9e édition de L’Armor à Sons à BOBITAL (22)
Avec : Soprano, Kasabian, Martin Solveig, Olivia Ruiz, Vianney, Calypso Rose
1er soir : 30 juin 2017
Emane, Jahneration, Martin Solveig, Ofenbach, Olivia Ruiz, Soprano
Style : Pop, Rock, Chanson, Electro
Lieu : Bretagne, Dinan (22)
Notre avis :
Par Mike S.
C’est sous un temps maussade avec une alternance de pluie plus ou moins soutenue que le site du Festival de Bobital termine de se mettre en branle pour accueillir les 10000 festivaliers attendus. Les tracteurs charrient tant bien que mal de la sciure et des gravas pour supprimer les flaques. les bénévoles aides les techniciens à installer les chapiteaux, les buvettes se remplissent, les cantines aussi. Les dernieres recommandations et on sera bientôt prêt à ouvrir.
Pendant tout ce temps, les scènes sont prêtes. Les premiers instruments s’installent. Les artistes se succèdent pour faire les balances, dans le sens inverses de leur passages. On y croise Olivia Ruiz un peu stressée à cause de cette pluie désagréable qui retombe sur la scène et des microbes qui se battent dans son nez, l’obligeant à revoir un peu son set. Emane, discrete en dehors de scene, est venue s’imprégner de l’atmosphère, foulant la pelouse qui accueillera bientot les festivaliers. Jahneration au grand complet jouent plusieurs de leurs hymnes reggae pour le plus grand plaisir des bénévoles qui s’activent toujours pour les derniers détails.
Backstage, dans l’espace presse, certains artistes – ils sont rares cette année – font le job jusqu’au bout et participent aux traditionnelles séances d’interviews. Olivia Ruiz nous accorde ainsi 5 petites minutes pour nous parler de la scène, des festivals, de son dernier album et de ses microbes qui semblent là mettre un peu patraque. Mais on verra plus tard qu’elle sait plonger dans ses ressources pour assurer un show à la hauteur de sa réputation, Rock et enjouée.
18h00 – Tout est prêt ! Les festivaliers entrent sous les miradors du camp gaulois. La bonne humeur se lit sur tous les visages. Certains ont travaillé leur tenue de festival, Obelix, des soldats romains, une vache, une licorne, plusieurs ourses et des hordes de gaulois affublés de casques à cornes… Pas de doutes, tout le monde est venu pour s’amuser et écouter de la bonne musique.
Et c’est EMANE qui a la lourde tache d’ouvrir les hostilités avec sa musique chaude et sa voix Soul. Entourée de musiciens et de deux choriste, elle a vite fait d’attirer les regards et les cuiriosités. Les rythmes sont vivants, entre Soul et Reggae, avec des sonorités ethniques et des pas de danses africaines. Si le registre est assez bateau et mille fois entendu, l’interprétation mérite qu’on s’y attarde. Et le public passe un très bon moment, le cercle s’agrandit autour d’elle au fur et à mesure que le concert avance et que les contrôles renforcés à l’entrée permettent au public de venir se presser contre la barriere de la scène B. La Rennaise est à la fois euphorique et stressée par tant de monde, dansant et reprenant déjà les refrains de ses chansons.
Après cette belle entrée en matière, remarquée par les plus ponctuels des festivaliers, le festival entre dans sa vitesse de croisière et sort sa premiere tête d’affiche, avec la chanteur OLIVIA RUIZ, surtout connue pour sa femme chocolat et ses godasses bousillées, mais pas que !Ce tout petit bout de femme est une véritable pile électrique, dès qu’elle monte sur une scène. Et ce premier passage sur celle de Bobital ne sera certainement pas le dernier. Malgré la pluie qui continue à tomber sans en avoir été invitée, elle va dérouler un show vif, mélodique et bien de bonne humeur. Sa belle crinière noire voltige au rythme de ses pas de danse et de ceux des chansons dont elle a choisi les plus dynamique… Dis moi tes secrets, Mon corps, mon amours et quelques autres sont issu de son dernier disque en date, A nos corps aimants.
Bien sûr, elle n’en oublie pas les classiques, se demandant même si le public, lui, aurait oublié les paroles de J’traîne des pieds… Que neni ! Les paroles restent incrustées dans la mémoire collective. Et c’est presqu’un festival de tubes qu’Olivia propose, parfois dans des versions revisitées, en acoustique ou orchestrée avec une multitude d’instruments découverts aux quatre coins du monde. Bien qu’atteinte par un petit virus de saison, Olivia Ruiz semblait ce soir au top de sa forme !
Toujours aussi chaud, mais dans un registre plus world, c’est JAHNERATION qui débarque sur scène, pour une heure de Reggae et de flow. Quelques singles et un album au compteur et déjà une ambiance de ouf dans la foule, qui n’a pas besoin qu’on lui demande pour danser sur les rythmes jamaicains de Théo, Ogach et sa bande !
Discretement, entre deux averses, la nuit a commencé à s’abattre sur le festival. Et c’est SOPRANO qui se sent enclin à mettre le feu dans la fausse, débutant son show avec En feu : J’suis chaud, j’suis chaud,Ça sent le brûlé, appelle les pompiers… Un véritable appelle à la fête pour les milliers de personnes rassemblées sur le festival, dont une grande partie d’enfants, rassemblés progressivement sur le côté de la scène, histoire de ne pas gâcher soirée avec un accident malheureux….
D’autant que Soprano a de quoi faire monter encore la température de quelques degrés. L’Everest, nom de son dernier, et décor de l’arriere plan de la scène, risque bien de fondre sous les rayons de soleil que sa musique envoie. Quelques mots entre chaque chanson, un souvenir de son passé dépressif, et on revient dans le feu ardent de son présent, qui rappelle toujours un peu plus les Psy4uiatres de la Rime et ses amis du Magic System. Roule et Mon Everest nous font reprendre de l’altitude, qui ressemble plus au Piton de la Fournaise qu’à la chaine de l’Himalaya. Le public est en délire. Difficilement imaginable pour l’enfant du Rock que je suis… mais bon, ce qui compte, c’est la fête, la bonne humeur, les sourires sur les visages et les souvenirs qui se gravent très profondément dans les petites têtes !
Pas facile d’enchainer ensuite, Soprano a mis la barre très haut pour faire bouger tout ce petit monde ! Pourtant,
OFENBACH était prêt à relever le défit avec sa collection de sons enchevêtrés dans des rythmes qui invitent à se bouger le c.. ça a commencé avec les
premières notes de Nirvana, et puis il n’en fallut pas plus pour que le public soit pris dans le tourbillon de la
dance music d’Ofenbach. Rien de transcendant mais à cette heure tardive, un remixe de Chantal Goya ou de Patrick Sébastien aurait eu le même effet sur un foule déchainée. Avec de rares titres originaux dans ce mix, tel ce
Be mine, les deux parisiens César Laurent de Rumel et Dorian Lauduique sont parvenus à maintenir au chaud les « Bobivaliers » pour que MARTIN SOLVEIG finisse de prendre leurs dernieres forces dans un mix flamboyant composé de ses titres les plus emblématiques, tels que
Hello, Big in Japan ou
Intoxication, le tout dans une tempête de lumières, qui nous ferait oublier le retour interminable de la pluie, entre bruine, crachin et grain, à vous de choisir ! VIVE LA BRETAGNE ! 😉
Après une telle soirée, un bon lit et quelques heures de sommeil pour se remettre et se préparer à la seconde journée de festival, qu’on espérait déjà plus ensoleillée, avec des têtes d’affiche exceptionnelles, tel que Kasabian, qui offrira ici sa seule date française de l’été.
9e édition de L’Armor à Sons à BOBITAL (22)
Avec : Soprano, Kasabian, Martin Solveig, Olivia Ruiz, Vianney, Calypso Rose
1er soir : 30 juin 2017
Emane, Jahneration, Martin Solveig, Ofenbach, Olivia Ruiz, Soprano
Style : Pop, Rock, Chanson, Electro
Lieu : Bretagne, Dinan (22)
Notre avis :
Par Mike S.
C’est sous un temps maussade avec une alternance de pluie plus ou moins soutenue que le site du Festival de Bobital termine de se mettre en branle pour accueillir les 10000 festivaliers attendus. Les tracteurs charrient tant bien que mal de la sciure et des gravas pour supprimer les flaques. les bénévoles aides les techniciens à installer les chapiteaux, les buvettes se remplissent, les cantines aussi. Les dernieres recommandations et on sera bientôt prêt à ouvrir.
Pendant tout ce temps, les scènes sont prêtes. Les premiers instruments s’installent. Les artistes se succèdent pour faire les balances, dans le sens inverses de leur passages. On y croise Olivia Ruiz un peu stressée à cause de cette pluie désagréable qui retombe sur la scène et des microbes qui se battent dans son nez, l’obligeant à revoir un peu son set. Emane, discrete en dehors de scene, est venue s’imprégner de l’atmosphère, foulant la pelouse qui accueillera bientot les festivaliers. Jahneration au grand complet jouent plusieurs de leurs hymnes reggae pour le plus grand plaisir des bénévoles qui s’activent toujours pour les derniers détails.
Backstage, dans l’espace presse, certains artistes – ils sont rares cette année – font le job jusqu’au bout et participent aux traditionnelles séances d’interviews. Olivia Ruiz nous accorde ainsi 5 petites minutes pour nous parler de la scène, des festivals, de son dernier album et de ses microbes qui semblent là mettre un peu patraque. Mais on verra plus tard qu’elle sait plonger dans ses ressources pour assurer un show à la hauteur de sa réputation, Rock et enjouée.
18h00 – Tout est prêt ! Les festivaliers entrent sous les miradors du camp gaulois. La bonne humeur se lit sur tous les visages. Certains ont travaillé leur tenue de festival, Obelix, des soldats romains, une vache, une licorne, plusieurs ourses et des hordes de gaulois affublés de casques à cornes… Pas de doutes, tout le monde est venu pour s’amuser et écouter de la bonne musique.
Et c’est EMANE qui a la lourde tache d’ouvrir les hostilités avec sa musique chaude et sa voix Soul. Entourée de musiciens et de deux choriste, elle a vite fait d’attirer les regards et les cuiriosités. Les rythmes sont vivants, entre Soul et Reggae, avec des sonorités ethniques et des pas de danses africaines. Si le registre est assez bateau et mille fois entendu, l’interprétation mérite qu’on s’y attarde. Et le public passe un très bon moment, le cercle s’agrandit autour d’elle au fur et à mesure que le concert avance et que les contrôles renforcés à l’entrée permettent au public de venir se presser contre la barriere de la scène B. La Rennaise est à la fois euphorique et stressée par tant de monde, dansant et reprenant déjà les refrains de ses chansons.
Après cette belle entrée en matière, remarquée par les plus ponctuels des festivaliers, le festival entre dans sa vitesse de croisière et sort sa premiere tête d’affiche, avec la chanteur OLIVIA RUIZ, surtout connue pour sa femme chocolat et ses godasses bousillées, mais pas que !Ce tout petit bout de femme est une véritable pile électrique, dès qu’elle monte sur une scène. Et ce premier passage sur celle de Bobital ne sera certainement pas le dernier. Malgré la pluie qui continue à tomber sans en avoir été invitée, elle va dérouler un show vif, mélodique et bien de bonne humeur. Sa belle crinière noire voltige au rythme de ses pas de danse et de ceux des chansons dont elle a choisi les plus dynamique… Dis moi tes secrets, Mon corps, mon amours et quelques autres sont issu de son dernier disque en date, A nos corps aimants.
Bien sûr, elle n’en oublie pas les classiques, se demandant même si le public, lui, aurait oublié les paroles de J’traîne des pieds… Que neni ! Les paroles restent incrustées dans la mémoire collective. Et c’est presqu’un festival de tubes qu’Olivia propose, parfois dans des versions revisitées, en acoustique ou orchestrée avec une multitude d’instruments découverts aux quatre coins du monde. Bien qu’atteinte par un petit virus de saison, Olivia Ruiz semblait ce soir au top de sa forme !
Toujours aussi chaud, mais dans un registre plus world, c’est JAHNERATION qui débarque sur scène, pour une heure de Reggae et de flow. Quelques singles et un album au compteur et déjà une ambiance de ouf dans la foule, qui n’a pas besoin qu’on lui demande pour danser sur les rythmes jamaicains de Théo, Ogach et sa bande !
Discretement, entre deux averses, la nuit a commencé à s’abattre sur le festival. Et c’est SOPRANO qui se sent enclin à mettre le feu dans la fausse, débutant son show avec En feu : J’suis chaud, j’suis chaud,Ça sent le brûlé, appelle les pompiers… Un véritable appelle à la fête pour les milliers de personnes rassemblées sur le festival, dont une grande partie d’enfants, rassemblés progressivement sur le côté de la scène, histoire de ne pas gâcher soirée avec un accident malheureux….