quart de siècle joue les archéologues musicales en sortant un premier album totalement influencé par des années 80 qu’elle n’a connues que dans les rétrospectives dont les télévisions et les radios nous abreuvent depuis trente ans maintenant ! Apres un premier EP 4 titres, la chanteuse allonge la sauce avec un premier album de 12 titres baptisé « A ta merci ».
C’est avec Stephane ‘Alf’ Briat, ingénieur du son de Phoenix que Fishbach a forgé le sien en explorant ceux des 80’s, des synthétiseurs, des boites à rythmes aux beats artificiels et des voix atones ou impassibles. En découvrant cet album, on navigue à la fois en paysages connus et en eaux troubles, certains la rapprochant de Desireless; Lio et Jeanne Mas… Mais c’est sans doute un raccourcis facile, car sa musique s’inscrit plutôt dans le sillage décalé d’artistes plus actuels tels que Minuit, La Féline, Christine & The Queen ou encore Jeanne Added.
Cela débute sur Ma voie lactee, un beat mi-tempo en forme de déclaration d’amour sadomaso rythmé par des notes de synthés aux couleurs résolument vintage. Ces sons vont se poursuivre sur Y crois-tu, s’introduisant comme une chanson mythique des Stranglers, Always the sun avant de prendre des allures de chanson de Rose Laurens, qui serait passé par une ère glaciaire. Le Beat s’accélère ensuite avec Eternité, un tube ensorcelant qui ne vous lachera plus de la journée, comme pouvaient le faire les meilleures chansons des Rita Mitsouko.
Les titres se succèdent les uns après les autres, faisant passer le climat en accéléré de l’Automne à l’Hiver, sans jamais croiser les autres saisons, La Vie et la Mort s’y affrontent, L’Amour, le Désir et la Tristesse. Dans cette course lugubre, on y croise encore d’autres tubes, comme On me dit tu ou Mortel, déjà croisé sur cet EP qui l’a révélée l’an passé et qui s’intègre parfaitement à ce nouvel opus et à son univers blafard.
Madeleine de Proust ou coup de génie, Fishbach ne nous laisse pas insensible à certains de ses charmes, qu’ils soient dans les mots, la voix ou les sons d’une Cold wave mythique et inoubliable.
Tracklist :
1. Ma voie lactée 03:12
2. Y crois-tu 03:59
3. Eternité 03:00
4. Un beau langage 03:44
5. Un autre que moi 03:04
6. Feu 03:35
7. On me dit tu 03:40
8. Invisible désintégration de l’univers 03:49
9. Le château 03:47
10. Mortel 03:56
11. Le meilleur de la fête 03:33
12. À ta merci 02:47
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