RTL2 Essonne En Scène /
Les 30 et 31 Août 2024 /
Chamarande (91) /
Notre avis :
La cinquième édition d’Essonne En Scène s’est déroulée les 30 et 31 août 2024, rassemblant 25 000 spectateurs pour deux soirées exceptionnelles. Fidèle à sa tradition, le festival a offert une programmation de choix avec le meilleur de la scène pop-rock francophone. Le vendredi soir, Hoshi, Matmatah, Kyo et Clara Ysé ont enflammé la scène, suivis de Mika, Étienne Daho et Santa le samedi. RTL2 Essonne en Scène a également mis à l’honneur les talents locaux avec Belle Vedhere, Vertiges, Blanche Esther et Nochka, issus du chantier des Francofolies. Une édition exceptionnelle marquée par la diversité et l’énergie.
KYO
Une brève intro musicale annonce le début du show. Sous une salve d’applaudissements, les protagonistes investissent la scène, et les festivités démarrent avec « Le Chemin », interprété d’abord en solo par Benoît. Rapidement, l’ensemble du groupe rejoint l’artiste pour clôturer ce morceau emblématique, repris en chœur par un public déjà conquis. L’énergie monte d’un cran avec un enchaînement dynamique : « Je Cours » et « Tout Envoyer En L’Air » résonnent dans l’enceinte, accueillis avec ferveur par une foule déjà bien chauffée. L’atmosphère est électrique. Benoît, visiblement ravi, adresse ses premiers mots au public : Bonsoir ! Ça fait trois semaines qu’on n’a pas joué, c’est un plaisir d’être ici ! Le groupe enchaîne avec « Je Saigne Encore », un titre qui fait vibrer les fans de longue date. C’est à ce moment que Benoît annonce une nouvelle particulière : Florian, le guitariste, vient d’être papa et il est exceptionnellement remplacé ce soir par Paul Pavillon, qui a relevé le défi d’apprendre tous les morceaux en un temps record. Le set continue sur cette belle énergie avec « Contact » et « Mon Époque », deux titres qui maintiennent une intensité palpable dans l’assistance. Le moment fort de la soirée survient avec « Le Graal », dont les premières notes suffisent à électriser la foule. L’émotion est palpable, et le groupe nous propose alors un retour vers le passé avec « Qui Je Suis », un voyage nostalgique qui fait balancer les bras des fans, tous transportés par la magie de ce morceau. Le concert touche à sa fin, mais pas sans quelques ultimes moments de grâce. « Respire », puis « Dernière Danse » clôturent la soirée avec une intensité décuplée, laissant le Domaine de Chamarande vibrer d’émotion et d’énergie. Kyo, après cette performance électrique, reçoit une ovation bien méritée, scellant une prestation à la hauteur des attentes de leurs fans.
Les photos : ici.
HOSHI
La scène est plongée dans l’obscurité. Des battements de cœur résonnent, faisant vibrer le parterre. Les musiciens apparaissent dans une atmosphère chargée d’émotion. L’artiste entre en scène, dissimulée derrière un parapluie. Les applaudissements fusent déjà. Hoshi ouvre son set avec « Mauvais Rêve ». Bonsoir, comment ça va ? lance-t-elle, un sourire aux lèvres, ravie de retrouver son public. Vous m’avez manqué ! La foule exulte, et Hoshi n’hésite pas à haranguer l’assistance : Vous êtes chauds ou quoi ? Enchaînant directement avec « Tu Me Manques Même Quand T’Es Là », le public balance les bras en rythme. L’émotion monte encore d’un cran lorsqu’elle interprète « Puis T’As Dansé Avec Moi », avant de prendre un instant pour présenter ses musiciens. Le ton change lorsque la chanteuse revient sur un épisode douloureux : elle évoque les insultes et menaces de mort reçues après avoir joué une de ses chansons aux Victoires de la Musique. Ma plus belle revanche est de pouvoir la chanter sur scène, confie-t-elle, émue. La foule la soutient, et elle entonne « Amour Censure » sous un drapeau LGBT fièrement déployé, repris en chœur par le public. Le show se poursuit avec « Superstar », avant de lancer les premières notes de piano de « Marcel ». Le public chante avec elle, complice. Les titres s’enchaînent sans répit : « Et Même Après Je T’Aimerai », puis seule à la guitare, elle livre une version intime de « Manège À Trois ». La soirée continue avec des morceaux emblématiques comme « Femme À La Mer », « Je Partirai », et l’incontournable « Ta Marinière ». Le public est en effervescence lorsque Hoshi entame « Réveille-Toi ». Le public à genoux, se relève avec force, déployant toute son énergie, tandis que Lola, à la basse, soutient des sonorités résolument rock. Le concert se termine par une photo souvenir, avant que la chanteuse ne quitte la scène sous une ovation du public en ébullition. Ce vendredi soir aura marqué les esprits, une soirée inoubliable et un très beau moment partagé !
Les photos : ici.
MATMATAH
Le concert débute en force avec le puissant « Nous Y Sommes », plongeant immédiatement Essonne En Scène dans une ambiance électrique. Dès les premières notes, Matmatah transporte le public dans un tourbillon d’émotions et d’énergie, annonçant une soirée explosive. Le groupe enchaîne rapidement avec « Le Rhume Des Foins » et « La Fille Du Chat Noir », enflammant la scène grâce à une maîtrise scénique captivante. Léopold Riou, à la guitare, se distingue par son énergie débordante. Il saute, court dans tous les sens, offrant une performance visuelle et musicale impressionnante. Ses interactions avec le public sont chaleureuses, et les spectateurs ne tardent pas à manifester leur enthousiasme par des applaudissements nourris. L’arrivée du classique « Au Conditionnel » fait vibrer le parterre entier. Son refrain entraînant déclenche une ovation immédiate. Le public, emporté par la nostalgie, chante en chœur. Le concert prend une tournure inoubliable avec « Triceratops », où l’intensité monte d’un cran, avant d’atteindre son apogée lors de l’interprétation bouleversante de « Emma », véritable moment de grâce qui suspend le temps. Les artistes poursuivent avec « Brest-Même », un morceau qui crée une symbiose parfaite entre le groupe et son public. Cette communion est prolongée par « Fière Allure » et « Le Festin De Bianca », qui maintiennent l’énergie à son paroxysme. Le légendaire « Lambé An Dro » déchaîne la foule, suscite des réactions passionnées et enflamme littéralement Essonne En Scène. Matmatah poursuit avec une savoureuse fusion de « Sushi Bar », immédiatement suivie de « L’Apologie », sublimée par un impressionnant solo de batterie qui laisse le public sans voix. Malheureusement, toute bonne chose ayant une fin, le groupe termine avec « Les Moutons », laissant les fans émus et comblés par cette expérience musicale inoubliable. Sous une pluie d’applaudissements, Matmatah remercie chaleureusement son public pour cette soirée exceptionnelle, clôturant ainsi un concert où la passion, la virtuosité et l’émotion se sont harmonieusement entremêlées pour offrir un moment unique.
Les photos : ici.
SANTA
Une énergie explosive, une présence magnétique, et un show millimétré. C’est ainsi que Santa va marquer les esprits lors de son passage à Essonne En Scène. Dès son arrivée, le ton est donné : la chanteuse surgit sur scène en courant, un fumigène à la main, entourée de volutes de fumée colorée. Le public est instantanément happé dans son univers. Le concert s’ouvre avec « Chanter Le Monde », une déclaration d’intention vibrante. Ce morceau, déjà emblématique de son répertoire, plonge la foule dans une ambiance électrique. Chaque note résonne comme une invitation à partager un moment de communion autour de la musique. Le public reprend en chœur les paroles, créant une atmosphère presque mystique. Après ce démarrage en fanfare, Santa enchaîne avec « Eva », un titre qui explore des thématiques plus intimes. Le contraste avec l’ouverture est saisissant, et l’interprétation, empreinte de sensibilité, capte l’attention. La chanteuse semble naviguer entre fragilité et force, donnant vie à des émotions contradictoires. Le moment poignant du concert arrive avec « Les Larmes Ne Coulent Pas ». Les mots de Santa résonnent avec une intensité particulière, et c’est à travers ce morceau que l’artiste dévoile toute la profondeur de son écriture. La chanson est un véritable cri du cœur, un moment suspendu que le public accueille avec émotion. Pour retrouver une énergie plus lumineuse, « Paradis » vient illuminer la scène. Le public se laisse emporter par ce morceau aux sonorités planantes et rêveuses. Les nappes électroniques et la voix aérienne de Santa transportent l’audience dans une bulle d’évasion. C’est ensuite avec « Popcorn Salé » que l’artiste ramène une touche de légèreté et de malice. Ce titre, aux accents pop accrocheurs, est une bouffée d’air frais, et on peut voir des sourires se dessiner dans la foule. La chanteuse danse avec une aisance déconcertante, communicant une joie de vivre palpable. L’un des moments forts de la soirée survient avec « La Différence ». Ce morceau, véritable hymne à la tolérance et à l’acceptation de soi, est porté par une mise en scène puissante. Santa semble totalement habitée. La foule, galvanisée, accueille le message avec ferveur, créant une véritable onde d’énergie positive. « Silverlake » fait partie de ces chansons qui confirment la capacité de la chanteuse à explorer différents registres musicaux. Avec des sonorités qui flirtent avec l’électro-pop, ce titre envoie le public dans un voyage introspectif. Les beats entraînants et les lignes mélodiques raffinées captivent, tandis que Santa semble en totale osmose avec la scène. Enfin, pour clore ce concert d’une rare intensité, Santa interprète « Recommence-Moi ». Ce morceau, aussi puissant qu’émouvant, résonne comme un appel à la réinvention, un cri de renaissance. Le public, visiblement touché, ne veut pas que le concert se termine. Les acclamations fusent, et la chanteuse, visiblement émue, remercie la foule avec sincérité avant de quitter la scène sous une pluie d’applaudissements.
Les photos : ici.
ETIENNE DAHO
Le festival Essonne en Scène 2024 a la chance d’accueillir un monument de la pop française : Etienne Daho. Dans l’atmosphère estivale et en plein air du Domaine de Chamarande, l’artiste, désormais icône indétrônable, va nous livrer un concert mémorable, à la hauteur des attentes d’un public conquis d’avance. Dès les premières notes de « L’Invitation », le ton est donné. Daho capte l’attention du public avec une grâce naturelle, sa voix suave glissant sur les mélodies enivrantes qui ont fait sa légende. La foule se laisse emporter dans cet univers à la fois intime et puissant, où chaque chanson résonne comme une invitation à l’évasion. « Le Grand Sommeil » fait remonter les souvenirs des premières heures de son succès, tandis que « Sortir Ce Soir », extrait de son dernier album, montre combien Daho a su se réinventer, tout en conservant ce charme intemporel qui le rend unique. « Le Phare » brille de son aura mélancolique, tandis que « Virus X » pulse d’une énergie plus sombre et captivante, presque hypnotique. Dans ce concert, Daho n’hésite pas à rendre hommage à ceux qui l’ont inspiré. Avec une interprétation magistrale de « Comme Un Boomerang », la chanson écrite par Gainsbourg pour Dani, Daho déploie toute la sensualité et l’intensité du texte. Plus tard, sa reprise de « Mon Manège À Moi (Tu Me Fais Tourner La Tête) », popularisée par Piaf, fait swinguer la foule, montrant son aisance à naviguer entre les genres et les époques. Mais le chanteur ne se contente pas de replonger dans le passé. Il sait aussi manier l’actualité, avec des titres comme « Réévolution », hymne de résistance moderne, ou encore « En Surface », qui évoque les tourments intérieurs d’une société en pleine mutation. « Saudade » et « Des Attractions Désastre » apportent une touche de poésie mélancolique, naviguant entre des sonorités éthérées et une profondeur lyrique propre à Daho. Les classiques de son répertoire ne sont bien sûr pas oubliés. Lorsque résonne « Duel Au Soleil », l’une de ses chansons les plus emblématiques, la foule s’embrase et les premiers rangs chantent en chœur, tout comme sur « Tombé Pour La France » et « Bleu Comme Toi », morceaux incontournables des années 80 qui rappellent toute la fougue de cette époque. Dans un moment de douceur, Etienne Daho interprète « Le Premier Jour (Du Reste De Ta Vie) », une reprise sensible et touchante qui sublime ce titre à la symbolique forte. Puis, avec « Tirer La Nuit Sur Les Étoiles », le chanteur nous entraîne dans un rêve éveillé, une ode aux moments suspendus, aux nuits étoilées et aux amours fugaces. Enfin, en guise de conclusion, Daho offre à ses fans un florilège de tubes : « Week-End À Rome » fait danser le public dans une ambiance euphorique, avant que « Épaule Tattoo » ne vienne clore cette parenthèse enchantée. Le concert s’achève sur « Ouverture », comme une invitation à prolonger l’instant, laissant l’audience sur un dernier souffle poétique. Ce concert d’Etienne Daho à Essonne en Scène 2024 aura été bien plus qu’une simple performance : une communion avec le public, un voyage à travers les époques et les émotions, porté par l’élégance et la sensibilité d’un artiste en pleine maîtrise de son art.
Les photos : ici.
MIKA
En cette soirée d’été, le Parc du Domaine de Chamarande va vibrer de l’énergie éclatante et de la pop multicolore de Mika. La scène d’Essonne en Scène se métamorphose sous la magie de l’artiste anglo-libanais, offrant aux spectateurs une performance inoubliable. Mika, fidèle à sa réputation, illumine la nuit avec un spectacle où l’extravagance, la bienveillance et la communion avec le public sont au rendez-vous. Dès les premières notes d' »Ice Cream », Mika plonge la foule dans un univers estival et insouciant. Avec ses rythmes entraînants et ses mouvements dansants, il fait fondre le public comme une glace sous le soleil. Ce titre est rapidement suivi par « Origin Of Love », qui, avec ses mélodies plus douces et introspectives, apporte un instant de grâce et d’émotion. Le public, conquis d’avance, chante à tue-tête « Lollipop », l’un des premiers titres iconiques de l’artiste, qui lance un moment festif et sucré où chaque note semble retentir comme une bulle éclatante. Dans un geste plein de bienveillance et d’humour, Mika dédie son hymne aux courbes féminines, « Big Girl (You Are Beautiful) », à toutes les femmes présentes, prônant la diversité et l’acceptation de soi. La foule applaudit chaleureusement ce message universel d’amour et de tolérance. L’un des moments les plus poignants de la soirée survient lorsqu’il rend hommage à « Jane Birkin ». La chanson, éponyme, est un hommage sincère et bouleversant à l’icône franco-britannique disparue. Les paroles, empreintes de nostalgie et de tendresse, apportent une pause contemplative dans le concert, faisant vibrer la corde sensible de chacun. Le souffle ne retombe pas pour autant, et Mika enchaîne avec « Underwater », l’une de ses ballades les plus appréciées, où sa voix monte en crescendo, emportant le public dans un océan d’émotions. Puis, le rythme s’accélère à nouveau avec « Relax (Take It Easy) », un morceau au pouvoir cathartique, parfait pour relâcher la pression et profiter du moment. Le public, bras levés, reprend le refrain avec ferveur, créant une communion inédite. Bien sûr, Mika n’a pas oublié son public français et lui offre des instants en langue locale. Avec « Bougez », une chanson aux accents festifs et dansants, il fait vibrer le sol du Parc avant de continuer sur un autre tube francophone, « Elle Me Dit », déclenchant une vague d’excitation. Le public, en parfaite osmose avec l’artiste, crie chaque mot à l’unisson, transformant l’événement en une fête collective. Impossible d’évoquer Mika sans parler de « Grace Kelly », l’un de ses morceaux les plus iconiques. Les premières notes électrisent la foule, le public explose et chante avec passion ce titre où l’artiste clame haut et fort son désir d’être lui-même, libre de toute contrainte. Ce titre reste un des moments les plus forts du concert. La soirée se clôture avec « Happy Ending », une ballade mélancolique et touchante, mais pourtant pleine d’espoir, où l’émotion est palpable. Les lumières se tamisent doucement, et Mika, accompagné de ses musiciens, emporte le public dans un final émouvant où tout le monde reprend en chœur, comme une immense famille. Mais Mika, toujours aussi généreux, nous réserve une surprise avec un titre lumineux et jubilatoire, « We Are Golden », un hymne à la jeunesse et à l’insouciance qui fait bondir le public sur ses pieds une dernière fois avant le rappel. Pour le rappel, Mika revient sur scène, acclamé par un public qui en redemande. Il choisit de terminer en apothéose avec « Love Today », un dernier cri d’amour et de joie partagée. Ce titre fait danser le Parc entier, une explosion de bonheur communicatif où chaque spectateur semble porté par l’énergie débordante de l’artiste. En quittant la scène, Mika laisse derrière lui une foule conquise, un sourire aux lèvres, avec la sensation d’avoir vécu un moment de pure magie.
Les photos : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
RTL2 Essonne En Scène /
Les 30 et 31 Août 2024 /
Chamarande (91) /
Notre avis :
La cinquième édition d’Essonne En Scène s’est déroulée les 30 et 31 août 2024, rassemblant 25 000 spectateurs pour deux soirées exceptionnelles. Fidèle à sa tradition, le festival a offert une programmation de choix avec le meilleur de la scène pop-rock francophone. Le vendredi soir, Hoshi, Matmatah, Kyo et Clara Ysé ont enflammé la scène, suivis de Mika, Étienne Daho et Santa le samedi. RTL2 Essonne en Scène a également mis à l’honneur les talents locaux avec Belle Vedhere, Vertiges, Blanche Esther et Nochka, issus du chantier des Francofolies. Une édition exceptionnelle marquée par la diversité et l’énergie.
KYO
Une brève intro musicale annonce le début du show. Sous une salve d’applaudissements, les protagonistes investissent la scène, et les festivités démarrent avec « Le Chemin », interprété d’abord en solo par Benoît. Rapidement, l’ensemble du groupe rejoint l’artiste pour clôturer ce morceau emblématique, repris en chœur par un public déjà conquis. L’énergie monte d’un cran avec un enchaînement dynamique : « Je Cours » et « Tout Envoyer En L’Air » résonnent dans l’enceinte, accueillis avec ferveur par une foule déjà bien chauffée. L’atmosphère est électrique. Benoît, visiblement ravi, adresse ses premiers mots au public : Bonsoir ! Ça fait trois semaines qu’on n’a pas joué, c’est un plaisir d’être ici ! Le groupe enchaîne avec « Je Saigne Encore », un titre qui fait vibrer les fans de longue date. C’est à ce moment que Benoît annonce une nouvelle particulière : Florian, le guitariste, vient d’être papa et il est exceptionnellement remplacé ce soir par Paul Pavillon, qui a relevé le défi d’apprendre tous les morceaux en un temps record. Le set continue sur cette belle énergie avec « Contact » et « Mon Époque », deux titres qui maintiennent une intensité palpable dans l’assistance. Le moment fort de la soirée survient avec « Le Graal », dont les premières notes suffisent à électriser la foule. L’émotion est palpable, et le groupe nous propose alors un retour vers le passé avec « Qui Je Suis », un voyage nostalgique qui fait balancer les bras des fans, tous transportés par la magie de ce morceau. Le concert touche à sa fin, mais pas sans quelques ultimes moments de grâce. « Respire », puis « Dernière Danse » clôturent la soirée avec une intensité décuplée, laissant le Domaine de Chamarande vibrer d’émotion et d’énergie. Kyo, après cette performance électrique, reçoit une ovation bien méritée, scellant une prestation à la hauteur des attentes de leurs fans.
Les photos : ici.
HOSHI
La scène est plongée dans l’obscurité. Des battements de cœur résonnent, faisant vibrer le parterre. Les musiciens apparaissent dans une atmosphère chargée d’émotion. L’artiste entre en scène, dissimulée derrière un parapluie. Les applaudissements fusent déjà. Hoshi ouvre son set avec « Mauvais Rêve ». Bonsoir, comment ça va ? lance-t-elle, un sourire aux lèvres, ravie de retrouver son public. Vous m’avez manqué ! La foule exulte, et Hoshi n’hésite pas à haranguer l’assistance : Vous êtes chauds ou quoi ? Enchaînant directement avec « Tu Me Manques Même Quand T’Es Là », le public balance les bras en rythme. L’émotion monte encore d’un cran lorsqu’elle interprète « Puis T’As Dansé Avec Moi », avant de prendre un instant pour présenter ses musiciens. Le ton change lorsque la chanteuse revient sur un épisode douloureux : elle évoque les insultes et menaces de mort reçues après avoir joué une de ses chansons aux Victoires de la Musique. Ma plus belle revanche est de pouvoir la chanter sur scène, confie-t-elle, émue. La foule la soutient, et elle entonne « Amour Censure » sous un drapeau LGBT fièrement déployé, repris en chœur par le public. Le show se poursuit avec « Superstar », avant de lancer les premières notes de piano de « Marcel ». Le public chante avec elle, complice. Les titres s’enchaînent sans répit : « Et Même Après Je T’Aimerai », puis seule à la guitare, elle livre une version intime de « Manège À Trois ». La soirée continue avec des morceaux emblématiques comme « Femme À La Mer », « Je Partirai », et l’incontournable « Ta Marinière ». Le public est en effervescence lorsque Hoshi entame « Réveille-Toi ». Le public à genoux, se relève avec force, déployant toute son énergie, tandis que Lola, à la basse, soutient des sonorités résolument rock. Le concert se termine par une photo souvenir, avant que la chanteuse ne quitte la scène sous une ovation du public en ébullition. Ce vendredi soir aura marqué les esprits, une soirée inoubliable et un très beau moment partagé !
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MATMATAH
Le concert débute en force avec le puissant « Nous Y Sommes », plongeant immédiatement Essonne En Scène dans une ambiance électrique. Dès les premières notes, Matmatah transporte le public dans un tourbillon d’émotions et d’énergie, annonçant une soirée explosive. Le groupe enchaîne rapidement avec « Le Rhume Des Foins » et « La Fille Du Chat Noir », enflammant la scène grâce à une maîtrise scénique captivante. Léopold Riou, à la guitare, se distingue par son énergie débordante. Il saute, court dans tous les sens, offrant une performance visuelle et musicale impressionnante. Ses interactions avec le public sont chaleureuses, et les spectateurs ne tardent pas à manifester leur enthousiasme par des applaudissements nourris. L’arrivée du classique « Au Conditionnel » fait vibrer le parterre entier. Son refrain entraînant déclenche une ovation immédiate. Le public, emporté par la nostalgie, chante en chœur. Le concert prend une tournure inoubliable avec « Triceratops », où l’intensité monte d’un cran, avant d’atteindre son apogée lors de l’interprétation bouleversante de « Emma », véritable moment de grâce qui suspend le temps. Les artistes poursuivent avec « Brest-Même », un morceau qui crée une symbiose parfaite entre le groupe et son public. Cette communion est prolongée par « Fière Allure » et « Le Festin De Bianca », qui maintiennent l’énergie à son paroxysme. Le légendaire « Lambé An Dro » déchaîne la foule, suscite des réactions passionnées et enflamme littéralement Essonne En Scène. Matmatah poursuit avec une savoureuse fusion de « Sushi Bar », immédiatement suivie de « L’Apologie », sublimée par un impressionnant solo de batterie qui laisse le public sans voix. Malheureusement, toute bonne chose ayant une fin, le groupe termine avec « Les Moutons », laissant les fans émus et comblés par cette expérience musicale inoubliable. Sous une pluie d’applaudissements, Matmatah remercie chaleureusement son public pour cette soirée exceptionnelle, clôturant ainsi un concert où la passion, la virtuosité et l’émotion se sont harmonieusement entremêlées pour offrir un moment unique.
Les photos : ici.
SANTA
Une énergie explosive, une présence magnétique, et un show millimétré. C’est ainsi que Santa va marquer les esprits lors de son passage à Essonne En Scène. Dès son arrivée, le ton est donné : la chanteuse surgit sur scène en courant, un fumigène à la main, entourée de volutes de fumée colorée. Le public est instantanément happé dans son univers. Le concert s’ouvre avec « Chanter Le Monde », une déclaration d’intention vibrante. Ce morceau, déjà emblématique de son répertoire, plonge la foule dans une ambiance électrique. Chaque note résonne comme une invitation à partager un moment de communion autour de la musique. Le public reprend en chœur les paroles, créant une atmosphère presque mystique. Après ce démarrage en fanfare, Santa enchaîne avec « Eva », un titre qui explore des thématiques plus intimes. Le contraste avec l’ouverture est saisissant, et l’interprétation, empreinte de sensibilité, capte l’attention. La chanteuse semble naviguer entre fragilité et force, donnant vie à des émotions contradictoires. Le moment poignant du concert arrive avec « Les Larmes Ne Coulent Pas ». Les mots de Santa résonnent avec une intensité particulière, et c’est à travers ce morceau que l’artiste dévoile toute la profondeur de son écriture. La chanson est un véritable cri du cœur, un moment suspendu que le public accueille avec émotion. Pour retrouver une énergie plus lumineuse, « Paradis » vient illuminer la scène. Le public se laisse emporter par ce morceau aux sonorités planantes et rêveuses. Les nappes électroniques et la voix aérienne de Santa transportent l’audience dans une bulle d’évasion. C’est ensuite avec « Popcorn Salé » que l’artiste ramène une touche de légèreté et de malice. Ce titre, aux accents pop accrocheurs, est une bouffée d’air frais, et on peut voir des sourires se dessiner dans la foule. La chanteuse danse avec une aisance déconcertante, communicant une joie de vivre palpable. L’un des moments forts de la soirée survient avec « La Différence ». Ce morceau, véritable hymne à la tolérance et à l’acceptation de soi, est porté par une mise en scène puissante. Santa semble totalement habitée. La foule, galvanisée, accueille le message avec ferveur, créant une véritable onde d’énergie positive. « Silverlake » fait partie de ces chansons qui confirment la capacité de la chanteuse à explorer différents registres musicaux. Avec des sonorités qui flirtent avec l’électro-pop, ce titre envoie le public dans un voyage introspectif. Les beats entraînants et les lignes mélodiques raffinées captivent, tandis que Santa semble en totale osmose avec la scène. Enfin, pour clore ce concert d’une rare intensité, Santa interprète « Recommence-Moi ». Ce morceau, aussi puissant qu’émouvant, résonne comme un appel à la réinvention, un cri de renaissance. Le public, visiblement touché, ne veut pas que le concert se termine. Les acclamations fusent, et la chanteuse, visiblement émue, remercie la foule avec sincérité avant de quitter la scène sous une pluie d’applaudissements.
Les photos : ici.
ETIENNE DAHO
Le festival Essonne en Scène 2024 a la chance d’accueillir un monument de la pop française : Etienne Daho. Dans l’atmosphère estivale et en plein air du Domaine de Chamarande, l’artiste, désormais icône indétrônable, va nous livrer un concert mémorable, à la hauteur des attentes d’un public conquis d’avance. Dès les premières notes de « L’Invitation », le ton est donné. Daho capte l’attention du public avec une grâce naturelle, sa voix suave glissant sur les mélodies enivrantes qui ont fait sa légende. La foule se laisse emporter dans cet univers à la fois intime et puissant, où chaque chanson résonne comme une invitation à l’évasion. « Le Grand Sommeil » fait remonter les souvenirs des premières heures de son succès, tandis que « Sortir Ce Soir », extrait de son dernier album, montre combien Daho a su se réinventer, tout en conservant ce charme intemporel qui le rend unique. « Le Phare » brille de son aura mélancolique, tandis que « Virus X » pulse d’une énergie plus sombre et captivante, presque hypnotique. Dans ce concert, Daho n’hésite pas à rendre hommage à ceux qui l’ont inspiré. Avec une interprétation magistrale de « Comme Un Boomerang », la chanson écrite par Gainsbourg pour Dani, Daho déploie toute la sensualité et l’intensité du texte. Plus tard, sa reprise de « Mon Manège À Moi (Tu Me Fais Tourner La Tête) », popularisée par Piaf, fait swinguer la foule, montrant son aisance à naviguer entre les genres et les époques. Mais le chanteur ne se contente pas de replonger dans le passé. Il sait aussi manier l’actualité, avec des titres comme « Réévolution », hymne de résistance moderne, ou encore « En Surface », qui évoque les tourments intérieurs d’une société en pleine mutation. « Saudade » et « Des Attractions Désastre » apportent une touche de poésie mélancolique, naviguant entre des sonorités éthérées et une profondeur lyrique propre à Daho. Les classiques de son répertoire ne sont bien sûr pas oubliés. Lorsque résonne « Duel Au Soleil », l’une de ses chansons les plus emblématiques, la foule s’embrase et les premiers rangs chantent en chœur, tout comme sur « Tombé Pour La France » et « Bleu Comme Toi », morceaux incontournables des années 80 qui rappellent toute la fougue de cette époque. Dans un moment de douceur, Etienne Daho interprète « Le Premier Jour (Du Reste De Ta Vie) », une reprise sensible et touchante qui sublime ce titre à la symbolique forte. Puis, avec « Tirer La Nuit Sur Les Étoiles », le chanteur nous entraîne dans un rêve éveillé, une ode aux moments suspendus, aux nuits étoilées et aux amours fugaces. Enfin, en guise de conclusion, Daho offre à ses fans un florilège de tubes : « Week-End À Rome » fait danser le public dans une ambiance euphorique, avant que « Épaule Tattoo » ne vienne clore cette parenthèse enchantée. Le concert s’achève sur « Ouverture », comme une invitation à prolonger l’instant, laissant l’audience sur un dernier souffle poétique. Ce concert d’Etienne Daho à Essonne en Scène 2024 aura été bien plus qu’une simple performance : une communion avec le public, un voyage à travers les époques et les émotions, porté par l’élégance et la sensibilité d’un artiste en pleine maîtrise de son art.
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MIKA
En cette soirée d’été, le Parc du Domaine de Chamarande va vibrer de l’énergie éclatante et de la pop multicolore de Mika. La scène d’Essonne en Scène se métamorphose sous la magie de l’artiste anglo-libanais, offrant aux spectateurs une performance inoubliable. Mika, fidèle à sa réputation, illumine la nuit avec un spectacle où l’extravagance, la bienveillance et la communion avec le public sont au rendez-vous. Dès les premières notes d' »Ice Cream », Mika plonge la foule dans un univers estival et insouciant. Avec ses rythmes entraînants et ses mouvements dansants, il fait fondre le public comme une glace sous le soleil. Ce titre est rapidement suivi par « Origin Of Love », qui, avec ses mélodies plus douces et introspectives, apporte un instant de grâce et d’émotion. Le public, conquis d’avance, chante à tue-tête « Lollipop », l’un des premiers titres iconiques de l’artiste, qui lance un moment festif et sucré où chaque note semble retentir comme une bulle éclatante. Dans un geste plein de bienveillance et d’humour, Mika dédie son hymne aux courbes féminines, « Big Girl (You Are Beautiful) », à toutes les femmes présentes, prônant la diversité et l’acceptation de soi. La foule applaudit chaleureusement ce message universel d’amour et de tolérance. L’un des moments les plus poignants de la soirée survient lorsqu’il rend hommage à « Jane Birkin ». La chanson, éponyme, est un hommage sincère et bouleversant à l’icône franco-britannique disparue. Les paroles, empreintes de nostalgie et de tendresse, apportent une pause contemplative dans le concert, faisant vibrer la corde sensible de chacun. Le souffle ne retombe pas pour autant, et Mika enchaîne avec « Underwater », l’une de ses ballades les plus appréciées, où sa voix monte en crescendo, emportant le public dans un océan d’émotions. Puis, le rythme s’accélère à nouveau avec « Relax (Take It Easy) », un morceau au pouvoir cathartique, parfait pour relâcher la pression et profiter du moment. Le public, bras levés, reprend le refrain avec ferveur, créant une communion inédite. Bien sûr, Mika n’a pas oublié son public français et lui offre des instants en langue locale. Avec « Bougez », une chanson aux accents festifs et dansants, il fait vibrer le sol du Parc avant de continuer sur un autre tube francophone, « Elle Me Dit », déclenchant une vague d’excitation. Le public, en parfaite osmose avec l’artiste, crie chaque mot à l’unisson, transformant l’événement en une fête collective. Impossible d’évoquer Mika sans parler de « Grace Kelly », l’un de ses morceaux les plus iconiques. Les premières notes électrisent la foule, le public explose et chante avec passion ce titre où l’artiste clame haut et fort son désir d’être lui-même, libre de toute contrainte. Ce titre reste un des moments les plus forts du concert. La soirée se clôture avec « Happy Ending », une ballade mélancolique et touchante, mais pourtant pleine d’espoir, où l’émotion est palpable. Les lumières se tamisent doucement, et Mika, accompagné de ses musiciens, emporte le public dans un final émouvant où tout le monde reprend en chœur, comme une immense famille. Mais Mika, toujours aussi généreux, nous réserve une surprise avec un titre lumineux et jubilatoire, « We Are Golden », un hymne à la jeunesse et à l’insouciance qui fait bondir le public sur ses pieds une dernière fois avant le rappel. Pour le rappel, Mika revient sur scène, acclamé par un public qui en redemande. Il choisit de terminer en apothéose avec « Love Today », un dernier cri d’amour et de joie partagée. Ce titre fait danser le Parc entier, une explosion de bonheur communicatif où chaque spectateur semble porté par l’énergie débordante de l’artiste. En quittant la scène, Mika laisse derrière lui une foule conquise, un sourire aux lèvres, avec la sensation d’avoir vécu un moment de pure magie.
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Belle Vedhere, Blanche Esther, Chamarande, Clara Ysé, Essonne En Scène, Etienne Daho, Hoshi, Kyo, Matmatah, Mika, Nochka, RTL2 Essonne En Scène, Santa, Vertiges